REVUE DE PRESSE DU MERCREDI 27 MAI 2009

27 mai 2009

REVUE DE PRESSE DU MERCREDI 27 MAI 2009





Nouvelle page 1








Côte d'Ivoire-politique-sortie de crise-passation de charges


discours du premier ministre




Fn-ci.com  – « Nous
vous proposons de larges extraits de l'intervention du Premier Ministre
Guillaume Soro, qui a présidé la cérémonie de passation de charges entre les
Com'zones et les Préfets le mardi 26 mai 2009 à Bouaké. « Monsieur le ministre
de l'intérieur, je voudrais commencer par vous. Tout à l'heure, en marge des
activités du déroulement de la cérémonie, je marquais ma surprise face à tant de
mobilisation de la presse nationale et internationale. Et vous m'avez répondu
que l'évènement est historique.  Je réalise effectivement que l'évènement est
d'importance. Je note aussi que l'évènement est historique. Je crois que les
différents intervenants l'ont souligné.  C'est pourquoi avant de dire quelques
mots sur l'évènement lui-même, je voudrais commencer par saluer la présence
distinguée des internationaux. Je vois qu'il y a plusieurs ambassadeurs qui sont
là. Je vois aussi le représentant spécial du facilitateur ainsi que M. Abou
Moussa, l'adjoint de M. Choi.  Je voudrais au nom du Président de la république
et du gouvernement  saluer leur présence ici et les remercier pour leur soutien
qui a toujours été constant. Je voudrais saluer aussi les ministres qui se sont
déplacés parce que l'évènement valait la peine. Je voudrais les saluer, les
remercier. Qu'il me soit donc aussi agréable de saluer les populations de Bouaké
qui ont fait le déplacement, saluer toutes les autorités militaires qui sont
ici.  Je pense que nous avons assisté tout à l'heure à une cérémonie solennelle
de passation de charges... C'est peut - être une cérémonie solennelle mais c'est
une cérémonie qui consacre la volonté des signataires de l'accord politique de
Ouagadougou.  Je dis bien qui consacre leur volonté politique à marquer et
achever la réunification mais à aller jusqu'au terme du processus de sortie de
crise.  Je veux pouvoir insister là-dessus. Parce que je suis très souvent
frappé par le pessimisme de certaines personnes. Quand on dit l'élection va
avoir lieu le 29 novembre 2009, il y a certaines personnes assises dans leur
salon parce qu'ils ont bien mangé, ils sont rassasiés, ils disent ''mais est-ce
qu'ils sont capables de faire cela. Ils donnent les dates comme cela mais ils ne
vont pas les tenir''. On dit on vient faire passation de charges le 26 à Bouaké,
d'autres, hier encores étaient assis dans leur salon, en train de dire que le
Premier ministre est en Europe, est-ce qu'il sera là. Est-ce que ça va se faire
? Est-ce que les comzones vont accepter ? Arrêtons ce jeu de pessimisme.  [...]
Nous l'avons déjà dit, cette cérémonie, c'est pour dire aux Commandants de zones
''vous n'avez plus rien à avoir avec les questions d'administration ; vous vous
en tenez strictement donc, à votre rôle de militaire à la disposition de votre
état major. C'est maintenant aux préfets d'assumer la plénitude des fonctions
d'administrateurs. Il viendra un moment où je viendrai dire aux commandants de
zones '' au lieu de dix zones, nous revenons à quatre zones''. Parce qu'avant,
ceux qui connaissent l'histoire des Forces Nouvelles savent que nous n'avions
pas commencé par dix zones, nous avons commencé par une zone. Donc, si on nous
dit de faire trois ou quatre zones, nous pouvons puisque nous ne sommes pas nés
ici avec dix zones. [...] ».




 




«Les Forces
nouvelles sont prêtes à faire des sacrifices...», promet le porte-parole des
ex-rebelles




Abidjan, 26 mai
(AIP) – « 
Le
porte-parole des Forces nouvelles (FN, ex-rebelles), Konaté Sidiki, rassure,
qu'elles « sont prêtes à faire des sacrifices pour sortir des réflexes et des
acquis de la guerre afin de construire la paix et la réconciliation en Côte
d'Ivoire ». Ce mardi à Bouaké, lors de la passation de charges entre les
com'zones et les préfets, M. Konaté a fait savoir que « cette cérémonie démontre
aussi que les FN sont prêtes à prendre des décisions difficiles, douloureuses et
souvent même risquées, avec détermination , courage et responsabilité afin de
donner à la paix toute sa chance en Côte d'Ivoire ».  « Les Forces nouvelles
regardent l'avenir et les prochaines étapes avec sérénité, lucidité et
abnégation », a précisé Konaté Sidiki. Il a ajouté que « la prochaine étape,
c'est l'encasernement des effectifs FAFN retenus dans la nouvelle armée (...), le
redéploiement de la douane en vue de boucler le processus d'unification des
caisses de l'Etat (...),  la conception et la mise en place d'un plan de
sécurisation globale des élections».




