REVUE DE PRESSE DU MERCREDI 20 JANVIER 2010

20 jan 2010

REVUE DE PRESSE DU MERCREDI 20 JANVIER 2010







Que
sont devenus les policiers ivoiriens de la MINUSTAH ?




Le
Nouveau Réveil

- «
[...] Une semaine après la catastrophe, 70.000 corps ont été ensevelis dans les
fausses communes. Le monde entier se mobilise et chaque pays qui a des
ressortissants fait des pieds er des mains pour avoir des nouvelles . ici en
Côte d'Ivoire cela semble être le cadet des soucis de nos autorités qui, jusque
là, ne donnent aucune nouvelle sur la soixantaine d'Ivoiriens, selon nos
sources, agents des forces de l'ordre en mission pour le compte de l'ONU dans ce
pays. Les familles et proches s'inquiètent. (...) Ce quotidien indique que « 
La
Présidence octroie 1 million de dollar US »

au
gouvernement haïtien, comme contribution à la chaine de solidarité
internationale en faveur de ce pays. »




 





L'Onuci met la CAN 2010 au service de la paix»




Le Nouveau Réveil  -

« Depuis le début de la 27è édition de la Coupe d'Afrique des
Nations (CAN) en Angola, l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire offre
des projections de matches aux populations. De Daloa en passant par Séguela, à
Bondoukou, Yamoussoukro, San Pedro, Korhogo, Adzopé ou Divo, les bureaux terrain
de la Division de l'Information Publique et leurs collègues des autres Divisions
(Droits de l'homme, Electoral, VIH sida) sont au four et au moulin pour que
cette plateforme d'échange sportive, soit aussi un lieu de retrouvailles.
L'occasion est aussi appropriée pour la sensibilisation des populations, qui
répondent en grand nombre, sur leur contribution à un environnement électoral
apaisé. Les autorités locales ne sont pas insensibles à cette activité de la
mission onusienne. [...]».




 




Sécurisation des
élections - Le Conseil de Sécurité planche sur l'envoi des 500 militaires en
Côte d'Ivoire




L'Inter
- « Le
Secrétaire général de l'ONU Ban Ki-Moon a transmis au Conseil de Sécurité une
demande des présidents Ivoirien et Burkinabé relative à l'envoi d'un contingent
militaire burkinabé en Côte d'ivoire pour la sécurisation de l'élection
présidentielle. L'information a été donnée par le porte-parole du SG de l'ONU,
Martin Nessirky, lors d'un point de presse, récemment, à New York. Selon le
centre d'information des Nations Unies, le Conseil de Sécurité doit donner son
autorisation à ce renforcement de l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire
(ONUCI) pendant trois mois. Dans une lettre qu'il a transmise au Conseil de
sécurité, Ban Ki Moon s'est montré favorable à la requête du Président de la
République Laurent Gbagbo et de son homologue  Blaise Compaoré .Si la demande du
SG de l'ONU est acceptée, ce sont 500 soldats burkinabé qui viendront renforcer
les 7.450 casques bleus déployés en Côte d'Ivoire depuis le début de la crise
ivoirienne(...) »




 








Recevant hier les populations d'Assinie : Laurent Gbagbo : "Les
non ivoiriens doivent être retirés de la liste électorale"




Notre Voie  – « 
Recevant
le peuple Essouman d'Assinie hier, au palais présidentiel d'Abidjan Plateau, le
président de la République, Laurent Gbagbo, s'est prononcé sur l'actualité
politique actuelle en Côte d'Ivoire. «Les Ivoiriens doivent être sur la liste
électorale. Les non Ivoiriens ne doivent pas y figurer. Ce n'est pas difficile à
comprendre. Celui qui n'est pas Ivoirien et qui est sur la liste, dites-le, on
va l'enlever.




Les gens s'excitent
pour rien. Pour la Côte d'Ivoire, ce sont les ivoiriens qui choisissent leur
président et non d'autres personnes». Le chef de l'Etat, par ces précisions, a
voulu ainsi rassurer les populations d'Assinie venues lui témoigner leur
fraternité. [...] ».




