REVUE DE PRESSE DU VENDREDI 08 FEVRIER 2013

8 fév 2013

REVUE DE PRESSE DU VENDREDI 08 FEVRIER 2013









La
Ministre de la Communication à l'Onuci




 





L'Inter -

Le Ministre ivoirien de la Communication, Mme Affoussy Bamba-Lamine, et Bert
Koenders, représentant spécial du secrétaire général des nations unies en Côte
d'ivoire, ont échangé le mercredi 06 février sur la nécessité de « collaborer »
dans le domaine de la communication, lors d'une rencontre au siège de la mission
onusienne à Abidjan. Mme Bamba-Lamine, qui effectuait une visite de courtoisie à
l'opération des nations unies en Côte d'ivoire (ONUCI, mission onusienne), a
exploré mercredi avec M. Koenders des pistes de collaboration entre les deux
institutions dans le domaine de la formation des journalistes, de la
réhabilitation et de l'équipement des locaux de certaines structures
sous-tutelle.




 




 





Législatives partielles
 :
L'Onuci dresse son bilan




 





Fraternité Matin –

Sylvie
Van denWildenberg, porte-parole de l'Onuci, était face à la presse, hier, au
siège de l'Onuci (Sebroko), pour faire le bilan des législatives partielles du
dimanche 3 février. «L'Onuci demeure engagée à continuer d'accompagner les
acteurs politiques ivoiriens dans le processus de sortie de crise, y compris
dans leurs efforts visant à l'ouverture de l'espace politique en Côte d'Ivoire
», a affirmé, d'emblée, la porte-parole de l'Onuci.




Elle a
poursuivi pour dire que ces « derniers mois, l'opération a travaillé aux
côtés de la Commission électorale indépendante, des ministères de la Défense et
de l'Intérieur, des partis politiques, des candidats et de nombreux acteurs de
la société civile pour que ces élections soient un succès
». En effet, le
rôle de l'Onuci, pendant ce scrutin qui s'est déroulé dans six circonscriptions
(Bonon, Facobly, Bangolo, Issia, Koumassi, Divo), a consisté à déployer des
équipes intégrées sur le terrain, au ramassage, à l'acheminement des
procès-verbaux et à la sécurisation des élections. Ainsi, berg, porte-parole de
la conférencière relèvera qu'au   total, 41 équipes composées d'une centaine de
fonctionnaires civils de l'Onuci ont suivi le déroulement du vote dans les 160
bureaux de vote des circonscriptions de Bonon et Facobly. « Dans les quatre
autres circonscriptions, 14 équipes composées d'une trentaine de fonctionnaires
ont assuré une présence dissuasive
», précise-t-elle.




Pour
Sylvie Van denWildenberg, la sécurisation du processus     « fut l'un des
défis majeurs de ces élections, notamment à Bonon et Facobly où des incidents
graves avaient empêché la proclamation des résultats, lors des précédents
scrutins ».
Elle estime que l'action des forces onusiennes, en appui à leurs
homologues nationales, a été déterminante dans le déroulement du scrutin. Pour
terminer, la porte-parole de l'Onuci a indiqué qu'il reste, désormais, l'étape
de la certification qui se fera après la validation définitive des résultats par
le Conseil constitutionnel.




 




 





Violation des droits de l'Homme : l'Onuci charge FRCI, gendarmes et dozos. Ce
qu'elle dit de l'arrestation de Blé Goudé




 





