REVUE DE PRESSE DU MERCREDI 6 JANVIER 2010

6 jan 2010

REVUE DE PRESSE DU MERCREDI 6 JANVIER 2010







Agnibilekrou :
l'Onuci équipe radio « Djuablin Fm »





L'Expression  –

« 
Dans le cadre de ses projets à impacts rapide, l'ONUCI a offert en avril,  de
nouveaux équipements à la radio d'Agnibilékrou, Djuablin FM 104.6. Ces appareils
ont été présentés, récemment au centre culturel, siège de la radio. L'histoire
de ce partenariat remonte au 16 février dernier, à l'occasion de la visite de
travail et d'amitié qu'a effectuée par YJ Choi, le RSSG, au roi. Au cours de
cette rencontre, il été évoqué le projet de renforcement de la radio locale. Son
directeur Boignini Kouassi n'a pas caché sa joie devant le geste de
l'organisation mondiale : « l'Onuci fait le premier pas. J'invite chacun a
emprunter le même chemin en vue de pérenniser l'acte noble de la maire. [....] ».




 




Processus électoral- "Nous sommes dans le dernier virage de
sortie de crise "




Fraternité Matin  –
« 
Le
Nonce apostolique, Ambroise Madtha, s'est rendu, mardi au siège de la commission
électorale indépendante, pour s'informer sur le déroulement de l'opération.
Monseigneur  Ambroise Madtha, le Nonce Apostolique et l'Abbe Claudius
Catalin Cartes, Secrétaires à la Nonciature, étaient le 5 janvier au siège de la
Commission électorale Indépendante (CEI) ou ils ont échangé pendant une
trentaine de minutes avec le président de l'institution Robert Beugré Mambé.
Après que les deux parties se sont présentés mutuellement les vœux du nouvel an,
les échanges se sont poursuivis et ont naturellement  porté sur l'évolution du
processus électoral en cours dans notre pays. « 2010 est une année déterminante
pour notre pays. Et votre visite au sein de institution est un grand signe ».a
de prime abord indiqué le président de la CEI. De son coté, le Représentant du
Saint-Père a félicité le président Mambé et ses collaborateurs pour « tout le
travail fait ces dernières années .Je vous encourage à continuer  sur cette voie
avec votre équipe ».Pour lui, 2010 est une année très importante pour le
processus de sortie de crise en général et pour le processus électoral en
particulier. « Nous sommes dans le dernier virage de sortie de crise, nous
prions afin que cette dernière étape se déroule sous le contrôle de Dieu », a
dit le prélat. C'est pourquoi il a souhaité que le reste des taches à exécuter
avant le jour du scrutin le soient avec succès dans la fraternité, la paix mais
aussi et surtout dans un esprit de réconciliation vraie entre les ivoiriens. Le
patron de la CEI a par la suite précisé que les choses se déroulent de façon
satisfaisante sur le terrain avec la phase de gestion du contentieux
d'inscription sur la liste électoral provisoire. (...) ».




 




Contentieux électoral - La Sorbonne Divo demande une prolongation




Fraternité Matin  –
« 

M Godé Gbalé Camille, président de la Sorbonne de Divo, a animé
un point de presse, le 4 janvier, a la Sorbonne, en présence des membres de son
bureau. A cette occasion .il a exprimé sa désapprobation quant à la date de
clôture du contentieux électoral fixée au 6 janvier, par la Commission
électorale indépendante (CEI ) et décrié la méthode de fixation des dates  des
élections par cette institution0.Il invite la CEI à Divo ,environ 800 étrangers
sont inscrits sur la liste électorale provisoire .Et que sur environ 20 000 cas
de contentieux dans le département .seulement  près de 8000 ont été réglés. Il
exhorte donc la CEI à revoir sa position. Pour lui, il ya lieu d'accorder cette
opération, afin d'éviter les conflits et de tenir surtout  compte de la grève
des greffiers et des agents de sous-préfecture. Godé Gbalé a aussi  demandé le
paiement des salaires des agents d'identification et des commissaires de la
CEI. »




 




