REVUE DE PRESSE DU MERCREDI 20 AVRIL 2011

20 avr 2011

REVUE DE PRESSE DU MERCREDI 20 AVRIL 2011








Hier
à la Primature - Guillaume Soro (Premier ministre): « Le pays est gouverné »




Soir info
- [...] « Le pays est gouverné », a déclaré le Premier ministre Guillaume Soro, au
sortir du conseil de gouvernement, hier 19 avril 2011, au Plateau.




« Je suis à la
Primature et nous avons tenu le premier conseil de gouvernement dans des locaux.
C'est un grand symbole. Cela montre que le pays est en marche», a-t-il expliqué.
Aussi, a-t-il demandé à toute l'administration de se mettre au travail et aux
Ivoiriens de garder leur sérénité. Pour lui, la page est tournée et les
Ivoiriens devraient regarder l'avenir avec beaucoup d'espoir. Le chef du
gouvernement a indiqué que la sécurité des biens et des personnes était au
centre de cette réunion. «Aujourd'hui (hier,ndlr), il a été essentiellement
question de la sécurité sur l'ensemble du territoire », a-t-il fait savoir. Les
ministres de la Défense et de l'Intérieur ont fait un point de la situation et
le Premier ministre pense que, dans le fond, la sécurité s'est « notoirement
améliorée » par rapport aux derniers jours marqués par les pillages à Abidjan. «
Le ministre de l'Intérieur nous a rendu compte de ce que les policiers sont de
retour à l'école de police. Ils sont mobilisés et prêts à travailler », a-t-il
poursuivi. Face aux problèmes de logistique qui se posent, Guillaume Soro a
rassuré que le gouvernement prendra dans les meilleurs délais les dispositions
nécessaires. Au niveau de l'armée, le Premier ministre est confiant que les
choses rentreront rapidement dans l'ordre. Il fonde sa conviction sur les
tournées qu'effectuent des généraux de l'armée dans les différentes casernes. «
Les généraux ont sillonné les casernes pour remotiver et mobiliser la troupe.
C'est une opération qui se déroule très bien », s'est-il convaincu.




 




Côte d'Ivoire :
fermeture des universités d'Abidjan pour raison de sécurité




Afriscoop
- Le
gouvernement du président Alassane Ouattara a décidé mardi la fermeture des deux
universités publiques d'Abidjan pour raisons de sécurité et a promis d'assainir
le milieu estudiantin avant la probable réouverture à une date ultérieure.




Le gouvernement qui
tenait sa première séance de travail hors de son quartier général du Golf Hôtel
a pris la décision de fermer l'université de Cocody et celle d'abobo adjamé
ainsi que les résidences universitaires, indique le communiqué qui a sanctionné
la rencontre. Selon les autorités les cités universitaires étaient devenues "
des caches d'armes et des refuges de miliciens et de mercenaires à la solde du
président sortant Laurent Gbagbo". La nouvelle décision vise à débarrasser les
universités ivoiriennes des "bandits" et à redonner à ces lieux de dispensation
du savoir leurs lettres de noblesse.




Le secrétaire
général de la fédération estudiantine et scolaire de Côte d'Ivoire (Fesci), Mian
Augustin avait appelé vendredi les étudiants qui "détiennent illégalement des
armes à feu à les déposer et à s'inscrire dans la dynamique de la réconciliation
nationale", rappelle-t-on. (Xinhua)




 





Côte
d`Ivoire: la "Sorbonne" d`Abidjan, célèbre forum pro-Gbagbo, détruite




Abidjan.net
(AFP) –
Des
engins de terrassement ont rasé mardi à Abidjan la "Sorbonne", le plus célèbre
des forums tenus par les partisans de l`ex-président ivoirien Laurent Gbagbo,
qui s`y livraient notamment à de violentes diatribes antifrançaises, a constaté
un photographe de l`AFP. Situé en plein coeur du quartier du Plateau
(administration et affaires), non loin du palais présidentiel, cet espace était
le plus connu des "parlements" ou "agoras" pro-Gbagbo de la capitale économique.
Il avait été déserté après les combats livrés dans le quartier entre combattants
du nouveau président Alassane Ouattara et forces restées fidèles à Laurent
Gbagbo, arrêté le 11 avril. Tribune des jeunes idéologues du régime défait -
souvent des universitaires sans emploi -, la "Sorbonne" était aussi un vaste
marché informel, un temple du piratage (de CD et DVD) et un lieu de
prostitution. "C`était une question de salubrité et de sécurité. C`est la seule
raison (de la destruction du site). Il fallait rendre le Plateau propre", a
affirmé à l`AFP un responsable de la mairie. "Un arrêté avait été pris il y a
quelques mois, qui n`avait pas pu être exécuté, à cause de la présence des gens
sur place", a-t-il ajouté. Comme après le putsch raté de 2002 contre M. Gbagbo,
les "sorbonnards" ont été actifs durant la crise née de la présidentielle de
novembre 2010, vilipendant les "rebelles" de M. Ouattara ainsi que
l`ex-puissance coloniale française et l`ONU qui le soutenaient. Dirigée par un
parti allié à M. Ouattara, la mairie du Plateau avait échoué sous la présidence
de M. Gbagbo à déloger les occupants du site, notamment lors de sa dernière
tentative en mai 2010.




