REVUE DE PRESSE DU MERCREDI 20 MAI 2009

20 mai 2009

REVUE DE PRESSE DU MERCREDI 20 MAI 2009







Formation :
contribution du sport à la paix et à la cohésion sociale. l'Onuci instruit les
journalistes sportifs




Soir Info  – « 
« La
contribution du sport à la paix et à la cohésion sociale », c'est autour de ce
thème que l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) a invité les
journalistes sportifs hier dans ses locaux pour un atelier de formation. Sept
sous-thèmes ont été abordés au cours de c e séminaire.(....)Les apports de Cécilia
Piazza, Chef de la Division des Affaires Civiles de l'Onuci, de Criwa Zéli,
Président de l'UNJCI, Lucien Kouakou, Président du Comité National Olympique...ont
permis des échanges enrichissants .Toute la journée de formation a permis aux
journalistes sportifs ivoiriens de mieux cerner leur rôle prépondérant dans la
consolidation de la paix sociale en Côte d'Ivoire. Car selon le Représentant
spécial adjoint principal de l'ONUCI, M. Abou Moussa, « le sport est un outil
puissant de renforcement des liens sociaux et de tolérance »C'est pourquoi il a
émit le vœu de voir le sport contribuer à la restauration de la paix définitive
en Côte d'Ivoire Pour sa part le Ministre de la Jeunesse, du Sport et des
Loisirs, Dagobert Banzio qui présidait ce séminaire il a souhaité que
'l'engagement de l'Onuci soit total pour contribuer au retour définitif de la
paix [...] »




 






Gbagbo à son retour de Ouaga: "Nous rentrons dans l`ère de la
normalisation"
 




Fraternité Matin
 – « 
Le
Chef de l'état et les présidents du Pdci et du Rdr sont rentrés, hier, de
Ouagadougou où ils ont pris part à la 5e réunion du Cadre permanent de
concertation. Le Président de la République, Laurent Gbagbo, a estimé
qu'aujourd'hui plus que jamais, la Côte d'Ivoire est bien partie pour retrouver
son unité et sa vie normale après la déchirure de 2002. «Nous entrons vraiment
dans l'ère de la normalisation», a-t-il affirmé. Le Chef de l'Etat a fait cette
déclaration à la presse, hier en début de soirée, à l'Aéroport international
Félix Houphouet Boigny de Port-Bouët (Gatl). Il rentrait de la 5ème réunion du
Cadre de concertation permanent (Cpc) à laquelle il a pris part lundi, à
Ouagadougou au Burkina Faso. L'entrée de la Côte d'Ivoire «dans l'ère de la
normalisation», a argumenté le Président de la République, est marquée par les
grandes avancées qu'elle a effectuées sur la route du processus de sortie de
crise, telles que constatées par le Cpc. Entre autres, l'opération
d'identification des populations et d'enrôlement des électeurs qui est «bien
partie et qui avance bien». Et la passation des charges entre les commandants de
zone et les préfets (initialement annoncée pour aujourd'hui, mais reportée au
mardi 26 mai). Mais aussi la lisibilité des autres opérations qui restent à
accomplir d'ici au 29 novembre prochain, date du premier tour de la
présidentielle. [...] ».




 






France/ le Porte parole du Ministère des affaires étrangères -
"Nous sommes satisfaits"




Le Patriote  –
« 
Hier
à Ouagadougou les protagonistes se sont mis d'accord sur une feuille de route.
Avez-vous une réaction à ce sujet ?




''Vous savez
l'importance que nous attachons au calendrier. Nous l'avons encore exprimé
récemment, lorsqu'a été adopté par le conseil des ministres ivoiriens, la date
du 29 novembre pour l'élection présidentielle. Vous savez l'importance que nous
attachons à ce scrutin. On aurait voulu qu'il ait lieu plus tôt. Nous nous
félicitons qu'il y ait enfin une date agréée. Nous disons maintenant qu'il faut
que toutes les parties concernées redoublent d'efforts pour que les étapes
préparatoires aux élections puissent être accomplies dans les délais. Ce qui
s'est passé à Ouagadougou ne peut que nous encourager dans cette voie puisque je
comprends qu'il y a eu réaffirmation de l'acceptation du calendrier tel qu'il a
été défini.''




