REVUE DE PRESSE DU MERCREDI 19 NOVEMBRE 2008

19 nov 2008

REVUE DE PRESSE DU MERCREDI 19 NOVEMBRE 2008

Bouaké : L'Identification et le recensement désormais une réalité au centre du pays
Commission Electorale Indépendante (CEI) –
« L'opération d'identification de la population et de recensement électoral est désormais une réalité à Bouaké, capitale de la région de la Vallée du Bandama depuis ce mardi 18 novembre 2008. Les trois premiers pétitionnaires à disposer de leurs récépissés de carte nationale d'identité et de carte d'électeur ont pour nom : Konaté Sidiki, Ministre du Tourisme et de l'Artisanat, M'Bahia François, Sous préfet central de Bouaké et le Général Soumaila Bakayoko, Chef d'Etat Major des Forces Armées des Forces Nouvelles. Lors de la cérémonie officielle de lancement de l'opération sur l'esplanade du lycée classique de Bouaké et qui a enregistré la présence d'un parterre de personnalités, de journalistes et de la population, le Superviseur électoral de la région, par ailleurs Représentant du Président de la CEI, Monsieur Bamba Yacouba a indiqué au nom du Président Robert Beugré Mambé qu'au-delà des aspects identification et électoral, cette opération donnera un emploi temporaire à plus de 1044 jeunes. Pour les 174 centres de collecte que compte la ville de Bouaké, pour l'instant 58 sont opérationnels et les autres vont l'être dans les jours à venir, a-t-il ajouté. Il a expliqué que les centres de collectes ou encore lieux de vote servent à recueillir les renseignements sur l'identité, les données alpha numériques et biométriques de chaque requérant. Tout en qualifiant le démarrage de l'opération de « capitale pour les lendemains de la Côte d'Ivoire », il a exhorté les ivoiriens en général et les populations de Bouaké en particulier à mettre tout en œuvre pour que cette opération soit couronnée par un plein succès. [...] ».

Identification : 58 centres ouverts sur 174 prévus à Bouaké
Fraternité Matin –
« Après le district d'Abidjan, le 29 septembre, c'est le tour de la ville de Bouaké, capitale de la Vallée du Bandama, en zone Cno, de recevoir des techniciens. L'opération d'identification des populations et du recensement électoral a été officiellement lancée, hier, au Lycée classique et moderne de Bouaké. Ce sont 58 centres de collectes qui ont été ouverts dans la commune de Bouaké sur les 174 prévus. La cérémonie a été présidée par le ministre du Tourisme et de l'Artisanat, Konaté Sidiki, représentant le Premier ministre Soro Kigbafori Guillaume. Pour la circonstance, il était entouré par des autorités politiques, administratives et militaires de la ville ainsi que des responsables des forces impartiales et du système des Nations Unies. Le maire de la commune de Bouaké Fanny Ibrahima, à cette occasion, indiqué qu'en organisant cette cérémonie, la CEI (Commission électorale indépendante) met du baume dans le cœur des populations celles de la ville de Bouaké. Une opération qui mettra définitivement fin à la tracasserie liée à la question des cartes nationales d'identité, a-t-il précisé. C'est pourquoi, il a prié Dieu pour que cette opération soit couronnée de succès afin qu'elle permette aux populations de sa commune de se faire établir leur carte nationale d'identité. Le superviseur de la CEI de la région de la Vallée du Bandama, Bamba Yacouba, représentant le président de ladite institution, a dit que le lancement de l'opération d'identification à Bouaké est un grand jour. Selon lui, cette opération ouvre à la Côte d'Ivoire le canal d'accès aux élections tant attendues par les Ivoiriens. [...] Pour donner l'exemple, le ministre Konaté Sidiki, le général Soumaïla Bakayoko et le sous-préfet central de Bouaké, M'bahia Magloire se sont fait enrôler dans le centre de collecte du Lycée classique et moderne de Bouaké. Après cette opération, le général Soumaïla Bakayoko a lancé un appel à l'ensemble de tous les militaires des Forces armées des Forces nouvelles pour se faire enrôler. Parce qu'il voudrait bien que son acte soit imité par ses hommes.»

