REVUE DE PRESSE DU SAMEDI 14 ET DIMANCHE 15 JUIN 2008

14 juin 2008

REVUE DE PRESSE DU SAMEDI 14 ET DIMANCHE 15 JUIN 2008

Kouchner aujourd'hui à Abidjan : la France soutient la dynamique de paix
Fraternité Matin
–« Le Chef de la Diplomatie française est attendu à Abidjan ce matin pour soutenir le processus de paix. Le ministre français des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, arrive à Abidjan ce samedi matin pour une visite de travail de 48 h en Côte d'Ivoire. La position de la France a été clairement affirmée en faveur du processus de paix initié depuis la signature de l'Accord politique de Ouagadougou (APO) le 4 mars 2007. C'est ce qui ressort de la déclaration publiée sur le site Internet du Quai d'Orsay. «Cette visite permettra de marquer l'engagement de la France, avec l'ensemble de la communauté internationale, à soutenir la pleine mise en œuvre de l'Accord politique de Ouagadougou à l'heure où la Côte d'Ivoire s'est engagée dans un processus de sortie de crise et de réconciliation. Ce processus a connu des avancées positives dont l'annonce d'une date crédible pour les élections. Il est essentiel aujourd'hui de maintenir cette dynamique»...M. Kouchner doit rencontrer toutes les parties ivoiriennes impliquées dans le processus de paix, notamment les deux signataires de l'APO: le Président Laurent Gbagbo et le chef de l'ex-rébellion (Forces nouvelles) Guillaume Soro, devenu depuis lors Premier ministre. Outre l'exécutif, l'émissaire du Président Nicolas Sarkozy aura des entretiens avec les deux principaux opposants, l'ancien chef de l'Etat Henri Konan Bédié, dans sa ville natale à Daoukro, et l'ex-Premier ministre Alassane Ouattara, tous deux candidats à l'élection présidentielle, ainsi qu'avec le président de la Commission électorale indépendante (CEI) et des représentants de la société civile...La rencontre avec le chef de mission de l'Onuci devrait avoir lieu dimanche...Avec le président Gbagbo, Bernard Kouchner devrait aussi évoquer «le processus en cours de normalisation des relations bilatérales entre la France et la Côte d'Ivoire», selon l'AFP qui cite une source diplomatique. [...] ».

Diplomatie/ Coopération France-Côte d`Ivoire: Les raisons de la visite de Kouchner chez Gbagbo
Le Temps
–« La visite tant annoncée du ministre français des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, en Côte d'Ivoire livre déjà ses secrets : Paris envisage une remise à plat des relations franco-ivoiriennes...Selon des informations en notre possession, Nicolas Sarkozy n'aurait pas apprécié la tournure qu'a pris le conflit entre le Président français d'alors et son homologue ivoirien. " Il faut réparer tout ça et repartir sur de bonnes bases de en faisant table rase du passé. Les accords de coopération entre la Côte d'Ivoire et la France. D'autres sources révèlent que les textes devant fonder le nouvel accord entre les deux pays doivent bénéficier du crédit de chacun des deux Etats ", aurait confié Nicolas Sarkozy à l'un de ses proches. Ce qui, nous apprend-on, justifie la visite du ministre français des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, en Côte d'Ivoire. Il va donc s'entretenir avec le Président de la République de Côte d'Ivoire sur des questions touchant à la diplomatie mais surtout à la coopération entre les deux Etats souverains. D'autres sujets meubleront la rencontre, notamment le départ de l'Armée française y compris le 43e BIMA. En somme, c'est un nouveau virage de la coopération entre deux pays que Bernard Kouchner est venu négocier. Une visite qui certainement va déterminer les nouveaux rapports entre ex-colonisateur et ancienne colonie. Dans le même élan de redressement des relations entre les deux pays, une forte délégation d'hommes d'affaires et d'Industriels français s'est rendue, tout récemment, en Côte d'Ivoire pour exprimer la volonté de Paris de voir revenir en Côte d'Ivoire certains de ses ressortissants et voir d'autres investir pour une première fois. [...]».

