REVUE DE PRESSE DU MERCREDI 5 JANVIER 2011

5 jan 2011

REVUE DE PRESSE DU MERCREDI 5 JANVIER 2011

Crise postélectorale / Attaque du Golf Hôtel - L'Onuci décrète une zone rouge
L'Intelligent d'Abidjan
- « L'Opération des nations unies en Côte d'Ivoire (Onuci) a décrété depuis quelques temps une zone rouge pour empêcher tout accès des jeunes patriotes au Golf Hôtel et se prémunir de toute attaque. Pour atteindre le Golf Hôtel, les populations sont confrontées certes à un blocus de la garde républicaine. Mais elles ont des difficultés également à franchir le barrage dressé par les casques bleus de l'Onuci. En fait, depuis quelques temps et suite à la menace d'attaque de l'hôtel du Golf par Blé Goudé, les soldats de Ban Ki Moon ont pris certaines dispositions. Une zone rouge a été décrétée à 200 mètres de la résidence d'Alassane Ouattara. Toutes les personnes soupçonnées d'être des patriotes sont interdites de franchir cette ligne rouge. Mais en plus des casques bleus, tout visiteur des personnalités du Rhdp est confronté à un autre obstacle. Cette fois venant des jeunes commis à la securité du gouvernement de Guillaume Soro. Ils suspectent toutes les personnes pouvant franchir le Check-point de la garde républicaine comme étant des infiltrés de la Majorité présidentielle (Lmp). « Monsieur, comment vous avez pu passer le barrage des Fds alors que les autres n'arrivent pas. C'est très suspect », vous lancent t-ils. L'entrée au hall du Golf hôtel ne se fait pas non plus aisément. Des éléments des Forces nouvelles veillent au grain et dressent une liste de tous les visiteurs des personnalités du Rhdp pour éviter une quelconque infiltration. Par ailleurs, des centaines de militants du Rhdp bloqués au Golf Hôtel s'adonnent quotidiennement au Football comme pour montrer qu'ils ne se plaignent pas de leur condition de vie. »

Médiation Ua-Cedeao/les langues se délient : Les vérités de Yayi Boni à Ouattra
Le Temps
-« Après le deuxième round de la médiation africaine en Côte d'Ivoire, les langues se délient. Contrairement à ce que le camp Ouattara laisse croire, il y aura un troisième round des discussions. En vue de sortir pacifiquement le pays de la crise actuelle. Mais avant, les langues se délient et mettent à nu, les désenchantements du grand locataire de l'Hôtel du Golf. Selon des sources proches des quatre émissaires africains chargés de trouver une issue à la crise post-électorale ivoirienne-, ont goûté au venin du gourou du Golf pour qui, ils avaient pris position, avant leurs séjours respectifs en Côte d'Ivoire. Le Premier ministre kenyan, Raila Odinga (médiateur de l'Union africaine), les chefs d'Etat Yayi Boni (Bénin), Pedro Pires (Cap-vert) et Ernest Bahi Koroma (Sierra Leone), tous trois envoyés de la Communauté économique des Etats d`Afrique de l`Ouest, (Cedeao), ont eu un accueil pas digne de leur haut rang. Après leur rencontre avec le chef de l'Etat, Laurent Gbagbo, le lundi 3 janvier dernier au Palais présidentiel, les quatre médiateurs se sont rendus au Quartier général (Qg) de M. Ouattara, à l'Hôtel du Golf, pour une entrevue avec ce dernier. Pour leur souhaiter la bienvenue, les émissaires africains ont d'abord attendu 30 mn, avant d'être reçus par le candidat malheureux. Sans savoir que ce temps d'attente fou a fini par agacer les éminentes personnalités africaines, Alassane Dramane Ouattara, a commencé par leur faire des reproches, dès l'entame des pourparlers. Mécontent de leur démarche à leur arrivée, Ouattara a violemment déploré le fait que les quatre envoyés de la Cedeao et de l'Ua aient échangé, en premier, avec le Président Laurent Gbagbo, avant de venir dans son Qg. Leur faisant remarquer avec un air railleur, qu'il est le Président élu (?). Et qu'en tant que tel, il est la première personne à qui les émissaires doivent rendre visite, avant d'aller voir son adversaire. Exposant ainsi sa haine inexplicable devant les quatre dirigeants africain (...) »

