REVUE DE PRESSE DU MERCREDI 3 DECEMBRE 2008

3 déc 2008

REVUE DE PRESSE DU MERCREDI 3 DECEMBRE 2008



Côte d'Ivoire: le parti présidentiel veut "attenter" à la vie de Soro
ALERTE INFO
– « Le porte-parole des Forces nouvelles (FN, ex-rébellion ivoirienne), Sidiki Konaté a accusé mercredi devant la presse le président du Front populaire ivoirien (FPI, parti au pouvoir) de vouloir "attenter" à la vie du secrétaire général du mouvement Guillaume Soro, par ailleurs Premier ministre. "Affi N'Guessan entretient des bandes armées pour lancer une vague de violence et attenter à la vie de certains acteurs" de la sortie de crise, notamment M. Soro, a déclaré M. Konaté, lors d'une conférence de presse mercredi au Golf Hôtel à Abidjan. "Affi est à la tête d'une coalition anti-paix. Ils sont prêts à passer à l'acte. Qu'il sache qu'on sait et qu'on est en train de prendre nos dispositions", a indiqué M. Konaté, mettant en garde le président du FPI et "son groupe". Il a également affirmé qu'il tenait M. Affi N'Guessan "responsable de tout coup de feu" qui se ferait entendre à Abidjan dans les prochains jours, précisant que si M. Soro "meurt, l'accord est caduc". M. Konaté a estimé que les déclarations "fracassantes et irresponsables" de certains leaders politiques menacent "l'équilibre de la paix", annonçant des "semaines sanglantes" dans le pays du fait du président du FPI. Lors d'une conférence de prendre vendredi, M. Affi avait demandé le désarmement des FN avant les élections et critiqué leur leader de continuer à maintenir la partition du pays. Le Premier ministre ne doit "pas être fier de se promener à travers le monde" puisqu'il "n'a pu mettre fin aux commandants de zones" (sous contrôles des FN), avait-il lancé. (...) Le porte-parole de l'ex-rébellion ivoirienne des Forces nouvelles (FN), Sidiki Konaté a affirmé que le processus de désarmement "va s'accélérer très bientôt" et a ajouté que le président Gbagbo était "au courant du contenu" de sa conférence de presse tenue à Abidjan.(...) Sidiki Konaté a indiqué qu'"il n'(était) pas exclu qu'on fasse arrêter Affi N'guessan (président du Front populaire ivoirien, parti au pouvoir) ", menaçant de demander au Premier ministre Guillaume Soro, en outre, secrétaire général des Forces nouvelles de retirer les ministres FPI du gouvernement, lors d'une conférence de presse, a Abidjan (...) Le porte-parole des Forces nouvelles (FN, ex-rébellion ivoirienne), Sidiki Konaté a affirmé que le président du Front populaire ivoirien (FPI, parti au pouvoir) "est un valet de service", un "danger pour la Côte d'Ivoire", ajoutant que "des jours sanglants s'annoncent" sur le pays, lors d'une conférence de presse dans la capitale économique ivoirienne. »