Réunion du Comité Afrique de l'IS (Internationale socialiste) -Les amis de Gbagbo en conclave à Abidjan
Le Patriote
–« Abidjan abrite, à compter de ce matin et ce jusqu'à demain dimanche, une réunion du comité Afrique de l'Internationale Socialiste. La cérémonie d'ouverture, aura lieu à la Rotonde de l'Assemblée Nationale. En présence du Président du FPI, Pascal AFFI N'Guessan et de Luis AYALA, Secrétaire Général de l'Internationale Socialiste. Les assises d'Abidjan se tiennent en prélude au congrès de l'Internationale Socialiste qui aura lieu à Athènes en Grèce du 29 juin au 2 juillet prochain. Ce matin, les socialistes africains se prononceront sur cinq points. Dont naturellement la situation ivoirienne, et le processus de paix en cours qui est le tout premier point à l'ordre du jour. A ce point majeur s'ajoutent des questions générales comme «le renforcement de la démocratie en Afrique afin d'éradiquer les conflits nationaux, la crise alimentaire et son impact sur l'Afrique, le défi en matière de paix et de sécurité pour le continent et l'analyse des nouvelles adhésions», selon un communiqué parvenu dans la presse. Pour cette grand'messe, M. AYALA est arrivée à dans la capitale ivoirienne depuis le 12 juin dernier. Il a été accueilli à son arrivée par AFFI N'guessan, qui assure la vice-présidence de l'Internationale Socialiste et qui avait à ses côtés quelques membres de la direction du parti au pouvoir. ».

Gbagbo à la clôture du sommet du G77 : "Notre attachement à la coopération sud-sud est sans équivoque"
Fraternité Matin
–« Le Président Laurent Gbagbo a procédé, hier, à la clôture de la Conférence de haut niveau du Groupe des 77 sur la coopération Sud-Sud; qui s'est tenue du 10 au 13 juin à la Fondation Félix Houphouet-Boigny pour la recherche de la paix, à Yamoussoukro. Les travaux ont été sanctionnés par l'adoption de deux importantes recommandations relatives à la Plate-forme pour le développement du Sud et au lancement du Fonds du Sud pour l'assistance d'urgence; qui a déjà reçu les contributions de certains pays dont le Qatar qui a apporté une dotation de plus de 20 millions de dollars. Ces décisions ont en tout cas fait dire à l'hôte de la Conférence: «Notre attachement à la coopération Sud-Sud est donc sans équivoque». Le Président Gbagbo s'est également réjoui du bon accueil fait par le G77 à ses propositions relatives à la création d'une Banque du Sud pour les investissements en Afrique et à la mise en place d'un Fonds de stabilisation des produits alimentaires. Pour ce faire, il a invité le G77 et le système des Nations unies «à se réunir le plus tôt possible à Yamoussoukro afin de dégager une étude de faisabilité sur ces initiatives importantes». Toutefois, parlant de la Plate-forme, qui vise essentiellement à intégrer valablement les économies du Sud dans l'économie mondiale, le Chef de l'Etat ivoirien dira: «Au-delà de l'adoption d'une plate-forme qui constitue un cadre général d'orientation politique, notre objectif était d'établir un partenariat collectif au service du développement (...) Il nous appartient à présent de veiller sur la prise en compte de cette Plate-forme dans les prochains débats économiques et sur la mise en œuvre des décisions et recommandations adoptées au cours de cette Conférence. J'ai pleine confiance que nous continuerons à faire preuve de détermination et de la même cohésion dans nos débats futurs». [...] ».

