REVUE DE PRESSE DU MERCREDI 30 MARS 2011

30 mar 2011

REVUE DE PRESSE DU MERCREDI 30 MARS 2011








L'ONUCI dénonce les tueries de civils innocents




Le
Patriote

 - Des
forces loyales au Président Gbagbo ont tiré sur des civils innocents lundi
après-midi à Williamsville faisant une dizaine de morts. De même, un groupe de
jeunes pro-Gbagbo ont imposé le supplice du pneu à un jeune homme brûlé vif dans
le quartier de la Riviera. Un autre groupe a sauvagement agressé deux
fonctionnaires de l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire qui vaquaient à
leurs occupations. L'ONUCI condamne cette vague d'exactions contre les
populations civiles et ces actes ne sauraient rester impunis. Au vu de
l'accroissement des cas de violations des droits de l'homme et de ces pratiques
barbares, l'on est fondé à s'interroger sur le contrôle du Président Gbagbo sur
ses forces et ses partisans. L'ONUCI estime qu'il est impérieux de sortir de
cette spirale de la violence en réglant définitivement l'impasse politique
actuelle née de la crise postélectorale.




 





L'ONUCI accuse les FRCI d'avoir tiré sur un de ses hélicos




Le
Patriote

 - Un
hélicoptère de la Mission de l'ONU en Côte d'Ivoire (Onuci) "a essuyé des tirs"
des forces soutenant le président reconnu par la communauté internationale
Alassane Ouattara, lundi au-dessus de la ville de Duékoué (ouest), indique mardi
l`Onuci. L'hélicoptère "effectuait un vol de reconnaissance au-dessus de
Duékoué", important carrefour stratégique de l'ouest ivoirien, que les
combattants pro-Ouattara affirment avoir pris à l'issue de combats lundi, selon
un communiqué de la mission onusienne. "Des éléments des Forces républicaines
(pro-Ouattara) sont les auteurs de ces tirs qui n'ont pas atteint
l'hélicoptère", poursuit l`Onuci, condamnant "avec la dernière énergie cette
attaque contre des Casques bleus qui constitue un crime de guerre". Le
porte-parole de l'Onuci Hamadou Touré a précisé à l`AFP que les combattants
pro-Ouattara avaient tiré avec une "mitrailleuse lourde". Les Forces
républicaines, qui regroupent essentiellement les ex-rebelles contrôlant le nord
du pays depuis 2002, ont lancé lundi une offensive contre les militaires fidèles
au président sortant Laurent Gbagbo sur Duékoué, Daloa (centre-ouest) et
Bondoukou (est). La mission onusienne "lance un appel pressant aux autorités
compétentes pour que tout soit entrepris en vue d'identifier les responsables"
de l'attaque contre son hélicoptère "afin qu'ils répondent de leurs actes".
"L'Onuci réitère sa totale impartialité militaire et exhorte, une nouvelle fois,
toutes les parties à trouver rapidement une solution définitive à la crise
post-électorale pour mettre fin aux souffrances du peuple ivoirien", selon le
texte. Depuis fin 2010, le camp Gbagbo demande le départ de l'Onuci, l'accusant
d`avoir pris partie pour M. Ouattara dans le conflit post-électoral ayant fait
plus de 460 morts, selon l'ONU. Les Nations unies reconnaissent M. Ouattara
comme président. Dans le passé, des partisans de M. Gbagbo avaient attaqué des
membres de l`Onuci ou leur véhicule. Ces derniers jours, le camp Ouattara a
aussi critiqué la mission onusienne, l`accusant de ne pas assez protéger les
populations civiles.