Gouvernement ivoirien: LES FORCES NOUVELLES DEMANDENT LE RETRAIT DES MINISTRES FPI
Fraternité Matin
– «L'ex-rébellion des Forces nouvelles est persuadée qu'il se prépare une attaque contre le Premier ministre Guillaume Soro, qui est issu de ses rangs. « Il y a danger. Il faut prendre cela au sérieux », a martelé le ministre Sidiki Konaté, porte-parole de ce mouvement politico-militaire, ce mercredi, dans le cadre d'une conférence de presse animée à Abidjan. « Ce qui se passe, c'est que des anciens soldats des Forces nouvelles sont en train d'être transportés à Abidjan...pour tirer sur l'avion du Premier ministre ou sur son cortège », a soutenu M. Konaté. Estimant que cette attaque devrait être présentée par les auteurs comme « le prolongement à Abidjan d'un règlement de comptes » entre les membres des Forces nouvelles. Pour les Forces nouvelles, c'est le président du Front populaire ivoirien (FPI), Pascal Affi N'Guessan qui est derrière de tels actes. « Il y a un camp dans ce pays qui ne veut pas la paix, qui s'appelle Affi N'Guessan », a ouvertement accusé Sidiki Konaté. Tirant les conséquences de leur conviction, les ex-rebelles ont donc appelé au retrait des ministres FPI du gouvernement actuel. « Nous allons demander au Premier ministre de retirer les ministres FPI du gouvernement...M. Affi est à la tête d'une coalition anti-paix », a insisté le porte-parole des Forces nouvelles, qui avait à ses côtés le directeur de la communication dudit mouvement, Alain Lobognon. C'est, pour les Forces nouvelles un « préalable » pour la suite du processus qui va être porté devant le Chef de l'Etat, afin qu'une « liste du camp présidentiel » soit fournie en remplacement des ministres visés. « Nous sommes en phase avec le président...Nous aussi, nous parlons avec lui. Il est informé du contenu de cette conférence de presse », a encore déclaré Sidiki Konaté. Ajoutant que le Chef de l'Etat « n'a pas encore posé d'actes qui vont contre l'accord (de Ouagadougou), mais comme dans toute famille, il y a de mauvaises personnes ». Cette conférence de presse des Forces nouvelles intervient après celle tenue le 28 novembre dernier par le président du FPI. M. Affi N'Guessan avait notamment demandé le désarmement des Forces nouvelles, et la « restauration de l'autorité de l'Etat » dans les zones CNO. Afin d'assurer le sécurité et le succès des élections, avait-il expliqué. »

Propos liminaires Conférence de presse des forces nouvelles (cliquez sur le lien pour obtenir le document en entier)
Fn-ci.com
– Ce site publie les propos liminaires du porte-parole des Forces nouvelles, Sidiki Konaté, prononcés lors de la conférence de presse du mercredi 3 décembre à Abidjan. L'actualité socio politique est bruissant de rumeurs, de coup de gueules, de tentatives de déstabilisation et de déclarations fracassantes et irresponsables, qui créent en cette fin d'année 2008, une atmosphère de psychose, de peur, de grande confusion et de menaces réelles et avérées sur le processus de sortie de crise (...) entamé depuis le 04 mars 2007, date de la signature de l'Accord politique de Ouagadougou. Il y a comme une volonté morbide et concertée de détruire l'Accord politique de Ouagadougou et partant le processus de paix. Une volonté malsaine et cynique de replonger la Côte d'Ivoire dans l'incertitude, la terreur et la guerre ! [...] Le désarmement est amorcé et va s'accélérer au niveau des Forces Armées des Forces Nouvelles (FAFN) si la question financière se résout. [...] Un volet essentiel concerne aussi les groupes d'auto défense et les mouvements armés (milices) dans l'ancienne zone dite « gouvernementale ». A ce sujet aussi, nous notons l'absence de moyens financiers pour ouvrir et animer les sites d'accueils prévus dans les centres de service civique, retarde aussi le regroupement puis le démantèlement de ces groupes. (...) Une fois que le règlement de ces obstacles techniques et financiers sera effectif, l'opération va s'accentuer et même s'accélérer du côté des Forces nouvelles. [...]
Malgré les avancées notables dans la voie de la paix, certains individus comme M. Affi N'guessan ont fait le choix de perpétuer la guerre en Côte d'Ivoire. Les attaques ouvertes contre les signataires de l'accord de Ouagadougou et contre l'accord de Ouagadougou lui-même, se multiplient en vue de discréditer totalement les acquis. Alors que le Premier ministre Guillaume Soro et le Président Laurent Gbagbo travaillent bien, main dans la main, pour donner la paix définitive aux Ivoiriens, la bande à Affi N'Guessan a choisi ouvertement de discréditer cet accord. Dans le fond, c'est toujours l'esprit du règlement de la crise par la violence qui habite ce Monsieur. Après avoir échoué à défendre l'accord de Marcoussis, ce dernier fulmine une haine viscérale contre toute autre option de sortie de crise. [...] Affi N'Guessan vient d'ouvrir la période de violence contre la paix. En parlant comme il parle, M. Affi N'Guessan sûr de son plan a décidé de joindre l'acte à la parole. Il est à ce jour le chef d'un grand plan de déstabilisation de la Côte d'Ivoire dont le scenario macabre est annoncé pour bientôt, très bientôt même. Des bandes armées sont entretenues à ce jour par lui, pour attenter à la vie du Premier ministre Soro Guillaume à Abidjan et dans la partie Sud du pays. Un véritable plan d'assassinat du Premier Ministre et de certains de ses collaborateurs pour détruire l'exécutif de l'accord de Ouagadougou que sont le Chef de l'état et le Premier ministre est en cours de préparation. La vie et la sécurité du Chef du Gouvernement et même du Chef de l'Etat sont donc en danger. Les Forces Nouvelles suivent de très près ce plan dont nous détenons à ce jour des éléments de preuves palpables. Des jours sanglants s'annoncent pour la Côte d'Ivoire. Nous allons demander de façon expresse au Chef de l'Etat de nous recevoir pour évoquer la menace réelle qui pèse sur la sécurité de l'exécutif du pays en cette fin d'année. Un coup d'état se prépare contre l'Accord et la stabilité en Côte d'Ivoire par une coalition anti-paix, nostalgique du désordre et de la souffrance du peuple. D'ailleurs les soubresauts de ces derniers jours à Séguéla en rajoutent à l'éclairage. [...] ».