Est-ce que les
parties ivoiriennes peuvent espérer un accompagnement technique ou financier ?




''Bien sûr.''




 




 






DECLARATION N° 190509




Fn-ci.com  – « 
La
réunion du Cadre Permanent de Concertation (CPC) qui s'est tenue à Ouagadougou
le lundi 18 mai 2009, a fait naître un réel espoir au niveau des acteurs
politiques et des populations pour une fin définitive de la crise en Côte
d'Ivoire marqué par la tenue du premier tour de l'élection du Président de la
République le 29 novembre 2009. Cette réunion du CPC a adopté d'importantes
résolutions dont celle relative au démarrage le 20 mai 2009 des passations de
charges entre les commandants des zones des FAFN et le corps préfectoral. Les
Forces Nouvelles depuis toujours inscrites dans l'application de l'Accord
Politique de Ouagadougou (APO), réaffirment leur engagement à mettre en œuvre
les pertinentes recommandations du CPC.Il importe de noter que le succès du
processus de sortie de crise en Côte d'Ivoire ne saurait dépendre des seuls
signataires de l'Accord Politique de Ouagadougou, à fortiori des Forces
Nouvelles uniquement.C'est pourquoi, chaque fois que les différentes instances
issues de cet accord se sont réunies, un appel à la responsabilité a toujours
été lancé à l'endroit des médias dans leur ensemble, les conviant à accompagner
le processus de sortie de crise par la création d'un environnement apaisé pour
instaurer un cadre propice à une bonne mise en œuvre des différents processus. A
peine terminé le dernier CPC, certains journaux ivoiriens ont choisi de ramer à
contre-courant de l'environnement d'accalmie et d'apaisement souhaité par tous,
prédisant comme d'habitude, la disparition des commandants de zone (Com' zones).
De tels titres sont de nature à heurter les Com' zones et les Forces Nouvelles ;
ce qui pourrait conduire à un contre-coup fâcheux de l'application de l'APO.En
effet, il faut se demander s'il existe une réelle volonté de la part de ces
médias de voir la paix se réaliser dans notre pays.A toutes fins utiles, les
Forces Nouvelles rappellent que les passations de charges ne doivent nullement
signifier que les Com' zones doivent être rejetés, relégués, ou doivent
s'exiler. De la même façon que les Forces Nouvelles n'ont jamais exigé que les
jeunes patriotes ou autres miliciens soient parqués ou contraints au
bannissement, du moment où l'objectif du Président de la République et du
Premier Ministre, et ce, conformément à la constitution ivoirienne est d'amener
les ivoiriens à être fiers de vivre dans leur pays, il est incompréhensible que
certains puissent s'obstiner par des écrits et des propos vénéneux et haineux
tendant à pourrir l'atmosphère et à créer un climat de méfiance là où la
confiance doit être entretenue. C'est pourquoi les Forces Nouvelles lancent un
appel sincère aux médias, les invitant à créer le rapprochement et à encourager
les Com' zones qui ont tenu et continueront de jouer jusqu'à l'issue de la
sortie de crise, un rôle important d'apaisement pour la mise en œuvre effective
de l'Accord Politique de Ouagadougou. »




 




Au sujet de cette
déclaration

Le Patriote 
note : « 
Processus
de sortie de crise - Les Com'zones ne seront pas rejetés
 »




 






