REVUE DE PRESSE DU MARDI 30 NOVEMBRE 2010

30 nov 2010

REVUE DE PRESSE DU MARDI 30 NOVEMBRE 2010







Élections en côte
d'ivoire: Ban Ki-Moon demande aux candidats de maintenir l'ordre jusqu'à
l'annonce des résultats, qu'ils devront accepter « dans un esprit de paix »






www.connectionivoirienne.net-
   Le
Secrétaire général se félicite de la tenue, hier, du deuxième tour de l'élection
présidentielle en Côte d'Ivoire en dépit de quelques incidents violents dans
diverses parties du pays. Il note qu'en exerçant leur droit de vote pour la
seconde fois en un mois, les Ivoiriens ont démontré leur désir de paix durable
et de stabilité pour le pays. Le Secrétaire général appelle toutes les parties
ivoiriennes et les candidats à s'abstenir d'annoncer des résultats avant la
Commission électorale indépendante. Il enjoint les candidats et les parties à
respecter la loi en matière de règlement des différends électoraux. Il les
appelle à assumer leur rôle pour maintenir un environnement serein et à accepter
les résultats proclamés et certifiés dans un esprit de paix et de
réconciliation. Le Secrétaire général souligne que toute entrave au processus
électoral ne serait pas dans l'intérêt du peuple de la Côte d'Ivoire qui attend
depuis plusieurs années un règlement de la crise dont ces élections sont une
étape importante. (...)




 




Un climat
globalement démocratique pour le second tour du scrutin présidentiel, estime le
chef de l'ONUCI






www.connectionivoirienne.net-
   Le
Représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies pour la Côte
d'Ivoire, YJ. Choi, a estimé que le second tour du scrutin tout comme la
campagne, s'était tenu globalement dans un climat démocratique, et ce, en dépit
des incidents, parfois violents, signalés dans l'Ouest et le Nord du pays. Lors
d'un point de presse animé au siège de l'Opération des Nations unies pour la
Côte d'Ivoire (ONUCI), 24 heures après l'élection présidentielle, M. Choi a fait
un point du déroulement du scrutin et s' est dit encouragé de noter dans tous
les cinq axes d'observation que la mission onusienne a établis, la présence des
représentants des candidats dans les bureaux de vote. (...) Cependant, a-t-il
relevé, la veille du scrutin avait été marquée par une manifestation de la
jeunesse de l'opposition à Abobo contre l'instauration du couvre-feu qui a
dégénéré en une confrontation avec les forces de l'ordre, entrainant l'incendie
d'un véhicule de police et trois morts parmi les manifestants. Ainsi, le vote du
dimanche s'est ouvert dans une atmosphère de tension et de passion, a souligné
le chef de l'ONUCI. (...)Dans ce contexte, il a invité tout le monde à faire
confiance à la Commission Electorale Indépendante (CEI) pour qu'elle puisse
commencer à annoncer sans délai les résultats provisoires du scrutin d'hier. De
toute évidence, nous sommes entrés dans une phase cruciale que nous allons
traverser avec sérénité, confiance, fermeté et espérance, a poursuivi le Chef de
l'ONUCI. (...)





 






Présidentielle/Observation de la mission de la CEDEAO - Pr Holo Théodore (Chef
de mission) « Deux ou trois incidents ne peuvent pas invalider ces élections »





Le
Mandat

 -

La mission d'observation de
la CEDEAO a rendu public le rapport de sa mission d'observation du scrutin
présidentiel du 28 novembre. Il ressort dudit document présenté par le
professeur Théodore Holo président de la Haute Cour de Justice de la République
de Benin et chef de la mission d'observation de la Cedeao que le scrutin s'est
déroulé dans des conditions démocratiques malgré les incidents dénoncés de part
et d'autre. « Sur la base des informations recueillies par les équipes
d'observateurs déployées dans les dix-neuf régions administratives de la Côte
d'Ivoire, la mission, après une évaluation préliminaire du déroulement, a
constaté que l'ordre et la discipline et un climat d'apaisement ont prévalu lors
du vote. Le bon déroulement du processus de dépouillement et du décompte des
voix conformément aux prescriptions du code électoral fut également constaté »,
a signifié le Pr Holo. Cependant la mission n'a pas manqué de souligner le
retard dans l'ouverture de certains bureaux de vote et des incidents violents
graves ayant entrainé des pertes en vie humaine dans les localités Niouboua et
Issia. Mais, selon le chef de l'Observation de la Cedeao, ces faits isolés ne
peuvent constituer une preuve suffisante pour l'invalidation de la
présidentielle « Est-ce que les incidents se sont produit dans plus de la moitié
des 20 000 bureaux de vote ? Ce n'est pas à partir de deux ou trois incident
qu'on invalide les élections. (...)





 






Environ 70 %  de participation selon la CEI





Le
Nouveau Courrier

 - Le
taux de participation du second tour de l'élection présidentielle en Côte
d'Ivoire tenue le dimanche 28 novembre dernier avoisine les 70 %.  Ce chiffre a
été donné par Amadou Soumahro, vice président de la CEI lors d'une intervention
à la RTI . (...)





 





La CEI
donne RDV aujourd'hui à 10h





Le
Nouveau Courrier  
-Le
porte parole de la CEI, Yacouba Bamba a délivré les résultats de la diaspora qui
donne une avance au candidat du RDR, Alassane Ouattara 59.97% contre 40.03% pour
Laurent Gbagbo. (...) Cependant pour les résultats de l'intérieur du pays, le
porte parole de la CEI a donné rendez vous pour aujourd'hui à 10h. (...)