L'Inter -

«Au cours de la
semaine écoulée, des éléments des FRCI (Forces républicaines de Côte d'Ivoire),
des gendarmes et des dozos (chasseurs traditionnels) ont été impliqués dans
trois cas d'arrestation arbitraire, de détention illégale, d'entrave à la
liberté de mouvement et de racket à Abidjan et Goya 1 (19km au sud de Duekoué).
Dans cette dernière localité, un "droit de passage" allant de200FCFAà500FCFA est
exigé aux usagers de la route par des dozos qui ont érigé un barrage entre Goya
1 et Kouassikro (6km de Goya 1)
».
L'organisation des nations unies en Côte d'ivoire (ONUCI) n'y est pas allée de
main morte hier jeudi 07 février 2013, pour porter un doigt accusateur sur ces
éléments des forces de défense et de sécurité ivoiriennes, épinglés pour des cas
de violation des droits de l'Homme. au cours de son traditionnel point-presse
hebdomadaire tenu à son siège à Sebroko, l'organisation dirigée par Bert
Koenders dit avoir relevé de nombreux cas de violation imputés aux hommes en
tenue, mais également à des citoyens lambda. Mme Sylvie Van den Wildenberg,
porte-parole de cette organisation qui animait cette rencontre avec la presse, a
notamment souligné des cas de viols commis sur des mineures âgées de 6 à 15 ans
à Bondoukou, Yamoussoukro, Bouaké, Gagnoa, San-Pedro, Soubré et Toulepleu. «A
Soubré, l'auteur présumé du viol a été remis en liberté au motif que le dossier
de la victime ne contenait pas de certificat médical, tandis qu'à Bongouanou,
l'auteur présumé du viol d'une jeune fille de 15 ans, un agent de la police en
fonction dans cette localité, n'a toujours pas été inquiété en dépit de la
plainte des parents de la victime. Par ailleurs, 15 jeunes filles
âgéesde7à16ansontété victimes d'excision à Niarala, dans la sous-préfecture de
Goulia (85km au nord-est d'Odienné)
», a indiqué Sylvie Van den Wildenberg,
relevant les nombreuses séances de sensibilisation aux droits de l'Homme
initiées par l'Onuci dans diverses localités du pays. L'autre sujet brûlant de
l'actualité sur lequel la porte-parole a été amenée à se prononcer concerne
l'arrestation et l'extradition des exilés proches de l'ancien président, Laurent
Gbagbo. Sur le cas spécifique de Charles Blé Goudé, ancien ministre et leader
des jeunes patriotes ivoiriens, arrestation qui fait couler beaucoup d'encre et
de salive, elle s'est voulue claire. «Ecoutez, je vais répéter ce que j'ai
déjà dit à ce sujet : la Côte d'Ivoire est un Etat souverain. L'arrestation M
Blé Goudé est une question ivoirienne, qui relève de la justice ivoirienne. Je
n'ai pas de commentaire à faire sur ce dossier de justice en cours
»,
a-t-elle coupé court. [...]




 




 





Processus électoral / Régionales et municipales couplées - LIDER ne participera
pas




 





L'Intelligent d'Abidjan, L'Inter, Le Nouveau Courrier, L'Éléphant déchaîné,
Nord-Sud -

Acteur
du Cadre Permanent de Dialogue (CPD) initié par le gouvernement avec les
formations politiques de l'opposition, le parti ''Liberté et Démocratie pour la
République (Lider) de Pr. Mamadou Koulibaly dit ne pas être satisfait des
conclusions dudit dialogue''. Selon Lider, les questions cruciales qui
déterminent la vie politique de la nation n'ont pas eu de réponses favorables.
Au regard de la non satisfaction de ces questions fondamentales, Lider a annoncé
au cours d'un point de presse à son siège à la Riviera Golf le jeudi 07 février
dernier, sa non participation aux prochaines élections municipales et
régionales. Selon le conférencier, par ailleurs, délégué à la communication,
Benson de Gnacabi, son parti renonce à la participation aux municipales et
régionales couplées. Mais, maintient son désir de continuer à prendre part au
CPD en vue de trouver des solutions adéquates aux questions soulevées. Au nombre
des questions de fond auxquelles Lider avait assujetti sa participation aux
élections locales, a expliqué le conférencier, la recomposition de la Commission
électorale indépendante, la mise à jour de la liste électorale établie depuis
2009, l'adoption d'une loi relative au statut de l'opposition, la résolution des
questions sécuritaires, etc. Malheureusement poursuit-il, ces préoccupations
n'ont pas encore été traitées. «Lider constate avec désolation que les travaux
entamés avec le gouvernement dans le cadre du CPD n'ont pas pu résoudre ces
questions. Le parti prend acte de tout ce qui précède et annule sa participation
aux élections locales. En revanche, maintient sa participation au CPD», a
déclaré M. Gnacabi.




 




 




Rdr
/ Tribalisme dans le choix des candidats : Attention au retour des vieux démons




 





L'Expression -

Le « serpent » du tribalisme n'est pas mort dans le marigot ivoirien. Le monstre
qui a plongé le pays dans une crise de plus de dix ans, a refait surface au
moment des choix des candidats aux municipales et aux régionales. La question
identitaire qui a tant divisé les Ivoiriens, est réapparue dans les rangs du Rdr
qui avait pourtant fait de la lutte contre ce fléau son cheval de bataille.
Certains cadres de la rue Lépic ont plongé dans la «poubelle» pour salir leurs
adversaires et les écarter de la course. Retour sur quelques cas qui ont défrayé
la chronique. Le choix du meilleur cheval pour conduire la liste Rdr aux
régionales a réveillé les vieilles rivalités entre le Sénoufo et le Dioula à
Boundiali. Exemple patent, Sory Dembélé, qui s'est porté candidat pour défendre
les couleurs de la rue Lépic dans la région de la Bagoué. Selon des sources
concordantes, des élites sénoufo qui ont fait campagne pour le candidat Laurent
Gbagbo, ont juré de ne céder aucun poste électif à l'« étranger»dioula.« Ils ont
tout mis en œuvre pour écarter le secrétaire départemental Sory Dembélé au
profit de Bamba Siama, un Sénoufo.