 




Affaire « fraude sur
la liste électorale » Désiré Tagro : « Je suis plus que jamais déterminé à
savoir ce qui s'est passé »




Soir Info -
« [...]
Profitant de la tribune qui lui était offerte, hier, par les « petits déjeuners
de la majorité présidentielle », le ministre de l'Intérieur est largement revenu
sur un sujet qui défraie la chronique : la prétendue fraude sur la liste
électorale qui aurait été orchestrée par Beugré Mambé, président de la
Commission électorale indépendante. « Le fait même que le président de la
Commission ait pu et reconnaît avoir fait des croisements devait suffire à
douter de sa moralité (...) tout le monde sait quels sont ceux qui sont chargés de
faire des croisements. Le fait de dire qu'il reconnaît avoir fait des
croisements mais que cela était à usage interne, le reste ne nous intéresse
plus. Pourquoi il fait des croisements ? Dans quel but il les fait ? Selon quels
critères, il les fait ? Avec qui il les fait ? Depuis quand il les fait ? Autant
de questions dont nous souhaiterions avoir la réponse Je voudrais vous rassurer
sur l'environnement de la déclaration. Moi, je ne travaille pas de façon
indisciplinée. Je travaille dans le respect de ma hiérarchie », a affirmé Tagro.
Il répondait ainsi à un journaliste qui avait souhaité savoir si le président de
la République mais surtout le premier ministre avaient été associés à la
démarche du ministre. [...] ».




 




Affaire Beugré Mambé
: Le procureur Tchimou parle ce matin 




Notre Voie
-
« 
Le
procureur de la République, Raymond Tchimou, sera face à la presse, ce matin, à
11h, à son cabinet, au Plateau. L'objet de la conférence de presse porte sur
l'affaire de fraude massive opérée sur la liste électorale par le président de
la CEI, Robert Beugré Mambé. Il y a deux semaines que l'opinion a été informée
de l'inscription frauduleuse de 429 000 personnes sur la liste électorale par
Mambé. A la suite de cette information, une vive polémique a éclaté entre La
majorité présidentielle et les partis politiques de l'opposition regroupés au
sein du RHDP. »




 








Interview / Konaté Sidiki, à propos de la "crise" de la CEI : "Il
n'y a pas péril en la demeure"




Le Patriote  – « 
L'actualité
politique ivoirienne est marquée par «l'affaire» de la Commission Electorale
Indépendante qui suscite la levée de boucliers des acteurs du microcosme
ivoirien. Dans cette interview, le ministre Konaté Sidiki, par ailleurs porte
parole des Forces Nouvelles dit sa part de vérité et réitère la volonté du
Premier ministre Guillaume Soro, à conduire le processus de paix, avec sérénité
et responsabilité. [...]




Le Patriote : M.
Sidiki Konaté...Y a-t-il eu vraiment tentative d'ajout de ces 429000 personnes sur
la liste électorale par le président Beugré Mambé ?




Konaté Sidiki

: Je pense qu'il y a eu déjà assez d'explications, de part et d'autre, sur ce
qui s'est passé....Il est clair aussi que les 429000 personnes issues de ce
croisement n'ont pas intégré la liste établie par la Sagem et l'INS, seules
structures habilitées à faire des croisements et à inscrire des personnes sur
les listes électorales, selon l'accord de Ouaga. Donc il n'ya pas eu le feu en
la demeure... Le Premier ministre Guillaume Soro a pris des mesures qui ont
l'avantage de clore le débat, en donnant des gages nouveaux à tous les acteurs
politiques et techniques, tout en permettant surtout au processus
d'établissement de la liste électorale, de se parachever. N'oublions pas que
l'essentiel, c'est de sécuriser ce processus...dans les normes et les délais
établis par les accords politiques. [...] ».




 








Fraude sur la liste électorale/ Les Rois et Chefs Traditionnels :
"Que Mambé continue de travailler pour des élections fin février-début mars"
 




Le Patriote  – « 
Une
délégation du Conseil Supérieur des Rois et Chefs Traditionnels de Côte d'Ivoire
a échangé hier, avec le Président de la Commission Electorale Indépendante, M.
Robert Beugré Mambé... Conduite par son Secrétaire Général, Nanan Dodo N'Dépo
Didace et comprenant le Roi des N'Zima, Sa majesté Amon Tanoe Désiré, le Chef
René Djedjmel Diby, du Chef Doh Blanchard, les gardiens de nos us et coutumes
ont bien voulu répondre à nos questions.




Question : Vous
venez d'échanger avec le Président Mambé. On devine aisément qu'il s'agissait de
la sensible question des 429 000 personnes qui auraient été introduites dans le
fichier électoral. Quelle est votre position sur cette affaire ?




Réponse
: Nous
sommes venus voir le Président pour chercher l'apaisement...Nous sommes venus
demander au Président de maintenir sa foi en Dieu, de continuer à faire son
travail et demander aux Ivoiriens de faire en sorte que cette fois-ci, les
élections aient lieu...Que le Président de la Commission Electorale Indépendante,
M. Robert Beugré Mambé, l'ONUCI, la Facilitation se mettent ensemble pour
travailler parce que les hommes politiques doivent réaffirmer leur attachement
au chronogramme librement arrêté lors de la réunion du Cadre Permanent de
Concertation le 03 Décembre dernier à Ouagadougou. Et qui fixe comme période des
élections, fin février-début mars. Qu'ils s'en tiennent à cela et qu'ils y
travaillent parce que nous ne pouvons pas éternellement tout recommencer en Côte
d'Ivoire. [...] ».




