REVUE DE PRESSE DU MERCREDI 25 MARS 2009

25 mar 2009

REVUE DE PRESSE DU MERCREDI 25 MARS 2009





Nouvelle page 1








Sanctions de l'ONU
Le Mouvement J'aime Blé Goudé appelle à la vigilance




L'inter  – « Le
président du Mouvement J'aime Blé Goudé (MJBG), Djédjé Zady, a animé hier, mardi
24 mars 2009, un meeting au quartier Sicogi dans la commune de Koumassi, pour
appeler ses partisans à la vigilance face à certaines attitudes farfelues et
injustes de l'ONU contre la Côte d'Ivoire. « Soyez vigilants. Ils veulent
nous amener à manifester pour ensuite aller raconter ce qu'on n'a pas fait. (...).
Il a indiqué qu'un sit-in devait se tenir aujourd'hui devant l'ONUCI pour
réclamer la levée des sanctions. A ce sujet, précisément, Zady Djédjé a révélé
qu'en réalité, la France est le vrai commanditaire des sanctions. [...] ».
   




 




Soir Info  
annonce
à sa Une

« Affaire Blé Goudé-ONU : Dacoury Richard N. 2 de l'Alliance :
« Ce que nous préparons »




[...] Avez-vous
entrepris des démarches dans ce sens ?




Dacoury Richard :
Nous sommes entrain de prendre des rendez-vous pour que nous puissions les
rencontrer (Le représentant du SG de l'ONU, M. Choi et le représentant du
Facilitateur, M. Badini). On l'avait fait en son temps. Et, nous allons encore
prendre notre bâton de pèlerin.




 




Et si vous ne
réussissez pas à rencontrer ces personnalités, qu'allez vous faire ?




Dacoury Richard :
S'ils refusent, nous allons dire haut et fort devant la nation entière et devant
le monde entier que l'ONU refuse qu'on aille à la paix. Parce que son rôle c'est
de faciliter la paix, c'est de créer les conditions de paix. Donc, le rôle de
l'ONUCI, ici, c'est d'entendre tous les belligérants, toutes les personnes
impliquées dans le processus de paix. Si les responsables de l'ONU refusent, il
y a de quoi s'inquiéter pour la paix en Côte d'Ivoire. Cela voudrait dire qu'ils
ne sont pas pour la paix. [...] ».




 






Sécurité en cote d'ivoire / YJ Choi a une délégation du Centre
Pearson - "La paix et la stabilité largement restaurées"




Le Temps  – « Le
représentant spécial du Secrétaire général de l'Organisation des Nations unies
(Onu) en Côte d'Ivoire, Jung Yin Choi, suit la situation sécuritaire en Côte
d'Ivoire de près. Il en a parlé hier, à une délégation du Centre Pearson de
maintien de la paix, conduite par sa présidente, Suzanne Monaghan, qu'il a reçu.
" Il y a une culture de compromis, une culture raffinée en Côte d'Ivoire qui ne
pratique pas la violence ", a déclaré à ses hôtes, au cours des entretiens.
Estimant que " la paix et la stabilité sont largement restaurées " dans le pays.
M. Choi a ajouté que toutes ces avancées avaient été possibles grâce à
l'application de l'Accord politique de Ouagadougou (Apo) et aux efforts de
l'Onuci qui ont permis la réunification du pays. Non sans rappeler que le mandat
de la mission onusienne était de tout mettre en œuvre pour sécuriser le
processus électoral, à travers la certification des élections. La délégation qui
comprend des policiers de l'Afrique de l'Ouest et du Centre-Est, présente en
Côte d'Ivoire pour une durée de trois (3) jours, dans le cadre du renforcement
des capacités des services de police des pays dont ils sont originaires. " On
leur montre une mission, afin qu'ils puissent voir à quoi s'attendre quand leurs
hommes et femmes (policiers) viendront ici ou dans d'autres missions ", a
expliqué Mme Monaghan. Qui a largement échangé avec le chef de la mission
onusienne et ses principaux collègues dont son Adjoint principal, Abou Moussa. »




 