Depuis
2002, début de la crise, notre départemental Sory Dembélé, est resté à nos
cotés. Au plan politique, il a permis au parti de rester débout dans la région,
après la création de l'Anci par Zémogo Fofana. Ce cadre de la région, en créant
son parti, est parti avec beaucoup de frères sénoufo », a soutenu Sinan Konaté,
un membre du Rdr de Tengréla. Autre lieu, même réaction. La bataille pour la
tête de liste aux municipales à Bouaké a vite glissé sur le terrain tribal entre
le maire sortant Fanny Ibrahima et son challenger, Djibo Nicolas. Avant la
publication de la liste des candidats, le débat a fait place à la recherche des
origines d'un prétendant présenté comme étranger. Selon Djibo, le rival Fanny le
traiterait de fils d'immigré à qui il ne cèdera jamais le fauteuil municipal.
«Il se passe ici des choses depuis un certain temps. De sorte que le climat de
la précampagne est devenu lourd dans notre ville. Je voudrais interpeller mon
frère Fanny Ibrahima, sur le fait qu'il me traite de Mossi (Ndlr : ethnie du
Burkina Faso), de fils d'immigré. Il dit tout le temps aux gens que tant qu'il
sera vivant, il ne cédera pas la place de maire à un Mossi. Je le mets en garde
sur ce fait », s'est plaint le challenger. [...]




 




 





Têtes de liste Rdr aux municipales / Abel Djohoré dénonce des choix ethniques




 





Nord-Sud, L'Expression -


«Dégoûtant, contre-nature, complaisant ! » Abel Djohoré n'a pas eu suffisamment
de mots forts hier pour dénoncer le choix d'un autre militant à son détriment
pour les municipales à Gagnoa. Le député de Ouaragahio-Bayota estime que son
parti, le Rassemblement des républicains (Rdr), ne l'a pas retenu comme la tête
de liste tout simplement parce qu'il n'est pas nordiste. «Qu'on arrête de
parrainer n'importe qui, qu'on mette fin aux parrainages ethniques et qu'on
retienne les candidats pour leur mérite », a-t-il protesté, lors d'une
conférence de presse hier à Cocody. Il s'est dit surpris de n'avoir pas été
retenu, parce que selon lui, de tous les candidats, il est celui qui a «le
meilleur profil». Il en veut pour preuve, son militantisme de longue date au
sein du Rdr, sa présence à « tous les combats » et surtout le fait qu'il est
originaire de Gagnoa. [...]




 




 





Régionales dans le Tonpki / Affrontement manqué entre pro-Mabri et pro-Blon




 





Nord-Sud -

Le
pire a été évité de justesse, dimanche dernier, à Thê, chef-lieu du canton qui
porte le même nom, dans la sous-préfecture de Biankouma, ville d'origine de feu
le général Robert Guéi. En effet, le député de Man sous-préfecture, Siki Blon
Blaise, candidat aux prochaines régionales, devrait se rendre ce jour dans ce
village, à l'invitation du chef de canton. Les partisans de Mabri Toikeusse
informés, ont tenté d'empêcher la rencontre entre Blon Blaise et les parents du
général Guéi. « La veille samedi, le député de Biankouma, Mamadou Dély, et le
candidat à la mairie, Jean-Jacques Gbah Maninga, ont amené le chef de canton à
Dingouin, pour une rencontre, selon eux. Sur les lieux, ils lui ont demandé de
ne pas accueillir Blon Blaise », a relaté Pascal Lohi, neveu du chef du canton
Thê. Il a ajouté que le chef leur a opposé un refus poli en leur faisant savoir
qu'il a un rôle fédérateur. Selon le neveu Lohi, le préfet de Biankouma, saisi
de cette affaire, a appelé Dély Mamadou pour essayer de comprendre les
motivations de son attitude. L'élu a répondu qu'il ne permettra pas la tenue du
meeting de Blon Blaise à Thê. En mission à Abidjan, le préfet a donc instruit le
sous-préfet, le secrétaire général de préfecture et le commandant de brigade, à
l'effet de se rendre à Thê pour y assurer un climat de paix. Mais rien n'y fit.
« Mamadou Dély et Jean-Jacques Gbah sont arrivés, dimanche, avec des ''gros
bras'' pour semer des troubles. [...].




 




 





Municipales et régionales / La Cei révèle: "Nous attendons le dialogue
Fpi-Gouvernement"




 





L'Expression -

Les candidats et électeurs ne seront pas situés de sitôt sur la date des
consultations locales. La Commission électorale indépendante (Cei) par la voix
de son vice-président Koné Sourou, interrogé sur la question par nos confrères
de la radio onusienne, a révélé que la date de ces élections couplées est liée à
la conclusion des négociations en cours entre le Fpi et le gouvernement : « Vous
savez que ces élections ont été reportées, suite à des négociations en cours
entre le gouvernement et les partis de l'opposition. La Cei, de toute façon,
était prête. Elle attend qu'on lui dise que ces négociations sont terminées.
Alors, on ne peut situer les populations sur une idée du temps des élections
sans qu'on ne nous dise que ces négociations sont terminées », a révélé Koné
Sourou. Pour la Cei, c'est donc quand le pouvoir lui notifiera officiellement la
fin de ces négociations que l'institution parlera de fixation de date. En
définitive, la Cei est donc à l'écoute du gouvernement dans cette affaire. Koné
Sourou a conseillé aux candidats potentiels de « continuer de se préparer, parce
que ce retard leur donne l'opportunité de continuer à faire une large
précampagne. Ainsi quand les dates seront fixées, ils n'auront plus grand-chose
à faire».