Fin du contentieux aujourd'hui /William Ateby (député) « On
s'apprête à exclure des milliers d'Ivoiriens »




Nord Sud  – « 
Le
députe William Atteby du Front Populaire ivoirien (FPI) est catégorique « Le
contentieux électoral se déroule mal ».Ceci est son jugement  après la mission
qu'il a effectuée dans les départements de Daloa, Vavoua et Zoukougbeu dans la
région centre Ouest. Le député s'est confié à la presse hier, aux deux-plateaux,
lors des « petits déjeuners des mardis » (...).Partout ou il est passé, le constat
est le même : « On s'apprête à exclure des milliers d'Ivoiriens ».Sur ce, il
évoque les 21000 cas encore litigieux menacés d'être mis de côté par la CEI.
Pourtant, ce n'est pas la faute à ces personnes si elles ont eu des problèmes à
l'enrôlement, avoue-t-il. Il y a que des agents de Sagem ont péché, regrette le
député. (...) ».




 




Contentieux La CSCI veut une 2eprorogation




Nord Sud  – « 
A
partir  des rapports qui nous parviennent ,il est clair que le contentieux
électoral ne peut pas finir le 6 janvier ,C'est impossible »,a declaré hier
N'Gouan Patrick, coordonnateur de la Convention de la Société civil ivoirienne
(CSCI).Il se prononçait ainsi, sur les antennes de la radio ONUCI-FM.(...)D'abord
,énumèrent –t-il ,il ya certains agents de la CEI qui travaillent dans des
conditions difficiles ,la Sagem qui fait une certaines réclamations ,et dont les
agents ne sont pas totalement déployés pour faire le ré-enrôlement. Ensuite, les
tribunaux de premières instances qui devraient être mis en service correctement 
pour traiter de manières judiciaires le contentieux ne fonctionnent pas  comme
il se doit », a-t-il énuméré ces raisons .Par ailleurs d'autres petits faits
relevés  par le coordonateur nécessitent selon lui une autre prorogation de la
période  du contentieux électoral .Ce sont « l'éloignement  de certaines
localités  par rapport  aux CEI locales. Qui sont elles mêmes difficiles d'accès
par les requérants. »Avec tous  ces éléments combinés, nous ne sommes pas sure
de finir le contentieux aujourd'hui » a conclu N'Gouan  Patrick .Le jeudi, la
structure qu'il dirige va rendre public son rapport  après observation du
déroulement du contentieux. »




 




La Sorbonne de Divo
souhaite que le contentieux sur la liste électorale aille au-delà du 6 janvier 




Agence ivoirienne de
presse –

« Le président par intérim de « la Sorbonne » de Divo, Goddé
Gbalet Camille, a plaidé lundi au cours d'un point de presse pour une
prolongation de la période impartie au règlement du contentieux sur la liste
électorale provisoire. « Nous souhaitons qu'un temps suffisant soit consacré par
la commission électorale indépendants (CEI) au traitement de tous les cas
litigieux sur la liste électorale provisoire », a-t-il plaidé, estimant que « le
mauvais traitement de ces cas litigieux pourrait conduire à des contestations
post électorales susceptibles de provoquer des troubles graves ». M. Goddé a
soutenu avec preuves à l'appui que dans le département de Divo beaucoup de cas
litigieux restent à clarifier. Selon lui, seulement 27% de ces cas, estimés à
20.235 pour le département de Divo, ont été déjà traités en raison de la grève
des greffiers qui n'a pas facilité l'obtention par les requérants de certains
documents exigés, notamment, le certificat de nationalité et l'acte
d'individualité. « Nous demandons donc à la CEI de repousser le délai de
l'opération en tenant compte de tous ces paramètres. Nous souhaitons qu'elle
accorde deux à trois mois de plus à défaut qu'elle augmente le délai imparti au
prorata des 21 jours perdus pour raison de grève des greffiers », a plaidé le
président intérimaire de « la Sorbonne » de Divo. M. Goddé et ses camarades «
sorbonnards » n'entendent pas rester les bras croisés si leur requête ne
rencontre pas l'assentiment des responsables de la CEI. « Si le délai du 6
janvier est maintenu par la CEI, il n'y aura pas d'élections à Divo », ont-ils
menacé.