Après une audience avec ADO/ Y.J. Choi (Représentant spécial du SG de l'ONU) : "Le principal obstacle, c'est le listing électoral"
Le Patriote – « Le Représentant spécial du Secrétaire général de l'ONU a été reçu hier par le président du Rassemblement Des Républicains. Ce fut l'occasion selon lui de faire le point à son hôte, du processus de crise dont « le principal obstacle demeure le listing électoral »...A sa sortie, J. Choi a affirmé être venu voir le président Alassane Dramane Ouattara dans le cadre de ses contacts réguliers avec les membres du Comité permanent de concertation (CPC) de l'Accord de Ouagadougou. Le diplomate sud-coréen n'a pas donné les détails de son entretien avec Alassane Ouattara. Il s'est contenté de dire qu'il a échangé avec son hôte sur les contours de la prochaine réunion du CPC et celle du Conseil de sécurité de l'ONU qui se tiendront en janvier 2009. Ces deux réunions, à en croire le représentant spécial de Ban Ki Moon, sont décisives. Car, dira-t-il «elles permettront de redynamiser notre moment de sortie de crise, pour le bien des Ivoiriens ». Il n'y a plus d'obstacles politiques à la sortie de crise. Le Premier ministre Soro s'est fait écho de cette affirmation quand il recevait la semaine dernière les diplomates accrédités en Côte d'Ivoire. En d'autres termes, l'aspect financement du processus demeure une préoccupation majeure. Choi a rappelé que le gouvernement ivoirien a affirmé que depuis le mois de juillet que le financement était déjà bouclé. Pour lui, le problème fondamental demeure la confection d'un listing électoral fiable. Et c'est ce à quoi tous les acteurs politiques ivoiriens doivent s'atteler. Notons que la dernière réunion du CPC tenue le 10 novembre 2008, a mis l'accent sur le processus d'identification et de recensement électoral. Aussi, a-t-elle exigé du gouvernement ivoirien l'établissement d'un chronogramme cohérant dudit processus, et la mise à la disposition des structures chargées du processus d'identification les moyens adéquats pour l'exécution de leur programme. »