 





Présumés tirs contre un hélico - Les Frci haussent le ton contre


l'Onuci





Nord-Sud

 -
Dans un communiqué de presse, le porte-parole de l'ONUCI, M. Hamadoun Touré
accuse les Forces Républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI) d'avoir tiré sans
conséquence sur un hélicoptère de l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire
qui, lundi après-midi, effectuait un vol de reconnaissance au-dessus de Duekoué.
Le Général Soumaïla BAKAYOKO, Chef de l'état-major tactique des FRCI à Bouaké,
dément formellement que des éléments des FRCI aient pu tirer sur un hélicoptère
de l'Onuci. Le Général Soumaïla BAKAYOKO confirme que ce lundi 28 mars 2011, la
ville de Duekoué était en proie à de violents combats entre les FRCI et les
mercenaires libériens au service de Monsieur Gbagbo Laurent. Toutefois, le
Général Soumaïla BAKAYOKO tient à marquer son étonnement devant la prouesse de
l'Onuci qui a su identifier, en plein vol, les tirs des FRCI des tirs des
mercenaires au service de Monsieur Laurent Gbagbo. Le Général Soumaïla BAKAYOKO
regrette fortement que les autorités de l'Onuci avec lesquelles il a toujours eu
de bons rapports, n'aient pas pris contact avec lui pour porter à sa
connaissance un tel incident. Le Général Soumaïla BAKAYOKO condamne les
accusations portées contre les FRCI par le porte-parole de l'Onuci. En ces
périodes difficiles, le Général Soumaïla BAKAYOKO demande au porte-parole de
l'Onuci de s'abstenir de déclarations incendiaires.




 





Résolution onusienne sur les armes lourdes / L'ONU veut neutraliser Gbagbo -
Voici les cibles





L'Inter

 - [...]
Pour contrer les assauts répétés de combattants pro-Ouattara tapis dans les
communes d'Abobo et Anyama, au nord de la ville d'Abidjan, les Forces de défense
et de sécurité (FDS), restées fidèles au tenant du Palais, ont été maintes fois
contraintes à déployer de gros moyens. Un véritable arsenal de guerre fait de
chars, pick-up lance-roquettes et autres mortiers que la communauté
internationale estime non conventionnels pour les combats qui ont lieu en ce
moment dans la capitale économique ivoirienne. Le vendredi 25 mars 2011, à
l'issue du Conseil européen tenu à Bruxelles, le président français Nicolas
Sarkozy, déclarait : «C'est un scandale qu'on tire à l'arme lourde à Abidjan
(...). Il faut au minimum déclarer qu'Abidjan doit être interdite aux armes
lourdes. On parle d'hélicoptères qui pourraient être réparés pour tirer sur la
population, des mortiers. Ça doit être très clairement déclaré comme illégal par
la communauté internationale. Il y a des forces des Nations unies, que ces
forces fassent leur travail». Un travail, qui est en passe d'être formalisé au
niveau du Conseil de sécurité. En envisageant une résolution sur ces types
d'armement, au moment où les combats gagnent en intensité autour et à
l'intérieur du District d'Abidjan, l'ONU muselle insidieusement les capacités de
réaction du camp Gbagbo, enjoint de céder le pouvoir à Alassane Ouattara qu'elle
reconnaît comme vainqueur du scrutin de novembre 2010. Des fuites émanant du
texte déposé par la France et le Nigeria la semaine dernière, si cette
résolution est adoptée, mandat sera donné désormais aux troupes françaises de la
Licorne, sous la responsabilité de l'Opération des Nations unies en Côte
d'Ivoire (ONUCI), de neutraliser tous les engins des FDS considérés comme non
conventionnels, qui viendraient à être utilisés face à l'ennemi.


La Licorne aura même le mandat de perquisitionner les sites
stratégiques pour débusquer déjà ces armements. Notamment les casernes tels la
Brigade anti-émeute (BAE) ou la Compagnie républicaine de sécurité (CRS), le
Centre de Commandement des Opérations de sécurité (CeCOS), le camp de
gendarmerie Agban, la Garde Républicaine ou les camps militaires d'Akouédo, qui
abritent les armements des FDS. [...]