 




Contentieux
électoral : Les pétitionnaires de Bondoukou-Commune ne se bousculent pas




Agence ivoirienne de
presse –

« Les pétitionnaires de la commune de Bondoukou « ne se
bousculent pas » pour la phase de gestion du contentieux électoral dans la
commune de Bondoukou, a indiqué la Commission Electorale Indépendante (CEI)
communale lors d'un point presse. Sur un total de 4.332 pétitionnaires qui
s'étaient retrouvés sur la liste « barrée », seulement 2.447 se sont présentés à
la date de clôture des contentieux, avant la période de prorogation, a indiqué
Koussan Anonh Louis, président de la CEI communale de Bondoukou. Il a ajouté
qu'avec la prorogation, seuls 69 personnes se sont présentées en cinq jours, sur
un effectif attendu de 1.885. « J'observe que 44,29% des pétitionnaires manque
encore à l'appel » dans la commune, a fait observer Koussan Louis qui a exhorté
tous les retardataires concernés à se présenter à la CEI sinon ils ne pourront
prendre part au vote. Selon la CEI communale, sur les 2.447 pétitionnaires à
avoir rempli des formulaires de réclamations, 2.192 ont eu des requêtes validées
contre 255 rejets dont 97 pour doublon.»




 




Démarrage du
pré-enrôlement sur la liste électorale / Bamba Yacouba (porte-parole adjoint
Cei) : "Seuls manquent à l`appel les agents de Sagem"




Monsieur le
porte-parole adjoint de la Cei, le contentieux sur la liste électorale
provisoire est quasiment achevé. Mais il reste le problème non résolu de plus de
20.000 personnes qui devraient être ré-enrôlées. Comment cette équation
sera-t-elle résolue ?




Cette question est
effectivement une préoccupation majeure de la Cei. Nous le disons toujours, nous
sommes pour un processus inclusif. Nous ne travaillons pas pour exclure des
Ivoiriens de la liste électorale. Car pour nous, autant tous ceux qui n'ont pas
le droit de figurer sur la liste électorale doivent être extirpés de celle-ci
autant tous ceux qui ont le droit d'y figurer doivent l'être.Pour répondre à
votre question, je dirai qu'il s'agit de personnes qui se sont rendues dans les
centres de collecte, qui se sont fait enrôler et qui sont retournées chez elles
avec un récépissé qui atteste qu'elles se sont soumises à l'opération.
Maintenant, il se trouve qu'après les traitements et croisements, ces personnes
n'apparaissent pas sur la liste électorale. Parce que des erreurs techniques se
sont glissées lors de la transcription sur les formulaires. Nous avons estimé
que ces personnes ne sont pas responsables de ce qui est transcrit sur les
formulaires et qu'en ce qui les concerne, un ré-enrôlement s'impose.




 




Mais qui est
responsable ?




C'est un travail
d'équipe, un travail à la chaîne. Mais dans le cadre de l'enrôlement, le dernier
à prendre le formulaire d'identification avant de le rentrer dans la machine est
l'agent-valise de Sagem. C'est lui qui est tenu de vérifier si le formulaire a
été convenablement rempli. Mais dans tous les cas, on ne peut pas laisser ces
personnes qui sont un peu plus de 20.000 en marge du processus électoral. Nous
avons le devoir de tout mettre en œuvre pour que celles-ci soient ré-enrôlées.
Nous sommes déjà sur le terrain, nos agents sont déjà en place, les agents de
l'Ins aussi. Ne manquent à l'appel que les agents de Sagem pour commencer le
travail. C'est un fait que nous déplorons parce qu'il nous fait perdre quelque
chose que nous n'avons pas, le temps.




 




C'est une opération
qui devrait démarrer depuis la mi-décembre. Aujourd'hui début janvier, peut-on
encore la gérer ?




Oui, c'est possible
parce que c'est une opération qui va s'étendre sur une semaine ou dix jours tout
au plus. Mais il urge que Sagem désigne à présent ses agents et les rende
disponibles sur le terrain pour faire le travail. Sagem doit absolument faire
diligence.




