REVUE DE PRESSE DU MERCREDI 8 DECEMBRE 2010

8 déc 2010

REVUE DE PRESSE DU MERCREDI 8 DECEMBRE 2010


Point de presse – le chef de l'ONUCI explique les méthodes de sa certification du scrutin présidentiel ivoirien
www.connectionivoirienne. net
- Le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies pour la Côte d'Ivoire, Y J Choi, a expliqué mercredi aux journalistes, étape par étape, les méthodes de certification du second tour du scrutin présidentiel ayant permis à établir la vérité sur l'élection du candidat Alassane Ouattara.
J'ai utilisé trois méthodes pour arriver à la conviction absolue quant au vainqueur du second tour de l'élection présidentielle, a indiqué M Choi au cours d'une conférence de presse au siège de l'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) à Sebroko, à travers une présentation Power point. Il a, de ce fait, souligné que sa certification avait été faite sans tenir compte des méthodes initiées et des résultats proclamés par la CEI et le Conseil Constitutionnel
La première méthode, a précisé le Représentant spécial, consistait à obtenir les tendances le plus tôt possible. Pour ce faire, a-t-il poursuivi, l'ONUCI a déployé 721 fonctionnaires dévoués dans autant de bureaux de vote soigneusement triés qui lui ont annoncé par téléphone les résultats du second, tous affichés dans les bureaux de vote au soir du 28 novembre. (...)

«Le Chef de l'ONUCI a poursuivi en expliquant que sa deuxième méthode avait été de recueillir les résultats des votes à partir des dix neuf commissions électorales régionales. (...) L'agrégation de tous leurs résultats a confirmé les tendances obtenues deux jours plus tôt, c'est à dire qu'à ce moment, l'on savait presqu'avec certitude qui avait emporté et qui avait perdu », a noté le Représentant spécial.
Quant à la troisième méthode, M Choi a indiqué qu'elle avait consisté à examiner tous les 20.000 procès-verbaux reçus par l'ONUCI des autorités ivoiriennes le 30 novembre pour les besoins de certification. (...)
« Les résultats agrégés ont donné des pourcentages presqu'identiques à ceux de ma deuxième méthode. Qui plus est, en termes de pourcentage, les tendances issues de la première méthode sont très proches de celles obtenues des deuxième et troisième méthodes. Il était absolument clair à ce moment que le peuple ivoirien avait choisi sans équivoque le vainqueur du second tour de l'élection présidentielle », a précisé le Représentant spécial. (...)
M. Choi a expliqué qu'en termes de certification des élections par les Nations Unies, la Côte d'Ivoire était le premier cas en Afrique. « Les Nations Unies n'ont pas sollicité une telle responsabilité ; Les dirigeants ivoiriens ont demandé aux Nations Unies de jouer ce rôle suite à l'Accord de Pretoria de 2005. Il s'agit là d'une responsabilité solennelle des Nations Unies envers le peuple ivoirien qui a droit à la paix, à la stabilité, à la prospérité et du respect de sa volonté », a-t-il conclu.

Choi a expliqué sa certification aux chefs d`Etat
Nord Sud
- Le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour la Côte d'Ivoire, Y. J. Choi, a fait une présentation, mardi à Abuja (Nigeria), devant un sommet extraordinaire de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cedeao), sur le processus électoral ivoirien.
A l'invitation des chefs d'Etat réunis à huis clos, M. Choi a expliqué les derniers développements, cinq jours après la certification du second tour de l'élection présidentielle. A l'occasion du sommet extraordinaire, consacré à la situation en Côte d'Ivoire, le chef de l'Onuci a informé les chefs d'Etat des initiatives prises par la mission pour aboutir à une certification objective de l'étape finale du scrutin présidentiel.

Choï méprise les vrais rapports de l'Onu
Le Temps - Honte à Choï ! Ce fonctionnaire onusien au comportement rétrograde et d'un autre âge n'étonne personne. Son acharnement et sa détermination à faire du béotien Alassane Dramane Ouattara le Président de la Côte d'Ivoire, est un secret de polichinelle. Il avait déjà choisi le camp de la rébellion. C'est ainsi qu'il a foulé aux pieds les conclusions des rapporteurs accrédités de l'Onu. Témoins de toutes les exactions qui ont eu droit de cité dans les zones Cno avant et pendant le scrutin qui a vu, fort heureusement, la victoire du Président Laurent Gbagbo. Ces derniers n'ont pas manqué de lui expliquer ce qui s'est réellement passé. Dans leur compte rendu, ils ont dénoncé les cas de violations graves de règles élémentaires de la démocratie : les violences, les brimades, les empêchements de vote et autres consignes de vote au profit de Dramane Ouattara. Ces rapporteurs onusiens sont sûrement tombés des nues quand Choï a fait fi de leurs conclusions consciencieusement élaborées. (...)Pour faire plaisir à la France et à ses amis étrangers.

