REVUE DE PRESSE DU MERCREDI 20 MARS 2013

20 mar 2013

REVUE DE PRESSE DU MERCREDI 20 MARS 2013









L'Onuci sensibilise au désarmement dans l'ouest






 






L'Expression –
La division désarmement, démobilisation et réinsertion (Ddr) de
l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire appuie depuis dimanche une
tournée de sensibilisation sur le processus du Ddr dans le Grand ouest. Cette
tournée est une initiative de l'Autorité pour le désarmement, la démobilisation
et la réintégration (Addr).




 




 






Visite officielle du roi Mohammed VI: 6 accords de coopération signés






 






Fraternité-Matin –
Le premier accord paraphé, hier, par les deux ministres des
Affaires étrangères de la Côte d'Ivoire et du Royaume du Maroc, porte sur le
Mémorandum d'entente.




Après un tête-à-tête
d'environ une demi-heure dans le petit Palais, le Président de la République
Alassane Ouattara et son hôte, le Roi Mohammed VI ont rejoint, la salle des Pas
perdus où attendait les parties ivoirienne et marocaine. En vue de la signature
de six accords de coopération entre les différents ministres techniques des deux
pays. Le premier accord paraphé, hier, par les deux ministres des Affaires
étrangères de la Côte d'Ivoire et du Royaume du Maroc, porte sur le Mémorandum
d'entente. Le deuxième est relatif à l'encouragement et la protection réciproque
des investissements, signé par les ministres en charge de l'Economie et des
Finances des deux pays. Le troisième a trait à la coopération de la pêche
maritime et de l'aquaculture. Le quatrième accord concerne le transport aérien.
Le cinquième fait allusion à la formation professionnelle dans le domaine du
Tourisme et enfin le dernier accord, le sixième, traite de la protection civile.
Après cette première partie, le Chef de l'Etat ivoirien et le Souverain
Chérifien se sont retirés pour faire place aux ministres des Affaires
étrangères. Le communiqué conjoint entre les deux parties pour sanctionner la
visite officielle de Mohammed VI, en Côte d'Ivoire qui devait être lu par les
ministres des Affaires étrangères des deux pays n'a ne l'a pas été. Il le sera
ce matin, à 9 heures, au ministère d'Etat, ministère des Affaires étrangères. Le
ministre, Charles Koffi Diby a justifié ce contretemps par le fait que les
parties ivoirienne et marocaine ne se sont pas accordées sur les différents
termes. Le Roi marocain était accompagné d'une forte délégation. Les ministres
de la Communication, Me Affoussiata Bamba-Lamine, de l'Intégration africaine et
des Ivoiriens de l'étranger, Ally Coulibaly, en charge de la Défense, Paul Koffi
Koffi...étaient également présents à cette cérémonie.




 




 






Une semaine après l'attaque de Bloléquin / le commando mystérieux de l'ouest
veut frapper à nouveau : "Nous nous apprêtons à revenir plus violemment".
"D'autres soutiens de taille s'annoncent"





 






L'Inter -
Ils ne lâchent pas l'affaire. Les membres du commando mystérieux
de l'Ouest, qui ont frappé à Zilébly (Bloléquin) dans la nuit du mardi 12 au
mercredi 13 mars dernier, faisant plusieurs morts, ont prévu remettre le
couvert. Même s'ils ne donnent pas de date pour cet autre assaut qu'ils
préparent dans le maquis, ces Wê, réunis au sein du Mouvement Ivoirien des Wê
pour le Retour à l'Ouest (MIWRO), assurent que la prochaine attaque sera plus
violente. Dans une déclaration signée de leur ''général'' Guei Flavien,
Commandant en chef du MIWRO, dont copie nous est parvenue hier mardi 19 mars,
ils déclarent ceci: «Nous nous apprêtons à revenir, mais plus violemment et
encore plus efficacement et dans un rayon plus large, car notre appel à rallier
notre action a eu un large écho. Beaucoup de nos frères Wê et Dan nous ont
rejoint dans le maquis et d'autres soutiens de taille s'annoncent encore»
. A
la communauté internationale et aux autorités ivoiriennes, «seules vos
réactions justes, urgentes et sincèrement apaisantes envers nos parents de tout
l'ouest pourront nous calmer, faute de quoi, dans les moments et jours qui
suivent, nous vous annonçons une forte et puissante odeur de soufre et cela aura
cours dans tout le grand ouest.