Lancement de l'Opération d'Identification et de recensement électoral à Bouaké
Fn-ci.com –
« Représentant le Premier ministre Guillaume Soro, le ministre du Tourisme et de l'Artisanat, M. Konaté Sidiki à procédé ce mardi dans la matinée à Bouaké, au lancement officiel des opérations d'identification de la population et de recensement électoral de la région de la vallée du Bandama en présence du superviseur général de la CEI, M. Bamba Yacouba représentant le président Beugré Mambé. Cette cérémonie officielle, qui s'est déroulée au lycée classique de Bouaké, a enregistré la participation et la présence effective de plusieurs personnalités de la ville, notamment le maire Fanny Ibrahima, le corps préfectoral conduit par le préfet de région, M. Konin Aka, le Chef d'Etat major des Forces armées des Forces nouvelles, le Gal Soumaïla Bakayoko, le commandant adjoint du CCI, le Colonel Karim Ouattara et la division électorale de l'Onuci. L'on a noté aussi la présence remarquée des dignitaires religieux et chefs coutumiers. Avant tout propos, le ministre Konaté Sidiki, a tenu à traduire l'émotion, la fierté du Premier ministre quant à l'effectivité de cette opération d'Identification de la Population de Bouaké, considérée comme le bastion des Forces nouvelles. « Le monde entier a les yeux tournés aujourd'hui vers Bouaké considérée depuis six ans comme le QG des Forces Nouvelles. L'opération s'est bien passée au Sud, aujourd'hui Bouaké ouvre la porte à l'opération d'identification et d'enrôlement électoral pour le Nord. Que va t-il se passer ? Ce sont là des interrogations que se pose la Communauté internationale » s'est-il interrogé. Pour le Porte parole des Forces Nouvelles, l'effectivité de cette opération rejaillit positivement sur tout le processus de sortie de crise et de rassurer les uns et les autres que Bouaké va relever le défi. « Ce jour, va se poser un acte majeur dans le processus de sortie de crise, il s'agit de l'identification. Hier c'était pour certain un rêve, une illusion (...). Dieu merci, aujourd'hui, les populations de Bouaké vont être témoins oculaires de la réalisation de cette opération qui au finish leur permettra d'obtenir des cartes nationales d'Identité » a t-il expliqué. Et de se satisfaire des retombées de l'Accord politique de Ouagadougou. « Aujourd'hui l'Accord politique de Ouagadougou (APO) nous permet de nous réunir ici et de réaliser cette opération. Cet acte suffit pour apprécier positivement cet accord » a indiqué M. Konaté Sidiki. [...] ».

Des agents de la Cei, l'Oni et l'Ins en grève à Abidjan
Fraternité Matin –
« Au moment où le Premier ministre procède au lancement des opérations d'identification des populations et de recensement électoral, des agents de certains centres de collecte du district d'Abidjan, en activité depuis le 29 septembre, observent depuis hier, un arrêt de travail. Ils protestent de nouveau contre le faible taux de leurs indemnités. Sont concernées, toutes les structures financées par le gouvernement ivoirien (Cei, Oni, Ins). Sagem qui est à l'abri ne peut malheureusement travailler sans les autres. Hier mardi, les pétitionnaires qui se sont rendus au centre de collecte de Cocody Château d'eau, ont été priés de repasser mercredi matin pour se faire identifier et enrôler à condition que le travail ait repris. [...] Le grief des agents, vient du manque d'harmonisation des indemnités entre toutes les structures. Les agents de la Cei, de l'Oni et de l'Ins reprochent à leur structures de ne pas leur verser les mêmes sommes que Sagem Sécurité, c'est-à-dire 165.000 Fcfa/ mois. Actuellement, les chefs de centres de collecte perçoivent 125.000 Fcfa/mois, les agents d'identification Cei : 105.000 Fcfa/mois et les agents Ins : 120.000 Fcfa. Au niveau de la Cei, l'on rétorque que ces indemnités tiennent compte des contrats qui ont été passés avec les agents et que Sagem est une structure privée. Cela ne convainc pas les agents en grève qui considèrent qu'on devrait tenir compte du fait qu'ils travaillent également les dimanches et jours fériés. Pourtant, ils ne sont ni du privé ni des fonctionnaires comme le laisse entendre la Cei parce que, selon la loi, ces derniers ne travaillent pas ces jours-là. Par ailleurs, le niveau de recrutement des agents ne se limite pas à la classe de troisième et au Bepc ; mais il y a des Bac plus 2, 3 ou 4, selon les cas. La même situation de grève a été observée à l'Epp Jean de Lafosse à Adjamé, Epp château, lycée moderne, Imst et collège Soma sont restés clos. Concernant la baisse de l'affluence constatée devant les centres de collecte, certains agents expliquent ce fait par plusieurs facteurs : les arrêts de travail, la disponibilité du matériel informatique à temps, mais aussi le report de la date de l'élection présidentielle. Sur ce dernier point, les agents se demandent jusqu'à quand court leur contrat vu que le délai initial de ces opérations était de 45 jours. »

