Côte d'Ivoire: "la
guerre ne doit plus être évoquée dans les vocabulaires"

ALERTE INFO –
Le
ministre ivoirien du Tourisme et de l'Artisanat, Sidiki Konaté, membre du
directoire de l'ex-rébellion des Forces nouvelles (FN), a affirmé mardi à
Abidjan que les politiciens ont "l'obligation de ne pas décevoir" les Ivoiriens,
souhaitant que "la guerre ne soit plus évoquée dans les vocabulaires, à l'issue
d'une rencontre entre les FN et la président Laurent Gbagbo.  "La guerre ne peut
même pas être évoquée dans notre vocabulaire, car ce serait trahir les
Ivoiriens", a déclaré M. Konaté, appelant à "construire la paix malgré les
difficultés et dans les difficultés" (...) Selon M. Konaté, l'accord de paix signé
le 4 mars 2007 entre les FN et le camp présidentiel "a suscité beaucoup
d'espoir" qu'il "ne faut pas décevoir". Cet accord prévoit une sortie de crise
par la tenue d'élections libres et transparentes. (...) Mais M. Konaté assure que
"les défis que les Ivoiriens attendent" seront "relever dans un esprit de
concertation" en "attaquant les difficultés qui se présenteront". "La Côte
d'Ivoire a fait le choix d'un type de désarment qui pose le principe de la
réunification qui est liée plus à des problèmes logistiques et financiers",
a-t-il dit, ajoutant que c'est M. Gbagbo et le Premier ministre Guillaume Soro,
leader des FN, qui "doivent trouver les solutions attendues" par les Ivoiriens.

Séminaire sur la
nouvelle armée ivoirienne à Grand-Bassam : Le maintien des deux armées jusqu`à
l`élection du nouveau président recommandé

Le Nouveau Réveil  -

L'atelier des Forces de défense et de sécurité (Fds) et des Forces armées des
forces nouvelles (Fafn) à Grand Bassam, sur le thème : "Les Nouvelles forces de
défense et de sécurité de Côte d'Ivoire : préoccupations et perspectives", s'est
achevé, hier. Plusieurs recommandations ont été faites par les séminaristes. (...)
La commission 1, celle des officiers, a prévu une phase transitoire dont les
modalités sont : l'achèvement des opérations liées à la restauration de
l'autorité de l'Etat. ( ...) Cette commission a prévu (...) l'élaboration d'une loi
de programmation militaire et sécuritaire, la mise en place d'un commandement
unifié. La commission 2 qui était celle des sous-officiers a fait les
recommandations suivantes : (...) Maintenir les deux armées jusqu'à l'élection du
nouveau Président de la République, conformément à l'Apo. Prendre des textes
réglementaires afin de transformer le Cci en état-major général des Armées,
après l'élection du nouveau Président de la République. Enfin, la commission 3,
regroupant les militaires de rang, a recommandé : la reconstruction de la
confiance par des activités conjointes de cohésion (sport, formations) (...),
accélérer la signature des textes relatifs au fonctionnement des nouvelles
Forces armées et la situation des Com zones. (...)

Processus de sortie
de crise : Wanda Nesbitt, ambassadeur des Etats-Unis en Côte d'Ivoire: "C'est
impossible de laisser la Côte d'Ivoire dans les moments difficiles"

Le
Mandat  –
Le président de la Commission Electorale Indépendante (CEI)
Youssouf Bakayoko a reçu en audience son Excellence Wanda Nesbitt, ambassadeur
des Etats-Unis en Côte d'Ivoire. C'était hier au siège de la CEI sis aux II
plateaux. A sa sortie de cette rencontre, son excellence Wanda Nesbitt s'est
adressé à la presse. « Je viens de rencontrer le président de la CEI. Nous avons
parlé de son travail et de ce qu'il est en train de faire »a-t-elle entamé.
Cette rencontre avait pour objectif, de comprendre comment M. Youssouf Bakayoko
compte traiter le problème de la liste électorale et certaines questions qui,
selon elle, sont à la ''une'' aujourd'hui en Côte d'Ivoire. Elle s'est dit être
très impressionné après les échanges. Car, « il a expliqué qu'il va baser son
approche sur les dates, les acquis et sur ce qui a été déjà fait sans oublier
l'actualité sociale, c`est-à-dire le contexte socio-politique » a-t-elle dit.
Pendant les discussions, son excellence Wanda Nesbitt a fait savoir qu'elle a eu
l'impression que M. Youssouf Bakayoko cherche le meilleur chemin. Parce que tout
simplement le président de la CEI lui a confié qu'il va travailler pour
l'intérêt de la nation, de la population et non pas pour des intérêts politique.
A la question de savoir si les Etats-Unis soutenaient toujours le processus
électoral, son excellence Wanda Nesbitt est allée tout droit au but en ces
termes. « Nous soutenons toujours les ivoiriens. Nous avons intérêt que la Côte
d'Ivoire retrouve la paix. C'est un pays qui est tellement important dans la
sous-region qu'il n'est pas possible de le laisser dans les moments difficiles.
»

