REVUE DE PRESSE DU MERCREDI 27 AVRIL 2011

27 avr 2011

REVUE DE PRESSE DU MERCREDI 27 AVRIL 2011







Le deal que Gbagbo avait proposé à Choi





L'Inter

 -
Deux semaines après la chute de l`ancien chef d`État, Laurent Gbagbo, on en sait
un peu plus sur ce qui s`est passé entre lui et le représentant spécial du
secrétaire général de l`Opération des Nations unies en Côte d`Ivoire, Choi Young
Jin. Se confiant au site d`information SlateAfrique, le diplomate sud-coréen a
révélé les négociations qu`il a menées auprès de Laurent Gbagbo afin qu`il cède
le pouvoir à son rival Alassane Ouattara, après sa défaite. Au dire du patron de
l`ONUCI, après qu`il a certifié les résultats du scrutin présidentiel donnant
Ouattara vainqueur, Laurent Gbagbo lui a envoyé un émissaire. Celui-ci, a révélé
Choi, lui a demandé s`il pouvait faire quelque chose pour que l`ex-chef d`État
demeure au pouvoir. « J'ai beaucoup apprécié cet émissaire. M. Gbagbo, à travers
lui, m'a fait savoir qu'il n'avait pas d'option et devait rester président. Il
m'a posé la question: est-ce qu'on peut faire quelque chose? J'ai répondu que
nous étions ceux qui n'avaient vraiment pas d'option, puisque nous avions
certifié une élection très claire », a révélé le diplomate sud-coréen, qui dit
avoir indiqué à l`émissaire de Gbagbo que si elle (communauté internationale)
échoue ici, elle ne sait pas quel message va donner, alors qu'il y a dix-huit
élections en Afrique dans les mois qui viennent. « Qu'il accepte le résultat!
Lui, il avait des options. Je lui ai fait un document intitulé L'option Kérékou,
pour lui recommander d'accepter le résultat, de devenir un héros tout de suite
et tenter un retour cinq ans plus tard. Mathieu Kérékou, ancien président du
Bénin, a subi une défaite électorale inattendue, qu'il a acceptée au bout de
deux jours. Il a ensuite été réélu plusieurs fois », a-t-il fait savoir. Avant
d`indiquer que l`ex-chef d`État n`a pas tenu compte de ses propositions. Mieux,
a révélé M Choi, après la proclamation des résultats par la CEI, il a rencontré,
le 1er décembre un Laurent Gbagbo buté, refusant d`entendre raison et qui tenait
à rester coûte que coûte au pouvoir malgré sa défaite. Ce qui l`a conduit à dire
que l`ancien locataire du palais présidentiel avait perdu tout contact avec la
réalité. Avec plusieurs cartes en main, Laurent Gbagbo n`a retenu que les
mauvaises, selon le patron de l`ONUCI. « Il ne discernait plus ce qui était bon
ou mauvais pour lui. Quand je lui ai dit que nous n'avions pas le choix, il n'a
pas compris. S'il avait accepté la réalité dès le mois de décembre, il aurait pu
être à Paris dans de grands colloques aujourd'hui », a-t-il renchéri, avant de
poursuivre: « Je lui ai dit le 1er décembre: «Monsieur le président, si vous
prenez cette décision fatale, quelle sera votre place dans l'histoire? Vous êtes
professeur d'histoire. Si votre décision entraîne des centaines de morts, la
destruction, la souffrance du peuple ivoirien, quelle sera votre place dans
l'histoire?» Il est resté silencieux quelques instants et m'a répondu: «Je ne
peux pas abdiquer à cause de cela.» J'ai été un peu surpris. «Abdiquer», ce
n'est pas un mot pour un homme démocratiquement élu ». Après cette conversation,
Choi dit avoir su que Laurent Gbagbo avait fixé son avenir. « Il a perdu le
contact avec la réalité », a-t-il expliqué, non sans rappeler la délicatesse de
sa mission qui recelait de nombreux pièges qu`il a su éviter. En l`occurrence la
proclamation des résultats du scrutin présidentiel par le président de la CEI,
Youssouf Bakayoko au siège de l`ONUCI. Si cela avait été le cas, a soutenu
l`orateur, cela aurait entaché sa certification. « En tant que président de la
CEI de la Côte d'Ivoire, il devait proclamer les résultats sur le territoire, et
non dans un lieu extra-territorial. Cela aurait aussi compromis ma
certification. Si je l'avais accepté, j'aurais donné l'impression de le soutenir
», a-t-il relevé, soulignant au passage avoir évité la guerre civile et la
destruction des ponts d`Abidjan, l'aéroport, le port, l'électricité et l'eau. «
Tout est bien conservé. Nous avons évité que M. Gbagbo soit mort, quand il s'est
retrouvé aux mains des forces de M. Ouattara. Cela aurait posé beaucoup de
problèmes. Je ne vois pas comment on aurait pu faire autrement. Nous avons eu
beaucoup de chance, d'avoir évité tout cela », s`est-il réjoui.