 




 





Dialogue avec le Fpi, date des municipales et régionales couplées : Ouattara
donne une semaine pour trancher




 





Soir Info -

Le
Président de la République, Alassane Ouattara, ne veut pas s'éterniser dans les
débats politiques qui ont lieu en ce moment en Côte d'Ivoire. Notamment en ce
qui concerne les discussions avec le Front populaire ivoirien (Fpi, principal
parti de l'opposition), et l'organisation des élections municipales et
régionales couplées. Il est vrai que Chef de l'Etat avait indiqué lors de sa
visite officielle en Allemagne mi-janvier 2013, que les négociations avec
l'opposition avaient pour but de faire en sorte que le Fpi participe aux
élections locales à venir.          C'est         pourquoi d'ailleurs, le chef
de l'Etat a accédé au principe d'un dialogue direct réclamé, à cor et à cri, par
l'ex-parti au pouvoir. Mais, Alassane Ouattara était loin d'imaginer qu'il
allait être attiré dans le piège de ce qui apparait, clairement, aujourd'hui,
aux yeux du pouvoir, comme des manœuvres dilatoires ayant pour seul objectif,
d'étrangler le « moteur » du processus de réconciliation nationale.       Le
Front populaire ivoirien (Fpi) conditionne sa participation à ces élections
locales à une rencontre au sommet Ouattara-Gbagbo et une amnistie générale en
faveur des prisonniers et exilés issus de ses rangs. L'arbre de ces préalables,
quasiment insurmontables, ne saurait cacher la forêt du refus du Fpi d'aller à
ces élections. Aujourd'hui, Alassane Ouattara semble ne plus supporter la
lenteur des discussions qui ont débuté le 18 janvier 2013, et qui devraient
s'achever 10 jours plus tard, soit le 27 janvier dernier. Cela fait donc
exactement 21 jours que les pourparlers entre le gouvernement et le parti de
l'ex-président ivoirien Laurent Gbagbo, se poursuivent et l'on continue de
tournoyer sur les points clés. Après le rapport de synthèses, les deux parties
se tiraillent sur les questions relatives à l'amnistie générale et à la
recomposition de la Commission électorale indépendante (Cei). Les prolongations
qui se jouent en ce moment ne sont pas de nature à rassurer le numéro un
ivoirien. Selon des sources concordantes, le Président de la République qui
avait l'intention de donner la date des prochaines élections locales, mercredi 6
février dernier en Conseil des Ministres, s'est ravisé. Alassane Ouattara,
toujours selon nos sources, ne veut pas que les discussions excèdent la
mi-février. Mieux, il se donne une semaine pour trancher si d'aventure, les
négociations n'évoluent pas. En clair, si d'ici le 15 février prochain, les
questions qui constituent un blocage entre le pouvoir et le Fpi, ne trouvent pas
de réponses conciliantes, alors, le Gouvernement mettra officiellement fin aux
négociations en cours. [...]




 




 





Dialogue républicain - Comment l'opposition a piégé Alassane Ouattara




 




Le
Démocrate -

Le
Front populaire ivoirien (Fpi) de Laurent Gbagbo, s'était réfusé à s'associer
aux 11 autres partis de l'opposition pour engager le dialogue avec le
gouvernement, sous la direction de l'ex-Premier ministre Jeannot Kouadio
Ahoussou. Le successeur de ce dernier, Daniel Kablan Duncan a poursuivi les
pourparlers séparément avec les deux clans de l'opposition. A l'issue d'une
longue concertation, les conclusions ont été soumises au gouvernement. Ce temps
de discussions a occasionné la suspension du processus électoral devant aboutir
aux élections des conseils régionaux et municipaux. L'objectif étant de
favoriser la participation du Fpi à ce scrutin. Or, cela n'est pas sans
condition de la part des ex-refondateurs. En effet, ces derniers exigent entre
autres la libération à travers une loi d'amnistie générale, de tous leurs
camarades détenus en prison ou en exil, le désarmement et l'encasernement de
tous les militaires (Frci), la recomposition de la Commission électorale
indépendante (Cei), le financement des partis politiques d'opposition, le report
des élections locales en 2014 etc. Pour tout dire, il s'agit pour le Fpi, de
faire en sorte que le pouvoir lui revienne avec un Laurent Gbagbo au pouvoir.
Autrement dit, il faut empêcher Alassane Ouattara et son régime de réussir leur
programme de gouvernement. Pour l'opposition, ce qu'il faut éviter surtout,
c'est de laisser le Président Ouattara exécuter ses promesses de faire de la
Côte d'Ivoire, un pays émergent à l'Horizon 2020. Et pour y parvenir, il faut «
travailler » le gouvernement à l'usure en retardant au maximum l'organisation
des élections locales. Car, il est indéniable que c'est grâce aux conseils
régionaux et aux conseils municipaux que le gouvernement pourra atteindre ses
objectifs de développement e de croissance. Le dialogue républicain a été le
piège tendu par le Fpi au régime Ouattara, qui n'a pu s'en défaire. Hélas !