Intoxication, haine... : Onuci-Fm, comme la radio des mille collines
Le Temps -
«Onu-ci Fm», c'est la radio des Nations unies en Côte d'Ivoire. En principe Radio de la paix comme l'indique son générique. Malheureusement, celle-ci est en train de dévier de sa mission première qui lui était assignée lors de son implantation en Côte d'Ivoire. Aujourd'hui, elle est devenue la « Radio télévision libre des mille collines », cette radio rwandaise qui a émis du 8 juillet 1993 au 9 juillet 1994 répandant une propagande haineuse contre les Tutsi et les Hutu modérés. Elle a décidé tout comme son patron, Young Yin-Choi de jeter le discrédit sur les autorités ivoiriennes, les Institutions de la République et particulièrement le Président de la République, Laurent Gbagbo. Cette radio qui prend directement ses instructions auprès de son patron appelle les concitoyens ivoiriens à ne pas reconnaître l'autorité du chef de l'Etat Laurent Gbagbo. (...)

Côte d'Ivoire: Gbagbo « doit se retirer », selon le président de l'Union Africaine
www.connectionivoirienne. net
- Le président de l'Union africaine (UA), le Malawite Bingu wa Mutharika, a estimé mercredi que le chef de l'Etat sortant en Côte d'Ivoire Laurent Gbagbo devait se retirer pour « respecter la volonté du peuple » et éviter un « bain de sang » après l'élection présidentielle.« J'ai demandé au leader ivoirien Laurent Gbagbo de se retirer et de donner le pouvoir au chef de l'opposition Alassane Ouattara. Il est le vainqueur de l'élection. Le président Gbagbo doit respecter la volonté du peuple exprimée par les urnes et de ce fait, doit se retirer pour éviter un autre bain de sang en Afrique », a déclaré le président du Malawi dans un communiqué. « Il est grand temps que les leaders africains respectent la volonté du peuple exprimée par les urnes », a-t-il poursuivi. « J'ai reçu des informations fiables et convaincantes au sujet de l'élection. Je suis d'accord avec la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'ouest (Cédéao) et les observateurs internationaux pour dire que Ouattara a remporté l'élection ivoirienne du 28 novembre », a précisé le président de l'UA.

La Cedeao demande à Gbagbo de "rendre le pouvoir sans délai"
L'Inter
- L'organisation régionale ouest-africaine, la Cedeao, a demandé mardi au président sortant ivoirien, Laurent Gbagbo de "rendre le pouvoir sans délai" en se soumettant aux résultats de la présidentielle certifiés par l'Onu et qui concluent à la victoire de son rival Alassane Ouattara, annonce un communiqué officiel dans la capitale nigériane. "Le sommet invite M. Laurent Gbagbo à respecter les résultats de l'élection présidentielle en Côte d'Ivoire tels que certifiés par l'Onuci (mission de l'Onu en Côte d'Ivoire) et à rendre sans délai le pouvoir, dans l'intérêt supérieur de la Côte d'Ivoire", précise le communiqué. "Nous croyons que le résultat publié par la Commission électorale (...) est le bon. (Alassane) Ouattara est celui que nous reconnaissons comme le président de Côte d'Ivoire", poursuit le communiqué. La Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest, réunie en sommet extraordinaire à Abuja, a également suspendu la Côte d'Ivoire, l'un de ses quinze membres, a annoncé le président nigérian, Goodluck Jonathan. "A partir d'aujourd'hui, nous suspendons la Côte d'Ivoire de toutes nos activités", a déclaré Goodluck Jonathan à la fin du sommet. L'envoyé spécial de l'ONU en Côte d'Ivoire, Choi Youn-jin, a assuré mardi devant le Conseil de sécurité des Nations unies, qu'Alassane Ouattara avait remporté l'élection présidentielle "avec une nette avance" sur le président sortant Laurent Gbagbo. "Un seul candidat a remporté l'élection, avec une nette avance", a indiqué M. Choi par vidéoconférence depuis Abuja (Nigeria). "M. Ouattara est le gagnant du scrutin présidentiel", a-t-il ajouté, précisant avoir certifié les résultats annoncés par la Commission électorale indépendante (CEI). (...)

Berlin appelle Gbagbo à respecter la volonté de l'électorat
Le Patriote
- L`Allemagne a appelé mardi le président sortant de Côte d`Ivoire, Laurent Gbagbo, à respecter la volonté de l`électorat et à se retirer à l`issue de l`élection présidentielle du 28 novembre. "Le résultat promulgué par la commission électorale doit déterminer l`élaboration du paysage politique en Côte d`Ivoire", a affirmé dans un communiqué le ministre allemand des Affaires étrangères, Guido Westerwelle. (..)

Gbagbo a formé son gouvernement, hier
Le Temps
- Ça y est ! On connait le gouvernement de la République de Côte d'Ivoire, depuis hier. Composé d'une trentaine de membres, le Président Laurent Gbagbo sur proposition de son Premier ministre, M. Gilbert Aké N'Gbo a procédé à la nomination des ministres qui auront la lourde charge de conduire les affaires de l'Etat.(...)

