REVUE DE PRESSE DU MERCREDI 7 AVRIL 2010

7 avr 2010

REVUE DE PRESSE DU MERCREDI 7 AVRIL 2010








L'ONUCI forme des gendarmes ivoiriens




Nord Sud




La
police de l'Opération des Nations Unies en Côte D'Ivoire (UNPOL) a débuté, le
mardi 6 avril 2010, au siège de la mission, la formation de 29 gendarmes
ivoiriens en techniques scientifiques de la gestion des scènes de crime.




Selon
le commissaire Abdounasir Awalé, chef de la section Restructuration,
Renforcement des Capacités et Redéploiement de l'UNPOL, la formation doit durer
trois semaines et a pour objectif d'apprendre « aux gendarmes ivoiriens des
techniques scientifiques pour leur permettre de travailler efficacement sur les
scènes de crime».




 




 




Processus électoral- 
Les grands axes de la politique de la CEI




Fraternité Matin -
La
Commission électorale indépendante se donne le temps nécessaire pour aboutir à
une méthode de travail qui garantira des élections incontestables en vue d'une
paix durable en Côte d'Ivoire.




La nouvelle
Commission électorale indépendante (CEI) bouclera demain sa sixième semaine
depuis sa mise en place le 25 février 2010. Les prises de contact avec les
acteurs politiques, la société civile et des diplomates accrédités auprès de la
Côte d'ivoire se succèdent, ainsi que les séances de travail du bureau de la
CEI. [...] Il ressort, en effet, de nos investigations que la reprise du
contentieux électoral devrait, enfin, débuter dans ce mois d'Avril. Et cela
devrait durer 21 jours si l'on s'en tient aux décisions arrêtées lors de la
visite du Facilitateur Blaise Compaoré à Abidjan le 22 février. (...)




 




Sokouri Bohui
persiste et signe : «  Pas de désarmement, pas d'élections »




Nord Sud - Source :
Afrique Election




24 heures après la
publication de l'interview du Premier Ministre Guillaume Soro dans Jeune
Afrique, Sokouri Bohui, « Monsieur Elections » du Front Populaire Ivoirien
répond au Secrétaire Général des Forces Nouvelles. Il réaffirme les positions de
la mouvance présidentielle quant au désarmement et à la réunification du pays :
« tant que le désarmement n'est pas fait, il n'y aura jamais d'élections en Côte
d'Ivoire ». Entretien (...) Afrique Election: Dans

une interview à Jeune Afrique, M. Soro a expliqué que le président Laurent
Gbagbo n'a jamais fait du désarmement un préalable. Qu'est-ce que vous
répondez ?




Sokouri Bohui
 :

L'accord 4 de Ouagadougou (Accord complémentaire à celui signé le
4 mars 2007 à Ouagadougou entre MM. Gbagbo et Soro) en son article 3 dit que le
désarmement doit être achevé deux mois avant les élections. Ce n'est pas une
affaire du Président de la République.  C'est un accord qui a été signé, dont le
Premier Ministre Soro doit honorer sa signature. Ecouter, ça va être fait. Soro
a été nommé justement PM pour qu'il donne le désarmement aux Ivoiriens. Sinon
pourquoi on le nommerait ? Ce n'est pas une prime à la rébellion. La place qu'il
occupe, c'est pour que les Ivoiriens aient le désarmement. Nos frères qui ont
pris les armes ont tout demandé. Ils ont dit qu'il fallait que Alassane Ouattara
(leader du Rassemblement des républicains, RDR opposition) soit candidat. Le
Président a pris l'article 48 (qui donne des pouvoirs exceptionnels) pour que
Ouattara soit candidat. C'était la revendication majeure. Même tout le reste
qu'ils ont demandé, ils ont eu. La seule chose qu'on  leur demande, c'est le
désarmement. Et tant que le désarmement n'est pas fait, il n'y aura jamais
d'élections en Côte d'Ivoire. Il faut que ce soit très clair dans la tête des
gens. (...)




