REVUE DE PRESSE DU MERCREDI 22 AVRIL 2009

22 avr 2009

REVUE DE PRESSE DU MERCREDI 22 AVRIL 2009







La mise en
œuvre de Ouaga IV a « manqué le pas », déplore l'ONU




(AIP)-

« La mise en œuvre des principaux éléments du quatrième accord complémentaire de
Ouagadougou (Ouaga IV) a manqué le pas »,  indique le 20ème rapport
du Secrétaire général de l'ONU sur la Côte d'Ivoire. « Je regrette que la mise
en œuvre des principaux éléments du quatrième accord complémentaire ait manqué
le pas. Si elles étaient menées à bien, les opérations définies dans cet accord
jetteraient les bases d'une paix et d'une stabilité durables en Côte d'Ivoire et
créeraient des conditions propices à la tenue, dans un climat de sécurité,
d'élections présidentielles crédibles », indique le Secrétaire général des
Nations Unies, dans le document dont l'AIP a reçu copie, lundi. Signé le 22
décembre 2008, Ouaga IV fixe le calendrier pour l'achèvement, avant les
élections, des principales opérations en vue de la réunification du pays, dont
le rétablissement de l'autorité de l'État sur l'ensemble du territoire, le
désarmement des ex-combattants, le démantèlement des milices et la réintégration
des éléments des Forces nouvelles remplissant les conditions requises dans les
forces de défense et de sécurité ivoiriennes. « J'encourage vivement les
signataires de l'Accord de Ouagadougou, sous la direction compétente du
Facilitateur, le Président du Burkina Faso, M. Compaoré, de faire preuve de
détermination et d'engagement nécessaires pour trouver les moyens de surmonter
les obstacles qui subsistent lors de cette dernière étape du voyage menant à la
réunification du pays », souligne Ban Ki Moon.




 






Elections présidentielles - L'ONG
Côte d'Ivoire, conscience nouvelle pour des élections maintenant
 




Le Patriote  – « L'élection
présidentielle cette année. De plus en plus de voix s'élèvent pour épouser cette
voie. La dernière en date, est celle de Constant Koffi, président de l'ONG Côte
d'Ivoire, Nouvelle conscience. Il l'a exprimée hier à l'hôtel du district
d'Abidjan au cours d'une conférence de presse. Les élections cette année
s'imposent selon lui pour plusieurs raisons : au niveau politique, il y a une
absence de légitimité des tenants actuels du pouvoir contrairement à l'éthique
démocratique et aux valeurs républicaines. Ce qui, selon le conférencier fait
«régner une cacophonie dans la gestion des affaires». De plus, Constant Koffi
déplore la confiscation des libertés publiques avec les interdictions des
marches, les censures des médias d'Etat, le bâillonnement de l'opposition et
l'absence de garanties des libertés individuelles et collectives. Au niveau
économique, le tableau, selon le conférencier, est sombre. «Les émeutes de la
faim qui ont fait deux morts sont la preuve que l'économie est moribonde»,
fait-il remarqué. En plus, dira-t-il, s'appuyant sur les données de l'ONG
Transparency international, l'indice de corruption est en hausse constante,
passant de 3,8 en 1998 à 1,7 en 2008. Idem au plan social où le tableau est peu
reluisant avec la pauvreté qui atteint 48,9% de la population, un système
sanitaire qui laisse à désirer, un taux de mortalité de 16 % et une espérance de
vie qui est passée de 54 ans en 19990 à 48 ans en 2007. Pour sortir de cette
situation qui peut appeler au désespoir, le conférencier préconise la tenue des
élections en cette année 2009. «Les élections sont le gage de légitimité des
pouvoirs publiques» fait-il remarquer. Elles sont en plus selon lui, source
d'émulation politique qui est un garant certain, pour l'instauration d'un Etat
de droit et de bonne gouvernance. Il soutient qu'avec la stabilité retrouvée, il
y aura le retour des investisseurs, d'où la reprise dynamique de l'activité
économique. C'est pourquoi, le conférencier exhorte les signataires des accords
de Ouaga à tout mettre en œuvre pour la tenue des élections. Dans le cas
contraire, il craint «le jour où, rejetant les jeux stériles dans lesquels
s'égare la nation et se disqualifie l'Etat, la masse des Ivoiriens se
rassemblera sur la Côte d'Ivoire».