Coopération internationale/Une dizaine d`ambassadeurs présentent leurs vœux au président de la République, Alassane Ouattara
Le Nouveau Réveil
- 3Les ambassadeurs de dix Etats représentés en Côte d'Ivoire ont présenté, hier, leurs vœux de nouvel an au Président de la République, SEM Alassane Dramane Ouattara. C'était au cours d'une cérémonie dans la salle Anono du Golf Hôtel. Les chefs des représentations diplomatiques des Etats-Unis, du Canada, de la France, de l'Espagne, de l'Italie, de la Belgique, du Royaume Uni, du Gabon, du Nigéria, de l'Allemagne ont "présenté leurs vœux et exprimé le soutien et l'amitié de leurs pays à la Côte d'Ivoire" qui a élu M. Ouattara comme président à l'issue du scrutin présidentiel du 29 novembre 2010. "Ils ont exprimé la volonté de leurs pays de renforcer la coopération avec la Côte d'Ivoire", ont confié des sources proches des échanges. C'est autour d'un cocktail que le président Ouattara et ses hôtes ont achevé cette cérémonie sympathique ».

Côte d`Ivoire - Sarkozy réaffirme son soutien à Ouattara
Soir Info
- « Dans la crise ivoirienne post-électorale qui oppose Laurent Gbagbo à Alassane Ouattara, le président français Nicolas Sarkozy a réaffirmé, hier mardi 4 janvier 2010, son soutien au second cité. Selon l'Agence France presse (Afp) qui a rapporté l'information, le numéro un français qui présentait ses vœux de nouvel an aux armées françaises, à la base aérienne de Saint-Dizier, a été clair et précis par rapport à ce qui se passe en Côte d'Ivoire. « Le président de la Côte d`Ivoire s`appelle Alassane Ouattara », a affirmé. Sarkozy qui a lancé l'appel suivant aux Ivoiriens : « J`appelle toutes les parties à respecter le choix du peuple ivoirien qui s`est clairement exprimé ». Bien que reconnaissant la victoire d'Alassane Ouattara à l'élection présidentielle du 28 novembre 2010, Nicolas Sarkozy a demandé aux forces françaises présentes en Côte d'Ivoire, de rester neutres dans le débat qui a cours dans ce pays. ''Il n'y a aucune ambiguïté : nos soldats, les soldats de la France, n`ont pas vocation à s`ingérer dans les affaires intérieures de la Côte d`Ivoire. Ils agissent en vertu d`un mandat des Nations unies'', a-t-il précisé. Le chef de l'Etat français qui a dit qu'il suivait « personnellement et en temps réel, la situation sur place », a insisté sur le respect du choix et de la volonté du peuple ivoirien. « Nul n`a le droit de bafouer la décision (des Ivoiriens) et de compromettre ainsi le retour à la paix et à la sécurité, auxquelles tous les habitants de la Côte d`Ivoire ont droit », a-t-il mis en garde, en présence d'Alain Juppé et de Luc Chatel, respectivement ministre de la défense, et de l'Education nationale. Notons que cette intervention du président français, intervient au moment où la Cedeao et l'Union africaine peinent à résoudre l'équation ivoirienne. Quatre émissaires de ces deux organisations, ont quasiment échoué dans leur médiation, le lundi 3 janvier 2011 à Abidjan. »

