REVUE DE PRESSE DU MERCREDI 1er SEPTEMBRE 2010

1 sep 2010

REVUE DE PRESSE DU MERCREDI 1er SEPTEMBRE 2010








Maintien de l'ordre public, Kassaraté exige la levée de l'embargo de l'ONU sur
les armes





Fraternité Matin - « 
Le
commandant supérieur de la gendarmerie a dénoncé hier au cours d'une cérémonie
au camp Agban, le sous-équipement qui freine les missions des FDS (...) En effet,
le commandant supérieur de la gendarmerie nationale, le Général de corps d'armée
Tiapé Kassaraté après avoir fait cas du dénuement et sous-équipement des
services des FDS a invité la communauté internationale et l'Onuci à faire lever
immédiatement l'embargo sur els armes qui continue de frapper injustement la
Côte d'Ivoire (...) »




 




Le
Japon offre des urnes à la CEI





L'Inter -


L'ambassadeur du Japon près de la Côte d'Ivoire , Yoshifumi Okamura, procédera
aujourd'hui à la remise officielle de matériels électoraux à la Commission
Electorale Indépendante (CEI) au siège de l'institution. Ce sont 22 000 urnes et
isoloirs d'une valeur de 3,7 milliards de FCFA. Ce dont s'inscrit dans le cadre
de l'appui du royaume nippon au processus de sortie de crise »




Cette
information est reprise par l'Intelligent d'Abidjan (tendance FPI) qui précise
que la Chine apporte également un appui dans ce domaine. Nord Sud (Proche de la
primature), Le Nouveau réveil (Tendance PDCI) et Soir Info (tendance FPI) s'en
font également écho.




 








Sortie de crise, élection du 31 octobre - Les révélations d'un
conseiller de chef de l'Etat -« Il y aura des bouleversements institutionnels »
- « Ce n'est pas avec la liste actuelle qu'on ira aux élections »





Soir Info -

Des révélations à couper parfois le
souffle ! Sébastien Zahiri Ziki y est allé, hier, de ses convictions profondes
et autres révélations divines. Le conseiller spécial du chef de l'Etat chargé
des religions, des traditions et de l'identification était invité à la tribune
des « Communicateurs citoyens bénévoles pour le plébiscite de Laurent Gbagbo ».
[...] L'invité des « Communicateurs citoyens bénévoles » [...] « Il va y avoir des
bouleversements d'ordre institutionnel », a rapporté Zahiri Ziki, magistrat de
profession. Il a signifié que la crise de février 2010 avec la double
dissolution du gouvernement et de la Cei était le « signe » des bouleversements
à venir. Le collaborateur de Laurent Gbagbo- dans la suite de ses révélations-a
appris que la liste électorale actuelle n'est pas celle qui conduira le pays aux
élections.




 








Jean Marc-Simon (ambassadeur de France en Côte
d`Ivoire) sur Rfi, hier : "Dès que la sortie de crise sera effective, une
relation normale s`établira entre la France et la Côte d`Ivoire"




Le
Nouveau réveil -
« (...)
La Côte
d`Ivoire avait boycotté la cérémonie du 14 juillet à Paris ainsi que le dernier
sommet France-Afrique. Est-ce qu`on peut dire que la page n`est tout de même pas
encore tournée entre Paris et Abidjan, qu`il reste encore du chemin ?





JMS : Bien sûr, il reste encore du chemin. Ce que je constate,
c`est que les Ivoiriens, avec la réhabilitation des établissements scolaires,
ont montré qu`ils étaient disposés à faire une part de ce chemin. Dès que la
sortie de crise sera effective, une relation normale s`établira entre la France
et la Côte d`Ivoire avec la reprise du dialogue politique, la reprise de la
coopération.





 





Pour cette sortie politique justement dont vous parlez, votre
homologue l`ambassadeur Pierre Kipré a dit qu`il fallait sortir les dossiers,
parler face-à-face du contentieux franco-ivoirien.





A partir du moment où le dialogue reprendra à haut niveau, je ne
peux pas dire nécessairement au plus haut niveau d`emblée, mais à haut niveau,
toutes les questions seront évoquées naturellement(...) »







Après ses propos contre la France, samedi à Mama - Laurent Gbagbo, hier, au
groupe scolaire Jacques Prévert : "Vive la France ; vive les relations entre la
France et la Côte d`Ivoire"...




