REVUE DE PRESSE DU SAMEDI 21 ET DIMANCHE 22 JUIN 2008

23 juin 2008

REVUE DE PRESSE DU SAMEDI 21 ET DIMANCHE 22 JUIN 2008

Le chef de l'ONUCI à Séoul
Le Temps
– « Le Représentant spécial du Secrétaire Général des Nations Unies pour la Côte d'Ivoire, Y J Choi, va participer les 23 et 24 juin prochains à Séoul (Corée du Sud) à une conférence sur les opérations de maintien de la paix, a annoncé jeudi à Abidjan, le Porte -parole de l'ONUCI Hamadoun Touré. Selon M. Touré, qui s'exprimait lors de la conférence hebdomadaire de l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire, la rencontre verra la participation du Sous-secrétaire général des Nations Unies au Département des Opérations de Maintien de la Paix à New York, Edmond Mulet, et sera l'occasion de « tirer les leçons des 60 dernières années [des opérations de maintien de la paix] aussi bien du côté onusien que de celui des Etats membres pour améliorer le maintien de la paix à travers le monde ».

Pour éviter la contestation des résultats de la présidentielle - Les Nations unies veulent mettre des verrous
Le Temps
– « Le Représentant spécial du Président Blaise Compaoré en Côte d`Ivoire, chargé du suivi de l`Accord de Ouagadougou, Bouréima Badini s`est prononcé sur le processus de sortie de crise. Le premier tour de l`élection présidentielle est fixé pour le 30 novembre 2008. Mais à quelques mois de cette échéance électorale, les inquiétudes subsistent. Notamment l`acceptation des résultats de la Présidentielle par toutes les forces politiques. Dans une interview parue dans le dernier numéro de "Jeune Afrique" Bouréima Badini, représentant de Blaise Compaoré fait des révélations de taille : "Le rapporteur spécial du Secrétaire général des Nations unies élabore actuellement des critères de certification qui devront impérativement être acceptés. Si tel est le cas, il n`y aucune raison pour que les résultats soient contestés". Et d`ajouter: "Le principal est que ces élections soient transparentes et démocratiques. Qu`elles permettent à chacun d`exprimer librement son choix".
Le financement, frein à la tenue de la présidentielle : Beaucoup d`observateurs y compris les Ivoiriens se demandent si l`élection présidentielle se tiendra à la date prévue. C`est-à-dire le 30 novembre 2008. Selon Bouréima Badini, Représentant spécial du Président Blaise Compaoré, chargé du suivi de l`Accord de Ouagadougou, toutes les conditions sont réunies pour qu`elle se tienne. Il a fait également cette déclaration dans le même numéro de " Jeune Afrique". Dans la mesure où, la dernière avancée importante est l`accord entre les acteurs techniques du processus électoral. A savoir : L`INS et Sagem. Par conséquent, le recensement et l`identification des électeurs doivent commencer dans le début du mois de juillet. Et l`on doit disposer des listes électorales provisoires au plus tard le 30 août. Par ailleurs, le représentant du facilitateur reconnaît qu`il y a des obstacles. Mais ils sont essentiellement financiers. Il révèle que la marge de manœuvre de l`Etat de Côte d`Ivoire est plus que réduite. Avant d`ajouter : " Malgré les contributions des partenaires au développement, il reste un trou de 10 milliards de Fcfa qu`il va falloir combler. [...] ».