Grève des agents de la CEI : La CEI hausse le ton, tous les grévistes seront remplacés
Le Nouveau Réveil –
Un communiqué signé par le président de la CEI, télédiffusé, hier soir repris par le journal, indique : « [...] La CEI, la CNSI, l'ONI, l'INS et la Sagem invitent tous les agents d'enrôlement à être à leur poste de travail dès le mercredi 19 novembre 2008, à 8 heures. Les agents qui manqueront à cet appel seront considérés comme démissionnaires et automatiquement remplacés pour permettre la poursuite des opérations d'enrôlement. La CEI, la CNSI, l'ONI, l'INS et la Sagem informent les populations que toutes les dispositions sont prises pour assurer la sécurité tant des pétitionnaires que des agents qui seront en poste. Enfin, la CEI, la CNSI, l'ONI, l'INS et la Sagem : invitent à continuer à se faire enrôler massivement, et portent à la connaissance des populations, que les opérations d'enrôlement tirent à leur fin dans le district d'Abidjan. »

Identification et enrôlement, Abidjan : dans 11 jours c'est fini !
Nord Sud :–
« Plus que 11 jours pour se faire identifier et enrôler à Abidjan ! Selon les spécialistes qui ont planché sur le chronogramme détaillé recommandé par le récent Cadre Permanent de Concertation (CPC) tenu à Ouagadougou, ces opérations devraient prendre fin le 30 novembre. Cette date a été transmise au Premier ministre. Guillaume Soro devrait l'entériné s'il veut tenir compte des impatiences exprimées avant et pendant le sommet de la capitale burkinabé. Dans les prochains jours le chronogramme plus complet sera soumis au Conseil des ministres. [...] Mais il faudra compter avec les perturbations diverses, aux contours floues. Hier, une grève des agents de l'INS a donné un coup d'arrêt au processus dans la capitale économique. Selon une source fiable, le Premier ministre s'apprête à mettre le Président de la CEI devant ses responsabilités. Car, il appartient désormais à Mambé Beugré d'enrayer toutes les grèves qui sont autant de sources de retards. [...] Par ailleurs, sans conclure à des retards intentionnels, certaines chancelleries préfèrent les attribuer au manque de sérieux dans la planification, de méthode et d'anticipation sur des difficultés. Un langage diplomatique pour signifier leur mécontentement face à ce qui peut apparaitre comme un manque de volonté à aller vite. »

Beugré Mambé
Le Matin d'Abidjan–
« Robert Beugré Mambé cadre et militant du PDCI-RDA. Président par arrangement au sein du RHDP pour trôner à la tête de la commission électorale indépendante (CEI)...Beugré Mambé se croit obligé de renvoyer l'ascenseur à Henri Konan Bédié et son parti le PDCI-RDA...Le Président de la CEI « joue » avec l'argent à lui confié par la communauté internationale pour la présidentielle en Côte d'Ivoire...Le Représentant en Côte d'Ivoire de Ban Ki-moon, le SG des Nations unies, serait bien informé de toutes ces indélicatesses mais est patient. Bientôt, Beugré Mambé pourrait répondre devant le TPI pour crimes économiques. »