 





Attendu à l'Onuci, hier - IB dribble les généraux de Ouattara





Soir Info

 -
Attendu le mardi 26 avril 2011, au siège de l`Opération des nations unies en
Côte d`Ivoire (Onuci)- ex-hôtel Sebroko- à Attécoubé, le commandant (ainsi que
l`a désigné le chef de l`Etat) Ibrahima Coulibaly alias IB n`a pas répondu
présent (physiquement) à la rencontre avec des généraux des Forces républicaines
de Côte d`Ivoire (Frci). Il a, on peut le dire, fait faux bond à la délégation
des Frci conduite par le général de brigade Michel Gueu et composée du
commandant Tuo Fozié et du capitaine Allah Kouakou Léon, porte parole du
ministre de la défense. Cette rencontre, selon des sources crédibles, s`est
tenue sous la houlette des commandants de l`Onuci et de Licorne. Le patron des
Forces de défense et de sécurité impartiales de Côte d`Ivoire (Fds-CI) nouvelle
appellation du Commando dit invisible (qui avait donné du fil à retordre aux
troupes du général de corps d`armée Philippe Mangou) s`est fait représenter à
cette rencontre par son conseiller, le capitaine Aka Mèyo. ''Nous avons apporté
un message pour demander à Ib de déposer les armes, et de se présenter au
ministre de la défense avant de rencontrer le président de la République'', a
indiqué à la sortie, le général Gueu Michel. Au cours d`un entretien
téléphonique en milieu d`après-midi d`hier, le capitaine Aka a justifié
l`absence du général trois étoiles IB (comme il se présente lui-même) par des
soucis de santé. « Le général est malade », a-t-il soutenu. Pour Aka Méyo, la
délégation des Frci était porteuse d`un message de la part du président de la
République qui ordonnait à IB de déposer les armes. Qu`il serait ensuite reçu
par le Premier ministre avant de faire allégeance au chef de l`Etat. « Il était
question de recevoir un message et non pas d`initier la négociation. Pour
réceptionner un message on n`a pas besoin que le général se déplace. Il faut
éviter de personnaliser le débat. (...) L`important c`est que le message a été
bien pris », a-t-il souligné. Le capitaine Aka a cependant, indiqué qu`aucun
calendrier pour le désarmement des troupes du Commando invisible n`a été arrêté.
Aussi, a-t-il fait savoir que le dépôt des armes est une préoccupation pour IB.
« Des gens se promènent à Abobo et donnent 20.000 francs Cfa aux jeunes pour
déposer les armes. Le général IB ne peut qu`encourager le dépôt des armes»,
a-t-il ajouté. Aka Méyo a, par ailleurs, noté que le patron des Fds CI a peur
pour sa sécurité. «Il faut le comprendre, IB a peur pour sa sécurité. Nous lui
avons dit que c`est Dieu qui l`a préservé en vie jusqu`aujourd`hui et qu`il
continuera de veiller sur lui », a-t-il avoué. Tout en signifiant que l`ex-
sergent chef IB n`a de problème avec personne. Un aveu qui cache mal le chiisme
entre le camp du patron du commando invisible et celui du chef du gouvernement.
Notons que le général IB a brillé par son absence à des rencontres initiées au
Golf hôtel dont une avec le chef du gouvernement le dimanche pascal.