 




 





Demande d'amnistie générale - Ce que le FPI veut cacher aux Ivoiriens




 




Le
Patriote -

Le
Front populaire ivoirien est obnubilé par sa requête d'amnistie générale
introduite dans les négociations avec le gouvernement. En effet, pour le parti à
la rose, fermer les yeux sur tout ce qui s'est passé lors de la meurtrière crise
postélectorale serait la voix la plus indiquée pour arriver à la réconciliation
nationale en Côte d'Ivoire. Amnistier les criminels, se défendent les faucons et
les inconditionnels du parti bleu, c'est mettre les compteurs à zéro et repartir
du bon pied. Cependant, à y voir de près, le FPI loin d'être guidé par un souci
de réconciliation entre les filles et les fils de la Côte d'Ivoire, est en plein
dans un jeu de préservation de son image. Comment éviter le grand déballage lors
des procès des pro-Gbagbo arrêtés et soupçonnés par la justice ivoirienne de
crimes de guerre, de crimes de sang et même de crimes contre l'humanité? Comment
empêcher que les accusés soient interrogés sur tels ou tels crimes et révèlent à
a face du monde ce qui était en réalité le régime de Laurent Gbagbo et jusqu'où
il a poussé le cynisme? N'est-ce pas que le procès de l'ancien commandant de la
garde républicaine, Dogbo Blé Brunot a été riche en révélations et surtout a
permis à l'opinion nationale et internationale de savoir que la vie humaine
était totalement banalisée sous le pouvoir des refondateurs? (...). Faut-il
laisser libre cours à la justice pour lever le voile sur les nombreux crimes de
la refondation? Evidemment, les anciens dirigeants de la Côte d'Ivoire ne
peuvent pas admettre la manifestation de la vérité. Car, elle viendra à coup sûr
mettre au grand jour les ordres guerriers, les consignes de violence, donnés
depuis les hauts lieux de la République, que renfermait le slogan de campagne
''on gagne ou on gagne''. Et Dieu seul sait combien d'Ivoiriens et d'étrangers
ont payé de leur vie les conséquences de ces ordres qui émanaient des officines
des frontistes. II n'est donc pas question pour le FPI de permettre que ses
crimes remontent à la surface et situent l'opinion nationale sur ce parti qu'il
s'est abonné à la violence, aux massacres et autres assassinats lors son passage
aux affaires. Le FPI par l'introduction de la demande d'amnistie générale veut
priver le peuple de savoir tout ce qui s'est passé et surtout de comprendre que
le parti fondé par Laurent Gbagbo qui se présente comme une formation politique
de paix n'est en réalité ce monstre qui a sucé pendant 10 ans le sang du peuple.
[...].




 




 





Mamadou Koulibaly : «je ne suis pas pour une amnistie»




 





Soir Info, L'Intelligent d'Abidjan -


Mamadou Koulibaly n'est pas favorable à une nouvelle loi d'amnistie en Côte
d'Ivoire. Le président de Liberté et démocratie pour la République (Lider) a
donné sa position sur ce sujet, qui divise, jeudi 7 février 2013, au siège de
son parti à la Riviera-Golf. L'ex-président de l'Assemblée nationale n'avait pas
participé à la rencontre de ses collaborateurs avec la presse sur les élections
locales prochaines. (...). Et c'est au cours des échanges, à l'entrée du siège,
que M. Koulibaly, décontracté, a expliqué pourquoi il ne défendait pas le vote
d'une loi d'amnistie pour passer par pertes et profits les crimes commis en Côte
d'Ivoire. « Je ne suis pas pour une loi d'amnistie », a lâché Mamadou Koulibaly.
Quand nous lui avons demandé les raisons d'une telle position qui tranche d'avec
celle de son ex-parti, le Front populaire ivoirien (Fpi), le Professeur
d'Economie n'a pas manqué d'arguments. « S'il n'y avait pas eu d'amnistie après
le Forum de la réconciliation nationale de 2001, peut-être que (l'ex-ministre
d'Etat, ministre de l'Intérieur et baron du Fpi) Boga Doudou -qui était pourtant
favorable à l'amnistie- n'allait pas être tué (en 2002). S'il n'y avait pas eu
d'amnistie, (le colonel) Dagrou Loula n'allait pas être tué. S'il n'y avait pas
eu d'amnistie par le passé, les 60 gendarmes de Bouaké n'allaient pas être tués.
S'il n'y avait pas eu d'amnistie (en 2003 et 2007), nos parents qui ont été tués
en 2010 n'allaient être tués... », a soutenu l'ancien président par intérim du
Fpi. Pour M. Koulibaly, il faut juger tous ceux qui ont commis des crimes. Une
position qu'il a promis de développer dans une déclaration. Finalement,
l'ex-ministre de l'Economie et des finances de Laurent Gbagbo s'exprimera, en
détails, sur le sujet ce vendredi 8 février 2013 en milieu de matinée à la
Riviera-Golf. L'information nous a été donnée, hier après midi, par le service
communication de Lider.