 




Gbagbo
se sert de "voyous", accuse Obama





Abidjan.net -

Le président des Etats-Unis Barack Obama a accusé mardi le dirigeant sortant
ivoirien Laurent Gbagbo de se servir de "voyous" pour se maintenir indûment au
pouvoir, dans un entretien à la télévision américaine NBC. "En Côte d`Ivoire, la
situation est qu`un type, l'ancien président (Laurent Gbagbo, NDLR) a perdu une
élection. Il y avait des observateurs internationaux, tout le monde sait qu`il a
perdu l`élection", a expliqué le dirigeant américain. "Et maintenant, il se sert
de ses voyous pour essayer de se maintenir au pouvoir, intimider l`opposition et
le président légitime" Alassane Ouattara, a poursuivi M. Obama. "Dans cette
situation, nous utilisons tout une gamme de ressources politiques en essayant
d`isoler ce type, avec l`aide de pays africains et de voisins (de la Côte
d`Ivoire) pour l`encourager à partir, pour lui faire subir de la pression", a
ajouté M. Obama, qui illustrait ainsi les différences de réaction de son
administration face aux dossiers libyen et ivoirien. "Nous avons beaucoup de
ressources à notre disposition. Mais cela ne veut pas dire forcément que
l`option militaire est celle que nous allons utiliser" dans le cas ivoirien,
a-t-il encore dit. (Source AFP)




 




La Conférence
des présidents du RHDP formelle : "Toutes les voies pacifiques sont épuisées"




Le
Patriote

 -
Hier, au golf Hôtel a eu lieu la Conférence des présidents du RHDP, élargie aux
Forces nouvelles et à l'UPCI. Il y a été question de la situation sociopolitique
de l'heure et surtout des perspectives de sorties de crise. Les Ivoiriens ont
été invités à faire confiance au nouveau Président de la Côte d'Ivoire. A
l'issue de cette rencontre, un communiqué a été produit. [...] 15- La
Conférence des Présidents du RHDP invite vivement le Conseil de Sécurité de
l'ONU à endosser, en urgence, la résolution spéciale A/RES.1/03/11 de la CEDEAO
et à agir avec promptitude afin de protéger les populations civiles, d'installer
immédiatement le Président Alassane OUATTARA, dans la plénitude de ses fonctions
et de mettre fin à la catastrophe humanitaire en cours en Côte d'Ivoire. 16-
La Conférence des Présidents du RHDP considère que toutes les voies pacifiques
pour amener Laurent Gbagbo à reconnaître sa défaite sont épuisées. 17- La
Conférence des Présidents du RHDP salue la prise de l'ordonnance portant
création des Forces Républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI) par SEM le Président
de la République. Elle invite instamment par conséquent les FDS non encore
ralliées à s'associer aux FRCI en vue de la construction de la nouvelle armée.
18- La Conférence des Présidents du RHDP salue également le Premier
Ministre, Ministre de la défense, SEM. SORO Kigbafori Guillaume, pour
l'important travail abattu et la coordination du processus de sécurisation de
notre pays, à travers la prise du contrôle des villes de Zouan Hounien,
Bin-Houyé, Toulépleu, Bloléquin, Duékoué, Bondoukou, Tanda, Koun Fao et Daloa
par les FRCI ainsi que la protection des populations contre les mercenaires et
les miliciens qui sévissent dans notre pays. Elle leur demande de poursuivre
leur progression jusqu'à la sécurisation des populations d'Abidjan.




 





Offensive généralisée des Frci - Duékoué, Daloa, Issia, Bondoukou, Abengourou
tombées : La semaine de tous les dangers