Sagem réclame
justement de l'argent à l'Etat avant de s'exécuter




C'est un problème
qui n'est pas nouveau. Sagem, vous le savez, a signé un contrat avec l'Etat,
directement.




Mais l'Etat a-t-il
donné ses engagements ?




Je crois qu'un
contrat a été signé qui oblige Sagem à accomplir un travail dans un délai
précis.




Ce travail a-t-il
été fait, bien fait et toujours fait comme il se doit ? Y a-t-il un problème
financier ?




Ce n'est pas
nouveau. Sagem a toujours posé des problèmes financiers. Mais nous disons qu'il
est urgent que l'opération de ré-enrôlement démarre. Nous avons déjà indiqué que
la Cei n'hésitera pas à dénoncer publiquement toutes les entraves qui sont
faites au processus. [...] »..




 




Et si le chantage de
Sagem arrangeait Gbagbo ?




Le Nouveau Réveil  –
« 
A
quel jeu joue Sagem sécurité ? Que se passe t-il au juste entre Sagem, la
Primature et le chef de l'Etat ? On a souvent accusé Laurent Gbagbo d'être à
l'origine des retards du processus électoral. Le blocage de l'opération du
ré-enrôlement en est une illustration. Cette opération devrait à la vérité
démarrer depuis la mi-décembre. Toutes les dispositions ont été prises par la
Cei et l'Ins. Mais les agents de Sagem qui détiennent les valisettes ont pointé
absents. Raison invoquée, Sagem réclame à l'Etat de l'argent conformément aux
clauses du contrant qui les lie et auquel la Cei est totalement étrangère.
Depuis la mi-décembre jusqu'à ce jour, Gbagbo et son Premier ministre étaient
donc au fait de cette situation. Mais apparemment rien n'a été fait pour
résoudre le problème. Et pourtant, tous deux savent que la Côte d'Ivoire est
engagée dans une course contre la montre et que toutes les questions liées au
processus électoral doivent être traitées avec diligence. Car, comment
comprendre que ce problème crucial soit laissé de côté et que le chef de l'Etat
puisse s'autoriser, dans la même période, à débourser des centaines de millions
pour décorer en grande pompe des footballeurs ghanéens ? Par ailleurs, un Etat
peut-il accepter qu'un partenaire technique avec qui il a signé un contrat
puisse lui imposer pareil chantage ? Et si finalement le jeu de Sagem arrangeait
certains calculs politiciens de ceux qui souhaitent encore le report des
élections ? »




 




Présidentielle :
Comment le Fpi prépare le blocage des élections




Le Nouveau Réveil  –
« 
La
phase purement administrative du contentieux électoral prend fin officiellement
demain 06 janvier 2010. Mais avant même qu'on en arrive à ce terme, des
responsables au plus haut niveau du Fpi, selon des informations à nous
parvenues, sont à pied d'œuvre pour organiser des stratégies de blocage du
processus électoral. Ainsi, selon des sources sûres, ces trois personnalités et
non des moindres du Fpi ont pris part le mercredi 30 décembre dernier à une
réunion à Abidjan, qui avait pour objet : "Stratégie pour faire échouer le
chronogramme électoral arrêté au dernier Cpc à Ouaga". Et pour arriver à cette
fin, il est prévu de créer des troubles de tous ordres sur l'ensemble du
territoire ivoirien et principalement dans les zones forestières de la région du
Fromager, notamment à Ouragahio et autres sous-préfectures de Gagnoa où il y a
de fortes concentrations de paysans allochtones. [...] Certes, la communauté
internationale à travers l'Onuci veille à la tenue de l'élection présidentielle
le plus tôt possible, mais il appartient aux populations de Côte d'Ivoire, en
général, et en particulier à celles des zones sensibles de l'ouest, du
sud-ouest, du centre-ouest d'ouvrir les yeux, afin de tuer dans l'œuf cette
autre tentative du Fpi de bloquer ou de "mélanger" le processus électoral. »




 