 




Non reprise de
l`enrôlement a Abidjan / Djedjed Onene (Ins) - "Voici nos problèmes"




Le Temps  – « La
reprise de l'opération d'identification et d'enrôlement à Abidjan annoncée pour
hier, coince. Les différents centres que nous avons visités ressemblaient à des
cimetières. Pour savoir les raisons de ce blocage, nous avons rencontré Djedjed
Onéné, directeur technique, chargé de la refonte de la liste électorale à l'Ins.
Entretien.




La reprise de
l'opération d'identification et de l'enrôlement à Abidjan n'a pas été effective.
On a constaté l'absence de vos agents dans les différents centres. Peut-on en
savoir plus?




Il faut dire que
l'Ins devait être normalement dans les différents centres d'enrôlement. Nous
avons constitué les équipes. Malheureusement, à la dernière minute, nos équipes
n'ont pu être déployées. La raison est simple. Un certain nombre de conditions
devaient être remplies. Mais elles n'ont pu être satisfaites.




Quelles sont ces
conditions ?




Elles sont purement
d'ordre financier. Pour la reprise, il faut mettre les agents dans des
conditions optimales de travail. Il se trouve qu'un agent Ins, qui se déplace
pour l'enrôlement, est accompagné d'un lot de matériels appelé kit. Il s'agit
par exemple, de l'ordinateur, du groupe électrogène, du stabilisateur. Pour
alimenter le groupe électrogène, il faut payer du carburant. Si par
extraordinaire, il n'y a pas d'électricité dans les centres, il faut utiliser ce
groupe électrogène. Ces conditions n'étant pas réunies, l'Ins a décidé de ne pas
être dans les centres.




Peut-on avoir une
idée du problème financier que vous avez soulevé ?




Il s'agit des
salaires des agents et de l'argent des fournisseurs. Avant la trêve, on nous a
toujours fait commencer l'opération par nos agents avec un minimum de moyens.
Espérant que les moyens pour couvrir toute la période viendront.
Malheureusement, lorsque l'opération démarre, les moyens ne suivent pas. Dans
cette situation, l'Ins se trouve mal à l'aise. Nous avons voulu cette fois-ci
entrer dans la reprise de manière très sereine. Et en ayant à l'esprit que les
moyens allaient suivre. Au niveau des agents, ils ont besoin d'un minimum pour
le transport. Ces moyens n'ont pas pu être réunis.




Avez-vous saisi
les autorités ?




Nous avons toujours
mis à leur connaissance tous nos problèmes. Il se trouve que deux semaines avant
cette reprise, on nous a demandé d'estimer nos besoins. C'est ce que nous avons
fait à la primature. Il se trouve que ces besoins, dont le coût global s'élève à
plus de 800 millions de Fcfa, n'ont pu être satisfaits à ce jour. Il faut dire
également que nos agents ont des arriérés de salaire. Nous avons comme source
d'approvisionnement le trésor. Pendant que certaines structures utilisent le
minimum pour satisfaire leurs agents, nous utilisons le minimum pour nous
approvisionner en matériels. Tels que les groupes électrogènes, les
stabilisateurs, le carburant... Nous avons dépensé par exemple, avant la trêve, en
carburant, 400 millions de Fcfa. Les arriérés de salaire s'élèvent à trois mois.
Nous avons au total 4000 agents. Et chaque agent touche par mois 105 000 Fcfa.
En clair, nous ne sommes pas responsables de ce qui se passe. »




 