Côte d'Ivoire: un
candidat réclame des élections présidentielles dans "2 ou 3 mois"

ALERTE INFO –
L'ancien
Premier ministre ivoirien et président du Rassemblement des républicains (RDR,
opposition), Alassane Ouattara a souhaité la tenue des élections présidentielles
dans "2 ou 3 mois" pour que la Côte d'Ivoire se mette au travail, lors d'une
rencontre avec des populations de la Marahoué (centre ouest) à Abidjan.  "Ce que
nous souhaitons c'est que dans 2 ou 3 mois qui viennent, nous puissions aller
aux élections (...) Et qu'au sortir nous puissions nous mettre au travail", a
déclaré M. Ouattara aux populations de la Marahoué. (...).

Le conseiller spécial
du 1er ministre, Alain Lobognon : Il faut valider rapidement la liste provisoire

Fraternité Matin  -
Le
conseiller spécial du Premier ministre, chargé de la communication, Alain
Lobognon, était, hier, le 20e invité de la Coordination des communicateurs
citoyens bénévoles pour le plébiscite du Président Laurent Gbagbo. « Quelles
conditions pour un scrutin électoral fiable pour une sortie de crise apaisée»,
tel a été le thème sur lequel le collaborateur de Guillaume Soro a entretenu son
auditoire pendant près de deux heures. Les questions touchant à la liste
électorale provisoire, la polémique qui l'entoure et les difficultés du Centre
de commandement intégré (Cci) ont occupé une place de choix dans les débats. «
Il faut valider rapidement la liste électorale provisoire pour faire avancer le
processus. Et aller vers la tenue de l'élection présidentielle », conseille
Alain Lobognon. (...).

Affaire CEI: "la
liste électorale n'a pas été tripatouillée"

ALERTE INFO -
Le
conseiller spécial du Premier ministre ivoirien et secrétaire général de
l'ex-rébellion Guillaume Soro, Alain Lobognon, a affirmé mardi à Abidjan que "la
liste (électorale provisoire) n'a pas été tripatouillée", qualifiant de "bidons"
les preuves, lors d'une rencontre des partisans du président Laurent Gbagbo. Il
était l'invité spécial d'un petit déjeuner-débat organisé par la Coordination
des citoyens communicateurs pour le plébiscite du président Laurent Gbagbo.
Selon le responsable de l'ex-rébellion des Forces nouvelles, "les 429.000
personnes (dont le camp présidentiel accuse la Commission électorale
indépendante de les avoir ajoutées de façon frauduleuse) n'ont jamais été
inscrites sur la liste électorale provisoire". "C'est un faux débat", a-t-il
estimé avant d'ajouter que la liste électorale provisoire (était) suffisamment
fiable". Toutefois, il a appelé les acteurs juridico-politiques de la
réalisation de la nouvelle liste électorale à "éviter d'exclure des électeurs",
chose qui pourrait conduire à des frustrations et donc à la situation initiale
de guerre qu'a connue la Côte d'Ivoire et d'où elle sort lentement. En outre,
Alain Lobognon reproche aux partis politiques de ralentir le processus
d'identification et de recensement en vue des élections présidentielles. "Ce
sont les partis politiques qui bloquent les activités de la Cei", a-t-il accusé.
(...).