 




 




Le ministre
de l'Intérieur voit en la passation de charges com'zones/préfets, un « événement
historique »




(AIP)
– Le ministre de l'Intérieur, Désiré Tagro, s'est réjoui de la passation
effective des charges entre les com'zones et les préfets, ce mardi à Bouaké,
notant que l'événement est historique mais que « plus que l'événement, c'est la
période qui est historique dans le règlement de la crise ivoirienne ». « La
période est historique parce que les uns après les autres, lentement mais
sûrement, les événements sont en train de se succéder pour réunifier la Côte
d'Ivoire », a souligné le ministre de l'Intérieur. Il a rappelé que le 05 mai,
la police et la gendarmerie nationales, fondues dans le moule unique du Centre
de commandement intégré (CCI) avec leurs frères d'armes des Forces armées des
Forces nouvelles (FAFN, ex-rebelles) ont pris d'Abidjan, la route de Bouaké
alors qu'en sens inverse, leurs frères d'armes des FAFN partaient, eux, de
Bouaké vers Abidjan conformément au quatrième Accord complémentaire de l'Accord
politique de Ouagadougou, former les troupes du CCI qui assurera la sécurisation
du processus de sortie de crise jusqu'à son achèvement. « Aujourd'hui, c'est le
Commandant de la zone 1 des Forces nouvelles qui passe ses charges
d'Administrateur du territoire au préfet de la région de la Vallée du Bandama,
préfet de Bouaké », a noté Désiré Tagro, faisant observer que « nous sommes en
plein dans le retour à cette normalité politique et administrative en Côte
d'Ivoire ». Saluant les « avancées vers la réunification du pays », sous les
auspices du Premier ministre Guillaume Soro et du Président de la République,
Laurent Gbagbo, le ministre de l'Intérieur leur a fait savoir que les Ivoiriens
leur reprocheraient l'échec de la réunification. Au Général Soumaïla Bakayoko,
chef d'état-major des Forces nouvelles, à ses hommes et aux populations de
Bouaké et partant à toute la communauté nationale et internationale, Désiré
Tagro rassure que « le retour de l'Etat qui s'effectue de manière si solennelle
ne sera pas l'expression de la victoire d'un groupe d'Ivoiriens au détriment
d'un autre, ni de la défaite d'un groupe d'Ivoiriens devant un autre groupe ».
Il a promis que la paix et la réunification du pays, « comme elles ont été
l'œuvre de tous, seront profitables à tous ».




 






Commissaire Seydou Ouattara,
Porte-parole militaire des FAFN : "La sécurité est toujours l'affaire des
com'zones"




Le Patriote  – « Après
cette cérémonie de passation de charges aux préfets, que deviennent les
commandants de zone communément appelés com'zones ?




Seydou Ouattara : Il
faut dire que c'est une appellation, sinon ce sont des commandements qui sont
rattachés à un Etat-major. Le commandement militaire vient d'une hiérarchie. On
ne peut donc faire la liaison entre le commandant de zone et le préfet d'une
manière quelconque. C'est toute une chaîne de commandement. En effet, c'est tout
comme lorsque nous sommes en temps normal. Le préfet reste le préfet et le
commandant de zone reste le commandant de zone.




Mais quelles
seront alors les tâches du commandant de zone que le préfet ne fera pas?




S.O : Le commandant
de zone, en tant que militaire, va se confiner dans ses prérogatives militaires
et se rattacher à son Etat-major. Le préfet, avec les pouvoirs administratifs
qu'il a, fait des réquisitions à la police, la gendarmerie et l'armée qui, à
leurs tours, exécutent. C'est donc comme si on me disait que le préfet vient
s'installer et que la police ou la gendarmerie n'existera plus.




Est-ce à dire
que le commandant de zone sera sous l'autorité du préfet ?




S.O : Dans quel sens
?




Q : Dans la
hiérarchie des normes administratives.