La facilitation au pied du mur
Le Temps
- Le Président Blaise Compaoré, facilitateur dans la crise ivoirienne doit monter au créneau. Parce qu'il joue son avenir dans la réussite de la sortie de crise. Alors pour ne pas que son image prenne un coup, il doit mettre la pression sur les partenaires au développement. Afin que ceux-ci décaissent l'argent promis. Il ne suffit pas seulement d'interpeller les différents acteurs. Mais aussi d'attirer l'attention de la communauté internationale. Si le processus échoue, c'est lui qu'on va montrer du doigt. On dira que le facilitateur n'a pas fait son travail. Comme on le dit : " La victoire a plusieurs pères. Mais la défaite est orpheline ". La Côte d'Ivoire n'est pas loin du bout du tunnel. Le Président Blaise Compaoré doit prendre son bâton de pèlerin pour convaincre les différents partenaires au développement de la nécessité de débloquer les fonds. Les derniers soulèvements des soldats démobilisés à Bouaké sont des indicateurs à ne pas négliger. Même si ces soulèvements ont été suscités. [...] ». Ce quotidien dans un autre article écrit : La promesse financière de la communauté internationale attendue « Même si certains se sont manifestés, d'autres pas encore. Alors que le premier tour de l'élection présidentielle est prévu pour le 30 novembre 2008. Il ne reste plus que cinq mois. Il est temps que les partenaires tiennent leur promesse...Tout dernièrement, le représentant du Secrétaire général des Nations unies en Côte d'Ivoire, Y J Choi avait indiqué qu'une enveloppe de 147 millions de Fcfa était disponible. Les ivoiriens veulent du concret. Ils sont comme Saint Thomas. Autrement dit voir pour croire.

Soro au corps diplomatique : "Ne discréditons pas le 30 novembre"
Fraternité Matin
–« Le Premier ministre a lancé un appel pressant à la communauté internationale afin qu'elle apporte son soutien au financement du processus électoral. Le Premier ministre Guillaume Soro a lancé, hier, à la salle des Pas perdus du Palais de la Présidence, cet appel au Corps diplomatique accrédité en Côte d'Ivoire et aux partenaires au développement qu'il recevait dans le cadre du processus de sortie de crise. Pour le Premier ministre Guillaume Soro, une « véritable révolution », en matière d'organisation d'élections post crise, est en train de s'opérer en Côte d'Ivoire. Au plan politique, des accords, selon le Premier ministre Guillaume Soro, ont permis de pallier les divergences. Au plan organisationnel, des textes fondamentaux du processus électoral ont été signés par le Chef de l'Etat. A en croire Robert Mambé Beugré, président de la Commission électorale indépendante (CEI). 390 commissions électorales ont été déployées sur le terrain et le mode opératoire entre l'Institut national des statistiques (INS) et la société Sagem a été validé par la CEI. Sur le terrain, 11 mille lieux d'enrôlement de votants et 70 sites pour vérifier le bon déroulement des élections ont été répertoriés. Quant aux listes provisoires électorales, elles seront connues le 31 août. Sur un budget de 36 milliards nécessaires à l'organisation des élections, l'Etat a pris en charge 15 milliards. Toutefois, il a besoin d'aides pour le financement total des opérations de la Sagem, chargée de réaliser techniquement l'identification des listes électorales, et du gap pour la CEI. Le gouvernement ayant payé 20 milliards sur les 40 milliards de FCFA en ce qui concerne la Sagem. Ces deux cas pourraient être des entraves au bon déroulement des élections. La Côte d'Ivoire, qui tient ses engagements vis-à-vis du Fonds monétaire international, et qui, par ailleurs, fait face aux crises alimentaire et énergétique, n'a d'alternative que les aides de la communauté internationale. Elle se fait attendre. Le Premier ministre a souligné que dans tous les processus de paix, cette communauté a financé le processus électoral. «Pour les élections en RD Congo, a-t-il indiqué, la communauté internationale a débloqué 350 millions de dollars ». Et le Premier ministre de faire remarquer: «nous aurions financé notre sortie de crise, si nous n'étions pas confrontés à plusieurs enjeux en même temps». Avant de dire : «J'invite les partenaires à nous aider». Charpentier Georg, le représentant du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) et coordonnateur des activités des Nations unies en Côte d'Ivoire, perçoit les difficultés de trésorerie à cinq mois de la date fixée pour les élections. Aussi a-t-il lancé un plaidoyer aux partenaires au développement. Afin que « des solutions rapides et concrètes pour la sortie de crise » en Côte d'Ivoire soient trouvées. »