Onuci - Les casques bleus Béninois honorés




Le Patriote  – « 441
militaires appartenant au 10 bataillon béninois de l'Opération des Nations Unies
en Côte d'Ivoire (ONUCI), déployé à Guiglo (516 km d'Abidjan), ont été honorés
de la médaille des Nations Unies pour service rendu au maintien de la paix dans
le pays. Lors de la cérémonie présidée par le Commandant du Secteur Ouest, le
Général de brigade Rashiduzzaman Khan, représentant le Commandant de la Force, a
félicité les récipiendaires pour leur sens du devoir. Il leur a ensuite demandé
de poursuivre leur mission dans le strict respect du mandat de l'ONUCI. Au nom
du Secrétaire Général de Nations Unies, le Général Khan a salué l'engagement du
Bénin aux côtés des Nations Unies « un engagement que démontrent ses soldats à
travers un grand esprit de professionnalisme, sur les différents théâtres où ils
sont déployés ». Il a enfin remercié le Commandant du contingent béninois et les
autorités locales pour leur collaboration dans l'organisation de la cérémonie.Le
Commandant du Bataillon béninois, le Lieutenant-colonel Sanni Bachabi, a
transmis la gratitude de ses hommes aux Nations Unies pour la reconnaissance des
efforts effectués en vue du retour de la paix et de la stabilité en Côte
d'Ivoire. »




 






Application de Ouaga IV : Les Forces nouvelles remettent leur
plan à Gbagbo - Une autre réunion est prévue lundi
 




Fraternité Matin
 – « 
Le
Président Laurent Gbagbo a rencontré, hier, au palais présidentiel, une
délégation des Fn pour faire avancer le processus de sortie de crise. Les Forces
nouvelles (Fn) ont présenté au Président Laurent Gbagbo, hier au palais
présidentiel, «un plan» susceptible d'activer le processus de sortie de crise, a
annoncé le ministre Sidiki Konaté et porte-parole des Fn. Ce plan, a-t-il
déclaré à la presse au sortir de la séance de travail avec le Chef de l'Etat,
porte sur «le pouvoir des préfets, le redéploiement du Centre de commandement
intégré (Cci) sur tout le territoire national et le redéploiement de
l'administration tout entière à travers tous ses démembrements». Sans le
détailler, Sidiki Konaté a estimé que ce schéma va permettre «à ces trois points
d'avancer très rapidement sur le terrain». Il a précisé que le Président Laurent
Gbagbo va annoncer, lundi prochain, les détails de ce plan. Le porte-parole de
la délégation a ajouté que le Chef de l'Etat a demandé aux Fn d'harmoniser leur
schéma avec «les autres acteurs». «Nous pensons que ce schéma va permettre à
tout le monde d'avoir une lisibilité sur comment on va aujourd'hui donner le
pouvoir définitivement aux préfets, quel est le schéma sécuritaire conformément
à l'accord qui va servir dans les mois à venir pour toute la Côte d'Ivoire et
quel est aussi le schéma du redéploiement de toute l'administration», s'est
réjoui le ministre. Pour Sidiki Konaté, la rencontre des Fn avec Laurent Gbagbo
a été riche. «Elle démontre que les Forces nouvelles, en signant l'accord de
paix de Ouagadougou avec le camp présidentiel pour sortir la Côte d'Ivoire de la
crise, n'ont pas eu tort. Et très bientôt, vous verrez le résultat», a-t-il
prédit. La délégation des Fn comprenait, outre, Sidiki Konaté, les ministres
Moussa Dosso, Amadou Koné et le directeur de la communication, Alain Lobognon. »




 






Passation de charge en zones Cno - Les Com-zones veulent suppléer
les préfets
 




Le Temps  – « Le
report de la passation de charge entre les Com-zones et le corps préfectoral
dans les zones ex-assiégées, s'explique. Et l'on comprend mieux le ministre
Désiré Tagro. Décryptage. Beaucoup n'ont certainement pas compris ce que les
Forces nouvelles (Fn) ont vite fait de qualifier de " volte-face ", lorsque le
ministre de l'Intérieur, Désiré Tagro, a suspendu la cérémonie de passation de
charge, prévue pour le 4 mars 2009, à Bouaké, entre les Com-zones (Fn) et le
corps préfectoral en zones ex-assiégées. La lecture d'un article intitulé " la
polémique inutile sur le départ des Com-zones " et publié sur le nouveau site
(www.fninfo.ci), le 20 mars dernier, fini de convaincre sur la décision du
ministre. L'auteur de cet article ne croyait pas si bien dire, lorsqu'il écrit
que "les Com-zones et les préfets pourraient être complémentaires". [...] Telle
est la volonté cachée, mais bien perçue par le ministre de l'Intérieur. Demeurer
en poste et se constituer en Administrateurs supplétifs des préfets ou
sous-préfets. Une option jamais stipulée par l'accord de Ouaga. Nulle part dans
les différents accords, même complémentaires de Ouaga, il n'est fait mention
qu'un Com-zone doit suppléer à un préfet ou à un sous-préfet. De ce point de
vue, le point de chute des Com-zones ne s'aurait être un obstacle [...] le
quatrième accord complémentaire de l'accord politique de Ouagadougou (Apo) a
déjà tout prévu. Il a même réglé l'épineuse question des grades des Fafn. [...] ».