 








Affaire "Fraude sur la liste électorale" : Beugré Mambé coincé
par la CEI
 




Notre Voie  – « [...]
'
'Qu'est
ce c'est
cette affaire des
429.000 personnes parallèlement croisées '' ? C'est la question que la
quasi-totalité des trente et un (31) membres du Bureau central de l'institution
chargée de l'organisation des élections en Côte d'Ivoire se posait depuis
l'éclatement du scandale qui éclabousse le gigantesque travail accompli
jusque-là par la CEI. Lundi dernier, cette question a été élucidée en interne
par l'audition de tous les informaticiens déployés sur le terrain par le
président Robert Beugré Mambé. Une audition qui a pris l'allure d'une honteuse
séance de dénonciation contre Robert Beugré Mambé, ses acolytes Jean-Baptiste
Gomis (vice-président de la CEI) et Antoine Adou (directeur de cabinet). Les
informaticiens "mis en mission" pour insérer les 429.000 privilégiés sur la
liste électorale, rappelés au siège de la CEI pour s'expliquer, ont tous
désigné, selon nos sources, le président de la CEI comme étant le commanditaire
de cette opération qui met l'institution chargée de l'élection à mal....Le seul
point sombre jusqu'ici était les dénégations du président Mambé tendant à faire
croire que c'était "un document à usage interne" qui n'a jamais franchi les
portes de la CEI. Depuis lundi, les membres du Bureau central de la CEI, qui
n'ont pas trempé dans cette magouille, sont situés...Ils ont décidé de se battre
pour que toute l'institution ne soit pas discréditée. La déclaration en
préparation devra clarifier tous ces faits. »




 








Kouadio Konan Bertin dit KKB, Président de la JPDCI : "Nous
aurons la légalité avec nous"
 




Le Patriote  – « 
(...)
Nous avons pris toutes les mesures pour que cette marche soit légale. Etant
donné que le Président Gbagbo a décrété la fin de la guerre, si donc la guerre
est terminée, nous entrons dans une République démocratique, place doit être
faite au jeu démocratique. Et je pense que les sit-in et les marches sont des
éléments d'appréciation de la démocratie. Nous avons donc écrit au ministère de
l'Intérieur pour demander l'autorisation. Donc, nous sommes couverts par la loi.
[...]




Les ''jeunes
patriotes'' descendent dans les rues, quand ils veulent, les jeunes de la FESCI
descendent dans les rues quand ils veulent. Ils marchent, ils frappent, ils
cassent, ils blessent, ils tuent même au grand jour. Même des magistrats en
plein exercice de leur fonction. En toute impunité. Donc nous avons décidé de
marcher. Si c'est une volonté affichée pour Gbagbo de faire obstacle à la
démocratie, eh bien, il nous trouvera sur son chemin. [...] Nous marcherons le 26
janvier. Et nous déconseillons à nos frères qui ne sont pas RJDP de venir là ce
jour...S'ils viennent-là, ce jour-là, ce serait à leur risque et péril. Si nous
avons en face les forces républicaines, c'est-à-dire la police et la
gendarmerie, avec des moyens légaux, conventionnels tels des matraques et gaz
lacrymogène, ça se comprend dans une République, mais si ce sont des citoyens
qui se pointent au devant d'une marche que d'autres Ivoiriens organisent, c'est
la confrontation qu'ils veulent. [...]».




 




 




Alphonse
Djedje Mady , très amer sur ONUCI FM : « Nous ne craignons pas l'affrontement.
La vie est faite de risques -

Le Rjdp se lève contre l'utilisation abusive et
l'embrigadement des médias d'Etat »




Nouveau Réveil  – « 
.Le
Pr Alphonse Djédjé Mady, Président du directoire du Rhdp, était hier l'invité de
la rédaction sur la radio Onuci Fm. Il s'est prononcé sur l'affaire des 429 000
personnes de la Cei.




L'actualité
politique est dominée par cette affaire de fraude à la Cei .Qu'en pensez-vous au
Rhdp ?




ADM :

Nous au Rhdp, nous disons qu'il n'y a pas de tricherie avérée. Il s'agit d'un
document de travail qui n'a pas été intégré nulle part. La commission qui
devrait statuer sur les 1.033.000 cas ne s'est pas encore réunie, donc il ne
peut pas avoir de fraude sur les 429.000 personnes. C'est une fausse querelle.
[...]




Vous comptez saisir
Choi et le facilitateur afin que la vérité éclate ?