Soir Info

 - Par
le fer et par le feu. Voilà l'option que le camp Ouattara vient d'adopter pour
obtenir le départ de Laurent Gbagbo de la présidence de la République. Les
prochains jours s'annoncent donc cruciaux, aussi bien pour Alassane Ouattara que
pour son rival Laurent Gbagbo. Pour l'un et pour l'autre, ce ne sera pas une
partie de plaisir... S'il est vrai que les partisans de Ouattara alignent victoire
sur victoire sur le front militaire, les choses ne sont pas pour autant pliées.
La ville d'Abidjan, cœur du pouvoir d'Etat, constitue le véritable blocus à
franchir, pour espérer intégrer le palais des marbres du Plateau. Néanmoins, le
mardi 29 mars 2011, quatre villes éminemment stratégiques dont Daloa, qui abrite
l'une des plus importantes bases militaires (3.000 soldats) en Côte d'Ivoire,
sont tombées entre les mains des Forces républicaines de Côte d'Ivoire (Frci),
nouvelle appellation des Forces nouvelles. « Je le dis tous les jours que nous
Ivoiriens devons compter sur nous-mêmes. Et que la force républicaine doit
compter sur elle-même pour essayer de résoudre cette crise. N`attendons
personne, ce ne sera ni la Cedeao, ni l`Union africaine, ni l`Onu qui viendra à
notre aide. Si par extraordinaire des forces arrivent d`ailleurs, tant mieux !
Je le répète, comptons sur nous-mêmes pour juguler cette crise », a déclaré,
récemment, le général Michel Gueu sur radio Onuci-Fm. Si l'on s'en tient aux
informations en provenance des fronts militaires qui se sont généralisés, les
forces pro-Ouattara progressent en tenaille vers Abidjan et semblent ne pas
rencontrer de résistance. Les villes conquises sont tombées, sans combats réels,
notamment à Daloa, Bondoukou, Abengourou, Agnibilekrou et Issia. A Duékoué, les
affrontements ont été rudes. A la hauteur du village de Guibobly, où des
éléments des Fds sont postés, ils ont été pris à revers par les Frci. Le bilan
partiel qui nous a été fait par une source militaire des Fds fait état,
notamment, « de 4 éléments des Fds tués (3 gendarmes et un militaire) et de 8
autres gendarmes » qui auraient été fait prisonniers. Le camp militaire situé à
l'entrée de Duékoué, route de Man « a été incendié ». Ailleurs, les combattants
pro-Ouattara ont pris les villes, déjà désertées par les Fds, selon notre
source. « A Issia, dès que Daloa est tombée, les Fds de la ville ont fermé le
poste de police, la brigade de gendarmerie avant de quitter la ville », souligne
un habitant que nous avons hier en milieu d'après-midi. Repli tactique. Dans
presque toutes les localités qui sont tombées aux mains des Frci, les Fds ont
déposé treillis, armes et munitions pour abandonner leur poste, souligne
toujours notre source. Il s'agit, selon une source proche des Fds, de « repli
tactique ». Ces replis sont-ils le fait des ordres reçus de la hiérarchie
militaire ? A Daloa, les Fds avaient héroïquement défendu la ville avant de
craquer. L'offensive des Frci se poursuivait allègrement vers Gagnoa, la ville
natale du chef de l'Etat Laurent Gbagbo. Une colonne serait lancée vers Sinfra
et aurait pour point d'ancrage la ville de Ouragahio. Une autre colonne, partie
de l'Est fait mouvement sur la capitale économique, ont rapporté des habitants
des villes traversées par les Frci. [...]




 





Capitaine Alla : "Les militaires se rallient à la cause des populations"





Nord-Sud

 -
"Sur l'ensemble du territoire, les militaires se rallient à une seule cause, la
cause des populations ivoiriennes. Les soldats, les officiers, qu'ils soient de
la gendarmerie ou des forces terrestres ne sont plus prêts à mourir. C'est le
lieu pour nous de lancer un appel pressant. Aujourd'hui, à Guiglo, c'est la
détresse. Les mercenaires et les nombreux miliciens qui ont été mis hors d'état
de nuire par les Forces républicaines, sont en fuite, empruntant notamment la
route de Taï. A Guiglo, quand ils entrent dans un magasin, ils cassent tout.
Quand ils trouvent des gens en face d'eux, ils assassinent systématiquement les
populations allochtones. En ce moment où je vous parle, ils sont à la Thanri, en
train de démonter le moteur de cette usine dont ils ont déjà emporté tous les
véhicules."