Face aux accusations des Fn : Affi
N'Guessan réagit
 




Fraternité Matin
 – « 
Le
président du Front populaire ivoirien (Fpi), Pascal Affi N'Guessan, s'est
prononcé hier sur le conclave des instances dirigeantes des Forces nouvelles,
tenu lundi dernier à Bouaké sur convocation du directoire politique. « La
rencontre a accouché d'une souris. Le Premier ministre ayant décidé de rester à
son poste », a confié Affi N'Guessan. Cette décision, précise-t-il, a vidé le
contenu de ce conclave. Malgré tout, M. Affi garde espoir, parce que les Forces
nouvelles restent engagées dans l'application de l'Accord politique de
Ouagadougou, a-t-il ajouté. Cependant, il a indiqué sur les antennes de Onuci
Fm, qu'il ne faut pas donner le sentiment que le processus de sortie de crise
prescrit par l'Accord de Ouagadougou est mis à rude épreuve. Selon lui, l'Onu
n'a ni interpellé le FPI, ni ses responsables pour un quelconque blocage du
processus de paix. Quant à l'appel à un comité de sanction pour veiller sur la
bonne conduite du processus, le responsable du directoire du Rhdp, M. Alphonse
Djédjé Mady, souhaite que « les Ivoiriens soient conscients de la nécessité de
sortir de cette crise en aidant la Côte d'Ivoire qui souffre ». Pour lui, le
peuple est dans une détresse. Qui fait qu'il n'est point besoin de faire appel à
un comité de sanction pour trouver une issue à cette crise. »




 




L'inter
 écrit :

« Processus de sortie de crise : le PDCI soutient la décision des forces
nouvelles »




 




 






Conclave à Bouaké: Quand les FN
se font passer pour les victimes




Soir Info  –

« [...] En regardant de près, les ex-rebelles n'apprécient pas qu'on leur exerce
quelque forme de pression pour mettre en application l'accord complémentaire IV.
Ils n'apprécient pas davantage qu'on les taxe de faire obstacle à la mise en
œuvre de certains volets de la sortie de crise : désarmement, unicité de caisses
d'Etat, redéploiement de l'armée, passation de charges entre com zones et
préfets... Les FN feraient tantôt les frais de « pressions démagogiques » de la
part de la mouvance présidentielle, tantôt elles seraient les victimes d'actes
de « sabotage ». La stratégie est ici connue et consiste dans une fuite en avant
des ex-rebelles. Comment alors comprendre que l'on brandisse la menace
d'un...retrait du processus de paix dans lequel on joue un rôle de premier plan
? Comment vouloir reconsidérer sa participation à la sortie de crise si l'on est
convaincu d'avoir fait sa part ? Les forces nouvelles- qui n'auront pas surpris
grand monde en n'arrêtant aucune « décision courageuse » à l'issue de leur
conclave- passent pour les victimes dans la sortie de crise. Il est constant
dans l'attitude des FN de se braquer dès qu'évoque des questions ayant trait au
désarmement ou à l'unicité des caisses d'Etat. Pour éviter toutes formes de
critique, elles ont appelé à l'observation du code de bonne conduite signé en
présence de Ban Ki-Moon par les parties prenantes à la sortie de crise. Les FN
espèrent ainsi se mettre à l'abri de toute critique. Elles espèrent que de cette
façon plus personne ne les interpellera sur leurs engagements dans le processus
de paix. »




 






La pression des Forces Nouvelles
 




Le Patriote  – « Ni
capitulation ni blanc-seing. Le directoire politique des Forces Nouvelles n'a
pas suivi les délégués de leur organisation, il ne les a pas désavoués non plus.
Lundi, au sortir de leur conclave, il les a plutôt « félicité pour leur travail
de veille et la promptitude de leurs réactions ». La démarche des délégués a
cependant permis aux Forces Nouvelles de faire une analyse lucide de la
situation sociopolitique, de situer les responsabilités et de réaffirmer leur
engagement pour l'accord politique de Ouagadougou. Mais surtout de mettre une
douce pression à leur Secrétaire général, le Premier ministre Guillaume Soro, et
aussi au Chef de l'Etat Laurent et son clan. Les Forces Nouvelles « estiment que
techniquement les élections sont possibles cette année (...) (que) les élections
doivent impérativement se tenir en 2009 (...) (et que) au-delà de 2009, (elles) se
réservent le droit de reconsidérer leur participation au processus de paix en
cours ». Il n'y a pas d'ambiguïté possible. Les Forces Nouvelles ont pris date.
Si d'aventure l'échéance de 2009 n'est pas tenu, elles pourraient rappeler leur
Secrétaire général à Bouaké. Donc un retour au statu quo. En plus de la pression
de la communauté internationale, du Président du Faso notamment, c'est une
pression supplémentaire pour les deux têtes de l'exécutif. Et c'est tant mieux.
Parce que le régime du Chef de l'Etat Laurent Gbagbo s'installe dans une logique
de 2010 avec la pernicieuse volonté d'en faire porter le chapeau à d'autres. La
sortie des délégués des Forces Nouvelles puis de leur directoire politique est
donc la bienvenue pour mettre chacun face à ses responsabilités. Avec l'espoir
que la mise au point ait été comprise à sa juste valeur par chacun. »