 




Karamoko Yayoro à
Agboville et à Anyama - «Il est temps d'arracher les élections et la démocratie
à Gbagbo »




L'Expression
-Le
président national de jeunes républicains, Karamoko Yayoro, juge que le moment
est venu de mettre à la touche le régime Fpi, qui a, selon lui, montré ses
limites. Annoncée pour le 15 mai, le président de la jeunesse du Rdr, Karamoko
Yayoro, tient, comme à la prunelle de ses yeux, à la marche des jeunes de
l'opposition pour libérer, selon eux, le pays. Pour accorder toutes les chances
de réussite à la manifestation, il a engagé hier, une campagne de
sensibilisation et d'explication auprès des jeunes de son parti. La première
journée de la caravane a été consacrée aux villes d'Agboville et d'Anyama. Dans
la capitale de l'Agneby et la cité de la cola, le patron des jeunes de la rue
Lepic n'a pas fait la fine bouche pour remobiliser et mettre en ordre de
bataille les troupes. Pour lui, le temps des grandes batailles a sonné. «Nous
nous apprêtons pour engager la bataille finale. Il était nécessaire de venir
constater l'état d'esprit des militants. Nous sommes convaincus que tant que
Laurent Gbagbo est au pouvoir, les obstacles ne finiront pas dans le processus
électoral. Son rôle, c'est de les fabriquer. Et nous nous devons de les enlever
pour obtenir des élections, un pouvoir légitime et la démocratie. Il est temps
de les arracher à Gbagbo », a-t-il galvanisé. (...) Ce jour, nous devons faire une
démonstration de force. Nous allons exiger des élections express avec ou sans
Gbagbo », a-t-il exhorté. (...) Il a, à cet effet, conseillé le retour des comités
de veille de son parti sur le contentieux électoral et le renforcement des
structures pour le sprint final vers le palais présidentiel. Le président du Rjr
et ses camarades du Rjdp rencontrent aujourd'hui le chef d'état-major, Philippe
Mangou, pour lui indiquer, a-t-il expliqué, que les jeunes de l'opposition ne
veulent plus être opprimés par les Fds lors de leurs manifestations. La fin du
Western ivoirien promet. 




 




Désarmement,
contentieux électoral: Dialogue de sourds entre Gbagbo et Soro





L'Inter -

De profondes divergences opposent le président Laurent Gbagbo et
son Premier ministre sur les questions du désarmement et du contentieux
électoral. C'est ce qui apparaît clairement dans l'interview accordée par
Guillaume Soro au confrère Jeune Afrique, dans sa dernière édition. La position
du locataire de la « Maison Blanche » sur ces sujets qui fâchent, entre, à
l'évidence, en collision avec celle du chef de l'Etat. Sur la question du
désarmement par exemple, Guillaume Soro s'est voulu très clair : il ne faut pas
entendre, par ce vocable, le fait d'arracher les armes à tous ses soldats avant
la tenue de la présidentielle. « Dans tous les pays qui ont connu un conflit de
ce type, que fait-on ? On définit une plate-forme minimale sécuritaire qui
permet de tenir l'élection. On n'attend pas que le dernier soldat ait déposé son
arme pour aller voter. », a soutenu le secrétaire général des Forces nouvelles,
laissant clairement entendre qu'il n'est pas question pour l'ex-rébellion de
rendre son arsenal militaire avant la tenue de la présidentielle. (...)Et le clash
paraît inévitable dans ces conditions. Les positions restent tranchées également
concernant le contentieux sur la liste électorale. Sur le sujet, Gbagbo et Soro
ne parlent pas non plus le même langage. Là où Gbagbo réclame un passage au
tamis de la liste des 5,3 millions, dont la nationalité ivoirienne était
supposée acquise, Guillaume Soro, lui, ne veut pas qu'on y touche. (...)  N'en
déplaise à Soro, Laurent Gbagbo reste déterminé à rechercher des fraudeurs aussi
bien sur la liste litigieuse que sur la liste des 5,3 millions. Et cela, en
soumettant ces listes à ce qu'il appelle « le croisement humain », c'est-à-dire
la validation de la nationalité de chacun des pétitionnaires par un tribunal de
type villageois. Ici également, c'est une quadrature du cercle que de vouloir
concilier ces positions. Le clash semble donc inévitable.