Ne vous méprenez surtout pas sur nos capacités et sur notre détermination à
remplir notre mission, surtout pas. Vous êtes avertis
»,
ont-ils martelé. Cette autre attaque que veulent lancer le ''général''
Guei Flavien et ses ''lieutenants'', serait mue, selon leur déclaration,
par des représailles que feraient subir des éléments des Forces républicaines de
Côte d'Ivoire (FRCI) et des dozos, à leurs parents de l'Ouest. Les- quelles
représailles, indiquent-ils, les avaient conduits à réagir dans la nuit du 12 au
13 mars pour interpeller les autorités. «Ivoiriennes, Ivoiriens, amis de la
Côte d'Ivoire, communauté internationale, le 13 mars 2013, nous avions produit
une déclaration pour vous informer des raisons pour lesquelles nous avions pris
les armes contre les frci-dozo et miliciens maliens et burkinabè puissamment
armés dans un pays et sur un sol qui ne leur appartiennent pas. Nous avions dit
nos objectifs, nous avions fait cas de nos attentes et de nos exigences
»,
lit-on dans la déclaration. Ils préciseront par ailleurs avoir réagi « avec
violence
» pour montrer à leurs adversaires «que la pratique de la
violence n'était pas un secret qu'ils détenaient seuls, et que l'absence de
réaction des nôtres depuis les atrocités subies n'était pas due à la peur,
encore moins à l'incapacité, mais seulement au souci de faire table rase des
douleurs et vivre dans la quiétude, en laissant aux autorités compétentes et à
la justice le soin de faire leur travail, nous avons volontairement quitté le
théâtre des opérations, car notre objectif était dans un premier temps
d'interpeller, non sans montrer notre capacité à nous faire justice au cas où
»,
écrit Guei Flavien. Qui s'offusque que leur message n'ait suscité aucune
réaction positive de la part des autorités ivoiriennes et de la communauté
internationale. [...]




 




 




 






L'épouse du dg de la SICTA Assassinée






 






L'Inter, Le Patriote, Soir Info, Notre Voie, Le Nouveau Réveil, Le Temps -

L'information a circulé hier mardi 19 mars à Abidjan, avant d'être reprise par
certains sites d'information. L'épouse de Ya Emile, directeur général de la
Société Ivoirienne de Contrôle Technique Automobile (SICTA) aurait été
assassinée lundi soir par des braqueurs. Cet assassinat vient s'ajouter à deux
récentes tentatives d'assassinat contre les DG de l'école nationale de police et
de l'Ecole normale supérieure d'Abidjan. La vie des deux directeurs généraux se
trouve hors de danger, même si leurs différents états sont jugés critiques. Ils
sont internés dans des hôpitaux de la place pour recevoir les soins appropriés.




 




 






Après une semaine dans une clinique : Le Directeur de l'École de Police évacué
en Suisse hier






 






Soir Info, Notre Voie -
Hier, mardi 19 mars 2013, soit une semaine après son admission à
la polyclinique médicale, au Plateau, le général Yao Brou Alain, Directeur de la
Formation de l'Ecole de police (Enp) a été évacué à Zurich en Suisse. Le
contrôleur général a été victime d'une attaque à main armée, en pleine
circulation et blessé par balles, dans la nuit du lundi 11 au mardi 12 mars
2013. Il était environ 13h, hier quand une ambulance du Samu a embarqué le
contrôleur général Yao Brou Alain, après un coma en présence de l'ex-ministre
Lagou Henriette, en direction de l'aéroport international Félix Houphouët Boigny
de Port-Bouët.