 





Le
communiqué n° 2911201 des forces nouvelles-

empêchement de vote
en zone Cno : les fn dénoncent des accusations infondées




Nord Sud  -

Le ministère de l'intérieur est intervenu sur les antennes de la
RTI au soir du dimanche 28 novembre 2010, jour du scrutin, pour accuser les
Forces Nouvelles d'avoir, par leur posture, permis des irrégularités dans le
déroulement du scrutin dans un certain nombres de localités. Les Forces
Nouvelles marquent leur étonnement face à l'improvisation et la précipitation
dont a fait preuve le Ministre de l'Intérieur en communiquant sur le déroulement
du scrutin sur l'ensemble du territoire, trois (3) heures seulement après la
fermeture des bureaux de vote. Ceci dénote un manque de sérieux et de rigueur de
la part du Ministre de l'Intérieur qui met gravement en cause la paix et la
cohésion sociale et c'est faire preuve d'irresponsabilité, à ce moment sensible
de l'organisation du scrutin du second tour de l'élection présidentielle. Ce
communiqué appelle de la part des Forces Nouvelles, des observations de forme et
de fond. (...)Dans le fond, le ministre de l'intérieur indique que les Forces
Nouvelles ont, soit chassé les représentants LMP des bureaux de vote, soit les
ont séquestré et intimidé, dans les localités de Bouaké, de Korhogo, de
Biancouma, et de Séguéla; ou encore empêché le transport des urnes vers les
commissions électorales locales, et de citer pêle-mêle les villes de Man,
Kouibly, Fakobly, Bouaflé, Zuénoula et Daloa. Les Forces Nouvelles dénoncent
vigoureusement cette accusation infondée, elles s'inscrivent en faux et
dénoncent cette manipulation.


Si l'objectif que l'on
voit venir est d'obtenir l'invalidation du scrutin par le Conseil
Constitutionnel, le Ministre de l'Intérieur aurait du faire preuve
d'intelligence en ne mettant pas en cause les Forces Nouvelles, qui, parfois au
péril de leur vies et dans la perspective d'une élection juste et crédible ont
protégées les représentants des candidats en étant constamment à leurs côté pour
anticiper tout trouble pouvant perturber le scrutin.  (...)




 





 





"Le
pire semble devant nous", selon des religieux







www.connectionivoirienne.net-


Des responsables religieux
chrétiens et musulmans de Côte d`Ivoire ont averti lundi que le pays risquait
"le pire", au lendemain d`un scrutin présidentiel marqué par des violences, et
appelé les partisans des candidats à accepter le verdict des urnes. "Alors que
nous espérions que pour ce second tour les électeurs (...) emboucheraient la
trompette de la fraternité pour nous permettre de connaître définitivement la
paix", "nous sommes passés de la violence verbale à la violence physique et le
pire semble devant nous", ont-ils souligné dans une déclaration.


Alors que "les deux candidats se sont engagés
solennellement à accepter le verdict des urnes", "vous devrez vous aussi
respecter" les résultats, lancent-ils à l`adresse des partisans du président
sortant Laurent Gbagbo et de l`ex-Premier ministre Alassane Ouattara. "Le jeu de
la démocratie commande que lorsque l`on n`est pas d`accord avec la proclamation
des résultats, nous usions des voies de recours prévues", ajoute ce collectif
formé notamment de l`archevêque d`Abidjan, Mgr Jean-Pierre


Kutwa, et de responsables
musulmans, le cheikh Boikary Fofana et l`imam Koudous.




Source : AFP





 





Second
tour de la présidentielle - Affi : « Le RDR prépare un hold-up électoral » - «
Gbagbo ne peut pas perdre ces élections » -« La représentante de LMP à Korhogo
est morte hier »-





L'Inter  -

 
Le
porte-parole du candidat de La Majorité Présidentielle (LMP), Pascal Affi
N'guessan, a prévenu hier lundi 29 novembre 2010 que le camp adverse prépare un
hold-up électoral, lors d'une conférence de presse au QG de campagne de LMP à la
Riviera Attoban. Au vu de toute la violence constatée dans le pays et
principalement dans les zones CNO, sous contrôle ex-rebelle, M. Affi a indiqué :
« En agissant de la sorte, le RDR et son candidat tentent d'opérer un hold-up
électoral. LMP met en garde le RDR et ses démembrements contre toute action
visant à tronquer et à manipuler les résultats du scrutin. LMP se réserve le
droit d'engager toutes les voies de recours prévues par le code électoral ». (...)
Dans
la même veine, il a annoncé le décès de la représentante de LMP à Korhogo, qui a
succombé hier matin de ses blessures, après avoir été battue par les partisans
du camp adverse.





 






Psychose - En attendant le verdict du duel Gbagbo – Ouattara Psychose au sein de
la population





L'Inter -

Les Ivoiriens retiennent
encore leur souffle. L'attente des résultats du dernier tour du scrutin
présidentiel devient longue la population. Les actes de barbarie et autres
formes de violences enregistrés çà et là, chaque jour, ont engendré une ambiance
de psychose. Les Ivoiriens redoutent une escalade de violence entre les
partisans des deux camps opposés. La Majorité présidentielle dont le président
sortant, Laurent Gbagbo est le candidat et le Rassemblement des Houphouétistes
dont l'ancien Premier ministre Alassane Ouattara est le porte-flambeau. La
tension est vive entre les partisans des deux candidats malgré leur engagement
commun à accepter le verdict des urnes attendu. Cet engagement apparait
aujourd'hui comme un vœu pieu eu égard à l'ambiance qui prévaut. C'est une
vérité de Lapalisse, aucun camp n'est prêt à accepter la défaite. (...)