 






Conclave des FN sur la sortie de
crise - Gbagbo et le camp présidentiel, les vrais problèmes




 Le
Patriote  –

« [...]  Le communiqué final qui a sanctionné le conclave des
Forces Nouvelles le 20 avril dernier à Bouaké, fera date. En effet, c'est la
toute première fois, depuis la signature de l'Accord politique de Ouagadougou le
4 mars 2007, que les Forces Nouvelles adoptent une position aussi catégorique
face à Laurent Gbagbo et son parti, le FPI. Les hommes de Guillaume Soro ont
décidé enfin de dénoncer, haut et fort, les manœuvres du camp présidentiel pour
bloquer le processus de sortie de crise et empêcher la tenue effective des
élections en Côte d'Ivoire. Pour le conclave, les délégués généraux des Forces
Nouvelles ont vu juste en constatant que le camp présidentiel ivoirien
«s'employait à torpiller le processus chaque fois qu'il rentrait dans une phase
décisive ». Cela, poursuit le conclave, soit par des actes de vandalisme, soit
par des attaques de nature à perturber la cohésion sociale encore fragile. Pour
le directoire politique et les grands commandements militaires des Forces
Nouvelles, il est curieux de voir que chaque fois que le processus de paix
atteint une étape importante dans sa mise en œuvre, le FPI et ses organisations
satellites adoptent des attitudes de défiance. « A titre d'illustration, quand
il s'est agi de lancer l'opération d'identification des populations et de
recensement électoral, plutôt que de s'impliquer à sensibiliser ses militants,
la mouvance présidentielle conduite par le FPI à passé le clair de son temps à
parler de fraude et à guerroyer inutilement sur la nécessité de cette opération
», a noté le conclave de Bouaké. Pour les Forces Nouvelles, toutes ces manœuvres
s'inscrivent dans une stratégie bien définie et dont le maître d'ouvrage est
autre que le chef de l'Etat, lui-même. Selon les FN, le Président Laurent Gbagbo
ne fait rien pour faire avancer le processus, surtout en ce qui concerne
l'application de l'Accord complémentaire 4 de Ouagadougou. «Les Ivoiriens sont
encore dans l'attente du démantèlement effectif des milices, de l'ordonnance
portant création de la nouvelle armée, du décret relatif à la mise en place
d'une commission d'harmonisation des grades des FAFN, du décret portant
nomination au grade de général de brigade des généraux Soumaïla Bakayoko et
Michel Gueu, du rétablissement et du rappel des soldes et du paiement effectif
des primes aux démobilisés », a constaté, avec amertume, le conclave de Bouaké.
[...] ».




 






Après la suspension de "Le
National"/Eugène Kacou (Président du CNP) : "Le tribunal peut nous permettre de
fermer définitivement un journal"
  




Le Nouveau
Réveil  – « 
Le
quotidien "Le National" a cessé de paraître. Et cela, pour un mois. C'est une
décision du Conseil National de la Presse (CNP) qui a décidé de passer à une
autre phase de son combat de régulation de la presse, c'est-à-dire la
répression. Son président, Eugène Dié Kacou que nous avons rencontré hier, a
donné ici les raisons de cette mesure et les dispositions en cas de récidive.
[...]