Sortie de crise : Les pleins pouvoirs aux préfets le 26 mai




Fraternité Matin
 – « 
Ce
sera lors d'une cérémonie de haute solennité que la passation des charges entre
les préfets et les com'zones se fera, mardi (au lieu d'aujourd'hui 20 mai comme
prévu par le communiqué du dernier Cpc), à Bouaké, première étape d'une série
qui devrait se poursuivre aussitôt. C'est, du reste, ce qui ressort du
communiqué du ministère de l'Intérieur rendu public hier. Et qui invite toutes
les hautes autorités civiles et militaires de l'Etat à commencer par le Premier
ministre, président de la cérémonie. Les diplomates n'ont pas été omis, eux qui,
en témoins avisés, se feront fort d'en rendre compte à leurs différents
souverains (voir communiqué). Si les rendez-vous précédents n'ont pu être tenus,
l'on est en droit d'espérer que cette fois sera la bonne étant donné qu'une des
conditions de cette passation, à savoir le déploiement des éléments du Cci, a
été remplie il y a quelques semaines avec l'envoi sur le terrain de 8000 agents
(gendarmes et policiers confondus, issus des Fds et des Fafn). A cela s'ajoutent
la fixation, le 15 mai dernier, de la date du premier tour de la présidentielle
au 29 novembre 2009. Et celle des autres grandes étapes du processus, qui s'est
faite lundi, lors du cinquième Cadre permanent de concertation (Cpc) à
Ouagadougou. Ces derniers évènements ont fait renaître la confiance et fait
évoluer positivement le reste du processus de sortie de crise vers les élections
et, subséquemment, vers une paix durable que tout le monde appelle de ses vœux.
C'est pourquoi, plus qu'une simple formalité protocolaire ou administrative, la
passation des charges entre les préfets et les com'zones, qui démarre mardi à
Bouaké, devrait être comprise comme un acte fondamental. Qui consacre la
réunification du pays qui aura désormais dans ses régions et départements des
représentants du Président de la République avec les pleins pouvoirs. C'est le
lieu d'emboîter le pas aux Forces nouvelles et aux autorités gouvernementales
pour inviter les médias et tous les Ivoiriens à se garder de tout acte visant à
heurter la susceptibilité des uns et des autres. Depuis les différents accords
aussi bien de Ouaga qu'avant Ouaga, il est clairement dit et su que personne ne
sort gagnant ou perdant de cette crise. [...] ».




 






Démantèlement des groupes d'autodéfense : L'opération prend fin
le 28 mai
 




Fraternité Matin
 – « 
La
marche vers la paix définitive en Côte d'Ivoire est désormais une réalité. Après
le déploiement des Forces de défense et de sécurité de Côte d'Ivoire (Fdsci) et
des Forces armées des forces nouvelles (Fafn), dans le cadre du Centre de
commandement intégré (Cci), les groupes d'auto-défense de la zone
gouvernementale sont en demantèlement depuis lundi. Le premier bataillon
d'infanterie d'Akouédo, appelé communément nouveau camp, sert de théâtre des
opérations depuis le début de la semaine. Selon le lieutenant-colonel Attoungbré
Joseph, chef de la cellule désarmement et démantèlement des milices au Cci, que
nous avons rencontré sur place, les opérations se déroulent normalement. Le
premier responsable de cette opération explique qu'elle a été organisée avec la
participation des chefs desdits groupes. Qui ont produit les listes de leurs
hommes, pour lesquels un calendrier a été établi. C'est en respect de cet ordre
de passage, que les différents groupes se succèdent à Akouédo depuis lundi, pour
finir le 28 mai. Passé ce délai, précise le Lt-colonel Attoungbré, tout
individu, pris avec des attributs militaires, se réclamant d'un groupe
quelconque d'auto-défense, répondra devant la loi. Pour la présente opération,
les pétitionnaires sont soumis à un circuit en cinq étapes. A leur arrivée au
camp, ils sont accueillis au portail par des encadreurs qui les conduisent sur
le site de l'opération de démantèlement. Les éléments sont identifiés sur un
listing au bureau accueil. Ensuite, ils se rendent à l'atelier désarmement où
ils déposent tous les attributs militaires qu'ils détiennent : treillis, armes,
munitions et la carte du groupe auquel ils appartiennent. Passé cette étape, les
pétitionnaires se rendent au troisième atelier réservé au profilage. Où ils
remplissent des fiches de choix de métier. Après quoi, ils sont raccompagnés au
portail, pour regagner leur famille d'origine. Avant les neuf groupes d'Abidjan,
le Lt-colonel Attoungbré indique que l'opération de démantèlement a débuté par
le centre du pays, puis au centre-ouest, à l'est, au sud-ouest et enfin au sud
avec Abidjan. Toutefois, le chef de la cellule désarmement et démantèlement des
groupes d'auto-défense du Cci, qui dit rendre compte quotidiennement à sa
hiérarchie, n'a pas communiqué les statistiques des indivudus déjà démantelés. «
Je rends compte à ma hiérarchie. A elle de décider de ce qu'elle veut faire des
chiffres. Souffrez que je ne vous en dises aucun mot », nous a dit le
Lt-colonel, en toute courtoisie. »




