REVUE DE PRESSE DU MERCREDI 5 DECEMBRE 2012

5 déc 2012

REVUE DE PRESSE DU MERCREDI 5 DECEMBRE 2012







Gérard
Koenders (Onuci) à la communauté internationale : « La Côte d'Ivoire est de
retour. Il faut un New deal »




 




Le Nouveau
Réveil
– « La Côte d'Ivoire est
de retour ». Cette affirmation est de Albert Gérard Koenders, Représentant
spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour la Côte d'Ivoire. Il l'a
eue, hier à l'occasion de la rencontre de concertation entre le gouvernement
ivoirien et ses partenaires au développement qui se tient à Paris dans les
locaux de la Banque Mondiale. (...)




 




 




Des
gendarmes s'instruisent




 




Nord Sud
– La protection et la promotion des droits de l'enfant ont été au menu d'une
formation destinée à une vingtaine de gendarmes de la brigade de Taï. Initiée
par l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (Onuci), en collaboration
avec les autorités locales, cette formation visait au renforcement de la
collaboration entre les forces de l'ordre et différents acteurs intervenant sur
cette thématique pour protéger davantage les enfants dans cette région. Pour
Sandra Penan, chargée de la protection de l'enfant à l'Onuci, protéger les
enfants, c'est prévenir et lutter contre toutes formes de violence,
d'exploitation dont ils peuvent être l'objet. 




 




 




L'ONUCI
réhabilite l'EPP Yopougon-Sogefiha I




 




Soir Info
– L'École primaire publique Yopougon Sogefiha I était en fête le vendredi 30
novembre 2012. Les travaux de réhabilitation du bâtiment C de l'école décoiffée
et restée délabrée depuis plusieurs années, allaient pouvoir démarrer enfin.
Répondant à la sollicitation du Comité de gestion de l'école (Coges de l'Epp
Sogefiha) présidé par aKA BOSSON HUBERT, l'Onuci représentée par le capitaine
Honofoga du bataillon béninois, était présente pour le lancement des travaux de
réhabilitation. « Nous sommes venus réhabiliter l'école primaire de Sogefiha,
surtout le bâtiment C qui est dans un mauvais état depuis 5 ans. L'amélioration
du cadre de formation et de l'éducation est au cœur des préoccupations de
l'Onuci. D'où construire une école ou l'amenager est le geste qu'elle fait
naturellement » a dit le capitaine Honofoga. Aka Bosson Hubert a salué le geste
de l'Onuci qui va soulager dans quelques mois, les enseignants et leurs élèves,
mais aussi les parents d'élèves. (...)




 




Procès sur
le meurtre d'un soldat nigérien de l'ONU : La vérité se dessine tout doucement




 