 




 




Cdt
Jean-Noël Abéhi, à propos de la tuerie des femmes d'Abobo : « Je n'ai pas donné
l'ordre de tirer »




 





Nord-Sud -

Face
aux officiers de la police judicaire, l'ex- commandant de l'escadron blindé
d'Agban, Jean-Noël Abéhi a accusé les généraux Mangou et Kassaraté d'être les
commanditaires des crimes qu'on lui impute. Il parle et accuse ses anciens
patrons. Le commandant Jean-Noël Abéhi a été auditionné à deux reprises par les
officiers de la police judicaire à la Direction de la surveillance du territoire
(Dst). Selon des sources proches de l'enquête, l'interrogatoire a porté entre
autres sur les questions du massacre des femmes d'Abobo et des militants du Rhdp
au moment de l'installation de Brou Aka Pascal à la Rti. Les confidences que
nous avions pu obtenir, révèlent que l'officier à nié en bloc les accusations
formulées contre lui. Lors des différents interrogatoires serrés auxquels il a
été soumis, l'officier supérieur de gendarmerie a soutenu qu'il s'est rendu «une
seule fois» à Abobo au plus fort de la crise postélectorale. Ce serait le 25
février 2011, alors que le char Rg12 du Groupe d'escadron blindé (Geb) a été mis
en déroute par les combattants d'Abobo. Le commandant Jean-Noël Abéhi a confié
aux enquêteurs chargés de l'entendre qu'il s'est rendu à Abobo pour voir l'état
de l'engin détruit.




A la
question des policiers de savoir quel rôle il a joué exactement lors de
l'opération de maintien d'ordre à Abobo, rapporte nos interlocuteurs,
l'ex-patron du Geb a indiqué qu'il n'était pas le chef des opérations d'Abobo.
Et que cette question devait être posée au généraux Philippe Mangou et Edouard
Tiapé Kassaraté qui dirigeaient, selon lui, l'armée et la gendarmerie au moment
des faits. «Je ne me reconnais pas dans la tuerie des femmes d'Abobo. Il est
vrai que mes éléments (du Geb, ndlr) allaient à Abobo pour le maintien d'ordre.
Mais, je n'ai pas donné d'ordre pour tirer sur les femmes. Il faudra demander
aux généraux Mangou et Kassaraté ce qu'il s'est passé ce jour-là », a répété
l'ancien fugitif, selon notre source. [...]




 




 





Après l'extradition de Blé Goudé, Abehi et Dibopieu, la peur s'empare des
pro-Gbagbo au Ghana. Katinan, Assoa Adou et Don Mello reçus par les autorités
ghanéennes




 





L'Inter, Le Jour plus -

Depuis
quelques semaines, les extraditions de dignitaires de l'ancien régime ivoirien
établis au Ghana se multiplient. Une situation qui plonge les pro-Gbagbo exilés
dans la peur. «Avec l'arrestation de Blé Goudé, c'est comme si un mur s'était
effondré, que la protection politique et humanitaire dont bénéficiaient les
exilés à Accra n'était plus qu'un vieux souvenir
», nous confie un membre de
la «galaxie des patriotes». Après Charles Blé Goudé le 17 janvier, deux
autres dignitaires du régime de l'ancien président ivoirien Laurent Gbagbo, Jean
Noël Abehi et Jean-Yves Dibopieu, ont été arrêtés, lundi 4 février, au Ghana
puis extradés dans la foulée vers la Côte d'ivoire.




Depuis
ces deux événements, les pro-Gbagbo se font tout petits. Ils seraient encore une
vingtaine d'anciens hauts responsables et une dizaine d'officiers des ex-Forces
de défense et de sécurité (Fds) au Ghana. «Aujourd'hui c'est la peur qui
règne. Beaucoup de nos amis sont injoignables par téléphone. Ils se terrent
»,
raconte Alain Toussaint, ancien porte-parole de Laurent Gbagbo basé en France. «Mardi,
j'étais en ligne avec l'un d'entre eux. La connexion était tellement mauvaise
que j'avais l'impression qu'il se trouvait dans un bunker
», poursuit-il.
Pourtant, quelques jours après l'arrestation de Blé Goudé, cinq cadres du Front
populaire ivoirien (Fpi) en exil, dont Assoa Adou (son coordinateur), Ahoua Don
Mello (ancien porte-parole du gouvernement), et Justin Koné Katinan
(porte-parole de Laurent Gbagbo), ont été reçus par les autorités ghanéennes. La
délégation, qui tenait à «être rassurée sur la sécurité et la protection»
des exilés était repartie «l'esprit tranquille», assure un proche. [...]