Conseil des ministres du 7 décembre 2010 / Guillaume Soro (chef du gouvernement) - "Nous allons montrer que c'est bel et bien nous qui dirigeons la Côte d'Ivoire"
Le Patriote - "Le gouvernement que j'ai mis en place est l'émanation du verdict des urnes. Les urnes établissent et confirment que Alassane Dramane Ouattara a été élu, vainqueur a plus de 54 %. (....) Il est clair que nous sommes face à une situation de coup d'Etat. Il ya trois généraux de l'armée qui ont pris le pouvoir au profit de monsieur Gbagbo puisque monsieur Gbagbo a été sanctionné par les urnes. Il est vaincu, il n'est pas élu, maintenant il a trois généraux qui ont pris le pouvoir, qui terrorisent les Ivoiriens. Si d'ici là, les actions combinées de la communauté nationale et de la communauté internationale n'arrivent pas à convaincre monsieur Gbagbo de quitter le pouvoir, il sera de la responsabilité légitime du gouvernement que je dirige, de prendre tous les moyens utiles et nécessaires de faire en sorte que le verdict des urnes soit concrètement rétabli en Côte d'Ivoire. Nous n'en sommes pas encore à la phase de la force, puisque la CEDEAO qui se réunit actuellement (ndlr : hier) devrait reconnaitre le gouvernement légitime que je dirige suite à l'élection de monsieur Alassane Ouattara. Nous continuons de penser qu'il faut donner une chance à la paix dans ce pays et que la communauté internationale qui, sans hésitation, a reconnu ce gouvernement, est prête à aller plus loin que les déclarations de principe. Nous sommes d'accord, nous soutenons cette démarche et nous attendons qu'elle aille à son terme. Si la communauté internationale considère qu'il faut la force pour faire partir Monsieur Gbagbo comme ça été le cas au Libéria, ce sera une chose que nous soutiendrons."

Crise post-électorale - La tension monte chez les militaires
L'Inter
- La confusion qui règne en Côte d'Ivoire depuis quelques jours, avec deux Présidents proclamés à l'issue de la présidentielle du 28 novembre, a fini par faire monter la tension chez les militaires. D'un côté, il y a les Forces de défense et de sécurité de Côte d'Ivoire(Fdsci), c'est-à-dire l'armée régulière, et de l'autre, les Forces armées des Forces nouvelles (Fafn), la rébellion qui contrôle la moitié nord du pays. Hier mardi 7 décembre, le chef d'état-major des Fafn, le général Soumaïla Bakayoko, a déclaré sur la chaîne française ''Canal+Horizons'', que lui et ses hommes se préparaient à libérer le pays. «Pour nous, c'est Alassane Ouattara qui est élu président de la République. Nous allons libérer le pays dans les jours à venir pour l'installer», a menacé le Gl Soumaïla Bakayoko. (...) En tout cas, les Forces de défense et de sécurité de Côte d'Ivoire sont, elles aussi,en alerte maximale, question de ne pas se laisser surprendre par les ex-rebelles qui règnent sur la moitié nord du pays. «Nous sommes sous pression franchement nous sommes sous-pression. Mais nous devons défendre le pays à tout prix. Nous sommes prêts pour ça», confiait, hier, un officier joint depuis l'état-major des armées à Abidjan-Plateau. Il a indiqué que des patrouilles militaires de l'Organisation des Nations unies en Côte d'Ivoire (Onuci) ont été fréquentes, hier, non loin de l'Etat major des armées au Plateau. «Il y a des patrouilles de l'ONUCI depuis ce matin (hier matin) non loin de l'état-major, on ne sait pas trop pourquoi. Mais nous restons vigilants », a rassuré l'officier militaire.

Violences post-électorales à Abobo : Des militants du Rhdp enlevés par des hommes en armes
Nord Sud
- La chasse aux militants du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix(Rhdp) continue à Abobo-Avocatier, un quartier de la commune d'Abobo-Gare. Samedi dernier, après l'annonce par le président du Conseil constitutionnel de la « victoire » de Gbagbo au second tour de l'élection présidentielle du 28 novembre, de violents heurts ont opposé des partisans de ce dernier à ceux du candidat du Rhdp. Ces derniers manifestaient leur mécontentement face au hold-up électoral opéré par Yao N' Dré. Ainsi, dans la soirée du 4 décembre, des hommes en armes ont effectué des descentes musclées dans le sous-quartier, Zion, à la recherche de militants du Rhdp. Ces hommes en treillis pour certains et en tenues civiles pour d'autres, ont opéré ce jour-là une dizaine d'arrestations dont celles de Fomba Mamadou, né le 16 avril 1977 à Anyama et de Kané Ibrahim, âgé de 32 ans. Ils ont été arrêtés manu militari après avoir été copieusement bastonnés puis conduits à une destination inconnue par leurs « ravisseurs ». Selon Fomba Saïdou, l'aîné de Mamadou, depuis le samedi, il n'a aucune nouvelle de ce dernier. «Ils sont arrivés à bord d'un véhicule de type 4x4. Armes au poing et sans aucune forme de procédure, ils ont fait irruption dans les domiciles à la recherche, selon eux, de cache d'armes. Ils n'ont rien trouvé mais ils ont pris à partie tout le monde.