M. le président,
nous avons été surpris de la suspension du journal "Le National" suite à un
communiqué du CNP. Qu'est-ce qui a motivé cette décision ?




Eugène Dié Kacou [...]
En décidant de passer au 2e degré, c'est-à-dire nous sommes passés des
avertissements, des blâmes, maintenant à la loi qui nous donne le droit de
suspendre un journal et d'infliger des amendes. Et donc, nous avons décidé de
passer à cela. Et c'est tombé sur "Le National" qui, ces derniers temps, ne fait
pas honneur à la Côte d'Ivoire. Cela ne fait pas honneur au journalisme. Ça ne
sera certainement pas "Le National" seul.




Cela veut-il dire
que le temps de la répression a sonné ? Quelles seront les différentes
sanctions, et en fonction de quoi vous les infligez ?




Eugène Dié Kacou :
D'abord, on vous a laissé beaucoup de temps. Parce qu'il y a longtemps que la
loi a été votée (depuis 2004). Et il y avait 6 mois pour se mettre en conformité
avec la loi. Cela veut dire que depuis le mois de juin ou de juillet 2005, on
aurait dû commencer à sortir le bâton. On ne l'a pas fait, on a continué à
sensibiliser. Ensuite, nous avons prononcé des avertissements, des blâmes. Les
gens ont pensé que nous ne pouvions pas appliquer la loi. Mais, nous pouvions
l'appliquer. [...]




Est-ce que la
sanction peut aller jusqu'à la fermeture ? Peut-on parler de fermeture
définitive d'un journal ?




Eugène Dié Kacou :
Ça, c'est le conseil qui décidera. Je pense que nous pouvons nous adresser au
tribunal pour pouvoir prendre une telle décision. Le tribunal peut nous
permettre de fermer un journal définitivement. [...] ».




 






Lu, hier, dans "Le Temps" : La
France aurait-elle assassiné Sarata Ottro ?
 -




Le Nouveau
Réveil  – « 
"Décès
de l'Ambassadeur Sarata Ottro Zirignon Touré, le professeur Dedy Séri fait des
révélations : Qui se fie à la France fait le sacrifice de sa vie ", titre à sa
Une du mardi 21 mars 2009, le quotidien " Le Temps ". Il n'est point besoin de
sortir de l'Academie française pour comprendre que soit le professeur Dédy Séri
affirme clairement que c'est la France qui a mis fin à la vie de l'Ambassadeur
Sarata Ottro, soit c'est plutôt Le quotidien " Le Temps " qui, par la
disposition de sa Une, permet de le penser. Et si le quotidien s'est permis une
telle Une, c'est en connaissance de cause. Donc, il s'agit bel et bien d'une "
révélation ". Mme Sarata Ottro (paix et repos éternel à son âme), selon le
professeur Dedy Séri, a " fait le sacrifice de sa vie " en se " fiant à la
France " (pour naïvement, espérer guérir de son mal, alors qu'il y a des pays "
amis et philanthropes " comme la Chine, l'Afrique du sud, l'Angola, le Rwanda,
la Tunisie, etc, qui auraient pu lui sauver la vie). De deux choses, l'une :
soit le professeur a une antipathie tellement violente (ce qui est son droit)
contre la France, qu'il mélange tout à présent, soit il prend Mme Sarata Ottro
pour une ignorante qui n'a rien appris auprès du Président Gbagbo qui est
pourtant un historien, en allant s'offrir en " sacrifice " à la France. La
France qui a une tradition multiséculaire reposant sur trois piliers : " la
ruse, l'hypocrisie et la duplicité ". Mais, on ne fera pas l'injure au
professeur en optant pour la deuxième hypothèse. Car, lorsqu'on parcourt sa
contribution, on ne voit nulle part un début de preuve qui atteste son
affirmation utilisée par le quotidien à sa Une. Il s'agit donc d'une haine
envers un pays, qui explose à travers des amalgames dangereux dont aucun
Ivoirien n'a besoin en ce moment. [...] ».