Règlement de la crise ivoirienne - La CEDEAO au pied du mur / « L'option militaire est toujours sur la table de la CEDEAO », affirme James Victor Gbeho
Le Patriote
(- Laurent Gbagbo persiste et signe dans son entêtement. Malgré les insistants appels à quitter sans délai le pouvoir, l'ancien chef d'Etat continue de s'accrocher au fauteuil présidentiel. Mardi dernier, les médiateurs de la CEDEAO et de l'Union africaine ont buté contre un véritable mur. Les présidents Yayi Boni du Bénin, Ernest Baï Koroma de la Sierra Leone, Pedro Pires du Cap Vert et le Premier ministre Raila Odinga du Kenya ont échoué dans leur dernière tentative de ramener Laurent Gbagbo à la raison. Même si le président sortant affiche maintenant depuis le déclenchement de la crise une volonté de dialoguer, les dernières cartes de la diplomatie semblent grillées avec le couac de mardi dernier. Laurent Gbagbo « accepte de négocier une issue pacifique sans condition préalable ». Mais le président Alassane Dramane Ouattara rejette cette offre. « Tout ce qu'on attend c'est qu'il s'en aille, le reste n'a aucun intérêt pour nous », a lancé hier le conseiller diplomatique, M. Ali Coulibaly. Car, selon lui, essaye d'endormir la conscience des gens. Parce que « sa parole n'aucune espèce d'importance ». Avant d'ajouter : « Que signifie une issue pacifique ? On veut qu'il parte, c'est tout. » Avec le déroulement actuellement des événements, il ne reste en principe qu'une seule chose à la CEDEAO à faire. Lever une armée pour déloger le « Machiavel des lagunes ». Dès les premières heures de la crise postélectorale, l'organisation sous régionale avait pris position en faveur du candidat du RHDP. Mieux, dans deux communiqués, elle a après avoir reconnu le président Alassane Ouattara comme le seul le président élu par le peuple de Côte d'Ivoire, menacé d'utiliser « la force légitime » pour chasser le mauvais perdant du second tour de l'élection présidentielle. Aujourd'hui, la CEDEAO, avec l'échec de la médiation de la dernière chance, est au pied du mur. Car en dépit des apparences, Laurent Gbagbo n'est pas prêt à lâcher le pouvoir. Certes il se dit prêt à négocier pour une issue pacifique. Mais sa démarche, en réalité, vise à gagner du temps. Car derrière cette main tendue, c'est le recomptage des voix que veut mettre l'ex-chef d'Etat sur la table de négociation. S'engouffrer dans une telle brèche sera suicidaire pour le RHDP. Quand on connaît la propension de celui qui squatte en ce moment le palais du Plateau à rouler dans la farine tous ceux qui lui accordent un minimum de bonne foi et de confiance. La CEDEAO a réitéré, à l'issue de sa réunion d'évaluation de la médiation en Côte d'Ivoire, sa volonté de ne pas laisser prospérer les scénarios kényan et zimbabwéen. Au cas échéant l'usage de la force pour obliger Laurent Gbagbo a quitté le pouvoir. « Ce que l'on appelle la solution kényane est désormais en vogue. Quand les gens perdent les élections ils veulent rester au pouvoir en espérant pouvoir négocier ce genre de partage du pouvoir avec les opposants. J'ai dit à Laurent Gbagbo que cette option n'était pas disponible. La solution kényane n'en est pas une du tout. L'expérience kényane a été répétée au Zimbabwe sans grand succès jusqu'à présent (...) ce n'est pas une façon de faire avancer les processus de démocratisation africains. C'est ce que l'équipe a dit à M. Gbagbo », a affirmé hier le Premier ministre kényan Raila Odinga. La CEDEAO, par la voix du président de la commission, James Victor Gbeho, a rappelé hier que l'intervention militaire reste une option en cas d'échec des négociations (...) »

Tentative de confiscation du pouvoir d'Etat par Gbagbo/Gbagbo veut gagner du temps
Le Nouveau Réveil- A peine les émissaires de la Cedeao et de l`Ua ont-ils quitté la Côte d`Ivoire sans avoir réussi à obtenir le départ de Laurent Gbagbo du pouvoir que celui-ci propose "une issue pacifique". Après plus d`un mois de crise post-électorale due uniquement au refus de l`ex-président Laurent Gbagbo de céder le pouvoir au président élu Alassane Dramane Ouattara, c`est à un jeu d`échec que le candidat de Lmp joue avec le monde entier. Alors que la communauté internationale, y compris les organisations africaines (Ue et Cedeao), lui demande de quitter le pouvoir, Laurent Gbagbo a d`abord proposé la vice-présidence au président élu, en se cramponnant à son fauteuil de président de la République. Ce que le président Ouattara n`a pas accepté. Ensuite, voyant que cette idée ne pouvait prospérer, il a sorti la carte de la mise en place d`un comité d`experts (comité dont lui-même a donné la composition) pour un recomptage des voix. Abandonnant cette option après le passage des envoyés de la Cedeao et de l`Ua, la dernière trouvaille qu`il propose à son adversaire est "une issue pacifique de la crise". Une notion aussi floue que suspecte quand au même moment les éléments des Forces de défense et de sécurité, les miliciens et autres mercenaires, travaillant pour lui, continuent de tuer les populations aux mains nues. Le cas de la maison du Rhdp, hier, à Cocody est révélateur de ce que la mort continue de rôder dans le camp de ceux qui ne soutiennent pas Gbagbo. En réalité, l`ex-président fait des propositions pour gagner du temps. Chaque jour qui passe est un énorme temps de gagné pour se préparer à une offensive telle que personne n`oserait encore s`opposer à lui. Il veut gagner du temps pour se réarmer, pour encore recruter des mercenaires. En réaction, le président Alassane Dramane Ouattara a répondu à Gbagbo que les négociations sont terminées. Soro, son Premier ministre, lui, a préconisé la force pour faire partir Gbagbo. Parce qu`eux savent que celui-ci n`irait jamais de lui-même. Alors, les Ivoiriens commencent à se demander pendant combien de temps encore on va laisser Gbagbo étouffer la volonté populaire. Tout le monde sait qui a gagné les élections. Combien de temps encore le président Alassane Ouattara et son gouvernement devront-ils rester cloîtrés au Golf sans possibilité d`exercer le pouvoir que le peuple leur a confié?