Les agents de Korhogo crient famine
Fraternité Matin–
« Ils sont 40 agents d'identification et de recensement électoral soit 30 de l'Institut national des statistiques (Ins), 7 de l'Office national d'identification (Oni) et 3 de la Commission électorale indépendante (Cei) recrutés à Abidjan et affectés par leurs structures respectives à Korhogo, à être mis en demeure de rejoindre leur poste de travail «sous peine d'être remplacés» vu que les opérations d'enrôlement devraient y commencer incessamment. Depuis donc un mois pour ceux de l'Ins, deux mois pour ceux de l'Oni et la Cei, ces agents d'identification et d'enrôlement sont à Korhogo à ne rien faire. Mais la plupart d'entre eux les plus chanceux vivent chez des connaissances alors que cinq sont logés à l'hôtel. Jusqu'à ce jour, ils n'ont aucune idée de leur salaire et leurs «maigres ressources financières sont épuisées». Ceux qui vivent à l'hôtel y sont à crédit en attendant de recevoir leur salaire qui ne vient malheureusement pas. Depuis lors, disent-ils, ils rencontrent d'énormes difficultés : les autorités locales ne sont pas informées officiellement de leur présence à Korhogo...Le mercredi 12 novembre, ils ont organisé une conférence de presse pour crier famine et réclamer «une rémunération à compter du 10 octobre". Ils lancent donc «un appel, un cri du cœur, au Premier ministre, au président de la CEI et aux structures engagées dans le processus afin qu'ils se penchent sur (leur) situation».

Recensement électoral - Amani N`guessan Michel (ministre de la Défense) prévient "Aucun acte de fraude ne sera toléré"
Le Temps–
« Le centre culturel de Bodokro dans le département de Béoumi, a servi récemment de cadre à la rencontre entre le ministre Amani N'guessan Michel et les populations. Les échanges ont essentiellement porté sur le processus de sortie de crise en Côte d'Ivoire. Le ministre de la Défense a passé en revue certains points dont l'identification, le recensement électoral. Le député de Bodokro a invité ses parents à œuvrer à la sortie définitive de la crise. " Aujourd'hui, a-t-il indiqué, Gbagbo et Soro ont décidé de tourner le dos à la guerre. C'est pourquoi je vous invite à vous inscrire dans ce processus ". Le ministre de la Défense a annoncé à la grande joie des populations le retrait de certains éléments des FAFN de certaines zones du département. Parlant de l'opération de l'identification et d'enrôlement en cours, l'élu de Bodokro a dénoncé les intoxications faites aux populations par certains leaders de l'opposition faisant croire que cette opération républicaine est utilisée par le FPI à d'autres fins. Il a expliqué la portée de cette opération. " Se faire identifier, a-t-il dit, ce n'est pas faire de la politique. C'est une action d'utilité publique et nationale. C'est cette action antérieure qui a permis de savoir que la préfecture compte 19 549 habitants. Le fait de savoir le nombre des habitants permet au gouvernement de savoir repartir les richesses par département, par région ou commune. Nous avons gratuitement offert des timbres mais des gens sont allés intoxiquer les parents. A cause de ces légèretés, 200 personnes n'ont pu prendre part à la tenue des dernières opérations des audiences foraines ". Amani N. Michel a invité ses parents à se départir de leur appartenance politique pour se faire identifier et enrôler afin de voter au moment opportun, le candidat de leur choix. Avant de prévenir : "Aucun acte de fraude ne sera toléré". »