 





Pourquoi IB et le commando invisible n'arrivent pas à rencontrer Ouattara





L'Inter

 - [...]
Il est vrai, le président Ouattara doit fière chandelle à IB et à son commando
invisible qui se sont illustrés à Abidjan comme la force ayant fait trébucher le
régime Gbagbo avant sa chute. Mais, s'il se retient à recevoir les combattants
d'Abobo, le président de la République a de sérieuses raisons de le faire. Pour
rétablir l'équilibre face à Laurent Gbagbo et aux FDS dans les heures chaudes du
bras de fer autour du fauteuil présidentiel, l'actuel chef de l'Etat a été
obligé de recourir aux services de Guillaume Soro, Premier ministre sortant
qu'il a reconduit à son poste tout en lui confiant le ministère de la Défense.
Alassane Ouattara a opté pour cette solution, qui lui permet de compter sur
l'armée des Forces nouvelles dont M. Soro demeure le secrétaire général
incontesté. La preuve, quand le dialogue va se trouver enlisé entre les
protagonistes à un moment de la crise, on verra le Premier ministre et ministre
de la Défense descendre sur le terrain pour occuper le maquis avec ses troupes
depuis l'Ouest contre les FDS fidèles à Gbagbo. Guillaume Soro restera dans ce
maquis jusqu'à la capture par ses hommes, du tenant de l'ancien régime à
Abidjan. Un exploit qui fait de lui l'homme fort aux côtés du président de la
République qui le maintient à ses postes, malgré la promesse faite, durant les
campagnes, pour le portefeuille de la Primature au PDCI. Cette présence, et non
des moindres, de Soro auprès du président Ouattara, qui se trouve très redevable
aux FRCI - forces constituées essentiellement des combattants des Forces
nouvelles et leurs chefs de guerre occupant tous les postes de commandement dans
la ville d'Abidjan - complique la tâche à ''IB'' dans sa tentative de rencontre
avec le chef de l'Etat. L'on ne saurait ignorer les antécédents entre le chef du
commando invisible et le Premier ministre, leader des FN. On se souvient encore
de la friction au sein de l'ex-rébellion, qui avait viré à des batailles rangées
ayant fait plusieurs morts dans chaque camp. Se réclamant père de la rébellion,
IB viendra à perdre la main sur ces troupes qui vont continuer la route avec
Guillaume Soro, leur secrétaire général. Ces moments de tensions ont laissé des
plaies profondes entre les deux hommes et leurs éléments, qui depuis lors, se
regardent en chiens de faïence. En témoignent des propos virulents que leurs
entourages ont laissé transparaitre parfois dans les médias. Aujourd'hui, si IB
veut rencontrer le président de la République et non son ministre de la Défense,
il n'en demeure pas moins qu'il se met dans sa peau de ''leader'' des
ex-rebelles dont Guillaume Soro à qui il n'entend point faire allégeance. Tout
acte de ce genre pouvant s'assimiler à une humiliation de sa part. [...]




 





Sécurisation d'Abidjan, procès contre les anciens dirigeants... Le gouvernement
très préoccupé




Le
Nouveau Réveil

 - Un
conseil de gouvernement s'est tenu hier, à la primature, sous la présidence du
chef de gouvernement, Guillaume Kigbafory Soro. Deux points essentiels ont été
traités au cours de ce conseil qui a duré un peu plus de deux heures (de 14
heures à 16 heures 30 minutes), à en croire le porte-parole du gouvernement, le
ministre Patrick Achi." Nous avons traité de deux questions essentielles. La
première, c'est la sécurité dans le pays et particulièrement à Abidjan. Le
deuxième point, c'est la question relative aux actions judiciaires contre les
personnes qui ont été arrêtées", a-t-il souligné. Ce conseil a enregistré la
présence de tous les ministres, à l'exception de trois qui sont en mission en ce
moment. Il s'agit des ministres Gnamien Konan et Dagobert Banzio en mission au
Libéria, et du ministre Charles Diby Koffi de l'Economie et des finances.