Les graves
dérives de certains religieux avant les élections. Des menaces contre Gbagbo





L'Inter

 Pays qui peine déjà à sortir de la longue crise
politico-militaire dans laquelle il est plongé depuis le 19 septembre 2002. Au
lieu de se limiter à la prêche dans leurs chapelles respectives et à prier pour
que la situation se normalise définitivement sur le territoire ivoirien, des
religieux ont décidé de se mêler de la politique. Et de la mauvaise manière
possible. Si l'on n'y prend garde, ces serviteurs de Dieu ( ?) seront à la base
d'une prochaine crise en Côte d'Ivoire, une guerre religieuse dont les
conséquences - point n'est besoin de le deviner - seront plus dramatiques que la
rébellion dont on recherche encore la solution. Il est vrai, la politique n'est
pas interdite à l'église. Les hommes de Dieu ayant le devoir de veiller à la
bonne marche de la société dans laquelle ils vivent. Mais, que certains parmi
eux militent à visage découvert, en faveur d'un candidat, sur la base de sa
croyance religieuse, c'est cela le danger qui guette la Côte d'Ivoire
aujourd'hui. La politique à visage découvert à l'église A quelques semaines des
élections, des serviteurs de Dieu, qui semblent avoir concocté leur plan dans
l'ombre depuis longtemps, ont porté au grand jour leur manœuvre. Il foulent
ainsi au pied le principe de la laïcité de l'Etat de Côte d'Ivoire somme toute
dominé par le christianisme et la religion musulmane. [...] En tirant sur la fibre
religieuse, les évangéliques font courir le risque à leur « champion » de voir
l'électorat des autres religions (catholiques, musulmans et autres) dont on ne
peut dénier la majorité sur le territoire ivoirien, lui tourner le dos. Pis, ils
font planer une menace plus sérieuse sur la Côte d'Ivoire. Le fanatisme
religieux ayant toujours constitué un grave danger partout dans le monde. L'on
se souvient les nombreux morts au Nigeria, il y a quelques semaines en raison
d'une dérive du genre. La Côte d'Ivoire n'a plus besoin d'un tel scénario. Le
pays étant déjà essoufflé de sa rébellion actuelle sur fond de fibre ethnique et
identitaire pour en ressortir par une autre guerre aux conséquences des plus
imprévisibles. Attention à l'exacerbation de la fibre religieuse. »




 




Réinsertion : 81
ex-combattants de Korhogo ont reçu leurs kits




Fraternité Matin  –
« 
Après
la cérémonie de démobilisation de 500 ex-combattants, le 9 septembre dernier, en
présence du ministre de la Défense, le Programme national de réinsertion et de
réhabilitation communautaire (Pnrrc) a lancé le mercredi 30 décembre, le
processus de réinsertion desdits combattants. Les autorités administratives, des
conseils général et municipal de Korhogo et du Pnrrc ont remis, à titre
symbolique, des kits de réinsertion directe à 10 ex-combattants démobilisés. Il
s'agit de kits de boutique, de commercialisation de pagnes, de céréales, de
produits vivriers, d'équipement de kiosque à café, de soudure, de transport, de
vulcanisateur, d'élevage de poulets et d'agriculture. Mme Madeleine Boguifo,
représentant le coordonnateur national du Programme, a précisé que ce "projet
qui constitue pour le Pnrrc un projet pilote de réinsertion" concerne 81
ex-combattants, soit 50 de Korhogo et 31 de Bouaké et Séguéla, désirant
s'installer à Korhogo. La remise de ces kits se poursuivra à partir du 2 janvier
2010. Ainsi, a-t-elle souligné, "le processus est résolument lancé et le Pnrrc
mettra tout en œuvre pour contribuer à le mener à son terme" afin de contribuer
à faire de ses cibles des acteurs performants du développement durable. Le
préfet de Korhogo a, au nom du gouvernement, remercié les partenaires au
développement qui œuvrent à travers le financement de ce programme au retour de
la paix dans le pays. Aux bénéficiaires, il a conseillé de faire bon usage de
ces kits pour leur réinsertion sociale. »