Le Nouveau Réveil -

« L`Ambassadeur de France en Côte d`Ivoire, Jean-Marc Simon, a reçu, hier, à la
Riviera 3, des mains du chef de l`Etat ivoirien, Laurent Gbagbo, les clés du
groupe scolaire Jacques Prévert. Cet établissement français, détruit lors des
événements de 2004, a été entièrement refait par le gouvernement ivoirien. A
l`occasion, Laurent Gbagbo a salué les relations entre la France et la Côte
d`Ivoire. "...C`est un moment symbolique et les symboles, il faut les souligner
pour que ceux qui ont des oreilles entendent et que ceux qui ont des yeux
voient. Nous avons assisté à une rupture de digue, surtout en 2004. La digue
étant rompue tout peut arriver. C`était important de faire en sorte que
n`importe quoi n`arrive pas. C`était de faire en sorte que le pire n`arrive pas.
Je crois que nous avons réussi à faire en sorte que n`importe quoi n`arrive pas.
Si je suis tatillon, c`est parce que je ne veux plus qu`il ait de rupture de
digue. Je veux que la digue que nous bâtissons aujourd`hui soit bâtie sur du
solide, sur du vrai. C`est pourquoi, j`ai l`air grognon, j`ai l`air tatillon.
Les relations entre la France et la Côte d`Ivoire ne sont pas des relations
ordinaires, simples, classiques. Ce sont des relations qui datent de longtemps,
qui ont marqué la culture de ce pays-ci : la manière de penser, la manière
d`être. Tous les Ivoiriens appellent toute l`Europe la France (...)".




 








MFA : Anaky aujourd'hui devant le patron de la
gendarmerie



Fraternité Matin-

« Le président du
Mouvement des forces d'avenir (Mfa), Innocent Anaky Kobena, doit répondre,
aujourd'hui, à 16h, à une convocation de la brigade de recherche de la
Gendarmerie. La notification lui a été remise, lundi dernier, au siège du parti,
à Angré. Que lui reproche-t-on? Aucune précision, selon le concerné, n'a été
faite. Seulement, il lui a été signifié de voir le Général de corps d'armée,
Kassaraté Tiapé. Toutefois, certains pensent que cette convocation est «une
manœuvre du camp présidentiel pour retarder l'organisation de la présidentielle
dont le premier tour est fixé au 31 octobre prochain». Il convient de rappeler
qu'en mai 2009, après avoir participé à une émission de la télévision première
chaîne, Anaky Kobena a été gardé pendant plus de 48h à la Direction de la
surveillance du territoire (Dst). Il devait répondre d'une accusation d'atteinte
à la sûreté de l'État. Chat échaudé craignant l'eau froide, le président du Mfa
veut prendre toutes les dispositions avant de répondre à cette convocation.
Entre autres, prévenir des missions diplomatiques, ses alliés du Rhdp, l'Onuci
et des organisations de la société civile. »




 




A deux mois des
élections - Gbagbo se barricade derrière l'armée - CRS 4 bientôt ouvert




Mandat
-–« [...]
Selon des indiscrétions, la haute hiérarchie de la police s'est rendue à
Abengourou en prospection en vue de l'ouverture de la CRS 4. C'est dire que dans
les prochains jours, il faut s'attendre à l'inauguration d'une nouvelle
Compagnie de sécurité dans la cité de l'Indénié. Notre source affirme que ce
sont au moins 8 CRS qui seront réparties dans plusieurs villes de l'intérieur
dont Gagnoa, Daloa, San-Pédro, Bondoukou etc.... Le plus inquiétant, c'est que
tout ce déploiement est piloté par le ministre de l'Intérieur qui n'est autre
que Désiré Tagro, directeur locale de campagne de Laurent Gbagbo à Issia, chargé
des allogènes. Reconnu dans sa région comme un extrémiste et le plus fidèle des
gbagboïstes, l'on craint qu'il mette cet instrument de la république au service
de son candidat. [...] »




 