 






Ratissage des Frci - Violents combats hier à Yopougon





L'Inter
- Les coups
de feu sont devenus quasiment quotidiens dans la commune de Yopougon. Ils se
sont intensifiés hier mardi 19 avril 2011, lors de violents combats, rapportent
des témoins, entre les Forces républicaines de Côte d'Ivoire (Frci) et des
combattants communément appelés miliciens, restés fidèles à Laurent Gbagbo. Les
combats étaient, selon nos sources, concentrés au niveau du quartier Koweit e au
camp militaire, deux secteurs solidement tenus, dit-on, par ces pro-Gbagbo, qui
sont également présents dans plusieurs autres quartiers de la commune. Depuis la
chute de l'ancien président ivoirien le lundi 11 avril dernier, Yopougon résiste
et résiste encore au nouveau pouvoir en place. Perçue comme un bastion de
Laurent Gbagbo, la commune du maire Gbamnan Félicien s'est rebellée contre le
pouvoir Ouattara, constituant ainsi un véritable kyste pour le nouveau régime.
Contrairement à toutes les autres communes d'Abidjan où les poches de résistance
aux troupes de Guillaume Soro ont fondu dans la nature, Yopougon n'a pas baissé
les armes. Cette vaste commune à l'entrée nord d'Abidjan continue de tenir la
dragée haute aux Forces républicaines, qui tentent le tout pour le tout pour «
déloger les miliciens de Laurent Gbagbo ». Ceux-ci continuent de considérer
l'ancien chef de l'Etat comme le président légitime de Côte d'Ivoire, et par
conséquent, ils n'entendent pas rendre leurs armes. De leur côté, les troupes
d'Alassane Ouattara qui veulent avoir une totale maîtrise de la capitale
économique, multiplient les actions pour parvenir à leur fin. Au moment où nous
mettions sous presse, la situation demeurait confuse à Yopougon. Nous y
reviendrons.




 






Général Ibrahim Coulibaly dit Ib (chef du Commando invisible) : /"Je n`ai aucune
accointance avec les miliciens de Yopougon"




Le Nouveau
Réveil -

Visible était le Commando invisible
hier face à la presse à son quartier général à Abobo Pk 18. Le chef de ce
commando, le Général Ibrahim Coulibaly dit Ib qui animait cette conférence a
exprimé sa fierté d'avoir pris part au combat de la libération de la Cote
d'Ivoire. "Je tire une fierté légitime d'avoir défendu et protégé les
populations d'Anyama et d'Abobo des mains assassines des mercenaires et
miliciens à la solde de Laurent Gbagbo". Le conférencier s'est aussi prononcé
sur des accusations portées contre lui : "L'on raconte que Ib avait récupéré la
télévision et il a revendiqué certaines choses, comme ces choses n'ont pas été
respectées il a remis la télé à Gbagbo. L'on raconte que je suis à couteaux
tirés avec le Président Ouattara et avec mes frères du Nord et de l'Ouest. L'on
dit aussi que je suis en complicité avec les miliciens de Yopougon. Je tiens à
rassurer les Ivoiriens que ce sont des rumeurs. Le Président Ouattara est
presque mon père. Nous nous appelons quasiment tous les soirs. L'on insulte
l'intelligence de ceux qui croient que Ib et ses hommes sont dans un deal avec
les miliciens. Je ne peux pas mener un combat et venir m'associer aux miliciens
au moment où notre cause est gagnée avec l'arrestation du père des miliciens qui
ont brulé vifs des citoyens. Ivoiriens, ouvrez les yeux, ils nous ont trop
mentis. Et ce sont ces mensonges qui nous on mis dans toute cette déchirure. Le
noble combat du commando invisible est de défendre les intérêts des Ivoiriens.
C'est le Commando invisible qui a mis le doute dans l'esprit de l'armée de
Gbagbo. Nous avons la même mission avec les Forces nouvelles et le Forces
républicaines de Côte d'Ivoire (...)", a lancé le Général Ib . "Moi je suis
militaire et je vais vous parler franchement. C'est vrai il y a eu un moment
donné, un dysfonctionnement entre mon jeune frère Soro et moi. Mais aujourd'hui,
c'est l'ère de la réconciliation et du pardon. Je ne crois pas que mon problème
avec Soro soit au dessus de la vie des Ivoiriens", a-t-il déclaré. [...]