Rencontre avec les ambassadeurs et les bailleurs de fonds. Soro à la communauté internationale : « Aidez-nous à tenir la date du 30 novembre »
L'inter
–« Le chef du Gouvernement, Guillaume Soro Kigbafori, accompagné de plusieurs ministres en charge de dossiers concernant la sortie de crise ont entrepris de rencontrer le corps diplomatique et les partenaires au développement pour faire avec eux le point de la mise en œuvre de la matrice politique de l'Accord de Ouagadougou. Ils en ont profité pour dresser l'exécution budgétaire des programmes de sortie de crise. C'est M. Robert Beugré Mambé, Président de la Commission Electorale Indépendante (CEI), qui a d'abord exposé l'évolution du processus électoral. Il a fait le bilan, présenté les contraintes et tiré les conclusions qui s'imposent. M. Beugré Mambé a expliqué que les textes fondamentaux du processus électoral ont été signés par le chef de l'Etat après de longues séances de travail avec le Premier ministre. Il a aussi révélé que les démembrements de la CEI ont été déployés sur le territoire national à plus de 95%. Sur les 415 représentations locales sur le territoire national, plus de 390 ont été déployées à la date du 20 juin 2008. Pour la participation des Ivoiriens vivant à l'étranger au processus électoral, des missions ont été déployées dans tous les pays (20 environ). « Les commissaires de la CEI sont actuellement dans 20 pays pour conduire les investigations qui vont permettre de configurer la participation des Ivoiriens de l'étranger au processus électoral », a-t-il indiqué. A sa suite, M. Koné Mamadou, ministre de la Justice et des Droits de l'Homme, a, pour ce qui le concerne, fait le point des dossiers qui lui ont été confiés. Ce sont : Les audiences foraines, la reconstitution des registres, le redéploiement de l'administration judiciaire et les Droits de l'Homme. Pour ce qui concerne les audiences foraines lancées le 25 septembre 2007 à Ouragahio et Ferkessédougou, 111 équipes ont été déployées sur l'ensemble du territoire national pendant 90 jours effectifs et ont permis d'accorder 658566 jugements supplétifs. M. Koné Mamadou a annoncé la tenue d'audiences foraines de rattrapage sur 50 équipes supplémentaires sur toute l'étendue du territoire national. Ces audiences foraines de rattrapage auront lieu pendant 15 jours. Concernant la reconstitution des registres d'état civil détruits dans les zones Centre, Nord et Ouest, l'opération s'étendra à tout le territoire national...M. Charles Diby Koffi, qui est intervenu pour indiquer que l'écriture globale de la sortie de crise est évaluée à 223 milliards de fcfa, part Etat et part bailleurs. La part Etat est de 144 milliards de Fcfa et la part bailleurs a été évaluée à 78 milliards de Fcfa. Il a révélé que l'Etat de Côte d'Ivoire a décaissé à ce jour 75 milliards de Fcfa sur les 144 milliards pour assurer les opérations de sortie de crise. La part bailleurs est pour l'instant de 21 milliards de Fcfa. Pour conclure, le Premier ministre Guillaume Soro a fait savoir qu'il était nécessaire de faire le point. Il a rassuré que le Gouvernement continuera de travailler pour la sortie de crise. Il a insisté sur le respect de la date du 30 novembre 2008. « Ne discréditons pas cette date. Déjà, nous entendons fuser que la date est fantaisiste. Il y a la volonté et la détermination qui existent. Ne discréditons pas la date du 30 novembre 2008. Aidons plutôt le Gouvernement à la tenir », a-t-il indiqué, insistant sur le fait que les mécanismes mis en place par le Gouvernement dans le cadre des élections sont transparents et ont l'adhésion de tous. »