Le Mandat
Trois sur les quatre ex-Fds
accusés du meurtre du soldat nigérien de l`ONU, Mamoudou Idy, en mars 2011, sont
passés à la barre, hier, mardi 4 décembre, au tribunal militaire d'Abidjan. Les
trois militaires à savoir le capitaine Roland Séahet Dégohouo, le
sous-lieutenant Emmanuel Krapa Kouakou et le caporal Serge Toubaté Tom
poursuivis par le tribunal militaire notamment pour arrestation illégale,
séquestration, meurtre et viol ont comparu. Sauf le caporal Alain Mabré pour
cause de maladie. Le premier appelé à la barre fut le sous-lieutenant Emmanuel
Krapa Kouakou qui a dit avoir constaté la mort du soldat onusien. « J'ai reçu
l'ordre du capitaine Séahet de le conduire à un poste de police ou de
gendarmerie. Après avoir parcouru les commissariats et postes de gendarmerie
pour y conduire le monsieur qui se disait soldat de l'ONU et n'ayant trouvé
aucun poste ouvert. Nous sommes revenus là où nous l'avons pris et ayant
constaté sa mort, je l'ai déposé à ce poste de contrôle (check point de
miliciens pro-Gbagbo) », a-t-il affirmé. Quant au capitaine Séahet, il a affirmé
avoir échangé pendant une demi-heure avec Mamoudou Idy et Yolande Gossé qui
avaient été appréhendés par les miliciens pro-Gbagbo. « Après avoir été joint au
téléphone par ''johnson'' un des éléments qui les avait appréhendés, je me suis
rendu sur les lieux. J'ai demandé qu'on leur redonne leurs habits pour qu'ils se
rhabillent. Puis nous avons échangé, après cela, j'ai demandé au sous-lieutenant
Emmanuel Krapa Kouakou de conduire Idy à un poste de police ou de gendarmerie
puis une fois fait de raccompagner la jeune dame à son domicile », a-t-il dit.
Le dernier à comparaître fut le caporal Serge Toubaté Tom qui a révélé que le
soldat onusien avait du mal à marcher et qu'une fois dans le véhicule il se
tordait de douleur et qui lui aurait demandé de se coucher. Et qu'au retour
après avoir fait le tour de plusieurs postes de police et de gendarmerie pour y
déposer le gendarme nigérien appartenant aux Casques bleus de l'Opération des
Nations unies. Ils reviendront au poste de contrôle où il avait embarqué et
c'est lorsqu'il lui a demandé de descendre du véhicule qu'il constatera
l'inertie du soldat onusien. Et Mamoudou Idy, sera transporté par les miliciens
pro-Gbagbo sur injonction du sous-lieutenant Emmanuel Krapa Kouakou dans leur
''bunker''. Après ces trois comparutions, le tribunal a reporté la suivante
audience au jeudi 6 décembre prochain.




 




 




Alassane Ouattara, à sa sortie de l'Elysée
: "Simone Gbagbo est dans de bonnes conditions en Côte d'Ivoire"




 




Le Patriote –
À sa sortie, d'audience, le Président
français, qui avait rendez-vous avec des hommes d'affaires japonais, ne s'est
pas adressé à la presse. Ouattara s'est prêté à l'exercice. Voici les échanges
qu'il a eus avec les journalistes :




 




Est-ce que vous allez livrer Simone
Gbagbo à la CPI ?




Simone Gbagbo est dans de bonnes conditions
en Côte d'Ivoire. Je pense que la CPI vient de lever les scellés. Par
conséquent, le mandat d'arrêt est officiel et est connu de tous. Nous sommes en
train d'examiner la question. Et, nous ferons connaître notre position dans les
semaines et les mois qui viennent.




 




Est-ce qu'elle sera jugée en Côte
d'Ivoire?




Elle peut être jugée en Côte d'Ivoire.




 




Quelle est votre appréciation des
rapports de sur les droits de l'Homme en Côte d'Ivoire?




Nous apprécions toujours les rapports des
ONG. Bien sûr, quelques fois, ce ne sont pas des rapports très objectifs ou très
complets ou bien à jour. Mais, ce sont des recommandations dont nous tenons
compte. La Côte d'Ivoire a la volonté de continuer d'être un Etat de droit et de
renforcer l'Etat de droit. Nous respectons les droits humains.




 




Avez-vous évoqué la question malienne
avec votre homologue français, François Hollande?




La question malienne est une question
urgente. Nous sommes totalement en phase avec le Président, François Hollande,
qui nous apporte son soutien. Mais, la question malienne est d'abord une
question ouest africaine et nous sommes déterminés à mettre en place les
structures dont nous avons parlé au récent sommet de la CEDEAO à Abuja. Il faut
que le conseil de sécurité des Nations Unies adopte rapidement la résolution
pour permettre une intervention au Mali. Pour nous, c'est une question qui est
d'une très grande urgence.




 




Une intervention militaire?




Il faut bien sûr le dialogue politique mais
une intervention militaire me paraît indispensable. Et, dans les meilleurs
délais.




 




Vous croyez toujours à l'intervention
militaire?




Les forces ouest africaines et africaines
sont quasiment prêtes. Le nombre par pays a été arrêté ces jours-ci. Et, nous
attendons la résolution des Nations Unies pour préparer nos forces si le
dialogue politique n'aboutit pas.