Démarrage de l'enrôlement des électeurs: Le Président de la CEI annonce le mois de Juillet
Le Patriote
–« Le Président de la Commission Electorale Indépendante, Monsieur Robert Beugré Mambé a déclaré le vendredi 13 Juin 2008 lors d'une rencontre avec la Société Civile ivoirienne au siège de l'Institution que l'enrôlement des électeurs va démarrer au mois de Juillet 2008, pour tenir dans les délais de Novembre 2008. « Nous travaillons pour tenir dans les délais. Nous respecterons le 30 Novembre 2008. C'est pourquoi nous ferons en sorte que l'enrôlement des électeurs démarre dans le mois de Juillet pour avoir la liste électorale provisoire le 30 Aout 2008, au plus tard », a indiqué le Président de la CEI à une délégation de la Convention de la Société Civile ivoirienne venue s'informer sur l'évolution du processus et leur participation. Monsieur Robert Beugré Mambé qui avait à ses côtés le Vice Président Dogou Alain dit Goba Maurice a expliqué à ses hôtes du jour les missions, les attributions, la composition avant d'insister sur le mode de prise de décisions au sein de la CEI. A ce niveau, il a fait savoir que le consensus occupe une place de choix dans leurs prises de décisions. « Dans nos méthodes de travail nous privilégions la concorde, le dialogue, la fraternité, la convivialité et le respect de chacun. C'est cet esprit que les Superviseurs de la CEI impriment au sein de nos démembrements », a ajouté le Président.Revenant sur les actions réalisées par la CEI, il a fait cas de l'Installation de plus de 95% des Commission Electorale locales, de la formation des Commissaires locaux et des Responsables Administratif, de l'accord signé entre l'Institut National de la Statistique et la SAGEM sécurité sur le mode opératoire de l'identification de la population et du recensement électoral, de la proposition au gouvernement de la date du premier tour de la Présidentielle, de la signature d'un code de bonne conduite avec les partis politiques et la signature d'une plate forme de collaboration avec les professionnels des médias... Pour ce qui concerne l'identification de la population et l'enrôlement des électeurs, le Président de la CEI a annoncé le recrutement, dès la semaine prochaine, de plus de 20 000 jeunes. Ceci permettra aux ivoiriens d'avoir non seulement leurs cartes d'électeur mais aussi leurs Cartes Nationales d'Identité....Quant à la délégation conduite par le Président de la Ligue Ivoirienne des Droits de l'Homme et Coordonnateur de la Convention, le Dr N'Gouan Patrick, elle s'est d'abord dite satisfaite des actions déjà menées par la CEI avant d'exposer ses préoccupations. Elles ont pour nom entre autres, le rôle de la Société Civile dans le processus électoral, la sécurisation des élections et la neutralité de la CEI. En réponse, Le Président de la CEI à dit que chaque ivoirien aura un rôle dans le processus. Parlant de la contribution de la Société Civile Ivoirienne dans le processus électoral, il a dit ceci : « votre rôle est clair dans notre esprit ; mais c'est ensemble que nous allons chercher la manière de faire jouer ce rôle ». Comme pour les rassurer, le Président a fait savoir que la CEI est en ce moment même en train de réfléchir sur un code de bonne conduite de la société civile. « La neutralité est notre crédo», a-t-il soutenu. Le Président Mambé a, pour conclure, demandé aux religieux de porter en prière la mission de la CEI. Aux Chefs Traditionnels, de rappeler aux ivoiriens qu'ils ont toujours été des frères et aux ONG de dire au peuple qu'à l'extérieur la Côte d'Ivoire est une et indivisible. « Nous sommes ensemble, sortons la Côte d'Ivoire de la crise parce que les ivoiriens attendent des élections », a-t-il dit. ». (Source : SER-COM CEI)

Droits de l'homme en période électorale : L'ONUCI sensibilise 36 ONG et associations d'Attécoubé
Le Nouveau réveil
– « La Division des droits de l'homme de l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI), a instruit vendredi, dans la cour de la mairie d'Attécoubé, 500 participants issus de trente six ONG et associations de diverses couches socio-professionnelles, sur le rôle de la jeunesse dans la promotion des droits de l'homme en période électorale. [...] ».