 





Sécurisation du Plateau pour la reprise du travail - Licorne et Onuci bandent
les muscles





L'Expression

 -
L'appel du gouvernement à la reprise effective du travail a été entendu par
l'ensemble des Ivoiriens. Nous avons parcouru hier les grandes artères du
quartier des affaires d'Abidjan, le Plateau, pour constater cela. Le premier
constat qui saute à l'œil est que les forces impartiales ont décidé de
s'impliquer activement dans la sécurisation. Dès la descente du pont Houphouët
Boigny, on aperçoit des bérets verts de l'armée française, armes au poing,
veiller au grain. Aux abords du palais présidentiel, ils ont positionné des
chars prêts à intervenir à tout moment. Au niveau de la direction de la Police
nationale, les chars de l'Onuci et des détachements des casques bleus ont été
déployés sur le boulevard de la République.

Devant les grandes banques des patrouilles mixtes sont visibles. Ces
établissements financiers sont ouverts mais uniquement pour le personnel qui
doit faire l'état des lieux et auditer le travail de filou fait par les hommes
de Gbagbo qui occupaient illégalement les locaux. Même décor au siège de la
Bceao où les forces impartiales ont véritablement bandé les muscles. La mine
serrée et l'humeur gravissime, les militaires en faction à côté de la « mère »
des banques ne donnent point le sentiment de vouloir plaisanter avec quiconque.
On a en mémoire que c'est par le hold-up de Gbagbo à la Bceao qu'a commencé la
crise financière qui a abouti à la fermeture de toutes les banques commerciales.
Dans la sécurisation du Plateau, les Frci ne se sont mises en marge du
mouvement, dans tous les recoins du centre des affaires, elles font visibles.
Devant la présidence, l'Assemblée nationale, le Conseil économique et social.
Elles sont également présentes à l'état-major de l'armée, au ministère de la
Défense et commissariat du 1er arrondissement. A la Sorbonne, les vagabonds,
désœuvrés et faux pasteurs ont disparu. L'espace a été proprement nettoyé par
les hommes du maire Akossi Benjo. Des éléments du Premier ministre Guillaume
Soro ont pris position sur le site et veillent au grain. Gare au premier
patriotard qui serait tenté de revenir sur ce haut lieu du crime et de la
dépravation des mœurs sous Gbagbo ! On peut le dire, à l'image de tout Abidjan,
à l'exception de l'enclave de Yopougon, la cité est sous contrôle.




 





Affrontements Frci-miliciens à Yopougon : Plus de 50 corps découverts- La
commune partiellement libérée