 






KORHOGO : Enrôlement - Menace sur l'opération de ratissage
 -
Le Patriote - « 
Les
agents d'enrôlement de la commission électorale indépendante (CEI), mécontents
du grand retard accusé pour le paiement de leurs primes, font planer une
sérieuse menace sur l'opération de ratissage annoncée pour le jeudi 21 mai
prochain à Korhogo. Hier matin, ils ont pris d'assaut les bureaux de la CEI
régionale pour démontrer vigoureusement leur mécontentement. Plus de cinq heures
de temps durant, ils ont réservé une véritable torture morale au président de la
CEI régionale, Lazéni Coulibaly et à ses collaborateurs. En effet, dès 08 h, les
agents venus en grand nombre, faisaient régner une atmosphère surchauffée dans
l'enceinte de la CEI. Une rencontre leur est alors accordée par le président
Lazéni pour les entendre. Les agents exigent le paiement intégral et immédiat
des primes que leur doit la CEI pour le travail accompli. Dans l'impossibilité
de leur donner satisfaction, le président leur propose de faire preuve de
patience. Par ailleurs, il leur avoue que certes, ils seront payés mais, il ne
peut leur dire exactement quand aura lieu ce paiement. Les agents mécontents ne
veulent plus boire à la source de la patience. Ils vont séquestrer le président
et ses collaborateurs qui étaient présents. Le porte-parole des manifestants,
Coulibaly Kassoum est formel : « l'ensemble des chefs de collecte et des agents
d'identification de la CEI de Korhogo ne sont pas prêts pour l'opération de
ratissage tant que nous ne serons pas payés. La CEI nous doit quarante cinq
jours de primes pour les uns et trente jours pour les autres. Nous nous fions
aux propos de M. Bamba Yacouba, porte-parole adjoint de la CEI qui a annoncé
clairement que tous les agents de l'intérieur percevront leurs primes avant le
début de l'opération de ratissage. Or, l'opération débute à Korhogo le jeudi et
notre paiement n'est pas prévu avant ce jour.» Pour marquer leur détermination,
ils se disent résolus à garder le président séquestré jusqu'à satisfaction de
leur revendication. Le président régional, qui n'est pas à sa première
expérience de cet humiliant traitement et ses collaborateurs, ne se verront
"libérés" qu'autour de 14h, avec l'intervention de M. le préfet. Ce dernier qui
a eu le régisseur, l'agent payeur de la CEI au téléphone a rassuré les
manifestants que celui-ci demande de lui accorder au plus huit jours pour
procéder au paiement de la totalité des primes dues aux agents. Pour l'heure, la
tension est retombée. Le président et ses collaborateurs ont pu quitter les
bureaux. Mais, certains agents d'enrôlement ne cachent pas leur manque de
confiance en la CEI. D'ailleurs, ils annoncent qu'ils mettront tout en œuvre
pour empêcher le démarrage de l'opération de ratissage. Car, pour eux, une fois
cette opération terminée, ils n'ont plus de moyen de pression pour exiger leurs
primes. »




 






La nécessité d'un organe de veille !