Les radios de proximité s'engagent pour la promotion d'une éducation citoyenne
Le Nouveau réveil
–« La Division de l'Information de l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) a organisé du 9 au 13 juin 2008 à Abengourou, une formation à l'attention des radios de proximité sur le thème de « l'éducation citoyenne en période électorale ». Y ont pris part, une quarantaine d'agents exerçant au sein de stations rurales, communautaires et municipales. Les participants provenaient des villes suivantes : Adzopé, Bongouanou, Boundiali, Tingrela, M'Batto, Niablé, Abengourou, Bonoua, Bingerville, Anyama, Abidjan, Daoukro, Koun Fao, Alépé, Agboville, Korhogo L'objectif de cette formations était de renforcer les compétences des journalistes et animateurs des radios de proximité, afin qu'ils disposent des compétences nécessaires pour appuyer le processus de paix et de réconciliation nationale en Côte d'ivoire. C'est dans ce même ordre d'idée que des formations similaires avaient eu lieu dans les villes de Daloa, Yamoussoukro et Korhogo dans le courant de cette année 2008.La formation, assurée par M. Abdou Latif Coulibaly, journaliste, écrivain sénégalais et consultant à la Division de l'Information publique, a porté sur des sujets tels que l'éducation citoyenne et la production radiophonique, les questions relatives au montage d'émission, les questions civiques et sur les principes fondateurs du journalisme. Durant cinq jours, les questions d'éthique et de déontologie, les genres rédactionnels qui prévalent en période électorale, ont été développés. Les participants ont en outre planché sur le rôle qu'ils pourraient jouer en tant que radios de proximité, pour la sensibilisation, la promotion d'une éducation civique à même d'assurer un climat apaisé pour des élections libres et transparentes en novembre prochain en Côte d'Ivoire. Ce séminaire a également été marqué par l'intervention de M Aimé Doudou, technicien à ONUCI FM qui a entretenu les animateurs sur les techniques de montage avec une démonstration à la clé. Passant de la théorie à la pratique, les séminaristes se sont donc rendus sur le terrain pour réaliser des reportages. Au cours de la cérémonie de clôture, Mme Eliane Hervo-Akendengué, représentant le Directeur de l'Information de l'ONUCI, Margherita Amodeo, a félicité les participants pour leur assiduité, la pertinence de leurs questions et interventions. Elle leur a demandé de continuer à être les relais de sensibilisation et d'information pour les populations tout en les assurant du soutien continu de l'ONUCI, pour leur permettre d'être de vrais accompagnateurs du processus de sortie de crise en Cote d'Ivoire.Le président de l'Union des Radios de proximité de Côte d'Ivoire (URPCI), M. Karamoko Bamba a tenu à marquer la gratitude de l'URPCI à l'ONUCI pour son soutien constant. Il a enfin exhorté les animateurs de radios de proximité à sensibiliser, éduquer les populations tout en faisant bon usage de ce qu'ils ont appris. « Nous devons aider ceux qui ont cru en nous à poursuivre dans ce sens » a-t-il conclu. Il faut noter que la division électorale et UNPOL ont participé à cette cérémonie au cours de laquelle, des certificats de participation remis aux participants.

Infrastructure et gouvernance économiques: 54 milliards de FCFA de la BM à la Côte d`Ivoire
Le Temps
- « La Banque mondiale (BM), à travers cette opération, a décidé de s'engager aux côtés de la Côte d'Ivoire. Le Conseil d'administration de la Banque mondiale a approuvé trois dons d'un montant de 127 millions de dollars EU, soit 54 milliards de fcfa. Ce fonds vise à financer des projets d'infrastructures urbaines, de VIH/SIDA et de gouvernance afin d'accélérer les efforts de sortie de crise et de reconstruction post-crise de la Côte d'Ivoire. Cette opération qui annonce un plus grand réengagement de la Banque mondiale dans le pays intervient après l'approbation en avril 2008 d'un don de 308 millions de dollars EU pour la gouvernance et la relance économique. Selon Mme Antonella Bassani, Directeur des Opérations par intérim de la Banque mondiale pour la Côte d'Ivoire, "cet appui supplémentaire de la Banque mondiale est l'expression de l'engagement de notre institution aux côtés de la Côte d'Ivoire, afin de l'aider à faire face aux nombreux défis de la reconstruction et surtout d'aider les populations les plus affectées par la crise à accéder à des services sociaux de base comme l'eau, l'assainissement et les soins de santé". Le Projet d'infrastructures urbaines d'urgence, d'un montant de 94 millions de dollars EU, vise à améliorer l'accès des populations aux infrastructures urbaines et améliorer la qualité de celles-ci dans les villes d'Abidjan, de Bouaké et de dix autres communes. Il comprend entre autres composantes, l'approvisionnement en eau, l'assainissement urbain, la gestion des déchets solides et la réhabilitation des routes. Quant au Projet d'urgence multisectoriel de lutte contre le VIH/SIDA de 20 millions de dollars EU, il a deux principaux objectifs. D'une part, appuyer les mesures prises par la Côte d'Ivoire pour faire face à la pandémie en accroissant l'accès aux services de prévention des groupes vulnérables et des groupes à hauts risques tels que les femmes, les jeunes et les professionnels du sexe; et d'autre part, améliorer l'accès aux services de traitement et de prise en charge des personnes infectées et touchées par le VIH/SIDA, y compris les orphelins et les enfants vulnérables. Le Projet d'appui à la gouvernance et au développement institutionnel d'un montant de 13 millions de dollars EU vise à assister le gouvernement ivoirien à mettre en œuvre des réformes dans trois secteurs clés de l'économie que sont la gestion des systèmes des finances publiques et de passation des marchés, le cacao- café et le pétrole. L'objectif étant de promouvoir et renforcer l'application des principes de bonne gouvernance dans la gestion des ressources publiques et de l'économie nationale.[...] ».

