REVUE DE PRESSE DU MERCREDI 28 AVRIL 2010

28 avr 2010

REVUE DE PRESSE DU MERCREDI 28 AVRIL 2010







L'Onuci à Tiémé ce
matin 





L'Intelligent d'Abidjan  –

La ville de Tiémé
dans la préfecture d'Odienné abrite ce matin les journées de l'ONUCI. Au menu de
cette rencontre qui s'étend sur trois jours, entre autres des consultations
médicales et la conférence de presse hebdomadaires de l'institution.




 




Odienné : cohésion
sociale en période  électorale l'Onuci forme la société civile et les médias




Le Jour plus  - 

L'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI)  a débuté  mardi à
Odienné, à 862 km d'Abidjan, un atelier sur « le Rôle des médias locaux er de la
société civile dans le renforcement de la cohésion sociale en période électorale
dans le Denguélé. » Les travaux qui ont pris la forme d'un forum de réflexion et
d'échanges, regrouperont pendant deux jours, une quarantaine de participants
originaires des départements d'Odienné, de Boundiali et de Tengréla. Ouvrant les
travaux, Paul Jatho, point focal de l'ONUCI à Odienné, a rappelé aux
participants l'importance de cet atelier, le neuvième du genre organisé par la
mission onusienne, et qui vise comme les précédents, au  renforcement des
capacités des membres de la société civile, mais aussi des médias, en vue de
promouvoir la cohésion sociale pour un environnement électoral apaisé. Le
premier Secrétaire général de la préfecture d'Odienné, Dindet Konin a, quant à
lui,  estimé que cette activité publique de l'ONUCI en faveur des prochaines
consultations électorales est le meilleur gage de paix de la mission et de son
engagement à tout mettre en œuvre pour que la tranquillité revienne en Côte
d'Ivoire. L'administrateur a aussi exprimé le souhait que les résultats de
l'atelier puissent aider à consolider la cohésion sociale. (...)




 




Relance du processus
de paix. Les propositions de la société civile à la CEI -Youssouf Bakayoko : «
Il est difficile actuellement de donner une date »




L'Inter

- Quatre grandes organisations de la société civile ivoirienne que sont la
Cosopci, le Wanep-ci, le Foscao-ci et la Cofemci-Repc ont rencontré le président
de la Cei, le mercredi 21 avril 2010 sur la relance du processus électoral et le
partenariat entre la société civile et la Cei (..). Elles ont proposé à la Cei
de « rendre effective la mobilité des commissaires de la Cei pour régler la
question de l'inaccessibilité de certaines localités ; renforcer la
sensibilisation des populations sur la question du contentieux électoral en
particulier dans les localités reculées ; rapprocher la justice des
pétitionnaires ; augmenter le nombre de centres de réclamation ; renforcer la
sensibilisation en impliquant les leaders des communautés afin que la phase des
réclamations et du contentieux soit un véritable succès ». Ces organisations de
la société civile ont demandé à l'équipe dirigée par Youssouf Bakayoko de
s'appuyer sur les acquis, notamment la liste électorale provisoire pour
organiser la présidentielle. Elles ont aussi proposé la mise en place d'un
groupe de travail réunissant la Cei, la société civile et le Pnud pour
travailler tout au long du processus électoral afin de mieux organiser
l'éducation civique des populations, la sensibilisation et l'observation
électorale. Enfin, la Cosopci, le Wanep-ci, la Cofemci-repc et le Foscao-ci ont
relevé la nécéssité de faire précéder toutes les prochaines étapes du processus
électoral d'une période d'information et de sensibilisation d'au moins 15 jours.
(...) Le président Bakayoko a précisé que sa structure est disposée à maintenir
les relations avec la Société civile, non sans ajouter qu'il continue de
travailler pour définir des méthodes afin de faire avancer le processus
électoral. « Il est difficile, actuellement, de donner une date et de définir un
chronogramme sans épuisement total de la question liée à la liste électorale
définitive », a-t-il indiqué, avant d'affirmer que la liste électorale dite
blanche sera révisée.




 




Contribution Me Assi
Emmanuel / liste électorale - Ne pas se tromper de contentieux




