REVUE DE PRESSE DU MERCREDI 1ER DECEMBRE 2010

1 déc 2010

REVUE DE PRESSE DU MERCREDI 1ER DECEMBRE 2010



Après les incidents à la Cei, Choi sur les lieux hier : Les résultats, aujourd`hui 11h
Soir Info -
Young Jin Choi, le représentant spécial du secrétaire général de l'Onu en Côte d'Ivoire, s'est rendu à la Commission électorale indépendante (Cei), hier à 20h45, après l`incident qui s'y est déroulé une heure plutôt. Et qui ont empêché la proclamation des résultats provisoires du scrutin du 28 novembre 2010. Le patron de l'Organisation des nations unies pour la Côte d'Ivoire (Onuci), après une brève rencontre (10 minutes) avec des responsables de la Cei dont le porte-parole Bamba Yacouba, a laissé entendre ceci : « Je suis venu voir ce qui se passe ici. Je suis venu m'informer. Il faut qu'on sache toutes les données pour savoir la situation. J'aurai une conférence de presse, surement pas trop tard. C'était prévu après la proclamation des résultats provisoires par la Commission. Nous verrons ». Notons que la Cei a décidé de reprendre la proclamation des résultats, aujourd'hui, mercredi 1er décembre à partir de 11h à son siège aux Deux Plateaux.

Quand Choi banalise les dénis de démocratie
Notre Voie - (...) Comment un scrutin qui s'est ouvert dans une atmosphère de tension et de passion et qui se solde par des incidents violents peut-il être considéré comme démocratique ? (...) Que dit-il alors des représentants du candidat Gbagbo à Korhogo qui se sont mis sous la protection de l'ONUCI pour échapper à la mort ? (...)Il y a assurément un déni de démocratie que Young Jin Choi n'a pas intérêt à cautionner.

Graves irrégularités électorales au Nord, Young Jin Choi et l'UE n'ont rien vu
Le Temps -
Envoyés en Côte d'Ivoire pour aider les Ivoiriens, créer les conditions d'une paix durable, Young Jin Choi (ONUCI) et la mission d'observation électorale de l'Union européenne conduite par Christian Preda se sont carrément rangés derrière Alassane Ouattara minimisant les fraudes et violences perpétrées au Nord. (...) Si Young Jin Choi et Christian Preda veulent faire de la politique, qu'ils aillent chez eux. Ils ne peuvent soutenir un candidat, qui du reste a toujours fait le malheur de la Côte d'Ivoire. (...)

Proclamation des résultats de la présidentielle, les USA mettent la pression. Hilary Clinton : « Que l'annonce des résultats se déroule sans entrave »
Soir Info -
« Nous recommandons vivement aux candidats (Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara, ndlr) de permettre à ce que le décompte et l'annonce des résultats se déroulent sans entrave et de respecter les résultats qui seront annoncés », a réagi hier 30 novembre 2010, Hilary Clinton, Secrétaire d'État des États unis d'Amérique. Dans un communiqué de presse rendu public, elle a invité ces candidats en lice pour le second tour de la présidentielle en Côte d'Ivoire à respecter les engagements signés par eux le 27 novembre 2010. « Les élections en Côte d'Ivoire constituent une opportunité pour la nation de sortir des années de crise, de retrouver sa place dans la communauté des pays démocratiques et de construire un avenir plein de succès et prospère pour tous les Ivoiriens. Les États-Unis lancent un appel à tous les leaders ivoiriens d'agir de façon responsable et pacifique pour permettre que ce désir devienne une réalité pour le peuple de Côte d'Ivoire », a-t-elle ajouté. Le travail inlassable pour l'avènement de la démocratie ne s'arrête pas après le décompte des voix et l'annonce des gagnants, a-t-elle fait remarquer. « Il se poursuit au quotidien à travers les efforts en vue de trouver un terrain d'entente, de gouverner de façon responsable et de renforcer l'État de droit et la mise en place d'institutions démocratiques. Les États-Unis continueront d'être aux côtés du peuple de Côte d'Ivoire et de soutenir leurs aspirations au moment où ils s'engagent ensemble à aller de l'avant », a souligné Hilary Clinton.

Second tour de la présidentielle : L'Union Européenne confirme le bon déroulement du scrutin
Le Mandat -
La mission d'Observation de l'Union Européenne était hier face à la presse. Objectif, rendre publiques les conclusions préliminaires de sa mission d'obsevation du second tour de la présidentielle. Cette mission conduite par M. Christian Préda membre du Parlement Européen mentionne que la mission d'observation de l'Union Européenne (MOE-UE) a visité 943 bureaux de vote sur le 20.073 soit 4,7%, dans tout le pays, pour y observer le déroulement électoral et, en particulier, l'agrégation des résultats par la Commission Electorale Indépendante (CEI). Au terme du scrutin du dimanche 28 novembre dernier, les observateurs de l'UE ont évalué positivement les opérations du scrutin dans 73% des bureaux de vote, avec un qualificatif ''très bien'' et ''bien''. Dans 22 % des bureaux de vote, l'évaluation est jugé acceptable. Par ailleurs, la mission a fait constater que le couvre-feu a contribué à la montée de la tension et alimenté un climat de suspiçion au sein de la population. Cependant, l'UE note de nombreuses irréguralités et des affrontements qui ont causé des morts. Une situation que la mission de l'observation de l'UE dénonce et regette. Mais, aux dires de Maria Espinosan, chef Obsevateur adjoint, ces incidents n'ont pas entaché le bon déroulement du scrutin présidentiel. (...)