 




Le
camp Gbagbo appelle à un "cessez-le feu immédiat" (porte-parole)





Abidjan.net

- Le gouvernement du président ivoirien sortant Laurent Gbagbo appelle à un
"cessez-le-feu immédiat" et à une "ouverture du dialogue" avec son rival
Alassane Ouattara, dont les forces progressent dans tout le sud du pays, a
déclaré mardi à l`AFP son porte-parole Ahoua Don Mello. "Nous appelons à un
cessez-le-feu immédiat et à l`ouverture du dialogue sous la médiation du haut
représentant de l`Union africaine (UA). Faute de quoi, nous utiliserons notre
droit légitime de défense", a-t-il dit. "Nous avons reçu un courrier de l`UA
nous invitant à une négociation dans le cadre de l`UA, du 4 au 6 avril à Addis
Abeba. On n`a pas encore répondu mais il n`y a pas de raison de refuser une
occasion de dialoguer", a-t-il ajouté. "Nous avons adopté une stratégie de repli
(militaire). Nous espérons que le dialogue va s`ouvrir incessamment, il ne sert
à rien d`aller à l`affrontement pour augmenter le nombre de victimes", a assuré
M. Don Mello. Le porte-parole a également accusé les forces pro-Ouattara de
commettre des exactions lors de leur progression: "ils tuent, volent, violent et
pillent la population. Il y a près d`une dizaine de morts, dont certains brûlés
vifs ou égorgés, sur le front ouest notamment", a-t-il affirmé. Ces accusations
n`ont pas pu être confirmées de source indépendante dans l`immédiat. Il a aussi
accusé la Mission de l'ONU en Côte d`Ivoire (Onuci) de "servir de couverture
aérienne et terrestre aux rebelles sur tous les fronts". Concernant les
accusations de l'Onuci selon lesquelles les forces loyales à M. Gbagbo ont tué
lundi une "dizaine de civils innocents" dans le quartier de Williamville à
Abidjan, il a répondu: "c`est de la diversion, cela traduit le comportement
partisan de l`Onuci". Depuis fin 2010, le camp Gbagbo demande le départ de
l'Onuci, l'accusant d`avoir pris parti pour M. Ouattara dans le conflit
post-électoral ayant fait plus de 460 morts, selon l`ONU. Les Nations unies
reconnaissent M. Ouattara comme président. Au cours de la crise, des partisans
de M. Gbagbo ont attaqué des membres de l'Onuci ou leur véhicule. (Source AFP)




 





Bombardement des positions Fds à Duékoué, Daloa, Bondoukou...L'Onu et la France
déclarent la guerre à la Côte d'Ivoire




Le
Temps

- Il
n'y a pas une autre manière aussi évidente de déclarer la guerre à un pays que
celle de l'Onu et de la France, lundi dernier à l'intérieur du pays. Plus
précisément à Duékoué, Daloa et Bondoukou. Ce jour-là, en effet, l'armée
onusienne présente en Côte d'Ivoire et Licorne ont attaqué ces villes sus-citées
en sortant leurs hélicoptères de guerre. En agissant à visage découvert aux
côtés de la rébellion, ces deux forces témoignent, sans ambages et sans
janotisme, leurs volontés manifestes d'en découdre avec la Côte d'Ivoire et
partant, avec l'armée ivoirienne. L'Organisation des Nations unies, qui fait fi
de son objectif, restaurer la paix, et Nicolas Sarkozy ont décidé de passer à
l'offensive à outrance sur différents fronts. Pour, prétendent-ils, éjecter du
pouvoir le président Laurent Gbagbo, l'unique choix du souverain peuple
ivoirien. Ban Ki- Moon, le tristement tout-puissant Secrétaire général de l'Onu
et son complice Sarkozy, las de voir les Ivoiriennes et les Ivoiriens faire bloc
autour du président Gbagbo, sont passés ainsi à l'offensive via leurs forces en
présence en Côte d'Ivoire. Ces deux béotiens d'un autre âge n'ont même pas voulu
attendre que le mandat ( ?), qu'ils ont suscité par l'entremise de Goodluck
Ebele Jonathan (président en exercice de la Cedeao), soit adopté. La Conférence
des chefs d'Etat et de Gouvernement qui s'était, en effet, réunie à l'occasion
de sa 39e session ordinaire à Abuja les 23 et 24 mars 2011 « demande au Conseil
de Sécurité des Nations unies de renforcer le mandat de l'Opération des
Nations-unies en Côte d'Ivoire, lui permettant d'utiliser tous les moyens
nécessaires pour protéger la population et les biens et pour faciliter le
transfert immédiat du pouvoir à M. Alassane Ouattara... ». Une orchestration
satanique de Sarkozy qui pare ainsi au plus pressé. En déclarant la guerre à la
Côte d'Ivoire qui refuse la recolonisation du fait de la richesse de son
sous-sol, de son cacao, de son café etc. Mais Dieu est Dieu. Le président
Gbagbo, le Cema Philippe Mangou et les Ivoiriens auront le dessus. Vaille que
vaille. Et cet Ecomog qui ne dit pas son nom échouera. Il n'en serait autrement.