 






Affaire Guy André Kieffer : Me
Baï entendu pendant 4 heures, hier- Mme Gbagbo et Bohoun entendus demain ?




Le Nouveau
Réveil  – « 
L'enquête
sur la disparition du journaliste Franco Canadien Guy André Kieffer, porté
disparu depuis le 16 avril 2004 à Abidjan, se poursuit. Les juges français en
charge de l'enquête sont actuellement en Côte d'Ivoire. Où ils doivent entendre
la première dame, Simone Gbagbo et Paul Antoine Bohoun Bouabré, actuel Ministre
d'Etat en charge du plan et du développement en Côte d'Ivoire. Ainsi que l'ex
patron de la sécurité de la présidence, Me Baï Patrice.

Hier, au 7e cabinet d'instruction du Tribunal de Première Instance d'Abidjan
(TPIA) les juges français Patrick Ramael et Nicolas Blot, accompagnés de deux
gendarmes français, ont entendu Me Baï. Pendant plus de quatre heures d'horloge,
Me Patrice Baï, avec à ses côtés son avocat, a répondu aux questions des
enquêteurs. Avant de quitter les lieux vers 14 heures. Il était décontracté et
donnait l'air de quelqu'un qui venait de répondre avec brio aux questions des
juges en charge du dossier. Le juge Ramaël et les autres membres de l'équipe
française chargée de l'enquête ont quitté les lieux à 14 heures précises.
Refusant à leur sortie, de s'adresser à la presse. Après Me Baï, deux autres
personnalités doivent être entendues lors de ce déplacement des enquêteurs
français. Il s'agit de la première dame Simone Gbagbo et du ministre d'Etat
Bohoun Bouabré. La date et le lieu de l'audition de ces deux personnalités ne
sont pas encore connus avec précision. Selon des sources autorisées, la première
dame et le ministre d'Etat Bohoun Bouabré seraient en train de négocier pour que
leur audition se fasse au palais présidentiel. Une requête qui est rejetée pour
l'heure par les juges français. Qui veulent rester dans l'enceinte du Tribunal
pour garder intact le caractère judiciaire de l'affaire. Quant à la date de
l'audition, l'on avance aujourd'hui ou demain au plus tard. Dans tous les cas,
un compromis devrait être trouvé à ce niveau, soutiennent nos sources. Il est
bon de mentionner que toutes ces auditions se font en présence de magistrats
ivoiriens. »




 






Tribunal militaire
d`Abidjan/audiences criminelles et correctionnelles -72 Fds jugés aujourd`hui
 




Le Temps
 –
« L'ouverture des audiences criminelles et correctionnelles du Tribunal
militaire d'Abidjan a eu lieu dans la soirée d'hier, à la salle de conférence de
l'état-major des Armées. Pour l'année judicaire 2009-2010, trois (3) affaires
criminelles seront évoquées au cours de ces audiences. 69 dossiers
correctionnels et 72 Fds jugés. 177 témoins civils et militaires défileront à la
barre. Ces audiences mettront en compétition avec le Commissaire du
gouvernement, une vingtaine d'avocats civils et militaires. Avec pour thème " la
lutte contre l'impunité et la promotion de l'état de droit dans une côte
d'Ivoire en fin de crise ", cette cérémonie d'ouverture a enregistré la présence
effective du Président de la République, Laurent Gbagbo. Il avait à ses côtés le
ministre de la Défense et le Chef d'état-major, le général Philippe Mangou.
"Dans l'histoire de la juridiction militaire, c'est la première fois que le
Président de la République, chef suprême des Armés, Président du conseil
supérieur de la Magistrature, assiste à une audience de rentrée solennelle ", a
confié le Commissaire du gouvernement, Ange Kessy, dans son réquisitoire...Aussi
pense-t-il que lorsque le Président de la République donne l'exemple de la
dynamique de l'état de droit en Côte d'Ivoire, ceux qui sont chargés de garantir
par nos lois et sous ses ordres, l'existence et l'entretien de l'état de droit
en soutenant la justice, ne doivent pas faillir.