ADM :

Choi a été déjà saisi par le Président de la Cei. Lors de sa conférence de
presse, il a demandé à Choi de venir vérifier. Mais nous mènerons des démarches
parallèles pour rencontrer certaines autorités sur la situation ivoirienne.




 




Nous savons que dans
cette affaire, il y a des positions radicales de part et d'autre. Au niveau de
la jeunesse du Rudp, l'on est prêt à en découdre tout comme au niveau du camp
présidentiel. Vous, en tant que leader, qu'est-ce que vous préconisez pour
décanter la situation ?




ADM :

Il ne faut pas confondre les sujets. Bien sûr il y a le problème de la Cei. Mais
les jeunes du Rhdp se lèvent contre l'utilisation abusive et l'embrigadement des
médias d'Etat. Ils veulent beaucoup plus d'équité, de liberté dans l'utilisation
des médias publics. Nous pensons que le monde doit avoir un accès égal à ces
medias. Et c'est ce combat que mènent les jeunes.




Vous ne craignez pas
un éventuel affrontement ?




ADM :

La vie est faite de risques. Est-ce que vous craignez de mourir demain ou après
demain ? Ce sont des choses qui existent. [...]




 




Est-ce que vous avez
saisi le Cnca ?




ADM :

Le Cnca n'est pas aveugle. Mais nous le saisirons quand même. S'il faut que nous
allions le réveiller pour lui dire ce qu'il sait, nous entreprendrions les
démarches. [...] ».




 




Audience du Rjdp avec
Bouréïma Badini : Karamoko Yayoro (président du directoire du Rjdp) prévient:
"Si un civil fait barrage à notre marche, nous allons l`écraser sur le terrain"




Le Nouveau Réveil  –
« 
Avant
la grande marche de protestation suivie de sit-in des jeunesses des partis
politiques de l'opposition (Rjr, Jpdci, Judpci, Jmfa) réunies au sein du
rassemblement des jeunes pour la démocratie et la paix (Rjdp), prévue pour le
mardi 26 janvier prochain contre la caporalisation des média d'Etat dont la
radiodiffusion télévision ivoirienne (Rti), Bouréïma Badini, représentant du
facilitateur de l'accord politique de Ouagadougou (Apo), a accordé une audience
de 50 mn au directoire du Rjdp. C'était hier 19 janvier de 10 h 10 minutes à 11
h 05 minutes, à son bureau sis au 4ème étage de l'immeuble du Bureau régional
Afrique de l'Organisation internationale du travail pour l'Afrique au Plateau.
Karamoko Yayoro, accompagné du 1er vice président du directoire, Kouadio Konan
Bertin de la Jpdci, du vice président du directoire chargé de la communication,
Séraphin Kouadio Yao, de la Judpci et Arsène Sadié, responsable de la jeunesse
du Mfa chargé des crises. A leur sortie d'audience, le président Yayoro a
exprimé sa détermination d'aller jusqu'à bout. "Nous allons continuer la
mobilisation pour la marche du 26 janvier. Si un civil fait barrage à notre
marche, nous allons l'écraser sur le terrain ! Personne ne pourra nous faire
barrage ! Cette marche sera faite dans les règles de l'art. Quand il y a le feu,
il faut aussi mettre le feu ! Que tous ceux qui sont épris de paix, de justice,
de démocratie et de liberté nous rejoignent" a-t-il lancé résolu.




 




Après la bastonnade
de KKB mercredi dernier : La JPdci Yamoussoukro interdit toute activité
politique Fpi jusqu`à nouvel ordre




Le Nouveau Réveil  –
«  [...]

Suite à la réunion de crise tenue par la coordination JPdci de
Yamoussoukro, au sujet de l'accusation sans fondement de Mambé Beugré et de la
bastonnade de notre leader, le président KKB, la Coordination JPdci de
Yamoussoukro déclare ceci : 1-Nous condamnons l'accusation sans fondement faite
par Laurent Gbagbo au Président Mambé Beugré et mettons en garde contre toute
tentative de déstabilisation du président Mambé à la tête de la CEI.




Soutenons tout le
travail abattu par le Président Mambé. [...] Comme la jeunesse Pdci n'a pas droit
de rassemblement à Abidjan, nous interdisons toute activité politique Fpi à
Yamoussoukro jusqu'à nouvel ordre. Aussi, face à la caporalisation des médias
d'Etat, nous demandons la suspension pure et simple des taxes de redevance
reversées à la Télévision ivoirienne qui, en lieu et place de servir le peuple,
le dessert. Nous ne voulons plus de report des élections en Côte d'Ivoire car ce
pays n'est pas la propriété privée de qui que ce soit encore moins du camp
présidentiel.

 
(...) »