 




Côte
d'Ivoire : l'armée de Gbagbo enrôle les recrues à partir de mercredi





Abidjan.net

– L'armée du président ivoirien sortant Laurent Gbagbo, confrontée à la rapide
progression des forces de son rival Alassane Ouattara, va enrôler les nouvelles
recrues à partir de mercredi, selon un communiqué officiel lu sur la télévision
d`Etat mardi soir. "Le moment d`enrôlement effectif est arrivé" et cela sera à
partir de "mercredi 30 mars", selon un communiqué du chef d`état-major des
forces armées fidèles à M. Gbagbo, le général Philippe Mangou. Plusieurs
milliers de jeunes s'étaient inscrits la semaine dernière pour s`enrôler, à
l`appel du camp Gbagbo. Le général Mangou les a appelés à "garder leur calme",
assurant que "tous seront appelés". (Source AFP)




 





«Offensive généralisée» des Frci - La mission du Haut Représentant menacée





Soir Info

 -
L'embrasement progressif des fronts depuis quarante-huit heures avec cette vaste
offensive des forces pro-Ouattara laisse planer une menace- pour le moins-
sérieuse sur la mission du Haut Représentant de l'Union africaine. Déjà, la
mission s'annonçait peu probable avec un José Brito qui- à peine nommé le 26
mars dernier- était récusé par Alassane Ouattara. Le président élu selon la
Commission électorale indépendante considère l'ex-ministre des affaires
étrangères cap-verdien comme un Haut représentant partial parce qu'ayant des «
relations personnelles » avec Laurent Gbagbo, rival de Ouattara reconnu par le
Conseil constitutionnel ivoirien. José Brito a répondu qu'il « respectait » le
refus d'Alassane Ouattara de le voir à la tête d'une médiation...de la dernière
chance. « Je pense qu'il n'est pas possible d'avancer davantage (dans la
mission) si cette position persiste. Pour moi, le travail d'un haut représentant
d'une instance internationale dans un conflit d'une telle complexité n'est
viable que s'il ya un consensus et que toutes les parties l'acceptent sans
aucune réserve. Ce n'est pas le cas. Donc, je présume que l'Ua va analyser cette
impasse et décider quelle est la meilleure voie à suivre », a déclaré José
Brito, lequel était interrogé par l'Agence France presse. Le Cap-verdien
expliquait à travers une tournure diplomatique qu'il ne saurait remplir la tâche
de Haut représentant si l'une des parties impliquées dans la crise doutait de sa
neutralité. Aujourd'hui, au-delà de la personne de José Brito, c'est l'option
diplomatique pour un règlement définitif de la crise qui s'éloigne. C'est que le
camp du président reconnu par la Communauté internationale semble miser sur une
option militaire à l'aune des déclarations de Guillaume Soro, premier ministre
de Ouattara : « Je demande à tous les démocrates à commencer par l'Onu, l'Union
européenne, l'Union africaine, la Cédéao, de clairement envisager l'option de la
force pour contraindre un dictateur » à quitter le pouvoir (cf. interview à Rfi
le 24 décembre 2010). Impasse diplomatique ? Probablement. [...]