Les observateurs internationaux africains : "La crédibilité du vote dans la zone Cno est fortement entachée"
Notre Voie -
La Commission électorale indépendante (Cei) doit invalider l'élection dans plusieurs régions de la zone Centre, Nord et Ouest (Cno) de la Côte d'Ivoire. Selon le rapport de la Coordination de la mission internationale des observateurs de la société civile africaine (Comisca) qui a été lu dans les locaux de la Cei, le lundi 29 novembre dernier, le vote du dimanche dernier est loin d'être démocratique. Des violations graves du principe même du vote ont été observées notamment à Korhogo, Mankono et Séguéla dans le Nord du pays. « Certains militants et représentants de partis de La majorité présidentielle (Lmp) ont été empêchés d'exprimer librement leur vote, des urnes ont transportées par les hommes en tenues précisément dans la région de Korhogo, Mankono et Séguéla. Nous avons également assisté au « molestage » de certaines personnes dans les bureaux de vote. Le secret de vote n'étant pas respecté et des consignes de vote ont été données par certains membres de bureaux de vote. On a aussi enregistré des dégâts corporels et matériels », a dénoncé Compaoré Seydou, porte-parole de la mission des observateurs africains.

Proclamation des résultats Confusion hier à la CEI : Bagarre entre commissaires
L'Inter -
La confusion était totale hier mardi 30 novembre 2010 au siège de la Commission Electorale Indépendante (CEI) sis à Cocody Les Deux-Plateaux. Peu après 18 heures, la presse nationale et internationale est invitée par la CEI. Motif, les résultats partiels tant attendus dans la matinée vont être enfin annoncés. Car en fin de matinée, les journalistes avaient été priés de quitter les locaux de ladite institution présidée par Youssouf Bakayoko. A 19 heures, tous les représentants des organes de presse sont au grand complet, attendant la proclamation des résultats. Le plateau de télévision est prêt. Arrive enfin le porte-parole de la CEI, Bamba Yacouba. Alors que tous ont les yeux rivés sur lui pour la lecture des résultats, il sera surpris par Damanas Pickas, le représentant du ministre de l'Intérieur au sein de la CEI et membre de La Majorité Présidentielle, qui saisit de force les feuilles sur lesquelles se trouvaient les résultats des mains de Bamba Yacouba, et les déchire. «Nous n'accepterons pas cet hold-up électoral », lance-t-il, estimant que ces résultats étaient faux et qu'ils n'avaient pas été consolidés. Après cet acte, Damanas Pickas qui était accompagné de Tokpa Véhi, un autre membre du camp présidentiel à la Cei, quitte les lieux. « Les résultats sont bel et bien consolidés», assure pour sa part le porte-parole de la CEI, devant la presse, avant de disparaître. Il était entouré de deux éléments de la gendarmerie nationale. Les journalistes de leur côté ne se font pas prier. Tout le monde quitte les lieux. Tard dans la soirée, la Cei rappelle à nouveau les journalistes pour une autre séance de roclamation. Celle-là n'aura pas lieu non plus. Rendez-vous a finalement été donné aux hommes des médias pour aujourd'hui mercredi 1er décembre 2010 à 11 h. Espérons que cette fois sera la bonne. Faut-il le rappeler, la CEI a trois jours pour proclamer les résultats de l'élection présidentielle. Et ce délai légal expire ce mercredi à minuit. Cette absence des résultats fait monter la tension dans le pays. Chaque camp indexe l'autre de vouloir faire un passage en force.

Scrutin présidentiel / Albert Mabri Toikeusse, porte-parole du RHDP : ''Laurent Gbagbo est dans une logique de confiscation du pouvoir''
L'Intelligent d'Abidjan
- Après la sortie de Affi N'guessan, porte-parole du candidat de LMP (La Majorité Présidentielle), le lundi 29 novembre 2010, les membres du RHDP, par la voix de leur porte-parole, le Dr Albert Mabri Toikeusse ont réagi à leur tour, le mardi 30 novembre 2010, à la maison du PDCI, sise à Cocody. Démentant l'information selon laquelle le vote ne se serait pas déroulé dans les conditions démocratiques dans certaines régions du centre et du nord de la Côte d'Ivoire, Albert Mabri Toikeusse a tenu à faire des précisions. A l'entendre, tout ce qui se dit sur les antennes de la RTI est une série de manœuvres visant à manipuler l'opinion nationale et internationale. Pour le porte-parole du RHDP, ce sont des mensonges que l'on veut servir aux Ivoiriens. A l'en croire, au-delà des propos superflus tenus çà et là par le camp de LMP, les élections se sont bien déroulées, tant à Abidjan que dans les villes de l'intérieur. La preuve, Choï JIN YONG, le représentant spéciale du secrétaire général des Nations Unies en Côte d'Ivoire, par ailleurs patron de l'ONUCI, a relevé le caractère démocratique du vote, malgré quelques incidents primaires. Une chose est sure, dira le porte-parole du RHDP, ''Laurent Gbagbo est dans une logique de confiscation du pouvoir''. (...)