Soir Info

 - Un
peu plus de 50 corps sans vie, criblés de balles, dont 18 tués au même endroit,
dans une maison à usage commercial, ont été découverts le mardi 26 avril 2011, à
la hauteur du carrefour Saguidiba, peu après le district de police de Yopougon,
par les populations. Parmi eux, de nombreux civils, selon des témoins. D'autres
corps, vraisemblablement des combattants, identifiables à leurs tenues
militaires, jonchaient le boulevard central, qui mène du carrefour Wakouboué à
la Sideci, centre nerveux des combats. Ces morts sont liés aux violents
affrontements, notamment à l`arme lourde, qui ont opposé, avant-hier lundi 25
avril 2011, les Forces républicaines de Côte d'Ivoire (Frci) aux nombreux
groupes d'auto-défense, appuyés par des miliciens libériens, favorables à
l`ex-chef d`Etat Laurent Gbagbo. Les combats, qui ont débuté, d'abord par des
tirs sporadiques d'armes légères, sont montés en intensité en milieu de journée
par des tirs d'obus de mortiers et d'armes automatiques. A la hauteur de la
station-service Lubafrique à Niangon-nord où les miliciens avaient installé un
poste avancé, celui-ci a été démantelé sous le feu des tirs. Pendant toute la
journée de fortes détonations « déchiraient » le ciel de Yopougon où les
populations apeurées, sont restées cloitrées chez elles. Par ailleurs, des tirs
se sont concentrés aux alentours du quartier « Maroc », précisément au niveau du
carrefour Anador. Hier, à cet endroit, les soldats de la Force Licorne y ont
pris hermétiquement position. Les miliciens, qui tenaient à ce niveau, une
position, ont été repoussés loin derrière le village Niangon-Lokouo. Les Frci
ont progressé jusqu'au niveau du commissariat du 17ème 
arrondissement où des éléments ont installé leur camp. Du carrefour «
Saint-André », les Frci déversaient un déluge de feu sur le sous-quartier dit «
Sicobois », qui serait une tanière aux miliciens. Au carrefour du secteur
"Niangon-sud du quartier Coprim, à la hauteur de la station-service Texaco, les
affrontements, très intenses ont tourné en faveur des Frci, qui y ont pris pied,
sous une bonne garde de la force Licorne. Les Frci ont poursuivi leur
progression, écrasant toute résistance, jusqu'à Azito, fief des miliciens. Le
même scenario s'est produit au « Toit-rouge », ainsi qu'au « Terminus 42 » à la
Sideci, tout comme au « Nouveau quartier ». Les Frci ont pris position au «
Terminus 40 » un endroit stratégique, que l'on présente comme l'un des camps
retranchés des miliciens. Selon de nombreux témoins qui nous ont joints hier en
milieu d'après-midi, la commune de Yopougon « était partiellement libérée » des
miliciens qui ont, à plusieurs endroits, abandonné leur position. Certains
d'entre eux étaient revenus à la charge, avant de replier peu après, selon un
habitant de la Yopougon Sicogi. Les patrouilles des Frci et la Licorne sont
observables un peu partout dans la commune et les Frci poursuivaient leur
quadrillage à l'échelle de toute la commune. Il s'agit, en fait d'une offensive
généralisée qui vise à éteindre toutes les poches de résistance à Yopougon où
toutes les activités sont bloquées et où les populations fuient en masse les
affrontements. Les miliciens sont composés, en général de jeunes combattants
dont certains circulent en pick-up tandis que d'autres sont à pied. Les Frci
procèdent à des vérifications d'identité, qui, selon de nombreux habitants,
s'accompagnent « d'abus », liés, à une forme de stigmatisation de certains
groupes ethniques. Vrai ou faux ? En tout cas, les témoignages affluent, qui les
accusent « de faire la chasse à une catégorie d'Ivoiriens ». En tout état de
cause, la pacification de la grande commune de Yopougon est lancée et devrait
s'achever en fin de semaine. Signalons que le président de la République, le Dr
Alassane Ouattara a menacé vendredi dernier de "désarmer par la force" les
derniers groupes armés encore actifs à Abidjan, s`ils ne déposent pas
"rapidement" les armes. [...]




 




Le
dispositif de sécurité corsé devant les banques





Soir Info

 -
Après l`ouverture de l`agence de la Banque centrale des États de l`Afrique de
l`ouest (Bceao), la semaine dernière, les banques commerciales emboiteront le
pas, cette semaine, comme indiqué par les responsables de l`institution
centrale. En prélude à cette ouverture à la clientèle, la police nationale a
pris une série de mesures sécuritaires, pour parer à toute éventualité. Ainsi,
des dispositifs composés de policiers, gendarmes, agents des Frci et de l`Onuci
ont-ils été déployés. Ces dispositifs qui, en réalité, étaient déjà en place,
avec les policiers, se voient ainsi corsés, avec l`arrivée des Frci, de l`Onuci
et de la gendarmerie. Outre les patrouilles motorisées effectuées par cette
force mixte, autour des établissements bancaires, des dispositifs statiques sont
mis en place, devant les banques, pour rassurer, aussi bien les travailleurs que
les clients.