Désarmement avant les élections : Choi d`accord avec le FPI - Le représentant du S.G. de l'Onu propose la révision de l'Accord de Ouaga – Affi : « le vrai problème, nous n'appliquons pas les accords »
Fraternité Matin– « Processus de paix – Une forte délégation de la direction du Front populaire ivoirien a eu une séance de travail avec le Représentant spécial du Secrétaire général de l'Onu. Affi : « le vrai problème, nous n'appliquons pas les accords ». Dans la continuité de la conférence de presse qu'elle a animée le 28 janvier, la direction du Front populaire ivoirien (Fpi) a eu, hier, une rencontre avec l'Onuci...Pascal Affi N'Guessan, président du parti, conduisait la délégation composée d'une dizaine de proches collaborateurs. Quand celle de l'Onuci était dirigée par le Représentant spécial du Secrétaire général de l'Onu, Y. J. Choi. En attendant de rencontrer le Président de la République Laurent Gbagbo et le Premier ministre, Guillaume Soro, Pascal Affi N'Guessan a déclaré à la presse que son parti est venu faire, avec l'Onuci, le point du processus de paix. Dans le but de solliciter son appui et dans l'espoir que ces préoccupations seront prises en compte à la prochaine réunion du Cadre permanent de concertation prévue en janvier 2009. Il s'agissait, plus précisément, a-t-il expliqué, de faire partager au Représentant spécial de Ban Ki-moon la préoccupation essentielle qui est «la restauration de l'autorité de l'Etat», le plus tôt possible, afin d'arriver à l'organisation d'élections transparentes et crédibles. [...] Pour lui, la restauration de l'Etat englobe tout, y compris «le désarmement avant les élections» qui «n'est même pas une question négociable»... Pour Affi N'Guessan, les obstacles dans la mise en œuvre du processus de paix se trouvent ailleurs. «C'est l'application des engagements que nous prenons qui est le problème... «Tant que nous continuerons à négocier, à prendre des engagements et à faire autre chose ou à abandonner un certain nombre de dispositions de ces accords, nous ne sortirons pas de la crise. Donc, plus que des négociations, c'est l'application de ce qui a été déjà décidé. C'est ça qui est essentiel», a-t-il insisté. Affi N'Guessan a indiqué que son hôte, Y. J. Choi, a été «attentif à cette préoccupation». Néanmoins, l'institution a présenté les efforts déjà faits et ceux qui le seront pour aider les Ivoiriens à sortir de la crise. »

Le 4ème accord complémentaire en préparation
Fraternité Matin
– « Les déclarations actuelles des acteurs politiques ivoiriens et les concertations aussi bien entre partis politiques qu'entre partis et l'Onuci laissent présager de grandes décisions. Cela pourrait intervenir en janvier, avant ou pendant la 5e réunion du Cadre permanent de concertation, annoncée pour définir le calendrier électoral après les multiples reports de la présidentielle. En effet, des échanges entre la direction du Fpi et l'Onuci qui, d'après des sources proches du Fpi, ont été «houleux» mais «normaux parce que c'est cela les échanges», estime le porte-parole de l'Onuci, il ressort une identité de vues. «Une convergence de vues pour sortir de la crise dans les meilleures conditions», a dit Hamadoun Touré, porte-parole de la mission. Y. J. Choi s'est félicité des échanges qu'il juge «très intéressants et enrichissants» avec ce parti. Il partage même «les préoccupations» exposées. Lesquelles se résument dans le désarmement des ex-combattants et des milices avant les élections, l'unicité des caisses de l'Etat qui conditionne le paiement des primes des soldats et le financement du processus de sortie de crise. En un mot, toutes les actions que ce parti résume en un seul vocable : «la restauration de l'autorité de l'Etat». Toutefois, des sources proches des discussions révèlent que le chef de l'Onuci a indiqué qu'en l'état actuel de l'Accord politique de Ouagadougou, seul «le désarmement partiel» est possible. Estimant que l'Apo, signé le 4 mars 2007, contient des insuffisances, il suggère sa relecture. Ce qui pourrait déboucher sur le 4e accord complémentaire. Pour Choi, «il faut réviser l'Apo car il contient beaucoup de lacunes et d'ambiguïtés. Si l'Accord reste tel, le désarmement doit intervenir après les élections. Or, la logique aurait été d'avoir un désarmement complet avant les élections», confie notre source. Par ailleurs, le Fpi juge inadmissible le rôle attentiste de l'Onuci. Pour Affi N'Guessan, elle ne doit pas se contenter d'appuyer l'Apo et de certifier les élections, mais elle doit également veiller à la sécurisation des populations. Mieux, «la restauration de l'autorité de l'Etat et le désarmement avant les élections doit faire partie des critères de certification des élections par l'Onuci». Les trois précédents accords complémentaires ont été signés le 27 mars 2007 (premier) et 28 novembre 2007 (2e et 3e) pour expliciter certains points de l'Apo. »

Notre Voie écrit : « Hier devant le Représentant de l'ONU, Affi N'Guessan persiste et signe : « Le désarmement doit être un critère de certification des élections par l'ONU.»

Le Jour plus annonce à sa Une « Double jeu du FPI : Affi N'Guessan mobilise les milices et exige le désarmement ».