 





Tous
les monuments d`Abidjan bientôt détruits/18 corps découverts sous le monument de
Siporex (Yopougon)




Le Nouveau
Réveil -

Le monument situé au rond point de Yopougon Siporex a été détruit
le 10 avril dernier, veille de l'arrestation de l'ex chef de l'Etat, Laurent
Gbagbo. En dessous de ce monument bâti à coût de millions par le maire Gbamnan
Djidan Jean Félicien se trouvaient plusieurs corps sans vie. Dix-huit personnes,
selon des sources bien concordantes, ont été enterrées sous ce monument. Celui
situé au terminus 82 à Angré a également été détruit et des corps y ont été
aussi découverts. Le gouvernement a donc décidé de faire détruire très
prochainement, tous les monuments construits par les refondateurs. Ces
destructions, à en croire des sources proches du gouvernement, se feront en
présence de la presse, des responsables des Ong œuvrant dans le domaine des
droits de l'homme, et des médecins légistes. Toute chose qui permettra de
connaître dans quelles conditions les personnes enterrées sous les monuments
sont mortes.




 





Rti,
Cnp, Cnca/Retour à la normalité




Le Nouveau
Réveil -

Ça y est. Enfin, la Radio diffusion télévision Ivoirienne (Rti),
le Conseil national de la presse (Cnp) et le Conseil national de la
communication audiovisuelle vont (si ce n'est pas encore le cas), sortir de
l'illégalité dans laquelle ils étaient plongés. Cette situation est due au fait
que depuis le 11 Avril, l'ex-président Laurent Gbagbo, qui a braqué le pouvoir,
a été contraint par la force à le céder au vainqueur de l'élection
présidentielle du 28 novembre 2010, le président Alassane Dramane Ouattara.
Depuis cette chute, les choses sont allées très vite dans certaines de ces
structures suscitées. C'est le cas à la Rti où Brou Aka Pascal, le nouveau
Directeur général, s'empresse de mettre de l'ordre dans la "Maison bleue". Après
une visite des lieux pour évaluer les dégâts causés par les combats, le nouvel
homme fort de la Rti s'entretient aujourd'hui à 10 heures (au siège) pour
préparer la reprise effective du travail. Et surtout amener les agents à
emprunter le train de la réconciliation. Un fait qui a manqué à cette chaîne
qu'on a fini par surnommer " Tv Lmp". Ce triste souvenir, Brou Aka Pascal a reçu
instruction de l'effacer de la mémoire de tous les Ivoiriens. Le Conseil
national de la presse (Cnp) est aussi dans cette dynamique. Son président Eugène
Dié Kacou, réhabilité par le président Alassane Dramane Ouattara, a retrouvé ses
bureaux le lundi dernier pour continuer sa mission " Nous sommes pour le
professionnalisme, pour la pluralité et pour le pluralisme de la presse ", a
rappelé le président du Cnp lui-même à l'occasion d'une interview qu'il nous a
accordée. Que dire du Conseil national de la communication audiovisuelle ? Dans
cette structure également, le ton est à réconciliation et à l'impartialité. Son
prochain patron, doit aussi satisfaire les attentes de la nation. Un autre défi
qui attend le nouveau président du Cnca est celui du retour des vingt (20)
agents chassés par l'ex-président Franck Anderson Kouassi. Des injustices que
les nouveaux patrons de la Rti, Cnp, Cnca ne souhaitent pas revivre en Côte
d'Ivoire.




 






Bceao, banques, salaires, carburant/Des éléments essentiels à la reprise//Les
Ivoiriens impatients...




Le Nouveau
Réveil -

Heureux ou pas, selon les convictions et autres affinités, les
Ivoiriens n'ont plus envie de se faire hara-kiri. Ils veulent désormais évoluer
dans un environnement décent, où il fait bon vivre et où le travail bien fait
revalorise l'homme. Le lundi 18 avril dernier, nous avons rencontré et entendu
des Ivoiriens heureux de pouvoir sortir de chez eux et vaquer à leurs
occupations. Pour ce premier jour de reprise des activités, après l'appel lancé
(quelques jours) par le gouvernement ivoirien, les administrations publique et
privée ont ouvert. Toutefois, le constat mentionne que les populations
travailleuses ont observé une relative prudence pour certaines, mais pour
d'autres, la majorité, le problème était ailleurs. En effet, des éléments
essentiels et capitaux manquent à la mise en œuvre, effective, par les
travailleurs du public et du privé, de l'appel du Président de la République,
Alassane Ouattara. De fait, ceux-ci attendent instamment que soient
fonctionnelles, l'agence nationale de la Banque centrale des Etats de l'Afrique
de l'Ouest (Bceao, aussi connue sous l'appellation impressionnante de Banque des
banques), les banques commerciales, devant donc aider au redémarrage du système
bancaire dont le rôle dans le maintien d'une bonne économie est indéniable. Si
cette ouverture des banques reste une priorité pour le chef de l'Etat, puisqu'il
en a parlé, maintes fois, on ne saurait ignorer qu'elle apparait comme l'un des
éléments qui pourraient accélérer la normalisation de la vie active (redémarrage
des Pme, des entreprises...).

Aussi, affaiblies par les multiples souffrances engendrées par la crise
post-électorale, celles-ci n'ont-elles plus d'argent. Le manque de liquidité
constitue un frein véritable à la reprise des activités. Si de nombreux
fonctionnaires, agents de l'Etat et employés du secteur privé ont évoqué le
problème de sécurité, ce qui n'est pas faux, il faut cependant savoir que
l'argent fait défaut en ces débuts de reprise. [...]