Descente policière hier au siège du Pdci à Cocody - Un mort et plusieurs blessés dont des policiers - Une soixantaine de personnes interpellées - La liste des victimes
Soir Info - « Au petit matin d`hier mardi 4 janvier, la Police nationale a mené une opération d`envergure au siège du Pdci-Rda à Cocody. Suite à celle-ci, on déplore un mort et plusieurs blessés. Plusieurs personnes ont également été interpellées et des armes blanches saisies. En effet, selon les informations reçues de nos sources, la Police nationale n'a de cesse depuis un moment, de recevoir des plaintes émanant des habitants de Cocody-Centre. Ces derniers expliquent dans ces plaintes, qu'ils sont réellement en danger. Vu que les jeunes du Rhdp (Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix) assurant volontairement la sécurité des locaux de la maison du Pdci, se livreraient à des vols, pillages, agressions et autres actes de vandalisme sur des riverains. Et que ces jeunes là, détiendraient aussi une cache d'armes dans les locaux de ce parti politique. C'est pour vérifier cet état de fait, que des éléments de la police nationale, investissent donc les locaux de la maison du Pdci. Une opération menée aux premières heures matinales. Mais sur place, indiquent toujours nos sources, c'est à une farouche opposition, que les agents des forces de sécurité, se trouvent confrontés. C'est qu'ils étaient attendus de pied ferme par les occupants des lieux, qui bien avant, ont eu l'information de ce qu'ils auraient affaire à une descente policière ce jour-ci. Il s'en suit alors, de violents affrontements. Des affrontements aux tragiques conséquences. Vu que l'on déplore un mort bardé de gris-gris, en cagoule et habillé en tenue Dozo (chasseur traditionnel) parmi les militants du Rhdp. On note aussi plusieurs blessés dont des policiers. Ces derniers, y compris le mort, ont été évacués à l'hôpital de la Police nationale, au Plateau. Plus tard, le général Ouassénan Koné, chargé de la sécurité au Rhdp, informé de ce qui venait de se produire, s`est rendu sur les lieux. Il était accompagné des forces de l`Onuci. Après quoi, les locaux de la maison du Pdci ont été vidés de tous leurs occupants, fermés et l`accès interdit à tous les visiteurs. Des éléments de la Crs1 et de la Bae ont été commis sur place, pour assurer la sécurisation. Pour terminer, il faut rappeler que la perquisition des lieux, a permis de saisir plusieurs armes blanches dont deux sabres que portait nous dit-on, le militant du Rhdp mort dans les affrontements. En sus, 39 personnes ont été interpellées au sein du siège du Pdci et 24 autres tout autour et devant. Toutes ces personnes, pour nécessité d'enquête, sont gardées à vue dans les locaux de la Préfecture de police, au Plateau. »