Pourrissement de la
situation sociopolitique: Partisans de Gbagbo et de Soro préparent la guerre. De
l'affrontement verbal vers la reprise des armes

L'Inter  –
(...)
Par
leurs affidés, le chef de l'Etat et son chef de gouvernement se livrent un
spectacle à distance. (...) Tout commence par la dissolution du gouvernement et de
la Commission Electorale Indépendante (CEI) (...). Si malgré tout, Soro et Gbagbo
ont pu accorder leurs violons pour composer, non sans difficultés, un nouveau
gouvernement et une nouvelle CEI, cette étape n'aura pas été sans séquelle entre
les deux hommes. Au sortir de là, c'est d'abord dans le camp du Premier ministre
que vont resurgir les premiers éléments de divergence, quant à l'issue d'un
conclave, les Forces nouvelles (FN), remodelées au niveau de leur organe
directoire, prennent le contre-pied d'une série de préoccupations murmurées dans
le camp présidentiel. Il s'agit de bruits de couloir au palais faisant état d'un
audit éventuel de la liste électorale provisoire établie, de la recomposition
des CEI locales formellement récusées par les partisans de Soro (...) Les Forces
nouvelles, peu prolixes sur le terrain politique jusque-là, vont s'illustrer par
un activisme surprenant. En face, le camp présidentiel ne reste sans réaction.
C'est la levée de boucliers au sein des partisans du président Gbagbo et la
résurgence soudaine des affrontements verbaux entre les deux camps (...) Sorties
intempestives, propos tonitruants et incisifs (...) FN et camp présidentiel sont à
un niveau de débat tel que l'on redoute un renfermement de chaque clan sur
lui-même et une reprise des armes pour régler les différends d'antan non encore
aplanis. (...) De la violence verbale à l'épreuve des armes, il n'y a, en effet,
qu'un pas. Surtout pour des adversaires disposant chacun de son armée toujours
prête à passer à l'action. Aujourd'hui, deux questions sont sur les lèvres. Où
Gbagbo et Soro veulent-ils en venir avec le processus de sortie de crise ? De
quoi demain sera-t-il fait tant que deux armées se font face sur le territoire
ivoirien et que les élections tardent à se concrétiser ? (...)

Pour libérer la Côte
d'Ivoire - Le Rjdp prend la rue le 15 mai

L'Expression  –  (...) Après
leur marche de libération de la télévision nationale des griffes de la
refondation, ils reprennent la rue le 15 mai pour, cette fois, délivrer le pays.
C'est la décision majeure qui a sanctionné l'assemblée générale du Rjdp tenue
hier, au siège du Rdr à la rue Lepic. La rencontre qui a réuni les quatre
présidents des partis membres de la coalition des houphouëtistes a, selon
Karamoko Yayoro, président, analysé la situation sociopolitique du pays afin de
décider de la conduite à tenir. Les leaders du Rjdp notamment Karamoko Yayoro du
Rdr, Kouadio Konan Bertin dit KKB du Pdci, Yao Kouadio Séraphin de la Judpci et
Diomandé Mamadou de la Jmfa, estimant que la situation politique est
préoccupante, ont décidé d'investir le terrain de façon intense pendant les deux
mois à venir. Le président des jeunes républicains a, en effet, annoncé des
assemblées générales des jeunesses des partis du Rhdp du 31 mars au 11 avril.
«Nous allons organiser des assemblées générales éclatées du 12 au 18 avril, une
tournée des quatre leaders du Rjdp à Abidjan et banlieues, des meetings à
l'intérieur du pays du 19 au 28 avril et faire le bilan de toutes ces activités
le 29 avril pour mieux aborder la grande marche de libération et de délivrance
de la Côte d'Ivoire du 15 mai », a-t-il énoncé. Avant de se prononcer sur les
questions brûlantes de l'actualité. Selon lui, les jeunes de l'opposition
s'opposent au renouvellement des Cei locales exigé par La mouvance
présidentielle. Et d'ajouter : «Nous invitons les parties belligérantes au
respect scrupuleux de l'Accord de Ouaga en ce qui concerne le désarmement ». Le
président de la jeunesse de la rue Lepic a réclamé à la Cei la publication de la
liste électorale définitive et la fixation de la date de l'élection
présidentielle. (...)