 




 






Deux ans après la crise postélectorale : Les escadrons de la mort refont surface






 






Le Nouveau Courrier –
A peine le Centre de coordination des décisions opérationnelles
(CCDO), le CeCOS sur mesure de Ouattara, créé qu'une recrudescence particulière
du grand banditisme montre son visage. Et sévit durement. Dans la nuit du mardi
12 mars 2013, moins de 24 h après la mise en place du CCDO, le DG de l'école de
police, le Général Alain Yao Brou, neveu de Bédié, était mitraillé. Grièvement
blessé il est toujours interné dans une grande clinique de la place. Trois jours
plus tard, soit le vendredi 15 mars 2013, c'est au tour du DG de l'école normale
supérieure (ENS), le Pr. Valy Sidibé, subira le même sort que le Général Yao
Brou. Le Dg de l'ENS est toujours en soins intensifs après son agression à
l'arme de guerre. Alors que les fins limiers du régime tâtonnent encore sur
l'enquête, un troisième Directeur général a été indirectement pris pour cible.
Mais cette fois c'est son épouse qui a été assassinée par des hommes en armes,
selon les informations reçues. L'épouse du DG de la Société ivoirienne de
contrôle technique automobile (SICTA), Ya Emile, a été assassinée par des
«braqueurs» dans la nuit du lundi 18 mars 2013.




Le phénomène devient
de plus en plus inquiétant, après cette troisième attaque qui a couté la vie à
l'épouse d'un DG. Qui attaque les DG ou proches de DG? Et si ces attaques
ciblées étaient liées? Des interrogations sans réponses. Le constat qui se
dégage cependant, c'est que ce sont les escadrons de la mort, selon l'expression
d'Alassane Ouattara alors opposant, qui refont surface, deux ans après la crise
postélectorale. A examiner le mode opératoire des criminels, on retrouve
distinctement les traces du «Commando invisible», groupe armé proche de Ouattara
et dirigé à l'époque par le Sergent-chef Ibrahim Coulibaly dit IB, qui s'était
évaporé après l'assassinat aux contours encore flous de son mentor par le Golf.
En tout cas pour l'heure, il ne fait pas bon vivre d'être DG de structures
étatiques. Et se retrouver un soir dans le viseur des tireurs embusqués. Ces
agressions portent clairement la signature des Escadrons de la mort et ce n'est
pas l'actuel chef de l'Etat qui dira le contraire. Pourtant Gbagbo n'est plus au
pouvoir et toutes les personnes accusées à tort d'être derrière cette
«organisation secrète» sont toutes sous les verrous ou ont été assassinés au
cours de la crise post-électorale. Comment expliquer alors que ces escadrons de
la mort puissent sévir de plus belle manière au cœur du pouvoir. Et si c'étaient
des règlements de compte bien planifiés? Espérons que les enquêtes diligentées
donnent des résultats sur ce phénomène qui tend à prendre de l'ampleur. Pour
l'heure, certains Dg ont décidé de prendre des mesures idoines pour renforcer
davantage leur sécurité.




 




 






Municipales et régionales / Contentieux électoral. Comment se plaindre avant,
pendant et après les élections






 






L'Expression –
17 candidatures ont été rejetées pour l'élection municipale et
transmises à la chambres administratives de la Cour suprême. Ces candidats ont
trois jours pour contester la décision de la Cei à compter de sa date de
publication. Kobo Pierre Claver, président de la chambre administrative de la
Cour suprême, a expliqué sur Onuci-Fm le procédé de réclamation qui s'offre aux
candidats durant tout le processus électoral. (...) le président Kobo Pierre
Claver a donné la piste a suivre aux différents candidats qui n'ont pas été
retenus par la structure électorale : « Tous ces différents candidats peuvent
contester la décision de la Cei devant la chambre administrative de la Cour
suprême, tout en déposant des réclamations devant le secrétariat général de la
Cour suprême », leur a-t-il indiqué. Il a ensuite présenté les trois moments
pendant lesquels la chambre administrative peut intervenir en matière de
contentieux électoral : d'abord sur le contentieux de l'éligibilité qui
intervient avant les élections. (...) A la suite de l'élection, il y a la le
contentieux de la sincérité des élections. Pour cause de trucage ou autres
choses, la personne qui se sent flouée, peut venir contester les résultats
devant la chambre. (...) Il y a le troisième volet qui est le contentieux de la
déchéance. C'est-à-dire, la cei, après les élections peut se rendre compte que
le candidat élu ne devrait pas être sur la liste électorale. (...) Dans tous les
cas, les personnes concernées peuvent nous saisir dans un délai de trois jours
», a expliqué le président de la Cour administrative. (...)