28 Généraux,
construction d'Ecole de guerre, nouvelles casernes CRS pour quoi faire?




Le Patriote
- « Ça
fait frémir. La Côte d'Ivoire compte désormais 28 généraux en fonction pour à
peine 50.000 hommes. La moisson est bonne et même très bonne pour le
commandement de l'Armée, la Police et de la Gendarmerie nationale. Les cadeaux
d'anniversaire du cinquantenaire de l'indépendance continuent de pleuvoir.
Oubliés par le chef suprême de l'Armée Ivoirienne, la presse nationale s'est
fendue en avocat des flics. Pourquoi pas eux ? Ils ne restaient plus que nos
valeureux flics pour que le marché des étoiles se referme silencieusement. Dans
les couloirs du cabinet du ministre de l'Intérieur et de la Sécurité et de la
Direction générale de la Police nationale, quatre noms circulent. Ces nouveaux
contrôleurs généraux ont pour noms Gnaba Kpaboué , DGA chargé de la police
judiciaire (dont dépend la Police criminelle et la Police économique), Boblahi
Junior, tout puissant directeur de cabinet du ministre Désiré Tagro, Blé Tapé et
Yao Siagbé Inspecteur des services de police. Ils rejoignent ainsi leurs
devanciers, les contrôleurs généraux, Brédou Mbia (Directeur général de la
Police nationale), Gaoussou Ouattara ( Directeur de l'Inspection générale des
services de police), Kouassi Yao (Directeur adjoint de l'Inspection), Yapo
Kouassi (ex DG devenu Inspecteur), Lago Daleba Bernard ( Conseiller du
ministre), Adjoussou Désiré (Président de la commission nationale de lutte
contre la prolifération des armes légères), Kili Fiacre ( DG de l'office
nationale de la protection civile). La Police frôle donc de justesse la dizaine
de généraux avec neuf élus (...) Laurent Gbagbo, himself, plantait déjà
l'environnement le 7 août dernier lors de la célébration de la date de
l'accession à l'indépendance. «Si je tombe, vous tombez», crachait-ils au grand
commandement des FDS. Quelques semaines après à Divo à l'occasion de
l'installation de la 3ème caserne de la Compagnie républicaine de sécurité, le
candidat de la minorité présidentiel appelle les agents à réprimer les
manifestations. Les opposants sont présentés comme les ennemis de la République.
Le plaisir s'arrête là. Le régime est aux abois et navigue à vue. Le jour de
l'élection présidentielle, l'on ne serait pas étonné de voir le chef de l'Etat
en treillis pour bien situer les enjeux. »




 








Avant les élections du 31 octobre - Des manœuvres pour récupérer
l'aile militaire des FN - Voici l'homme politique au cœur de l'opération




L'Inter
-

Les Forces nouvelles,
''l'arbitre des élections'', sont secouées par des manœuvres politiques dans la
perspective du scrutin présidentiel du 31 octobre 2010. Selon des sources
concordantes, l'ex-rébellion serait en voie d'être récupérée par un homme
politique bien connu dans le pays, un opposant au régime en place dont nous
taisons volontairement le nom. Ce dernier, à en croire nos informations, aurait
déjà réussi à avoir dans son camp les Forces armées des Forces nouvelles (Fafn),
l'aile militaire de l'ancienne rébellion ; précisément ceux d'entre les
militaires qui restent farouchement opposés à une réélection de Laurent Gbagbo à
la tête du pays. Nos sources, formelles, laissent croire que l'opposant
politique en question, un ancien ministre, profite du recul de Guillaume Soro,
secrétaire général des Fn, pour tenter d'avoir dans son camp les hommes clefs de
l'ex-rébellion. (...)


L'homme politique qui
manœuvre pour récupérer l'ex-rébellion aurait mobilisé de gros moyens financiers
à cet effet. Ce membre du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et
la paix (RHDP), très actif sur le terrain politique, préparait, dans la plus
grande discrétion, une bonne partie des ex-combattants Fafn à refuser les
résultats de l'élection présidentielle prochaine si elles étaient favorables au
président sortant, Laurent Gbagbo. Cet ancien ministre aurait également pris
contact avec des ex-militaires radiés issus des Forces de défense et de sécurité
de Côte d'Ivoire (FDSCI) pour frapper le moment opportun. C'est, apprend-on de
bonnes sources, ce coup en préparation soufflé à l'Armée, qui a provoqué une
réaction musclée des FDSCI, diffusée le 27 août 2010 à la télévision nationale.
Le porte-parole des FDSCI, le colonel Hilaire Babri Gohourou, avait indiqué que
''selon des informations en possession de l'Etat-major des Armées, certaines
personnes, animées de mauvaises intentions, seraient en contact avec des
ex-militaires radiés des Forces armées nationales de Côte d'Ivoire aux fins de
commettre des assassinats et autres crimes dont les desseins restent inavoués''.