 




GAGNOA
- La ville quadrillée par l'armée : Les populations apeurées





L'Inter

 - La
ville de Gagnoa vit dans la peur depuis mardi 29 mars 2011 à 2h du matin. Selon
notre correspondant sur place, les combats entre les Forces de défense et de
sécurité (FDS), restées fidèles au président Laurent Gbagbo, installé par le
Conseil constitutionnel, et les Forces nouvelles (FN), ont créé la psychose au
sein de la population hier, amenant les habitants à se terrer dans leurs
maisons. Ainsi, les activités économiques ont brutalement cessé quand des
affrontements ont éclaté non loin de la ville. C'était la débandade à Gagnoa
hier mardi. Les populations sont rentrées chez elles, laissant le champ libre
aux militaires qui sillonnaient la ville dans des véhicules de guerre. L'on
pouvait sentir sur leurs visages la rage de vaincre et de libérer la région.
Dans l'après-midi, la sérénité était revenue à Gagnoa et les jeunes patriotes,
proches du président Gbagbo, avaient dressé des barricades dans les quartiers,
filtrant toutes les entrées et les sorties, dans le but de sécuriser leurs
maisons. A Bariho, un village situé à l'entrée de la ville, les populations ont
été tirées de leur sommeil par le bruit assourdissant provoqué par le passage
d'un convoi d'engins militaires dans la ville autour de 2h du matin, convoi en
provenance de Daloa et de Duékoué. Le Conseil de sécurité de Bariho, dès l'aube,
s'est réuni pour arrêter des stratégies de sécurisation dudit village et a salué
la détermination des jeunes patriotes, des FDS et des autorités administratives
dont le préfet de région de Daloa, présent dans le convoi militaire. Par
ailleurs, la plate-forme des hommes religieux, créée à l'occasion des récents
affrontements interethniques dans la ville, est montée au créneau pour appeler
les populations au pardon et à la tolérance face à la détérioration de la
situation de crise. Jusqu'à ce que nous mettions sous presse, Gagnoa était
toujours sous le contrôle des FDS.




 




Un
diplomate français pris à partie à Abidjan





Abidjan.net

- Un diplomate de l'ambassade de France à Abidjan a été pris à partie mardi dans
la capitale économique ivoirienne par des jeunes dans un quartier favorable au
président sortant Laurent Gbagbo, a-t-on appris auprès de la représentation
diplomatique. Le véhicule du diplomate a été "caillassé" et son occupant "blessé
au bras" par un groupe de jeunes à un carrefour du quartier résidentiel de
Cocody, selon cette même source, qui précise que cette blessure est "très
légère". La France, ex-puissance coloniale, est en première ligne dans les
efforts internationaux pour forcer M. Gbagbo à laisser le pouvoir à son rival,
Alassane Ouattara, reconnu vainqueur par la communauté internationale du scrutin
présidentiel du 28 novembre. Paris maintient en Côte d'Ivoire la force militaire
Licorne (900 hommes), chargée notamment de la sécurité des ressortissants
français. (Source AFP)




 





Situation post-électorale - Violents combats à N'dotré et Pk 18





Soir Info

 -
L'accalmie constatée sur les fronts d'Abobo, le lundi 28 mars 2011, aura été de
courte durée. En effet en moins de 24 h, les violences ont repris dans les zones
de N'dotré et de Pk 18. Selon des habitants de ces localités, joints au
téléphone, tôt le mardi 29 mars, de violents combats, à l'arme lourde, ont
opposé les Forces de défense et de sécurité (Fds), aux insurgés armés. « Aux
environs de 5 h du matin, nous avons été réveillés par des fortes détonations.
Jusqu'à 10 h environ, nous étions enfermés. Quand les tirs se sont arrêtés, nous
sommes sortis », ont expliqué nos sources. Il faut noter que l'on n'a pas pu
avoir le bilan de cet autre combat entre Fds et insurgés armés. Aussi, aux
environs de 11 h, régnait-il un calme précaire, sur le théâtre des
affrontements.