Soir Info indique : « Pression sur Soro : ce que les Forces Nouvelles réservent au FPI : une rencontre décisive a lieu aujourd'hui.» Dans un autre article, ce quotidien relève : « Le Chef d'Etat-major des FN répond à Affi N'Guessan ...Nous sommes dans la logique des accords politiques de Ouagadougou. [...] ».

Nord Sud : écrit : « Le FPI tombe –t-il dans la rébellion contre Ouaga et Soro ? De quel désarmement parle Affi ? » Selon ce quotidien « le désarmement est un alibi. Ce discours du camp présidentiel ivoirien sur le désarmement laisse transparaitre qu'il ne s'est pas approprié l'Accord politique de Ouaga ».

Processus électoral - Le Japon réaffirme son soutien à la CEI
Le Patriote
– « S.E.M. Okamura Yoshifumi, Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire du Japon en Côte d'Ivoire, a été reçu ce mardi 2 décembre 2008 en audience par le Président de la Commission Electorale Indépendante, Monsieur Robert Beugré Mambé. La rencontre qui s'est déroulée au siège de l'Institution à Cocody II Plateaux, a été l'occasion pour le Président Mambé de faire le point des activités et des avancées du processus électoral au Diplomate Nippon et à la délégation qui l'accompagnait. Il a, dans un exposé, expliqué le mode opératoire de l'opération de l'identification de la population et de recensement électoral. L'opération s'étend progressivement sur toute l'étendue du territoire national, a déclaré en substance Monsieur Mambé, qui a ajouté que la CEI et les structures techniques en liaison avec le cabinet du Premier Ministre ont mis les bouchées doubles pour que cette opération se déroule dans la transparence. Pour le Président Mambé, tout a aussi été mis en œuvre pour que tous ceux qui remplissent les conditions soient inscrits sur le listing électoral 2008, aient droit à leur carte d'électeur et à leur carte nationale d'identité. Le Président de la Commission Electorale Indépendante s'est aussi appesanti sur l'aspect financier, nécessaire pour la bonne conduite du processus mais qui coince à cause des difficultés de trésorerie que connaissent les caisses de l'Etat. A ce sujet le Président Mambé a lancé un appel pressant au Japon afin que celui-ci continue de soutenir la Côte d'Ivoire dans le cadre du programme de sortie de crise. L'Ambassadeur Okamura Yoshifumi, a pour sa part exprimé son soutien ainsi que celui de l'ensemble des Japonais au processus de sortie de crise en Côte d'Ivoire. Tout en se disant « satisfait » des actions déjà menées sur le terrain par la CEI, il a indiqué que le Japon sera toujours aux côtés de la Côte d'Ivoire. Répondant à l'appel du Président de la CEI, le Diplomate a dit que cette demande fera l'objet d'une étude particulière par son gouvernement. Notons que le Japon contribue déjà à hauteur de 3,5 milliards de francs CFA au processus électoral dans le cadre du panier de fond, logé au PNUD.'