 






 






La société civile de Divo inquiète






 






L'Inter -
A entendre les propos discourtois de certains candidats aux
élections municipales et régionales à Divo, il est à craindre des violences
pendant la période électorale. Le président de la plate-forme des organisations
de la société civile, Yoro Isidore Lohouri, qui a présenté à la presse, le jeudi
14 mars 2013, les résultats d'investigations menées à Divo, a soutenu que des
menaces sont perceptibles. Il a indexé le PDCI et le RDR, dont la majorité des
candidats indépendants est issu. «Au niveau de la situation politique, nous,
organisations de la société civile, sommes inquiètes parce que malgré les
sensibilisations et les séminaires que nous avons menés à l'endroit des cadres
grâce à l'appui de nos partenaires dont l'ONUCI, nous constatons que les
positions sont toujours tranchées. C'est la seule des localités où il n'y a pas
de mutuelle ou association de cadres. Ce qui complique les choses, c'est qu'à
ces élections, on a des candidats issus du PDCI et du RDR, mais aussi des
candidats indépendants issus des mêmes partis. Nous sommes inquiets parce que
cela dénote une tension qui aura des répercutions sur les populations
», a
prévenu M. Yoro. «Il y aura des dénigrements, des invectives et cela peut
dégénérer
», a-t-il insisté. C'est pourquoi il a annoncé la mise sur pied
d'un comité de crise chargé d'approcher les candidats pour leur rappeler
certains principes démocratiques. Informé de cette situation, le préfet de la
région du Loh Djiboua, Kpan Droh Joseph, que nous avons rencontré le jeudi 14
mars à son cabinet sis à Divo, nous a informé qu'il projette d'organiser une
rencontre avec les candidats officiellement présentés par la Commission
électorale indépendante (CEI). «Dès que la liste officielle des candidats à
Divo me sera communiquée, je les convoquerai tous à mon bureau pour des
échanges. Je leur demanderai de parler à leurs militants. Nous souhaitons que
ces élections se passent bien, comme les législatives, avec des campagnes
civilisées
», a affirmé l'administrateur civil.




 






 






Justice internationale : la CPI célèbre l'admission de la Côte d'ivoire






 






L'Inter, Le Nouveau Réveil, Le Jour plus, L'Expression -

Dans un communiqué de presse publié hier mardi 19 mars sur son site internet, la
Cour pénale internationale (CPI) rend compte de la cérémonie de célébration de
l'admission de la Côte d'Ivoire, en tant que 122e état partie au Statut de Rome
– le traité fondateur de la CPI. Ce texte, souligne le communiqué, entrera en
vigueur dans ce pays le 1er mai 2013. Au cours de cette cérémonie qui s'est
déroulée au siège de la CPI, son président, le juge Sang-Hyun Song, a félicité
l'Ambassadeur de Côte d' Ivoire, S.E. M. Sallah Ben Abdelkader, et lui a offert
un exemplaire spécial du Statut de Rome. Le président Song a souhaité la
bienvenue au nouvel état partie en ces termes : «Je souhaite aujourd'hui
saluer les efforts des autorités ivoiriennes pour surmonter les nombreux
obstacles internes et s'adresser à la CPI pour répondre aux souffrances des
Ivoiriens et rétablir la paix et la justice dans un pays meurtri par les
conflits. Je suis convaincu que la Côte d'Ivoire est en passe d'entrer dans une
nouvelle ère, une ère où la réconciliation et la justice contribueront à assurer
une paix durable
». Quant au président de l'Assemblée des états parties, S.E.
Mme l'Ambassadeur Tiina Intelmann, elle a ajouté que cette initiative faisait de
la Côte d'Ivoire «le 34ème État du continent africain, et le treizième État
membre de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest à rejoindre
la famille du Statut de Rome. La ratification effectuée par la Côte d'Ivoire, de
par son rôle et son influence en Afrique de l'Ouest, souligne l'engagement des
pays de la région en faveur de la justice et de la lutte contre l'impunité
».
L'Ambassadeur Sallah Ben         Abdelkader Hamza a souligné que «la Côte
d'Ivoire s'attend à un dialogue ouvert et fructueux avec la Cour pénale
internationale. Ainsi, nous n'hésiterons pas à demander conseil et soutien à la
Cour, notamment en ce qui concerne la mise en œuvre du Statut de Rome dans notre
système judiciaire
». Notons que la cérémonie s'est déroulée en présence de
nombreux juges de la Cour, ainsi que du Procureur de la CPI, Fatou Bensouda, qui
poursuit justement l'ancien président ivoirien devant cette Cour pour crimes
contre l'humanité.