S.O : Bien sûr, le
préfet est le représentant du gouvernement sur le terrain. Donc en cette
qualité, il est hiérarchiquement au-dessus.




La presse a
beaucoup épilogué sur cette passation de charges. En clair, cette passation de
charges ne signifie pas disparition des com'zones ?




S.O : Ah non ! Il ne
s'agit pas de cela. C'est une fonction. Ce sont des commandants qui exercent une
certaine fonction. Et c'est ainsi qu'ils sont appelés dans notre hiérarchie.
Dire qu'ils vont disparaître comme çà, parce qu'il y a une passation de charges,
ce n'est pas juste. Je ne sais pas d'où on tire cette information. Ce qui est
sûr, c'est qu'ils sont là. Ils ont eu, à un certain moment de l'histoire de la
guerre en Côte d'Ivoire, à exercer des pouvoirs administratifs. Et ce sont ces
pouvoirs-là qui vont désormais être transférés aux préfets qui sont déployés sur
le terrain.




Comment les
Forces armées des Forces Nouvelles ont-elles accueillis, à Bouaké, l'arrivée de
leurs frères d'armes des Forces de défense et de sécurité venus d'Abidjan?




S.O : Comme vous le
dites, il s'agit des frères d'armes. Cela veut dire que nous avons été formés
dans les mêmes écoles et nous nous connaissons bien. C'est donc dans la joie, la
gaieté, la franchise et, surtout dans l'honnêteté que nous les recevons pour,
ensemble, travailler à donner la sécurité à la population et aux Institutions. »




 