Le Patriote  – « On
l'appelait de tous nos vœux. Elle est enfin tombée, comme un « cadeau du ciel ».
La date de l'élection présidentiells est connue. Le scrutin se tiendra le 29
novembre prochain. Ainsi en a décidé la 5ème Réunion du CPC (Cadre Permanent de
Concertation) lundi dernier dans la capitale burkinabé, confirmant la
proposition faite par le gouvernement ivoirien. Réunis autour d'une table, les
protagonistes de la crise ivoirienne, le président Laurent Gbagbo et le Premier
ministre Guillaume Soro, leader des Forces Nouvelles (ex-rébellion), et les deux
poids lourds de l'opposition ivoirienne, le Dr Alassane Dramane Ouattara(
Président du RDR) et Henri Konan Bédié( Président du PDCI), ont établi, sous la
supervision (et aussi avec la bénédiction) du président Blaise Compaoré,
facilitateur du dialogue direct inter - ivoiriens, un chronogramme précis de
sortie de crise qui devrait donc aboutir à l'organisation d'élections tant
attendues. On retient de ce nouveau calendrier de sortie de crise, quelques
échéances clé : le 30 juin 2009, fin de l'identification, septembre 2009,
publication de la liste électorale, mi-novembre, début de la campagne
électorale. Si ce 5ème CPC a réussi la prouesse de dissiper les nuages qui
commençaient à s'assombrir sur la tenue des élections en Côte d'Ivoire, cette
année, il n'en demeure pas moins qu'il a manqué d'un organe de veille, chargé de
veiller au respect strict et scrupuleux de ce calendrier. Un organe qui serait
capable, dès les premiers manquements, de rappeler tout le monde à l'ordre. Ce
rôle de « gendarme » peut être dévolu à la CEI (Commission Electorale
Indépendante), chargé de piloter l'organisation des élections en Côte d'Ivoire.
C'est d'ailleurs elle, qui, depuis plusieurs mois, supervise et coordonne
l'opération d'identification qui devrait aboutir à l'établissement de la liste
électorale. La mise en place de cet organe de veille est d'autant plus
nécessaire que ce n'est pas la première fois qu'un chronogramme de sortie de
crise est établi. Depuis la signature des accords de Linas Marcoussis en janvier
2003, la recherche de la paix est devenue un serpent de mer qui ne dit pas son
nom. [...] ».




 






Sortie de crise : Pour un contrat social nouveau
 




Fraternité Matin
 – « 
La
Convention de la société civile organise du 22 au 29 mai prochain les journées
du consensus national dont la cérémonie d'ouverture qui enregistrera 9
allocutions aura lieu, vendredi après-midi, au Palais de la Culture de
Treichville. Les 400 participants issus des forces vives de la nation et des
partis politiques, puis les invités de 21 pays africains seront encadrés pendant
les assises par le comité de pilotage composé d'un directoire, d'un conseil
économique, social et culturel, d'un conseil politique, d'un conseil
scientifique, d'un secrétariat technique, d'un comité finances et d'un comité
d'organisation. [...] Selon les responsables de la Convention de la société civile
créée en février 2005 et qui, face à la dépression que connaît la Côte d'Ivoire
depuis trois décennies, vu que tous les indicateurs sont au rouge, ont perçu la
nécessité d'un consensus qui opère comme un pacte, une entente sur l'essentiel
et qui engage la participation de tous pour aboutir à des objectifs communs.
L'idée de la sauvegarde de l'intérêt général doit être formulée dans un contrat.
La Convention de la société civile cherche à travers les journées du consensus
national à construire un Contrat social nouveau pour la renaissance de la Côte
d'Ivoire. Les thèmes de référence ont été alors regroupés en dix ateliers :
Diagnostic des crises ivoiriennes, défis à relever et atouts de la Côte d'Ivoire
; Conditions préalables du contrat social ; mise en place d'une culture
démocratique représentative et participative en vue de la stabilité politique ;
Réforme du système éducatif et promotion de la recherche d'un développement
diversifié ; Conditions pour une croissance intensive en vue du développement
durable ; Lutte contre la pauvreté et accroissement du bien-être de la
Population ; politique active de l'emploi et lutte contre le chômage, équité du
genre ; Culture nationale face à la mondialisation et intégration sous-régionale
et coopération internationale. [...] ».