 




 






Tribunal militaire d'Abidjan : 139 militaires poursuivies. 7 gendarmes, 11
policiers et 2 Frci jugés






 






Soir Info -
Le procureur militaire près le Tribunal militaire d'Abidjan (Tma),
Ange Kessi Kouamé, a fait ce mardi 19 mars 2013, à son bureau du 17ème étage de
la Tour A, un point complet des activités de sa juridiction. Il en ressort qu'au
moins 139 personnes sont poursuivies dans 5 dossiers dont 2 sont en phase de
clôture. Sept (7) dossiers, liés à la crise post-électorale, sont sur la table
des juges du Tma. Ce point des activités prend également en compte, les
transferts des détenus des prisons de Korhogo vers la Maison d'arrêt militaire
d'Abidjan (Mama). Il s'agit, notamment des commissaires de police Négblé César,
Yoro et autres policiers inculpés d'assassinats, de violations de consignes....
Ils attendent leur jugement dans le courant des prochaines semaines. Les
affrontements multiples qui ont opposé les Forces républicaines de Côte d'Ivoire
(Frci) aux populations civiles, dans les villages d'Elibou (Sikensi) et Afferi
avec les populations Attié ayant fait 2 morts, la bastonnade dont a été victime,
de la part d'éléments des Frci, Diallo Ibrahim, font l'objet d'enquête en ce
moment au Tma. En ce qui concerne l'incendie de la base aérienne de Port-Bouet,
les enquêteurs de Ange Kessi relèvent des « zones d'ombre » qui nécessitent un
complément d'investigation. [...]




 




 






Malade en prison à Bouna : Michel Gbagbo conduit à l'hôpital de Bondoukou






 






Notre Voie -
Les rumeurs d'enlèvement de Michel Gbagbo étaient sur toutes les
lèvres, hier, à Bouna. Tellement l'escorte venue l'extraire de la prison était
impressionnante. Elle était composée de gendarmes et d'éléments des Frci en
armes et surtout surexcités. Cela a donc suffi pour qu'on pense à un enlèvement
dans la petite ville du nord-est ivoirien.




 




Selon une source
hospitalière que nous avons jointe par téléphone sur place, on a eu tout ce
déploiement militaire pour juste accompagner Michel Gbagbo à l'hôpital à
Bondoukou pour une rage de dent qu'il traîne depuis longtemps. Cette source
indique qu'il y a longtemps que le fils du président Laurent Gbagbo a demandé à
voir un médecin. Mais jamais il n'a obtenu de réponse favorable de la part de
ses geôliers. Et, comme par enchantement, alors qu'on s'y attendait le moins,
c'est seulement hier matin qu'ils ont pu accéder à sa requête. Et qui explique
pourquoi les gendarmes et les Frci ont assiégé, aux premières lueurs du jour, la
prison de Bouna où il croupit depuis le renversement du président Laurent
Gbagbo.




 




A en croire notre
source, après deux heures passées avec son patient peu ordinaire, le médecin
dentiste aurait fait un rapport dans lequel il dit qu'il ne dispose pas d'un
plateau médical technique de pointe pour lui permettre de faire un diagnostic
pertinent. Il aurait donc recommandé que Michel Gbagbo soit renvoyé à la Pisam,
à Abidjan, pour un traitement plus efficace. [...]




 




 






Crise post-électorale : comment Soro tente d'enfoncer Gbagbo






 






Soir Info -
Ce n'est pas la première fois que Guillaume Soro, président de
l'Assemblée nationale, lâche une violente charge contre Laurent Gbagbo. Avant ce
discours du 15 mars devant les parlementaires de la République démocratique du
Congo, Guillaume Soro, avait eu quelques précieuses occasions, de défaire celui
dont il fut, dans un certain passé, le premier ministre. (...)