Crise post-électorale - Rencontre Gbagbo-Fdsci à huis clos
Soir Info-
Le président Laurent Gbagbo a eu une rencontre à huis clos avec le général de corps d'armée Philippe Mangou, chef d'état-major des Armées (Cema) de Côte d'Ivoire, hier 4 janvier 2011, au palais de la Présidence au Plateau. Le ministre ivoirien de la défense Alain Dogou, le Directeur général de la Police nationale, Brindou M'Bia et plusieurs officiers supérieurs ont participé à cette rencontre. Alors que les journalistes contactés par le service de communication de la présidence étaient installés dans la salle d'attente pour rendre compte de cette audience, il leur a été signifié que cette rencontre n'est plus à couvrir. Notons, par ailleurs, que l'accès au périmètre du palais Présidentiel est rigoureusement contrôlé par la Garde républicaine (G r). A chaque point de contrôle, le soldat prend son temps pour vérifier la carte professionnelle du journaliste avant de la comparer avec la liste des journalistes attendus. Au troisième point de contrôle, c'est-à-dire à l'entrée même du bâtiment présidentielle, des agents procèdent à des fouilles corporelles de notre équipe de reportage. Notre photographe est prié de démonter son appareil photo et ensuite, il lui ait demandé d'enclencher le flash pour vérification. C'est seulement après ces étapes que nous avons pu accéder au bâtiment présidentiel. A quelques mètres plus loin, dans la cour, nous apercevons un officier général avancer dans une démarche imposante avec à ses cotés, quelques soldats. Il s'agit du Commandant militaire du Palais et commandant de la Garde républicaine, le général de brigade Dogbo Ble Brunot. Pour mémoire, ce sont ses hommes qui ont affronté des soldats des Forces nouvelles le 16 décembre 2010 dans la périphérie de l'Hôtel du golf, le Quartier général (Qg) de Ouattara Alassane déclaré élu par la Commission électorale indépendante (Cei). De quoi Laurent Gbagbo a-t-il parlé avec les militaires hier au Palais? S'agit-il de développer une nouvelle stratégie pour assurer la sécurité des populations? Le mystère reste entier. Rappelons que les Forces de défense et de sécurité de Côte d'Ivoire, avec à leur tête le général de corps d'armée, Philippe Mangou, chef d'état-major des armées, sont allés rassurés le président Laurent Gbagbo de leur loyauté et de leur esprit républicain après la proclamation des résultats définitifs par le Conseil constitutionnel. On notait à cette rencontre avec le chef de l'Etat, la présence des personnalités militaires suivantes : Le général de corps d'armée Kassaraté Tiapé Edouard commandant supérieur de la Gendarmerie nationale, le général de division Aka Kouadio Marc commandant des Forces aériennes de Côte d'Ivoire, le général de division Vagba Faussignaux commandant de la Marine nationale, le général de division Guiai Bi Poin commandant du Cecos (Centre de commandement des opérations de sécurité), commandant de l'Ecole de gendarmerie d'Abidjan, le général de division Touvoly Bi Zogbo chef d'état-major particulier du président de la République, le général Dogbo Blé Brunot commandant de la Garde Républicaine commandant du Palais présidentiel, le général Deto Letho commandant des Forces terrestres, le général Brindou M'Bia directeur général de la Police nationale, le colonel-major Mangly Alphonse directeur général des Douanes et le colonel Adji François directeur général des Eaux et Forêts »

Duékoué : affrontement Allogènes-Autochtones - Le bilan s'alourdit - Deux hommes brulés vifs. Le préfet appelle au calme
L'Inter
- « Le bilan des affrontements d'avant-hier à Duékoué continue de s`alourdir. En plus des 4 morts et des magasins pillés lundi, on dénombrait hier 5 véhicules incendiés, plus de 4 motos brulées. Un tour dans la ville nous a permis de voir plusieurs autres magasins pillés et incendiés. Outre les magasins, des domiciles ont été pillés dont ceux des élus que sont Mme Tcho Madeleine, M. Mondouo Paul, respectivement 2ème et 1er adjoint au maire de la commune de Duékoué. Au niveau de la gare routière, les corps de deux personnes brulées vives étaient visibles sur le bitume .Quant aux blessés, selon M. Béhiblo, infirmier à l'hôpital de Duékoué, depuis deux jours, l'hôpital en a enregistré une soixantaine. Du côté de la mission Catholique où les populations ont trouvé refuge, c'est aujourd'hui près de 6000 déplacés qui ont été enregistrés. Face à cette situation qui devient critique, M. Bony Agnimel, Préfet du département, a convié les chefs de communauté, les guides religieux et les responsables des différents corps de l`armée et de la police à une rencontre, afin de trouver des solutions à cette crise qui dure depuis deux jours. Au cours de cette réunion, M. Yahi Octave, vice-président du Conseil général de Guiglo, est venu apporter son soutien et son expertise en matière de règlement de conflit au préfet et aux communautés à couteaux tirés (...) »