 




Vous êtes à la réunion du Groupe de
consultation sur le financement du Plan national de développement. Peut-on avoir
un chiffrage après 24 heures?




Les choses se déroulent bien. Nous sommes
venus boucler le financement du programme 2012-2015 pour les investissements
publics et privés en Côte d'Ivoire. La première journée s'est très bien passée.
Nous sommes optimistes. Nous pensons que les 17 milliards d'Euro qu'il nous faut
pour cette période seront largement dépassés.




 




 




Simone
Gbagbo à la Haye / Kablan Duncan : "Aucune décision n'a été prise




 




Le Mandat
"Aucune décision n'a été
prise" sur le transfèrement de Simone Gbagbo à la Cour pénale internationale
(CPI), a déclaré hier mardi 4 décembre, le Premier ministre Daniel Kablan Duncan
en marge d`une réunion avec les bailleurs de fonds à Paris. "Aucune décision n`a
été prise", a déclaré M. Kablan Duncan à des journalistes. "Nous avons pris acte
de la demande de la CPI. Le gouvernement va se pencher sur cette question et
prendra la décision en temps opportun", a-t-il ajouté. " On ne se presse pas et
qu`on laisse le temps au temps, que l`on voit toutes les conséquences avant de
prendre une décision finale", a poursuivi le Premier ministre. Interrogé sur les
accusations de tortures et d`exactions émises par des ONG et par l`ONU envers
les forces armées ivoiriennes, M. Kablan Duncan a assuré qu'"il n`y aurait pas
d`impunité en Côte d`Ivoire, d`où que cela vienne". "Une commission d`enquête a
été mise en place et a abouti à des conclusions qui accusent des gens des deux
camps", a-t-il déclaré. "De grâce, attendez que la justice suive son cours",
a-t-il poursuivi. "On ne peut pas demander à la fois qu`il y ait un Etat de
droit et que l`on bouscule la justice. La justice est indépendante, elle doit
jouer son rôle, elle a la capacité de le faire", a-t-il dit.




 




 




CPI /
Confirmation des charges : Gbagbo situé sur la date de l'audience, le mardi
prochain




 





L'Intelligent d'Abidjan, Le Patriote

– La Cour pénale internationale a rendu
public un communiqué daté du mardi 4 décembre 2012, faisant état d'une probable
fixation de la date de l'audience de confirmation des charges de l'ex-président
ivoirien, détenu à la prison de Scheveningen. «Une ordonnance rendue le 4
décembre 2012 par la Chambre préliminaire I de la Cour pénale internationale
(CPI) dans l'affaire le Procureur c. Laurent Gbagbo programme la tenue d'une
audience de mise en état le mardi 11 décembre à 14h30». Ainsi est libellé le
communiqué de l'Unité des affaires publiques, Cour pénale internationale. Il
s'agira en effet pour la juge Sylvia De Gurmendi de recevoir des observations
sur certaines questions. Primo, la CPI examinera les possibles dates pour
l'audience de confirmation des charges; secundo, les questions concernant la
divulgation des preuves; et tertio, les modalités pratiques devant être prises
pour le déroulement de l'audience de confirmation des charges, en tenant compte
de l'état de santé de M. Gbagbo. Si elle note dans cette ordonnance que la
présence de M. Gbagbo n'est pas nécessaire, sans préjudice de son droit à y
assister s'il le désire,la Chambre souhaiterait, en outre, recevoir des
observations des parties sur leur intention d'appeler des témoins viva voce
(Ndlr : de vive voix) lors de l'audience de confirmation des charges. Toutefois,
il est prévu des vacances judiciaires de la CPI du 17 décembre 2012 au 4 janvier
2013. Autrement dit, après la tenue de l'audience du mardi 11 décembre 2012,
aucune autre affaire ne sera instruite pendant ce laps de temps.