Passation des
charges à Bouaké







Les préfets reprennent une partie
du pouvoir




 L'inter  –
«La
passation des charges entre les autorités préfectorales et les commandants de
zone a pu se tenir hier mardi 26 mai 2009 dans la capitale du centre .Devant un
parterre de personnalités issues des représentations diplomatiques, des
organisations internationales basées en Côte d'Ivoire et de la classe politique
nationale, il est revenu au maire de la commune de Bouaké d'ouvrir le bal des
allocutions en félicitant le Premier ministre Soro Guillaume pour son engagement
" à la réunification de la Côte d'Ivoire. " Après les civilités du maire qui ont
également mis en exergue la nécessité de donner au préfet " ses attributs ", il
est revenu au ministre Konaté Sidiki, par ailleurs porte-parole des forces
nouvelles, de monter à la barre. Et d'entrée, il a situé le sens de cette
cérémonie qui " traite de la restauration de l'autorité de l'Etat, en vue de
donner à la réunification territoriale du pays, tout son contenu et toute sa
réalité sur le terrain.". Pour une fois encore, le porte-parole des forces
nouvelles a tenu à lever tout équivoque qui exposerait ce pan majeur du
processus de sortie de crise à des interprétations maladroites. " Pour mieux
comprendre l'importance et l'impact propulseur de l'acte de ce jour sur
l'ensemble du processus, il est bon que nous disions, d'une part, ce que cette
cérémonie n'est pas du tout et ce qu'elle est en réalité, d'autre part .Cette
cérémonie de ce jour n'est pas du tout un désaveu de l'appareil militaire des
Forces Nouvelles, l'un des signataires de l'Accord Politique de Ouagadougou ;
une humiliation des Com-zones et des Com-secteurs au point de les présenter
comme des oiseaux de mauvais augure en voulant leur donner une mauvais
conscience par le fait d'avoir été Com-zones ou Com-secteurs des Forces Armées
des Forces Nouvelles ;le rejet des Com-zones comme des mouchoirs ou kleenex déjà
utilisés dont on n'a plus besoin et qui sont bien à ranger dans le garage du
processus de sortie de crise ; la défaite d'un camp face à un autre camp ;le
démantèlement systématique du système de sécurité et de défense de l'une des
Forces signataires de l'Accord Politique de Ouagadougou ;l'affaiblissement et la
fragilisation des FAFN, l'une des parties signataires de l'Accord Politique de
Ouagadougou ;le reniement et le rejet par le Secrétaire Général des Forces
Nouvelles de la branche militaire de son mouvement ,la disgrâce et la fin des
autorités militaires des Forces Nouvelles.". Après cette mise au point, le
ministre Konaté Sidiki de l'Artisanat et du Tourisme a fait part de la capacité
des forces nouvelles " à prendre des décisions difficiles, douloureuses et
souvent même risquées, avec détermination, courage et responsabilité afin de
donner à la paix toute sa chance en Côte d'Ivoire. ". C'est pourquoi il a
condamné les " scénarios dignes de feuilleton barbare pour fustiger les Forces
Nouvelles, en vue de casser leur moral et leur unité.". Cette balle d'obstacle
lancée par le porte-parole des forces nouvelles est reprise au bond par le
ministre de l'Intérieur, Désiré Tagro, qui lui aussi, tout en saluant les acquis
des accords politiques de Ouagadougou, a souligné les difficultés rencontrées. "
Nous sommes en plein dans le retour à cette normalité politique et
administrative ; mais que de bruits, que de difficulté, que d'obstacles, que
d'oppositions mal contenues (....) or l'Accord politique avance et acte après
acte, vous êtes en train d'apporter à la Côte d'Ivoire, la réunification et la
normalité " a-t-il soutenu. Poursuivant, il a rappelé au Premier ministre
Guillaume Soro, signataire des accords politiques de Ouagadougou au nom des
forces nouvelles, toutes les responsabilités inhérentes à la conduite du
processus. " Si vous et votre gouvernement ne parveniez pas à réunifier la Côte
d'Ivoire, les Ivoiriens vous le reprocheraient (....). Assurément vous avancez,
mais les avancées vers la réunification et la normalité doivent se faire au
bénéfice de tous et d'égale manière vis-à-vis de tous ", a-t-il recommandé.
Aussi, cette cérémonie marquant la fin du pouvoir administratif des forces
armées des forces nouvelles dans les zones anciennement occupées, le ministre de
l'Intérieur a tenu à les rassurer que " le retour de l'Etat qui s'effectue de
manière solennelle ne sera pas l'expression de la victoire d'un groupe
d'Ivoiriens devant un autre groupe d'Ivoiriens.". Au préfet, il a recommandé de
faire respecter l'égalité entre tous ses administrés. Eux qui, au travers de la
cérémonie de ce 26 mai, ont les prérogatives exclusives de l'Administration du
territoire de la Région de la Vallée du Bandama et sont ''les gardiens de
l'ordre public pour lequel le Centre de Commandement Intégré est à leur
disposition''. " Vous devez travailler et agir en bons pères de famille. Vous
devez assurer à tous et à chacun, la protection uniforme et égale de la
République et il ne doit y avoir dans vos décisions, aucune distinction fondée
sur les critères autres que ce que vous autorisent votre formation, vos
fonctions et les lois de la République", a-t-il conclu. A sa suite, lorsque le
Premier ministre Guillaume Soro monte au créneau, c'est d'abord pour d'abord
souligner que cette cérémonie, loin d'être " de trop...., inutile ", consacre la
volonté des signataires des Accords de Ouagadougou " à aller jusqu'au terme du
processus de sortie de crise ." D'autant plus que ceci parait comme un sacerdoce
pour lui. C'est pourquoi il s'indigne contre le pessimisme qui habite les uns et
les autres à chaque fois qu'une étape importante du processus de sortie de crise
est annoncée. " Je suis très souvent frappé par le pessimisme de certaines
personnes ; quand on dit que l'élection va avoir lieu le 29 novembre 2009, il y
a certaines personnes dans leur salon et parce qu'ils ont bien mangé et sont
rassasiés, disent est-ce que ceux-là même peuvent faire ça ; ils donnent des
dates comme ça et ils ne vont pas les tenir ", a-t-il ironisé non sans lancer
cet avertissement : " Arrêtons le jeu de pessimisme (...). Je lance un appel à
ceux qui chaque fois passent dans les chancelleries pour aller dire des choses,
qu'ils risquent d'être surpris le 29 novembre 2009 ; mais il n' y aura pas
d'élection rattrapage". Au demeurant, Guillaume Soro a salué le déploiement des
éléments du centre de commandement intégré ainsi que tous les succès enregistrés
dans le cadre de l'application des accords signés en terre Burkinabé. »




 






Dominique Strauss-Kahn,
DG du FMI prévient :" Si vous ratez le point d'achèvement de l'initiative PPTE,
les choses ne se renouvèleront pas si facilement "