Présent à l'ouverture
de la première session parlementaire de la RDC, Guillaume Soro (...) a fait une
incursion dans la crise post-électorale en Côte d'Ivoire qui détient une seule
et unique explication, d'après lui : « le président sortant n'a pas accepté sa
défaite et s'est arrogé, de façon arbitraire et unilatérale, le droit de refuser
de se soumettre au verdict des urnes ». L'hôte des parlementaires congolais
devait porter le coup de grâce à Laurent Gbagbo : « il n'y a pas à tergiverser :
ne confondons pas le feu et la fumée et reconnaissons que l'ancien président est
le seul responsable et coupable de la crise postélectorale et de ses dramatiques
conséquences pour la population, et notamment pour les Ivoiriens et les
étrangers les plus vulnérables et les plus démunis. »






Annihiler la thèse des «co-auteurs»




La charge survient
alors que Laurent Gbagbo, en détention à La Haye, attend d'être situé sur son
sort. Soupçonné de crimes contre l'humanité dans les évènements post-électoraux
de 2010-11, l'ex-chef d'Etat a comparu, entre le 19 et le 28 février 2013, dans
le cadre de l'audience de confirmation des charges. Dans moins d'un trimestre,
le prisonnier de Scheveningen saura si les accusations portées par le procureur
ont été jugées suffisamment solides. Les juges décideront alors de la tenue d'un
procès ou de l'abandon des poursuites. C'est une phase cruciale de la procédure.
Et cela n'a strictement rien d'un hasard si Guillaume Soro accable aussi
durement son ex-partenaire de président. En décrétant l'ancien chef d'Etat «
seul responsable et coupable de la crise post-électorale », il fait mieux que
tirer sur une ambulance : Soro écarte l'idée qu'il y ait des « co-auteurs »dans
une crise ayant fait officiellement 3000 morts. [...]




 




 






2 ans après la chute du régime FPI : guerre ouverte entre les pro-Gbagbo du
Ghana






 






L'Inter -
La vague d'arrestations dans le milieu des exilés pro-Gbagbo
d'Accra semble avoir fait l'effet d'une onde de choc. Provoquant une sérieuse
déchirure au sein de la galaxie patriotique. La rocambolesque extradition de
Charles Blé Goudé, l'ex-leader des jeunes patriotes, a en effet jeté l'émoi dans
la famille des pro-Gbagbo d'Accra au point de créer une psychose de peur
généralisée. Laquelle peur conduit à une suspicion quasi-schizophrénique entre
ces partisans de l'ancien président Laurent Gbagbo. Désormais, la scission est
consommée entre, d'une part, les tenants de l'aile dure, qui sont loin d'avoir
renoncé à embêter le régime Ouattara, et ceux qui passent pour être des modérés.
Les deux blocs se regardent en chiens de faïence, si l'on en croit Jeune Afrique
qui a fait une incursion dans leur milieu. Le confrère rapporte en effet sur son
site internet que les choses se sont gâtées entre ces inconditionnels de Gbagbo.
A l'origine du clash, le doute et la peur qui se sont emparés des acteurs de la
coalition patriotique depuis l'arrestation spectaculaire des figures
emblématiques des pro-Gbagbo que sont Blé Goudé et le commandant Abéhi. Ce fut
comme un tsunami qui a mis en charpie l'apparente cohésion entre ces compagnons
d'infortune. Au point que l'un de ces fidèles partisans de l'ancien président
confie que les uns sont devenus très méfiants à l'égard des autres. «En ce
moment, la suspicion est de mise. Chacun voit en son voisin un traître, un
ennemi d'une quelconque lutte
», confesse-t-il. Un climat pourri qui se
traduit par l'opposition de deux blocs : d'un côté, les ultra, c'est-à-dire les
tenants de la ligne dure et de l'autre, ceux qui se veulent plus ouverts à un
rap- prochement avec le régime Ouattara. Dans le premier groupe, on retrouve des
visages bien connus comme Justin Koné Katinan, porte-parole de l'ancien chef de
l'Etat, Ahoua Don Mello, ancien porte-parole du gouvernement formé par Gbagbo au
lendemain de la présidentielle controversée de 2010, Damana Adia Pickass et
Touré Moussa alias Zéguen, ex-chef milicien. Ces têtes fortes de l'aile dure
sont décidées à combattre sans concession Alassane Ouattara et son régime. «Ils
préparent une série d'attaques ciblées sur certaines personnalités et des lieux
qui, d'après eux, sont stratégiques pour l'affaiblissement du pouvoir en place
»,
lâche, sous le sceau de l'anonymat, l'un de ses exilés d'Accra rencontré par le
confrère. Selon cet exilé, Damana Pickass reste un farouche partisan de l'usage
de la force comme moyen de se faire entendre des tenants du pouvoir à Abidjan. «Lorsqu'il
est avec ses compagnons, Pickass prêche la violence et la guerre
», soutient
en effet l'informateur de Jeune Afrique. A côté de ces durs de la galaxie
patriotique, il y a ceux qui sont ouverts au dialogue avec le gouvernement
d'Abidjan et même entrevoient de retourner au pays. Ceux-là sont perçus dans le
milieu comme des judas, qui ont trahi la lutte. Ces pro- Gbagbo désireux de
saisir la main tendue des nouvelles autorités, sont perçus comme des «collabos»
du régime Ouattara, au point d'être pratiquement traqués par les ultras. «Ils
se réunissent «discrètement, presque dans la clandestinité
», rapporte le
confrère, citant un membre de ce bloc de modérés.