 




 





Ebullition du front social - Le Rdr accuse le Fpi de manipulation




 





Nord-Sud, Le Patriote, Le Jour plus -

Au
cours d'une conférence de presse hier à son siège à Cocody, le Rassemblement des
républicains (Rdr) a accusé le Front populaire ivoirien (Fpi) d'être
l'instigateur de la fronde sociale à laquelle le gouvernement est confronté
depuis quelques jours. Le front social est en effervescence. Pour le parti au
pouvoir, le Rassemblement des républicains (Rdr), les raisons de la fronde ne
sont pas exclusivement corporatistes. Elles seraient aussi politiques. «C'est le
Fpi (Front populaire ivoirien, ndlr) qui manipule les syndicats», s'est exprimé,
hier, Joël N'guessan, porte-parole principal du Rdr, lors d'une conférence de
presse au siège de son parti à Cocody.





Assisté de ses deux adjoints, Ahoua Carlton et Odjé Tiakoré, il a soutenu
qu'après l'atteinte du Point d'achèvement de l'initiative Pays pauvre très
endetté (Ppte), le gouvernement avait deux choix : augmenter tout de suite les
salaires des fonctionnaires ou le reporter à plus tard, en faisant des
investissements. La seconde option a été retenue, à l'en croire, ce qui n'a
toutefois pas empêché les dirigeants de faire des concessions aux travailleurs.
« A l'époque, Gbagbo avait dit aux fonctionnaires qu'il ne leur donne rien. Le
président Ouattara a décidé de leur donner un peu. Contre toute attente, ils
entrent en grève. C'est la preuve que le mobile est purement politique », a
insisté l'ancien ministre qui a relevé que les grèves sont conduites en majorité
par « des groupements corporatistes animés essentiellement par des militants
avérés de l'ex-parti au pouvoir ». Il a accusé le Fpi de vouloir déstabiliser le
régime par la fronde sociale après avoir échoué à le faire avec les armes. (...)
«Que les travailleurs ne se laissent pas manipuler contre le président Ouattara.
Il ne faut pas fragiliser l'Etat par ces revendications», a affirmé Odjé
Tiakoré, qui a invité à faire une nuance entre les syndicalistes qui font la
politique et ceux qui défendent réellement leur corporation. De l'avis d'Ahoua
Carlton, ils « demandent l'impossible» au président. Elle dit ne pas comprendre
que les grévistes aient l'impatience d'attendre deux ans avec l'actuel régime,
alors que sous l'ancien, ils ont été moins exigeants dix ans durant. Le Rdr a
estimé qu'Alassane Ouattara ne doit pas payer le prix «des promesses
irréfléchies (de son prédécesseur) qui ne tiennent pas compte de l'intérêt de la
majorité des Ivoiriens». Il a demandé au gouvernement, tout en continuant les
négociations avec les grévistes, de rester ferme et de ne voir que l'intérêt du
plus grand nombre.




 




 





Toumodi : des enseignants condamnés 3 mois de prison avec sursis




 





L'Inter, Le Jour plus -

des
professeurs, éducateurs et instituteurs responsables de syndicats membres de
l'intersyndicale de l'enseignement primaire et secondaire au nombre de douze
(12), ont comparu devant le tribunal correctionnel de Toumodi hier jeudi 7
février 2013. Ils y étaient pour répondre des faits de violence, voies de faits
et trouble à l'ordre dans les services publics, punis par les articles 275 ; 345
; et 348 du Code pénal. Les prévenus ont été condamnés à trois (3) mois de
prison avec sursis. Une amende de vingt mille francs CFa a été infligée à chacun
d'eux. Mais avant, il faut le noter, ces douze syndicalistes n'ont pas reconnu à
la barre, les faits qui leur sont reprochés. Ils ont nié avoir usé de violence
sur leurs camarades pendant la grève le lundi 04 février dernier. [...].