L'inter  – «La
Côte d'Ivoire est condamnée à atteindre le point d'achèvement de l'initiative
Pays pauvres très endettés (PPTE) pour connaître un allègement de sa dette
extérieure. C'est une exigence qui a été réaffirmée par le Directeur général du
Fonds monétaire international (FMI), Dominique Strauss-Kahn, en visite de
travail à Abidjan depuis le lundi 25 mai 2009. " Vous tenez l'avenir de votre
pays avec la chance que constitue ce programme auquel vous avez abouti et qui
doit vous permettre d'aboutir au point d'achèvement de l'initiative PPTE dans un
an. Cette chance ne se renouvèlera pas si facilement, si vous ratez cette
occasion ", a prévenu le patron du FMI qui faisait ainsi allusion à la mise en
œuvre du programme économique et financier soutenu par la Facilité pour la
réduction de la pauvreté et pour la croissance (FRPC), conclu en mars dernier.
Reçu hier mardi 26 mai 2009 par le ministre de l'Economie et des Finances,
Charles Diby Koffi, il a invité toute la classe politique et les responsables de
la vie publique à éviter tout dérapage, et à rester dans le cadre qui a été
établi. " Si les conditions extérieures changent, si des difficultés nouvelles
apparaissent, nous rediscuterons ensemble des conditions. On veut être flexible,
mais tant que l'environnement économique sera donné, ce qui a été décidé doit
être mis en œuvre. C'est notre responsabilité de le surveiller, c'est votre
responsabilité de l'appliquer, pour l'avenir de votre pays et de la population
ivoirienne ", a été très ferme le patron du FMI. [...] ».
 




 




Le Temps hebdo

 affiche à sa « Une » : « 
ELECTION PRESIDENTIELLE EN
COTE D'IVOIRE : L'ONU PREDIT LA VICTOIRE DE GBAGBO






  • LE SONDAGE QUI
    CLARIFIE TOUT




LES CHIFFRES QUI
CONFONDENT BEDIE ET ALASSANE




CE QUE VALENT
LES LEADERS DU RHDP




CEUX QUI VONT
FAIRE GAGNER LE PR





 






Rumeurs de coup d'état - Abobo et
Anyama dans le viseur de Mangou



Le Patriote 

– « Ça
commence à agacer tout le monde. Le général Philippe Mangou, chef d'Etat-major
des Armées, selon nos sources, vient d'émettre un autre message d'alerte des
troupes à propos d'une probable attaque des institutions de la République. Un
coup d'Etat dont personne ne comprend la logique. Sauf si nos informations sont
inexactes, voici le message attribué au CEMA et qui circulait hier :

« FM : CEMA. Message n°1801/Ema /Cpco/Condu du 25/05/09.Objet : Mesures
conservatoires. Suite aux informations reccurentes de déstabilisation des
institutions républicaines vous demande vouloir prendre mesures conservatoires
suivantes du 25 mai 2009 jusqu'au mardi 26 mai 2009 à 18h00.Primo :
GEND-DGPN-CECOS : procéder à bouclage Abidjan et Banlieue avec effort sur Abobo
et Anyama contrôle systématique d'identité, rafle de toute personne suspecte.
COMTER : Mettre en alerte maximale les troupes placées sous vos ordres en mesure
d'intervenir au profit forces 1ère et 2ème catégorie. » A la lecture de ce
message, deux questions titillent l'esprit : qui a intérêt à faire un coup de
force aujourd'hui au moment où tous les acteurs sans exclusive, préparent
l'échéance du 29 novembre 2009, date à laquelle la commission électorale
indépendante(Cei) a convoqué le collège électoral pour la présidentielle? En
tout cas, pas l'opposition qui voit enfin son vœu se réaliser. Peut-être le
Front populaire ivoirien (Fpi, parti de Laurent Gbagbo) qui estime qu'une
défaite de Laurent Gbagbo signifie sa mort. Les rumeurs d'attaques amplifiées
depuis quelques jours laissent perplexe.

Et puis, pourquoi Abobo et Anyama sont-ils dans le viseur du CEMA ? De vrais
faux pasteurs sortis des officines annoncent l'apocalypse. Certains ont même
avancé qu'à Abobo et à Anyama, des jeunes ont disparu et seraient en formation
afin de perpétrer des actions subversives. Abobo et Anyama, des communes
réputées pour leur engagement aux côtés de l'opposition et singulièrement du
Rassemblement des Républicains. Ces deux communes ont toujours payé cher pour
cette réputation. On se rappelle les martyrs d'Abobo des moments chauds. On
n'oublie pas le charnier de Yopougon dont les corps venaient essentiellement
d'Abobo. On se demande bien pourquoi des assaillants ne viendraient pas d'autres
communes comme Yopougon, par exemple ? Nous le saurons un jour. »