 






 






L'Apc à la rencontre des exilés ivoiriens au Togo






 






L'Expression, Nord-Sud, Le Jours Plus –
A l'invitation  des jeunes ivoiriens exilés au Togo, une
délégation de l'Alliance pour le changement (Apc) conduite par son président,
Alphonse Soro se rend aujourd'hui à Lomé. Elle échangera avec les étudiants, les
réfugiés et les officiels ivoiriens.




 




 






Liberté de la presse / Menaces et agressions contre des journalistes - Le
Synappci interpelle les ministres Amadou Soumahoro, Alain Lobognon, Gnenema
Coulibaly, Paul Koffi Koffi






 






L'Intelligent d'Abidjan, Le Nouveau Réveil, L'Inter -

Dans ses nouveaux locaux aux 220 logements sis à Adjamé, le secrétaire général
du Syndicat national de la presse privée de Côte d'Ivoire (Synappci), Guillaume
Gbato, était face à la presse, hier 19 mars. Trois sujets étaient à l'ordre du
jour : la vie du syndicat, la convention collective et les atteintes à la
liberté de la presse.




 




Sur la convention
collective, une rencontre était prévue hier, entre le Synappci et le Conseil
national de la presse (Cnp). Selon Guillaume Gbato, un état des lieux devait se
faire «pour en avoir une idée claire». Aux patrons de presse, le secrétaire
général du Synappci a indiqué que la presse est à un tournant où elle est
obligée de faire sa mue. «Les patrons de presse sont obligés de respecter la
loi. Les intimidations et menaces ne sont pas la solution. Qu'ils organisent des
discussions responsables avec les travailleurs et le Synappci qui est déterminé
à faire prévaloir le droit de ses militants», a-t-il déclaré. Des atteintes à la
liberté de la presse, le Synappci a tenu à protester contre le secrétaire
général du Rdr, Amadou Soumahoro qui, indique Guillaume Gbato, s'est «trouvé un
autre métier». Celui de menacer fréquemment les journalistes. Des confrères
(Eugène N'da de la Nouvelle et Armand Depeyla du quotidien Soir Info) ont été
tabassés au siège du Rdr, il y a quelques mois, a soutenu Guillaume Gbtao quand
Kra Bernard de L'Expression a récemment été menacé de mort par le mis en cause.
«Nous élevons une vive protestation contre cette manière de faire du ministre
Amadou Soumahoro. Nous allons lancer un appel au Rdr pour qu'il interpelle son
premier responsable. Nous allons saisir le chef de l'Etat par écrit pour
protester contre les agissements du ministre Amadou Soumahoro qui passe son
temps à menacer les journalistes. Nous allons demander au chef de l'Etat de
sanctionner le ministre Amadou Soumahoro. Son attitude n'honore pas le Président
de la République et le Rdr», a déploré Guillaume Gbato. Selon le secrétaire
général du Synappci, le ministre Amadou Soumahoro «peut ne pas apprécier le
travail d'un journaliste, mais il y a des recours légaux. Il ne peut se faire
justice. Les journalistes travaillent en toute indépendance». L'interpellation
du Synappci va également à l'endroit des ministres Alain Lobognon, Gnenema
Coulibaly, Paul Koffi Koffi. [...]