 





Réouverture des banques commerciales - Le personnel a repris le travail





Soir Info

 -
Embrassades, accolades, cris de joie, salutations chaleureuses...C`est cette
atmosphère de retrouvailles qui a prévalu le mardi 26 avril 2011 dans les
banques commerciales qui ont rouvert le mardi 26 avril 2011. Chaque agent
s`empressait de demander les nouvelles de ses collègues. On lisait sur de
nombreux visages, le plaisir de se retrouver. En tout cas, les agents des
structures bancaires qui avaient fermé du fait de la crise étaient heureux de
retrouver leurs collèges, leurs bureaux et leurs responsables. Car, ils ne
manquaient pas, comme cela s`est passé au siège de la Société générale de banque
en Côte d`Ivoire (Sgbci) sis au Plateau, de rentrer de bureau en bureau pour
saluer ou visiter les collègues qu`ils n`avaient pas revu depuis longtemps. «
Ça, c`est l`esprit de la Sgbci », a dit un agent qui jouait le rôle de guide
pour les agents qui ont émis la volonté de faire des retraits avant de commencer
le travail. Toute chose qui a provoqué un attroupement devant le guichet de
Western Union implanté au sein même de la Sgbci siège. En effet, de nombreux
agents en rupture d`argent du fait de la crise post-électorale qu`a connue la
Côte d`Ivoire ont décidé de faire des retraits sur leur compte courant ou
d`épargne avant d`entamer le travail. Ils étaient donc nombreux à se retrouver
avec des chèques en main devant un guichet pour se faire servir de la liquidité.
Selon Ba Karamoko, le directeur adjoint de l`exploitation de la clientèle privée
que nous avons rencontré dans son bureau logé au premier étage du siège de la
Sgbci, il était important pour les responsables de la banque de permettre à
leurs agents de travailler de façon sereine quand il s`agira d`ouvrir la banque
au grand public. Il était donc impérieux de leur permettre de disposer d`argent.
Car, a-t-il poursuivi, le travail s`annonce rude dans les jours à venir avec le
paiement à partir du jeudi 28 avril 2011 du solde des fonctionnaires ivoiriens.
A ce propos, le directeur adjoint de l`exploitation de la clientèle privée de la
Sgbci a indiqué que sa banque est prête pour le service.




 




Appel
à la solidarité aux journaux bleus : Or donc, c'était


nécessaire




Le
Mandat

 -
Depuis la chute du dictateur Laurent Gbagbo, le lundi 11 avril dernier, c'est la
tourmente chez les confrères ''Notre Voie'', ''Le Nouveau Courrier'', ''Le
Quotidien'' et ''Le Temps''. Mais, rassurés par l'appel au pardon du Président
Alassane Ouattara, ils commencent à donner de la voix et demandent la
solidarité. Et pourtant... [...] Interdiction de rendre compte des activités du
Président de la République, Alassane Ouattara, suspension et amendes
injustifiées étaient la méthode trouvée pour étancher la soif démesurée du
pouvoir des prédateurs de refondateurs. A cette époque, César Etou, se
réjouissait, car il avait oublié que la roue tourne et que toute chose a une
fin. Siégeant de manière illégale au sein du CNP (il n'a pas démissionné de son
poste de Directeur de Publication à Notre Voie, comme le stipule les textes de
cet organe), il contribue fortement à martyriser une partie de ses confrères
dont le seul péché était de dire non et non à l'imposture de son manitou de
tyran, Laurent Gbagbo. Mais, depuis le 11 avril dernier, la folle course a pris
fin avec la capture du christ de Mama. Du coup, la nuit est tombée sur les
fossoyeurs de la liberté de la presse. L'employeur de César Etou, le groupe ''La
Refondation'', éditeur de Notre Voie, a fait les frais de la ''Révolution
Orange''. Hier, sur ONUCI-FM, traitée de tous les noms par son clan, il y a à
peine trois semaines, le Directeur de Publication de ''Notre Voie'' a lancé un
véritable SOS aux nouvelles autorités, aux structures de régulation (GEPCI,
UNJCI, CNP) et à l'ensemble de la presse afin d'aider son organe et tous les
autres qui ont soutenu la dictature, à se relever. Sinistrés et déboussolés,
Notre Voie et tous les autres confrères bleus, désormais journaux d'opposition,
découvrent maintenant, comme par enchantement, la nécessité de garantir la
liberté de la presse et surtout l'importance de la solidarité entre les
confrères. [...]