A l'écoute : Les démobilisés de Man et Bouaké manifestent
Fraternité Matin
– « Le quartier Kennedy de Bouaké a été paralysé hier par les ex-combattants démobilisés formés au centre GTZ du programme du service civique national. Ceux-ci réclamaient le paiement de leurs primes. Le directeur de ce centre, M. Diomandé Souleymane, a tenté de les calmer. Venu les écouter, le commandant de la zone de Bouna, Morou Ouattara, leur a promis une rencontre avec le chef d'état-major des Forces armées des Forces nouvelles le général Soumaïla Bakayoko. Les manifestants ont tenu à s'excuser auprès de la GTZ, de leurs formateurs et de la population pour les désagréments qu'ils ont subis. Néanmoins, ils souhaiteraient que leur situation soit améliorée. Peu après, le calme est revenu et les cours ont repris dans ce centre. Pour les mêmes raisons, les ex-combattants démobilisés de Man ont aussi manifesté jeudi dernier. Ils dénoncent le mauvais traitement qu'ils subissent dans le centre de réinsertion et le non paiement de leurs primes de démobilisation. Face à cette situation, le commandant de la zone 6, Losseni Fofana, a rencontré les manifestants pour donner des assurances et calmer l'atmosphère qui prévalait sur le terrain. »

Huit mois d'audiences foraines : Près de 660 mille sans-papiers identifiés
Fraternité Matin
– « L'opération d'identification des sans-papiers qui s'est achevée en mai en Côte d'Ivoire a permis d'identifier près de 660.000 personnes, selon un dernier bilan donné vendredi par le ministre de la Justice Mamadou Koné, annonçant la tenue d'une session de rattrapage de 2 semaines. Les équipes itinérantes de magistrats, qui ont travaillé entre le 25 septembre 2007 et le 16 mai 2008, ont délivré "658.566 jugements supplétifs" à des personnes de plus de 13 ans nées en Côte d'Ivoire, a affirmé M. Koné lors d'une rencontre entre le Premier ministre Guillaume Soro et des diplomates accrédités à Abidjan, a constaté un journaliste de l'AFP. Le ministre n'a pas détaillé le nombre d'Ivoiriens et d'étrangers recensés. Il s'agit de personnes nées dans le pays mais qui n'avaient jamais été inscrites à l'état-civil et ne pouvaient donc pas obtenir de papiers d'identité. Le dernier bilan provisoire faisait état en mai de "586.755 jugements supplétifs" délivrés, un document faisant office d'extrait d'acte de naissance (...)M. Koné a par ailleurs confirmé vendredi la tenue d'une session de rattrapage de deux semaines pour les retardataires, avec le redéploiement de 50 nouvelles équipes. "Le choix des localités sera laissé à la discrétion des préfets", a-t-il ajouté sans préciser les régions concernées ni quand l'opération se déroulera. »

Deux proches du camp présidentiel arrêtés : Mme Kili et Kouakou Firmin deférés
Fraternité Matin
– « Au troisième jour d'audition dans l'affaire de détournement, neuf personnalités de la filière ont été déférées. Hier, ce fut le tour des responsables du FRC. La liste des responsables de la filière café-cacao impliqués dans les faits de détournement de fonds et déférés à la Maison d'arrêt et de correction d'Abidjan (Maca) s'allonge au fil des jours. Après Henri Amouzou, président du Conseil de gestion du fonds de développement des activités des producteurs du café et du cacao (FDPCC) et Tapé Do Lucien, président du conseil d'administration de la Bourse du café-cacao, trois autres responsables du Fonds de régulation et de contrôle café-cacao (FRC), ont été placés sous mandat de dépôt hier. Angeline Kili, présidente du conseil d'administration, Kouakou Firmin, directeur général, par ailleurs directeur départemental de campagne (DDC) de Laurent Gbagbo à Bouaflé et Bolou épouse Dago Sophie Laure Adèle, administrateur financier en service à la comptabilité du FRC, dont il s'agit, ont été déférés à la Maca, à la suite de leur audition au cabinet du doyen des juges d'instruction. Arrivé plus tôt que les autres au Palais de justice, le DG du FRC, après une rapide audition, s'est retrouvé au poste de police pour être déféré autour de 11h, à bord d'un véhicule banalisé. 11h47, la PCA, Angeline Kili, vêtue d'un ensemble maxi pagne, de couleur jaune assortie de rouge et vert, tenant un sac à main noir, est conduite au bureau du juge d'instruction. Une heure plus tard, elle en ressort pour s'installer dans un bureau du poste de police en compagnie de dame Bolou. Entre-temps, les employés du FRC et des parents des mis en cause se livrent à un véritable ballet incessant dans l'enceinte du Palais de Justice. Il est exactement 16h55, quand Angeline Kili et sa collaboratrice d'infortune sortent du poste de police, la démarche hésitante, pour prendre place à bord d'un véhicule banalisé de couleur bleu nuit. Destination : la Maca. Le quatrième mis en cause du FRC, Kouassi Prosper, le directeur administratif et financier (DAF), n'a pas répondu à la convocation du juge d'instruction. Selon des sources proches du dossier, ce dernier aurait justifié sa défection, par un cas de maladie. Or, indiquent les mêmes sources, les agents de police commis pour aller le chercher et le présenter au juge d'instruction, ne l'ont trouvé ni à son domicile, encore moins à son bureau. Toute chose qui fait dire à nos informateurs que le DAF du FRC pourrait être en fuite. Toutefois, les investigations continuent pour le débusquer. »