 




 





Gouvernement-Syndicats - Jusqu'où ira le rapport de force




 





L'Inter -

De la
négociation à l'usage de la force ! C'est l'option prise par le gouvernement
ivoirien pour réagir face à la grève dans le secteur de l'éducation/formation.
Un arrêt de travail déclenché le lundi dernier et qui a pris une autre tournure
avec l'arrestation de certains syndicalistes. Il fallait d'ailleurs s'y
attendre, car les couleurs avaient été annoncées lors du Conseil des ministres
du 04 janvier dernier. Au terme de cette rencontre, le gouvernement avait arrêté
la décision de prendre des mesures appropriées devant le non-respect de
certaines dispositions en matière de grève. La suite, on la connaît. Des
dizaines d'enseignants ont été mis aux arrêts et croupissent depuis quelques
jours dans des prisons. Cette méthode qui s'apparente à de l'intimidation
utilisée par le gouvernement, sera-t-elle payante ? Les enseignants auront-ils
le dessus dans ce bras de fer engagé avec le gouvernement ? C'est pour l'instant
la grande inconnue. En passant à l'usage de la force, le gouvernement veut
profiter du manque de cohésion au sein des différents syndicats du secteur de
l'éducation/formation. Car des formations syndicales telles que la Coordination
des Enseignants du second degré de Côte d'Ivoire(CESCI) et le Syndicat national
des enseignants du second degré de Côte d'Ivoire (SYNESCI) se sont désolidarisés
de la grève. Cette faille, perçue comme une aubaine, serait à l'avantage du
gouvernement qui veut en profiter pour frapper fort afin d'éviter que le
mouvement de grève ne s'étende à l'ensemble des écoles sur le territoire
national. Le comité de médiation composé de religieux, de chefs coutumiers et de
parents d'élèves, a appelé les grévistes à la reprise. Un appel qui, pris dans
un sens, pourrait ternir l'image des syndicalistes s'ils ne renoncent pas à la
grève pour privilégier les discussions. Mais l'effet contraire pourrait se
produire. Car, il est possible que d'autres formations syndicales comme celles
de la Fonction publique, par effet de contagion, décident d'aller porter secours
aux enseignants, surtout que toutes les corporations luttent pour la même cause
qui est à l'amélioration de leurs conditions de vie et de travail. Ce
dénominateur commun est de nature à faire naître chez tous les syndicats, un
esprit de solidarité. Dans un tel cas de figure, le risque d'une paralysie
généralisée n'est pas à écarter. Attention à un marasme de l'administration
publique !




 




 





Construction de l'échangeur sur le Boulevard Valérie Giscard d'Estaing / La Boad
octroie 14 milliards à la Côte d'Ivoire




 





Notre Voie, Fraternité Matin. Soir Info, Le Temps, LG Infos, Le Patriote, Le
Nouveau Réveil -

La
Boad a accordé un prêt de 14 milliards FCFA à la Côte d'Ivoire, sur un coût
global de 29,695 milliards de FCFA. Ce montant est destiné au financement
complémentaire de la construction de l'échangeur sur le Boulevard Valérie
Giscard d'Estaing (VGE). La convention a été signée, hier, au cabinet de la
ministre déléguée à l'Economie et aux Finances. Pour le président de la Boad,
Christian Adovelande, ce prêt cadre parfaitement avec la stratégie
d'intervention de la Boad dans le domaine des infrastructures. « Parmi les
missions assignées à la Banque figure la promotion de développement équilibré
des Etats membres et le financement des projets facilitant les échanges
économiques et sociaux. Le projet, objet de la cérémonie, s'inscrit dans la
parfaite exécution des missions sus- mentionnées et permettra de compléter le
projet privé Pont Riviera-Marcory dénommé «Pont Henri Konan Bédié » cofinancé
par la Boad dont les travaux sont en cours et la livraison prévue dans quelques
mois». La ministre Nialé Kaba a rassuré le président de la Boad que ces fonds
seront gérés conformément aux principes et règles de transparence, qui
gouvernent la gestion des ressources publiques.




 




 





Guerre au Mali : Les Casques bleus en route




 





Fraternité Matin, Le Quotidien d'Abidjan -

La
France a demandé le 6 février au Conseil de sécurité de l'Onu de préparer
l'envoi de casques bleus au Mali. Ce contingent sera déployé une fois les
opérations militaires terminées, probablement en mars ou avril. La Force
africaine, la Misma, dont la mise en place a été si laborieuse, a bel et bien
été enterrée, selon le correspondant de Rfi à New York. Ce sont donc des casques
bleus qui seront déployés au Mali. Un contingent auquel pourront s'intégrer,
selon l'ambassadeur de France à l'Onu, Gérard Araud, les soldats sur place :
«La logique, c'est tout simplement, si les pays le veulent, de mettre les
contingents de la Misma sous casques bleus. Il y aura peut-être d'autres
contingents. Peut-être des contingents refuseront. Ce ne sera donc pas une force
hybride, mais une force aux casques bleus avec une chaîne de commandement
remontant au Conseil de sécurité comme force des Nations unies».
Ce contrôle
des troupes directement par l'Onu est jugé militairement plus efficace et
beaucoup plus simple à gérer qu'une chaîne de commande ment partagé avec l'Union
africaine et la Cedeao. Les casques bleus seront concentrés au nord du Mali. [...]