 





Réconciliation nationale / Charles Konan Banny : Les Ivoiriens ont raison d'être
impatients




 




Notre Voie
Les observateurs avertis de la
scène politique et certains acteurs politiques l'ont maintes fois relevé, le
processus de réconciliation nationale n'évolue pas à un rythme convenable qui
permette de faire bouger les lignes et projeter la Côte d'Ivoire vers la sortie
de crise. Le président de la Commission Dialogue, Vérité et Réconciliation
(Cdvr), Charles Konan Banny, s'est fait à son tour l'écho de ce constat, hier,
au Forum sur la participation des femmes à la réconciliation nationale, organisé
par le National democratic institute for internationals affaires (Ndi), à
l'hôtel Tiama d'Abidjan-Plateau. Le président de la Commission a dit comprendre
l'impatience de tous ceux qui demandent que la réconciliation se fasse ici et
maintenant. Mais l'on doit comprendre, à l'en croire, que les choses ne sont pas
aussi faciles. « Les Ivoiriens ont raison de s'impatienter...La réconciliation, ce
n'est pas l'affaire seule de la Commission. Il faut aider la Commission à
réussir », a-t-il affirmé. Le président de la Cdvr a expliqué que, contrairement
à beaucoup de pays africains, « la Côte d'Ivoire n'a pas construit la paix. Elle
lui a été donnée ». Une façon d'évoquer l'indépendance qui a été octroyée par
l'ancienne puissance colonisatrice, la France. Ce qui tranche carrément avec ce
qui s'est passé dans certains pays où l'indépendance a été acquise au prix fort.
Konan Banny a exhorté les uns et les autres à travailler pour construire la
paix. « Nous devons travailler pour que la situation que nous avons vécue
n'arrive plus », a-t-il indiqué. Evoquant le rôle des femmes, Charles Konan
Banny dira que les femmes ont un rôle important à jouer. Notamment, en suscitant
le pardon chez les uns et les autres. Charles Yaovi Djrekpo, directeur résident
du Ndi, a abondé dans le même sens, en soutenant que la paix et la
réconciliation sont un chantier immense qui requiert beaucoup de patience. «
Faire la guerre et détruire, c'est facile et rapide, mais faire la paix est
quelque chose de difficile qui requiert patience », a-t-il affirmé. Le directeur
du Ndi a indiqué que les femmes qui représentent plus de 51% de la population
ont un rôle prépondérant à jouer. « Elles sont sensibles au Vivre ensemble sans
peur de l'autre. Mieux que les hommes, elles veulent voir grandir leur enfants
sans la douleur de les voir tuer dans un affrontement », a-t-il soutenu. Le
forum s'achève aujourd'hui. Plusieurs organisations féminines y prennent part.




 




 





Candidatures aux Législatives partielles : La CEI ouvre le dépôt des dossiers




 




Le
Patriote –
Le Président de la
Commission Electorale Indépendante (CEI) porte à la connaissance des candidats à
l'élection partielle de Députés à l'Assemblée Nationale (titulaires et
suppléants) qui se déroulera le 03 février 2013, dans les Circonscriptions
électorales :




N°42
(Koumassi Commune)




N°86
(Bangolo, Gohouo-Zagna, Kahin-Zarabaon et Zou, Communes et Sous-Préfectures)




N°102
(Boguédia, Issia et Tapéguia, Communes et Sous-Préfectures)




N°125(
Chiepo, Didoko, Nebo et Ogoudou, Communes et Sous-Préfectures ; Divo
Sous-Préfecture), que les dossiers de candidatures seront reçus :




-         
au siège de la CEI, sis au Bd des
Martyrs, Résidence Angoua, route du Zoo, Cocody les II Plateaux-Abidjan




-         
du 15 au 29 décembre 2012, sauf les
dimanches et les 23, 24, 25 décembre 2012 de 09 h à 17 h00, sans interruption.