Rififi dans l'opération "Mains Propres": Le FPI n'est pas d'accord avec Gbagbo
Le Patriote
- « Quand le tonnère gronde chacun attrape sa tête, dit l'adage. L'opération dite "Mains Propres" initiée par le chef de l'Etat dans la filière Café Cacao, a occasionné un branle-bas de combat au sein de l'establishment même de son parti. Le Fornt Populaire Ivoirien (FPI) voit, en effet, d'un mauvais oeil cette action de moralisation de la vie publique. Du moins, le parti de Affi N'gusessan estime que le chef de l'Etat a agi par émotion, sous la pression de l'Internationale socialiste et du FMI sans s'être assuré au préalable des conséquences qu'une telle action pourrait avoir sur l'appareil du parti. Pour Affi N'guessan et ses compagnons de la Rue Louis Lumière, en initiant une telle opération à la veille d'échéances cruciales, Gbagbo prend le risque de porter un coup au système de financement du parti et des activités patriotiques de défense du régime. Ce sont, en effet, les Tapé Do, Amouzou et autre Bayou qui constituent le cercle des plus gros pourvoyeurs de fonds au FPI. Faire jeter en prison tous ces "généreux" donateurs, c'est une façon de couper les vivres au parti qui pourrait être ainsi handicapé face à ses adversaires du moment. Ils esperaient, à tous le moins, que le chef de l'Etat les associeraraient à l'effort de reflexion avant de lancer une telle opération. Ce qu'il n'a pas daigné faire. Du coup, Affi N'guessan, le président du FPI se sent froissé et, selon mêmes nos informations, menace de démissionner si l'appareil du parti n'est pas associé. Il ressort en effet que c'est la clan Blé Goudé qui a reussi à convaincre le chef de l'Etat à engager ce nétoyage afin de redorer son blason. Blé Goudé fait d'ailleurs partie du cercle restreint des privilégiés qui peuvent acceder à la chambre de Gbagbo, à toute heure du jour et de la nuit, pour lui parler et lui faire admettre des choses. De quoi froisser davantage la susceptibilité des barons du FPI qui se retrouvent à jouer les seconds rôles face à la montée en puissance des jeunes loups conduits par Blé Goudé. En clair, on retient que c'est contre l'aval du FPI que Gbagbo mène la chasse au barons de la filière Café Cacao. Dès lors, il y a lieu de douter de l'efficacité même de l'opération. »

Reconstruction de la Côte d'Ivoire : La Chine intéressée
Fraternité Matin
– « Dans le cadre de la reconstruction de la Côte d'Ivoire, Mme Fatoumata Hamza Bamba, ministre de la Reconstruction et de Réinsertion, a eu une séance de travail, vendredi, avec une délégation d'hommes d'affaires chinois. [...] ».