Proclamation des résultats / Ce qui coince : Tout pourrait se décanter aujourd'hui
L'Intelligent d'Abidjan
- C'est ce Mercredi à minuit que prend fin le délai légal et constitutionnel dont dispose la CEI pour proclamer les résultats provisoire. Des sources diplomatiques, qui ont refusé de s'alarmer hier après la suspension de la transmission en direct des résultats provisoires, ont indiqué que des tractations étaient en cours auprès des acteurs politiques pour permettre à la CEI, de reprendre le travail. L'on a même envisagé que les résultats soient donnés de façon globale (en global) ; comme lors de la proclamation intégrale par Bakayoko Youssouf, à l'occasion du premier tour. Au niveau des contacts diplomatiques, un émissaire du Chef de l'Etat était annoncé hier à Ouagadougou, chez le facilitateur. Des chefs d'Etats de la sous-région essayaient d'entrer en contact téléphonique aussi bien avec Laurent Gbagbo qu'avec Alassane Ouattara, pour obtenir à nouveau qu'ils tiennent leurs engagements de respecter le résultat des urnes. Selon des sources concordantes, le blocage résiderait dans le refus de la LMP d'accepter la validation des résultats du Nord. Certains médiateurs sont souvent sans arguments convaincants devant les protestations vives et indignées de la LMP. Du côté du RHDP, l'on avance que les résultats du Nord n'ont pas sensiblement évolué par rapport au premier tour d'une part. D'autre part l'opposition ajoute que c'est grâce aux voix de Bédié et non à celles du Nord que le candidat Alassane Ouattara pourrait éventuellement gagner. Refusant à l'avance toute invalidation du scrutin dans le Nord, des experts du RHDP indiquent que même si les élections y étaient reprises, les résultats seraient identiques. Pendant ce temps, les uns et les autres redoutent la fin du couvre feu à partir de demain matin. Cela pourrait conduire à des manifestations croisées, surtout que des rumeurs les plus folles circulent. (...)Tous les observateurs assurent que la clé de la paix se trouve entre les mains de Laurent Gbagbo, dont tous les proches et l'environnement seraient viscéralement hostiles à toute idée de défaite ou pis, de victoire d'Alassane Ouattara. « La mort vaut mieux que le déshonneur », apprend-on. Il s'agit donc, selon des observateurs et des sources diplomatiques, de dire que la défaite de l'un ou l'autre n'est point un déshonneur, ni une honte de préparer aussi bien Laurent Gbagbo qu'Alassane Ouattara à accepter la défaite ou la victoire, au nom de la paix et de la Côte d'Ivoire. (...)

Les FDS réquisitionnées pour la sécurisation du scrutin présidentiel retournent sur leur base
Agence Ivoirienne de Presse.–
Le contingent des Forces de défense et de sécurité (FDS) venu en renfort au Centre de commandement intégré (CCI, mixte) pour la sécurisation du deuxième tour de l'élection présidentielle de dimanche est reparti d'Odienné en direction d'Abidjan, ce mardi.
Environ 600 éléments des 1 500 militaires gendarmes et policiers « loyalistes » envoyés dans les zones centre, nord et ouest (CNO, ex-assiégées) et sous contrôle des Forces nouvelles (ex-rébellion) ont été déployés dans les principales villes de la région du Denguélé (nord-ouest).

Les gendarmes et policiers du CCI déployés dans les zones CNO rappelés d'urgence à Abidjan
Agence Ivoirienne de Presse.
- Les éléments de la police et de la gendarmerie redéployés dans le cadre du Centre de commandement intégrés (CCI) dans les zones centre, nord et ouest (CNO, ex-assiégées) sont en route vers Abidjan depuis ce mardi matin, sur ordre de leur hiérarchie militaire.

Centre de commandement intégré / Après la sécurisation du scrutin présidentiel : Les militaires Fafn ont quitté Abidjan hier
L'Intelligent d'Abidjan
- Deux jours après la tenue des élections présidentielles, des éléments des Fafn, venues sécuriser le scrutin présidentiel du 28 novembre dernier ont quitté la capitale économique. Ce sont près de 200 soldats qui ont en file indienne quitté le Golf Hôtel sous le coup de 12h20 pour embarquer dans 3 cars Atego de la société Utb qui les ont convoyés sur Bouaké. Ces soldats de la Compagnie Guépard du commandant Sheriff Ousmane étaient visiblement très heureux d'avoir accompli leurs missions de sécurisation du scrutin présidentiel. (...)