 






Mgr Kutwa : "Une élection précipitée entraînerait le pays dans le
chaos"
  




Fraternité Matin
 – « 
Perspectives
des leaders religieux pour une sortie de crise et une cohésion sociale durables
en Côte d'Ivoire». Tel est le thème du forum d'échanges qui a eu lieu hier entre
la Banque mondiale et les leaders religieux conduits par l'Archevêque d'Abidjan,
Mgr Jean-Pierre Kutwa et le président du Conseil supérieur des Imams de Côte
d'Ivoire, Cheick Aboubacar Fofana. D'entrée de jeu, le premier responsable de
l'Eglise catholique fait une remarque : «Nous sommes d'accord qu'il faut aller
aux élections. Mais, il ne faut pas y aller pour y aller». Selon Mgr Jean-Pierre
Kutwa, «devant les informations faisant état d'irrégularités ou de fraudes dans
l'enrôlement, il serait bon que la Commission électorale indépendante assume ses
responsabilités en prenant des dispositions justes et audacieuses ; pour
garantir la démocratie et permettre au peuple ivoirien d'exercer sa
souveraineté». Et d'insister : «Tant que ces dispositions ne seront pas prises,
une élection précipitée entraînerait le pays dans le chaos», prévient-il.
L'occasion lui était ainsi donnée de demander le soutien des institutions
internationales pour l'organisation d'élections crédibles en Côte d'Ivoire. Mgr
Jean-Pierre Kutwa a parlé de la partition du pays qui, selon lui, est toujours
réelle, du désarmement non effectif, de la méfiance de part et d'autre, du
chômage... et de la pauvreté accrues. Après ce bref regard sur la société
ivoirienne, il a fait des propositions, «pour une cohésion sociale vraie et
durable. [...] ».




 






Election présidentielle/ Mgr Kutwa - "La CEI doit prendre ses
responsabilités"




Le Patriote  – « Les
élections générales à venir préoccupent tous les observateurs de la scène
politique ivoirienne. Et les leaders religieux ne sont pas en reste. Hier, ces
hommes de Dieu se sont retrouvés au siège de la Banque mondiale pour se
prononcer sur le processus de sortie de crise lors d'un Forum. L'archevêque
d'Abidjan Monseigneur Jean Pierre Kutwa appelé à cette occasion, les acteurs du
processus dont notamment la Commission électorale indépendante (CEI) ''à prendre
ses responsabilités'' dans l'organisation du scrutin à venir. Il demande par
ailleurs à l'équipe du président Robert Beugré Mambé à ''garantir la
démocratie''. Cependant, tient à préciser le premier responsable de l'Eglise
catholique en Côte d'Ivoire ''un scrutin précipité entraînerait le chaos''.
C'est pourquoi, il préconise ''qu'il ne faut y aller (aux élections NDLR) pour y
aller''. »




 





Francis Wodié écrit une nouvelle constitution demain




Soir Info  – « 
Le
Professeur de Droit constitutionnel Francis-Romain Wodié, président du Parti
ivoirien des travailleurs ( PIT), prononce, demain 26 mars 2009 à l'Hôtel
Communal de Cocody, une conférence-débat sur le thème : " Quelle Constitution
pour une Côte d'Ivoire nouvelle ? ". La problématique soulevée ici vise à une
relecture critique de l'actuelle constitution en vue d'écrire une autre dans la
perpective de sortie de crise. Selon Jacques Andoh Allé, Député PIT de Cocody,
président du comité d'organisation, il est temps d'attaquer de front la
"constitution dont on dit qu'elle est à l'origine de la crise ". On prête à
Francis Wodié la paternité de la disposition confligène ( Art 35) qui veut que
" le candidat à l'élection présidentielle soit ivoirien, de père et de mère
eux-mêmes ivoiriens de naissance et de ne s'être jamais prévalu d'une autre
nationalité ". Une disposition qui visait, directement, le président du RDR,
Alassane Ouattara dont la candidature avait été invalidée en 2000. Francis Wodié
veut-il vider ce cas de conscience ? Tout porte à le croire. A travers donc
cette conférence, le constitutionnaliste entend proposer la mouture d'une
nouvelle constitution. [...] ».