ENQUÊTE DANS LA FILIERE CAFE-CACAO- Tapé Koulou : « Les ministres de l'Economie et de l'Agriculture doivent être entendus »
L'inter
–« Président du Front national d'initiative démocratique (Fnid), son parti politique, Tapé dit soutenir l'action initiée par le chef de l'Etat en vue de faire la lumière sur les détournements dans la filière café-cacao. « Nous soutenons Gbagbo dans son opération main propre. Nous lui demandons de pousser un peu plus loin son enquête », a dit Tapé Koulou, qui promet de lancer une caravane pour appeler les Ivoiriens à soutenir l'initiative du chef de l'Etat. Pour lui, si de lourds soupçons pèsent sur les 23 responsables des structures dont les noms ont été cités, c'est que le ministre de l'Economie et des Finances et celui de l'Agriculture sont complices et doivent être entendus. « Nous saluons cette action du président de la République, mais nous disons qu'il ne faut pas qu'il y ait deux poids deux mesures. Il faut que les ministres qui avaient précédemment à charge l'Economie et les Finances ainsi que l'Agriculture rendent compte. Si on n'arrête pas ces ministres, alors qu'on laisse les autres », a martelé Tapé. Il a par ailleurs interpellé le procureur de la République en l'exhortant à situer également les responsabilités dans le dossier des déchets toxiques. Se prononçant sur la date du 30 novembre prévue pour l'organisation de la présidentielle, Tapé Koulou a rassuré que cette échéance sera respectée. »

Cacao: prix d'achat record sur le marché international : La tonne à 1 230 000 Fcfa
Fraternité Matin
–« Les cours du cacao se sont propulsés hier sur le marché international à plus de 3.000 dollars la tonne à New York (1.230.000 Fcfa ou encore 1350 F/kg) un prix jamais atteint depuis 28 ans, portés par des spéculations sur la qualité de la prochaine récolte et les craintes suscitées par le temps sec, sur fond d'agitation dans la filière de production en Côte d'Ivoire. A New York, les prix pour livraison en septembre ont grimpé jusqu'à 3.007 dollars, une performance inédite depuis mars 1980. [...] ».