 




Chaque
dossier de candidature (candidat titulaire et candidat suppléant) doit
comporter, sous peine de rejet, les pièces suivantes établies depuis moins d'un
(01) an:




Une
déclaration personnelle de candidature, en double exemplaire, sur un formulaire
spécifique délivré, sans frais, par la CEI, revêtue de la signature dûment
légalisée du (de la) candidat (e) ;




-         
Un extrait d'acte de naissance ou du
jugement supplétif en tenant lieu ;




-         
Un certificat de nationalité et,
pour les naturalisés (es), une photocopie du décret de naturalisation en sus ;




-         
Un extrait du casier judiciaire ;




-         
Un certificat de résidence ;




-         
Une attestation de régularité
fiscale ;




-         
Une déclaration sur l'honneur de non
renonciation à la nationalité ivoirienne, sur feuille libre ;




-         
Une demande de mise en disponibilité
conformément aux dispositions de l'article 73 du Code électoral ;




-         
Un reçu du cautionnement de Cent
Mille (100.000) FCFA délivré par le Trésor Public [le cautionnement payé par le
(la) candidat (e) titulaire vaut pour le (la) candidat (e) à sa suppléance] ;




-         
Une lettre d'investiture du (des)
parti (s) ou groupement (s) politique (s) parrainant la candidature, le cas
échéant ;




-         
Un spécimen du symbole, du sigle et
de la couleur choisis pour l'édition du bulletin unique de vote (version
numérique sur support électronique de préférence) ;




-         
Deux photographies noir et blanc
(bonne netteté et bon contraste) de chaque candidat, dont l'une au format 3,5 cm
x 4,5 cm et l'autre au format 13,0 cm x 18,0 cm ;




-         
Une déclaration sur l'honneur du (de
la) candidat(e) titulaire exprimant son acceptation de la candidature du (de la)
candidat(e) à sa suppléance, sur feuille libre.




-         
Seuls les originaux des pièces
exigées seront acceptés, à l'exception de la copie du décret de naturalisation.




 




Les
formulaires de déclaration de candidature sont à retirer au Secrétariat Général
de la CEI, sis au Boulevard des Martyrs, Cocody, Angré 7è tranche, bâtiment
voisin à l'Agence SODECI.




Le Président
de la CEI




Youssouf
BAKAYOKO




 




 





Financement du PND : Les bailleurs de fonds très mobilisés




 




Le Mandat
– Le Président de la République, Alassane Ouattara, a ouvert ce mardi 04
décembre 2012, à la Représentation de la Banque mondiale à Paris, la réunion sur
le financement du PND de la Côte d'Ivoire pour la période 2012-2015. Ceci, en
présence du Premier ministre, Daniel Kablan Duncan, d'une douzaine de membres du
gouvernement ivoirien, des Représentants des Institutions de financement
international, du Représentant Spécial du Secrétaire Général des Nations unies
en Côte d' Ivoire, Bert Koenders et de nombreux Diplomates ainsi que plusieurs
ONG et partenaires au développement. Le Président Alassane Ouattara, à l'entame
de son intervention, a d'abord indiqué qu'il est convaincu que les résultats de
cette rencontre répondront aux espoirs du peuple ivoirien, avant de faire l'état
des lieux au moment de son avènement au pouvoir d'Etat, il y a dix huit (18)
mois. Selon le Président de la République, cette période a été marquée par
l'effondrement de l'Etat. Aussi, sa mission a-t-elle consisté à tout
reconstruire, tout reprendre, notamment par la remise en marche de l'Etat et de
ses Institutions ; la reforme de l'armée; la réorganisation du système de
sécurité. Le bilan partiel après un an et demi de gestion, de l'avis du Chef de
l'Etat, est positif, à en juger par les progrès notables accomplis dans divers
domaines. En effet, la sécurité est de plus en plus une réalité en Côte d'Ivoire
et la détermination des autorités est très forte pour faire régner l'ordre et la
paix dans le pays ; les Institutions de l'Etat, notamment l'Assemblée Nationale,
fonctionnent et les élections municipales et régionales sont prévues pour
février 2013 ; un nouveau gouvernement, avec une feuille de route précise, vient
d'être formé. De plus, selon le Président de la République, le gouvernement
œuvre chaque jour à la consolidation de la démocratie et de l'Etat de droit. La
Côte d'Ivoire avance dans un climat de plus en plus apaisé dans la mesure où la
majorité des Ivoiriens se retrouvent chaque jour dans le grand mouvement de
réconciliation nationale.