 






Affaire ''Ali Baba et les 40 voleurs'': Le procureur requiert 2
ans de prison ferme contre Gnamantêh. 10 millions d'amende pour Eddy Péhé, le
verdict le 31 mars




Soir Info – « Nanankoua
Gnamantêh dit Saint Epicure, auteur de l'article ''Ali Baba et les 40 voleurs''
et le directeur de publication de ''Le Repère'', Eddy Péhé, tous journalistes au
groupe ''Le Réveil'', ont comparu, le 24 mars 2009, devant le tribunal pour le
délit d' ''offense au chef de l'Etat''. Après plus de 4 heures de débat, le
procureur a requis 2 ans de prison ferme contre le journaliste Nanankoua
Gnamantêh, et 500.000 francs cfa d'amende. Comme peine complémentaire, le
procureur a requit la suspension pour 8 mois de l'hebdomadaire ''Le Repère'',
l'insertion de la décision de justice dans le quotidien ''Fraternité Matin'' aux
frais du groupe ''Le Réveil'', sous peine d'une amende de 5 millions de francs
cfa. Quant à Eddy Péhé, il a été condamné à payer une amende de 10 millions de
francs cfa à l'Etat de Côte d'Ivoire. Ce mardi 24 mars, l'ambiance était
surchauffée au Palais de justice au Plateau, compte tenu du procès contre les
journalistes du groupe « Le Reveil ». On notait la présence de plusieurs
mouvement du PDCI-RDA dont la JPDC. C'est à 13h35 que le journaliste Gnamantêh,
avec sa canne qu'il tient fièrement, a effectué son entrée dans la salle
d'audience sous les applaudissements de nombreux sympathisants et de certains
militants du PDCI-RDA. A la barre, Gnamantêh a expliqué avec sérénité que
l'enjeu de son papier qui lui vaut sa présence devant le tribunal « pour offense
au chef de l'Etat », n'est pas de présenter le chef de l'Etat comme un voleur.
Il a indiqué à la barre que dans sa volonté de moraliser la vie publique, le
président Laurent Gbagbo s'est rendu compte de l'existence de certains voleurs
dans la République qu'il a décidé de punir. Quant au directeur de publication de
''Le Repère'' Eddy Péhé, il a soutenu que le titre ''Ali Baba et les 40
voleurs'' n'est pas insultant. Il a noté que c'est une fable pour attirer
l'attention du président sur l'état de décrépitude morale de la société
ivoirienne. Dans le cadre de ce procès, trois procureurs étaient mobilisés pour
démonter les deux journalistes à la barre. [...] ».




 






Arrestation d'Anaky et procès de "Le Repère"- Le ministre Yaya
Ouattara (vice-président du PDCI) en colère : "Il y a eu plus grave dans ce
pays"
 




Le Nouveau
Réveil  – « 
(...)
A notre frère Anaky, j'ai entendu dire qu'il est à la tête d'un petit parti.
Mais Anaky, c'est notre frère. Il est né ici à Bondoukou, son père travaillait
au PTT à l'époque. Au delà de ce qu'Anaky a été, c'est le leader d'un parti.
Alors, je saisis cette opportunité, en mon nom certes, mais au nom de mes frères
du Zanzan, pour dire que nous condamnons ce comportement, cette interpellation.
Il y a eu plus grave dans ce pays .Personne n'a été inquiété. Moi, j'étais au
gouvernement d'alors quand " Le Nouvel Horizon " nous a traités d'Ali Baba et
les 40 voleurs...Nous n'avons pas été des voleurs. On n'interpelle pas pour si
peu. Il ne mérite pas qu'on l'interpelle. Nous le disons haut et fort à cette
tribune. Ce sont les mêmes qui, à l'époque, nous avaient traités de tout.
Moi-même, combien de fois on ne m'a pas traîné dans la boue à l'époque ? Mais,
pourtant, les honnêtes gens, c'est dans notre groupe on les trouvait. Nous avons
été au côté de Félix Houphouët Boigny, des serviteurs de ce pays-là. C'est ça
qui a permis à ce pays-là d'être comme il est aujourd'hui .On chante qu'il faut
qu'on soit comme avant. Mais pour qu'on soit comme avant, il a bien fallu que
quelqu'un fasse ce travail .Après l'indépendance, la Côte d'Ivoire était le seul
pays au dessus du Sahara qui ait fait un grand bond. J'aime à le dire, les
Ivoiriens ont la mémoire courte. Je profite de cette tribune pour dire que nous
avons en face de nous des enseignants, éminents professeurs qui oublient trop
souvent. La Côte d'Ivoire est le dernier pays à être colonisé .Personne ne
voulait de nous. Ni les français ni les Anglais ni les Hollandais. C'était la
côte des mal gens, voilà comment on nous appelait ...Mais on est passé au-dessus.
Il a fallu un homme comme Houphouët Boigny et le PDCI-RDA pour obtenir ce
résultat. Ici à Bondoukou, on dit il y a des péchés qu'il ne faut pas commettre.
Houphouët ne méritait pas qu'on le traite de voleur. On veut la paix et on
achète des armes. On veut la paix et on adopte des attitudes contraires à la
paix .Anaky ne mérite pas d'être détenu à la DST. »