Le quotidien Le Patriote ouvre sa « Une » par ce titre : « 8 ans de sang, de vol, de violence, Comment les socialiste ont démoli la Côte d'Ivoire » Il publie les articles suivants :
21 octobre 2003: L'assassinat du journaliste français Jean Hélène [...] Jean Hélène, puisque c'est bien de lui qu'il s'agit était journaliste de Radio France Internationale (RFI). Il était basé à Abidjan. Son agresseur, lui, est le sergent de policier Séry Dago Théodore. Pourtant, ce 21 octobre-là, rien ne présageait d'un tel drame. Le journal ne faisait que faire son travail. Informé que des militants de l'opposition, notamment du RDR, allaient être libérés après leur détention arbitraire, Jean Hélène s'est rendu sur les lieux pour pouvoir rendre compte de l'événement. C'est alors que le policier en question lui demande de s'en aller. Jean Hélène décline son identité. Le policier certainement pas trop sûr va signaler à ses supérieurs, la présence «d'un blanc» dans les environs. Réponse de ses supérieurs : «C'est un journaliste, il fait son travail». Retour de Sery Dago sur les lieux. Il se dirige vers le journaliste et on ne sait trop pour quelles raisons, un coup de feu part. Jean Hélène est mortellement touché. [...]Ce qui lui a valu, une peine d'emprisonnement de 20 ans fermes... Quand il prenait le pouvoir, Laurent Gbagbo avait juré qu'il ne mettrait aucun journaliste en prison. Mais, avec le sort que ses partisans réservent à ces professionnels de l'information, à Abidjan, on a désormais coutume de dire que « la prison est mieux ».
27 octobre 2000 : Découverte du charnier de Yopougon [...] Ce ne fut peut-être pas l'hécatombe. Mais ce ne fut pas non plus une partie de plaisir pour les militants du RDR. Les 24, 25 et 26 octobre 2000 derniers, l'armée ivoirienne a massacré des dizaines d'ivoiriens en général et des militants de l'opposition notamment du RDR en particulier. Ce qui s'est soldé le lendemain 27, par un charnier de 57 corps découverts dans une broussaille, dans la commune de Yopougon, non loin de la prison civile. Pendant que la veille, Gbagbo, après avoir été proclamé gagnant des présidentielles, procédait à son investiture...L'opinion nationale et internationale a été choquée, abasourdie par ces corps portant des traces de balles, œuvre de certains éléments de l'armée ivoirienne...Car c'était bien pour la toute première fois que de telles images provenaient de la Côte d'Ivoire. La Côte d'ivoire ayant toujours été considérée comme un havre de paix dans toute la sous-région. Sentant le poids du fardeau, le pouvoir a tenté de banaliser ces morts. Les présentant comme une mise en scène orchestrée par l'opposition pour enfoncer le nouveau régime. C'est dans cette atmosphère qu'un simulacre de procès s'est tenu. [...]
Les 24,25 et 26 mars 2004 : Le FPI met en branle sa machine à tuer De mémoire d'Ivoirien, aucune manifestation d'opposition n'a été aussi violemment réprimée que celle des 25 et 26 mars 2004. Une simple manifestation pacifique que l'opposition regroupée au sein du G7, coalition des sept autres forces politiques signataires de l'Accord de Marcoussis, a organisée pour réclamer « l'application sérieuse » dudit accord. Le chef de l'Etat, sorti très affaibli de la table ronde de Marcoussis qui lui a imposé un Premier ministre et le partage de son pouvoir, n'a pas craché sur l'occasion de se venger de ses opposants politiques. Qu'il a d'ailleurs peu avant, qualifiés de traîtres qui se sont accoquinés avec les puissances étrangères...C'est dans cette atmosphère délétère, que le G7 a décidé de mettre un holà aux tergiversations du régime Gbagbo dans la mise en œuvre de l'Accord de Marcoussis. La riposte fut cinguante et sanglante. Amnesty international avait parlé à l'époque de « répression aveugle et disproportionnée » des forces de l'ordre. Laurent Gbagbo avait pris un décret pour interdire toute manifestation de rue jusqu'en décembre 2004 peu avant le jour de cette manifestation. Ce décret, alors qu'il n'a jamais empêché les partisans de Gbagbo, communément appelés « patriotes » de prendre la rue, a servi de sésame aux forces de l'ordre pour poser des actes abominables avec le soutien de jeunes miliciens. Le bilan a été très lourd. Trente sept tués selon le gouvernement, trois cents cinquante citoyens massacrés selon l'opposition. L'ONU, après une enquête diligentée, coupe la poire en deux et parle de cent vingt personnes tuées par le régime en place. Toujours est-il que c'est la première fois que dans notre pays, l'armée massacre autant de monde pour une simple marche pacifique. Le dossier se trouve dans les archives de l'Organisation mondiale. [...]
Un dossier toujours pendant -La disparition du journaliste franco-canadien dans des conditions nébuleuses à Abidjan, laisse une tache noire (encore une) sur le régime de Laurent Gbagbo. Faute d'avoir été jusqu'à ce jour tirée au clair, la disparition de Guy-André Kieffer constitue une bombe à retardement. [...]