 




Le
camp Commando d'Abobo aux mains du "commando invisible"




Le
Patriote

 - Des
obus ont tué trois personnes hier L'accalmie qui régnait dans la commune d'Abobo
n'a été que de courte durée. Après quarante huit heures de répit, (samedi et
vendredi dernier), les soldats et miliciens du ''putschiste constitutionnel'',
Laurent Gbagbo ont repris leur sale besogne. Ils ont commencé à lancer des obus
dans la nuit du lundi dernier sur les populations civiles d'Abobo. Un obus est
tombé à quelques kilomètres d'Anyama. Le bilan est de 03 morts dont un vieillard
et une dizaine de blessés selon nos sources. Hier matin aux environs de 9
heures, ces miliciens ont encore lancé des obus. « Ils ont lancé trois obus qui
sont tombés à Abobo derrière rails. Un obus est tombé dans une cour à Abobo
derrière rail, mais il n'y avait personne », a expliqué Koné B, habitant à Abobo
derrière rail. Un autre obus est tombé dans un ''grin '', (lieu de débat) tenu
par des jeunes faisant des victimes. Au moment où nous mettions sous presse, le
bilan global n'était pas encore disponible. Des tirs à l'arme lourde se
faisaient entendre autour du camp commando d'Abobo. Du côté de PK 18 non loin du
carrefour N'dotré des combats opposant les soldats pro-Gbagbo et des éléments du
« commando invisible » se sont déroulés aux environ de 9heures 30 mn. Les
mercenaires ont été mis en déroute, laissant derrière eux un de leur Pick-Up. Au
dernière nouvelles le camp Commando d'Abobo est tombé dans les mains des
éléments du "Commando invisible aux environs de 18 heures.

Williamsville : 13 personnes tuées




 




Les
soldats et miliciens pro-Gbagbo continuent d'endeuiller des familles. Hier, ces
miliciens fidèles à l'ex- chef de l'Etat ont tiré dans le quartier situé
derrière le camp de la Compagnie Républicaine de Sécurité (CRS1). Treize
personnes ont été enlevées par ces miliciens. Elles ont été ensuite tuées à bout
portant quelques instants après, selon des sources concordantes.




 





Akandjé : 32 personnes tuées




 




Les
soldats pro-Gbagbo sont sans cœur. Ils tuent les populations civiles à bout de
champ et cela de façon atroce. Lundi, des éléments du commandant Abéhi Jean Noël
ont arrêté 32 personnes travaillant dans les camions de sables à Cocody. Elles
ont été conduites à divers endroits, ont subit de la torture avant d'être avant
d'être froidement exécutées au camp d'entrainement militaire d'Akandjé.






Adjamé et Attécoubé : Situation calme




 




Les
habitants d'Adjamé et d'Attécoubé ont pu fermer les yeux. Aucun coup de feu n'a
été entendu depuis hier. Les miliciens qui passaient le clair de leur temps à
parader dans la commune sont de moins en moins visibles. C'est au niveau du
Boulevard Nangui Abrogoua, non loin du commissariat de 3ème arrondissement
d'Adjamé que ces miliciens rackettent les commerçants et chauffeurs de
''woro-woro''.




 





Yopougon calme plat




 




Un
calme précaire règne depuis quelques jours à Yopougon. Les canons des soldats et
miliciens pro-Gbagbo ont cessé de résonner. Toutefois, les jeunes patriotes et
quelques miliciens continuent de faire souffrir les populations avec l'érection
abusive des barrages d'auto-défense.




 





Cocody, Angré : La commune de Cocody est très calme.




 




 Pas
de coup de canon. Mais ce son les jeunes patriotes et Féscistes de la cité
Rouge, cité Mermoz et campus 2001 qui font la loi. Ils se substituent aux
policiers. Ils contrôlent et fouillent les véhicules. Ils ont érigés plusieurs
au niveau de Cocody. Au carrefour d'avant, celui du Lycée Sainte Marie, des
éléments de la Fesci d'adonnent à cœur joie au racket. Le terrain d'Angré sert à
présent de camp d'entrainement des miliciens de Gbagbo.




 





Port Bouet, Koumassi, Marcory et Treichville




 




Ces
communes d'Abidjan-sud sont très calmes ces temps-ci. Aucun coup de canons n'a
résonné ces jours-ci. Les leaders religieux quant à eux ont décidé de mettre
l'accent sur la réconciliation. Ils multiplient depuis samedi dernier les
campagnes de sensibilisation sur la tolérance et l'Amour. Mais tous les
quartiers les jeunes ont pris toutes les dispositions sécuritaires. Des
barricades ont dressées dans tous les quartiers.