Le Patriote

 - Alors que le contentieux se fait attendre, ouvrant les préliminaires, «
procureurs » et « avocats » de la liste électorale s'affrontent pour réclamer
qui, sa révision (audit), qui, son intangibilité. Quel « juge de paix » saurait
les concilier autour de la règle de droit ! De la liste électorale, la loi en
fait un « document administratif » sur lequel sont inscrits l'ensemble des
électeurs que sont les nationaux ivoiriens – d'origine ou d'adoption – ayant la
capacité électorale. Il ne s'agit donc pas d'une liste ouverte au tout venant,
mais bien d'une œuvre de l'administration, en l'espèce, l'Institut National de
la Statistique (INS), assisté de l'Office National d'Identification (ONI) et de
la Commission Nationale de Supervision de l'Identification (CNSI), avec le
concours technique de la société Sagem Sécurité.  Certes, l'enrôlement fut un
fait individuel, mais il n'a pas fait l'électeur. Celui-ci est plutôt issu des
croisements des « fichiers historiques » de l'administration. De cette
opération, qui a privilégié la recherche par ascendance, la nationalité
ivoirienne étant principalement de sang (le rapport d'enquête du procureur de la
république sur les événements de la CEI décrit bien le mode opératoire utilisé
par les maîtres d'œuvre), l'Ins et la société Sagem sécurité, loués pour avoir «
abattu un grand et sérieux travail pour produire une liste fiable et crédible,
expurgée de tous fraudeurs » (fraternité-matin 5 octobre 2009), ont tiré la
liste électorale provisoire de 5.300.586 électeurs, qui n'a pas été altérée,
quoi qu'on ait dit.  Radiation : Raison pour laquelle le certificateur onusien
l'a jugée « fiable ». Cela n'en fait pas pour autant une Sainte Nitouche, vu que
le contentieux existe. (...)




 




Avant la marche du
Rhdp le 15 mai : Tagro convoque le Rjdp, ce matin




Le Nouveau Réveil
  -

A sa demande expresse, Désiré Tagro, ministre de l'Intérieur et
de la sécurité de l'Etat de Côte d'Ivoire échange ce matin à 10h30mn à son
cabinet au Plateau avec les leaders du rassemblement des jeunes pour la
démocratie et la paix (Rjdp). La convocation pour cette rencontre a été portée
par le ministre Désiré Tagro lui-même par téléphone à Kouadio Konan Bertin (KKB),
président de la jeunesse du Pdci-Rda avant-hier matin, alors même qu'il
s'apprêtait à quitter Korhogo pour regagner Abidjan. C'est-à-dire le lendemain
des missions diligentées par le Rhdp dans les 19 régions de la Côte d'Ivoire
dans le cadre des préparatifs de le leur marche du 15 mai prochain. Missions qui
ont largement été relayées par la presse nationale. Il va s'en dire qu'au cours
de cette rencontre, le ministre de l'Intérieur et les jeunes de l'opposition
aborderont assurément au centre de leur débat des questions brûlantes de
l'actualité socio-politique. Notamment la question de la marche projetée le 15
mai prochain. Après leur passage aujourd'hui au cabinet du ministre Désiré Tagro,
KKB de la Jpdci, Karamoko Yayoro de la Rjr, Yao Séraphin de la Judpci et
Diomandé Noel du Mfa seront demain à la direction générale de la police
nationale où ils devront échanger avec le 1er responsable de cette structure,
Brindou M'bia.




 




Aboudrahamane
Sangaré (vice-président du FPI) : "Le Rhdp prépare une insurrection"




Le Nouveau Réveil
 – 

Vice-président du FPI, il est aussi un pion clé du régime de
Laurent Gbagbo. Pour une fois qu`il rompt le silence, il passe en revue
l`actualité nationale, notamment la fête de la liberté du FPI. (...)




Peut-on célébrer la
liberté et la démocratie dans un pays, quand dans ce même pays on empêche une
partie de la population à manifester, quand on tire à balles réelles sur
certains ivoiriens qui ne réclament que des élections ?




 




Aboudrahamane
Sangaré : Ecoutez, en s`en tenant à l`actualité politique récente, nous
retiendrons trois manifestations de " l`opposition " dont deux étaient de
véritables insurrections. Le premier mouvement insurrectionnel est intervenu le
25 mars 2004. Ce jour-la, l`" opposition " alliée à la rébellion dans une union
appelée G7 a appelé à une manifestation pour, disait-elle, réclamer
l`application intégrale de l`accord de Marcoussis. (...) En réalité, l`objectif
inavoué de cette marche était de permettre à la rébellion de prendre Abidjan en
vue de réaliser un coup d`Etat. (..) Il s`agissait plutôt d`une autre tentative
de coup d`Etat qui avait une fois encore connu l`échec.




 




Et le deuxième
évènement ?




Aboudrahamane
Sangaré : Le deuxième mouvement insurrectionnel a été lancé après la double
dissolution de la Cei et du gouvernement le 12 février 2010. L`opposition par la
voix de M. Djédjé Mady, avait demandé a ses militants de ne plus reconnaitre le
président Gbagbo comme président de la république et de le faire partir " par
tous les moyens ". Les jeunes du Rhdp ont donc mis à exécution les instructions
données par les premiers responsables de leurs partis pour brûler, casser et
détruire les édifices publics et les biens privés. (...)L`"opposition" allume le
feu et crie à l`incendie. C`est connu en sociologie politique : on crie au loup
alors qu`on est soi-même le loup. Il est démoniaque de mettre des cadavres au
cœur d`une stratégie de conquête du pouvoir. (...)