Identification à Bouaké - L'opération suit son cours sans incident
Le Patriote
– « Depuis son lancement il y a deux semaines, le processus d'identification suit son cours normal à Bouaké. Aucun incident n'a été déploré à en croire le superviseur général, Bamba Yacouba. Des chefs de centre n'ont pas infirmé les propos de M. Bamba Yacouba. En attendant l'ouverture des 174 centres attendus à Bouaké et ses environs, à ce jour, près de 105 sites d'enrôlement sont opérationnels dans les villages et sous-préfectures rattachés à la Commune de Bouaké. Chaque gros quartier de la ville compte au moins sept centres d'enrôlement. Du quartier Koko en passant par Sokoura, Odiénékourani et N'Dakro, c'est un attroupement massif qui se forme chaque jour au portail des centres d'enrôlement. Même de nuit, les alentours des écoles, lieux des opérations ne désemplissent pas. Des jeunes gens y viennent avec des nattes, veillent devant les écoles pour être, selon eux, en meilleure position le lendemain à l'ouverture de l'opération... Dans les différents centres d'enrôlement visités, s'il y a un personnel qui s'ennuie, c'est celui chargé de la sécurité. Les deux forces conjointes FDS et FAFN dans le cadre du CCI, n'ont pas grand-chose à faire. Si ce n'est, quelquefois, arbitrer quelques malentendus qui se passent dans les rangs. Tout se déroule assez bien a témoigné un agent des FDS rencontré au centre d'enrôlement de la bourse du travail à Koko. Par contre, s'il y a des agents qui sont débordés ces temps-ci, ce sont ceux de la mairie de Bouaké. Le guichet du service d'état civil de Koko est envahi les jours ouvrables par un monde impressionnant. Chacun y vient pour se faire établir des extraits de naissance pour aller se faire enrôler. Chose qui ne se passe pas sans désagrément. « Je suis arrivée à Bouaké depuis une semaine et chaque matin, je viens pour retirer mes extraits et ce n'est pas encore fait jusqu'à ce jour, a déploré dame Amoin N'guéssan qui dit être venue de Dimbokro. Au regard de tout cela l'on est tenté de dire que le pari de la mobilisation pour l'identification sera gagné dans la vallée du Bandama. C'est à juste titre que le superviseur général de la CEI en charge de la vallée du Bandama, M. Bamba Yacouba a dit sa satisfaction après avoir fait l'état des lieux. »

Etat civil : Bientôt le lancement de la 2ème phase
Fraternité Matin
– « L'opération de reconstitution des registres de l'état civil connaît une progression selon la mission d'évaluation. Le ministère de la Justice et des Droits de l'homme, en collaboration avec l'Unops (Bureau des Nations unies pour les services d'appui aux projets) organise depuis lundi et ce, jusqu'au 4 décembre prochain, une visite de presse dans quatre localités de l'intérieur du pays afin de constater l'état d'avancement des travaux de reconstitution des registres de l'état civil sur le terrain. Les étapes de Daloa et de Man ont permis de savoir que la première phase, l'inventaire des registres existants, est presque terminé... Lancée en 2007, la première étape de la modernisation des registres de l'état civil de Côte d'Ivoire (Meci) tend vers sa fin. Dans les prochains jours, l'appel restreint ou convocation des personnes concernées suivra. En clair, il sera procédé à l'installation des commissions de reconstitution suivie de la publication de la liste des registres à constituer. [...] ».

Mangou au Cci : "Que ces grèves ne se répètent plus"
Fraternité Matin
– « Le général Philippe Mangou galvanise ses troupes en mission à Bouaké dans le cadre de l'identification. Il a réagi aux récents mouvements. Le chef d'état-major (Cema) des Forces de défense et de sécurité de Côte d'Ivoire (Fds-Ci), le général de division Philippe Mangou, était, hier, à Bouaké, pour rencontrer ses policiers et gendarmes venus prêter main forte aux éléments des Forces armées des Forces nouvelles (Fafn) pour sécuriser l'opération d'identification des populations et du recensement électoral. Il était accompagné du directeur général de la police, le commissaire M'Bia Brindou, et du commandant supérieur de la gendarmerie, le général Kassaraté Tiapé Edouard. Parlant de la grève déclenchée la semaine dernière par les éléments du Centre de commandement intégré (Cci) de N'gattadolikro, qui réclamaient le paiement intégral des primes alimentaires et des indemnités de risques, le chef d'état-major des Fds-Ci a dit que les choses sont rentrées dans l'ordre. Et d'ajouter : «j'ai bon espoir que ce genre de situations qui n'honore pas notre armée ne se répètera plus. Néanmoins, il a fait remarquer que ce sont des choses qui arrivent surtout que les soldats ont besoin de moyens financiers pour se nourrir sur le terrain. Gal Mangou a demandé simplement à ses hommes de comprendre les difficultés financière de l'Etat ivoirien. Message entendu puisque le dispositif avec lequel ils ont obstrué l'axe routier Tiébissou-Bouaké a été levé. Expliquant les raisons de son déplacement, le Cema a affirmé qu'il est tout à fait normal que le chef qu'il est vienne à Bouaké pour saluer ses hommes et voir dans quelles conditions ils travaillent. Et aussi pour les encourager et leur demander de redoubler d'ardeur au travail. Il s'est réjoui de la bonne ambiance entre les éléments des deux armées en présence. [...] ».