Installation officielle du bureau des démobilisés des Forces Nouvelles
Fn-ci.com–
« Le cabinet du Secrétariat général des Forces Nouvelles a procédé ce mardi en fin de soirée à Bouaké, à l'installation officielle du bureau de gestion des démobilisés des Forces Armées des Forces Nouvelles. La cérémonie a eu lieu à la Centrale de Bouaké en présence du porte parole des Forces Nouvelles, le Ministre Sidiki Konaté représentant le Secrétaire Général Guillaume Soro, du Directeur de cabinet le colonel major Bamba Sinima et de plusieurs membres dudit cabinet. L'honneur est revenu au Directeur de cabinet du Secrétaire Général des Forces Nouvelles, le colonel major Bamba Sinima de définir les attributions du bureau des démobilisés. Selon le colonel major Bamba Sinima, ce bureau aura pour principales taches d'assurer une communication permanente avec les démobilisés, de servir d'interface entre les démobilisés et toutes les structures (Pnnrc, Pnsc, Onuci) chargées de leur formation et de leur réinsertion ou encore d'organiser les démobilisés par groupes constitués pour l'élaborer des projets de réinsertion. [...] ».

Réinsertion : Des kits à 400 ex-combattants
Fraternité Matin–
« Instruit de l'expérience pilote du 4 novembre dans la zone 5 de Séguéla, le Programme national de réinsertion et de réhabilitation communautaire (Pnrrc) remettra, le mercredi 19 novembre, à Bouaké, des kits de réinsertion à 400 ex-combattants démobilisés. Ils seront réinsérés dans divers domaines d'activités tels que la bijouterie, la menuiserie, l'électricité, la pisciculture, la soudure, etc. Il y a quelques jours, 200 ex-combattants (12 de Kani, 74 de Séguéla et 114 de Vavoua) avaient bénéficié d'un fonds de commerce de 250.000 Fcfa chacun à travers une institution de micro finance locale. L'opération est menée conjointement par le Pnrrc, l'Onuci et le Pnud. Le Pnrrc est donc un outil de consolidation de la sécurité, de restauration de la paix et de la cohésion sociale. A ce jour, de nombreux ex-combattants ont été réinsérés, mais les attentes demeurent grandes. Le Pnrrc ne prend en compte que les ex-combattants démobilisés. Selon les statistiques, 6.980 ex-combattants ont reçu les cartes de démobilisés et 4.240 ex-combattants ont confirmé leurs projets de vie et sont prêts à la réinsertion. Sur les 4.240 ex-combattants démobilisés qui ont confirmé leur projet de réinsertion, 1.279 sont volontaires à la réinsertion directe. Aussi, le Pnrrc a- t-il décidé de la mise en œuvre de projets de réinsertion directe. »

ONUCI : Les journalistes étudient les droits de l'Homme
Le Quotidien–
« La Division des Droits de l'Homme (DDH) de l'opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) a organisé mardi, au siège de la mission onusienne un atelier à l'attention du réseau des journalistes des droits de l'homme sur le thème « La Déclaration Universelle des Droits de l'Homme, 60 ans après: Bilan Enjeux et perspectives » En ouvrant les travaux ce matin, M Guillaume Ngefa, Chef adjoint de la DDH, a rappelé l'importance pour la profession des journalistes, d'intégrer les droits de l'homme dans leurs reportages et de se considérer comme des acteurs importants dans la promotion de ces droits en évitant de se positionner du côté de ceux qui les violent. « Pour tendre vers la réalisation de ces objectifs, le journaliste se doit de maîtriser les normes internationales et les cadres juridiques en matière de droits de l'homme, de comprendre les instruments internationaux comme régionaux de protections des droits de l'homme afin de mieux les faire respecter », a estimé M Ngefa. [...] ».

Gbagbo déclare la guerre aux fossoyeurs du développement : "Les voleurs de derniers publics seront poursuivis"
Fraternité Matin–
« [...] Le premier sommet ouest-africain des mines et de l'énergie a été officiellement ouvert hier, en fin de matinée, par le Chef de l'Etat ivoirien, SEM. Laurent Gbagbo. Occasion pour le Président ivoirien de partager sa vision du développement du continent africain avec les participants à ce forum d'échanges qui, faut-il le rappeler, sont venus de près de 39 pays d'Afrique mais aussi de nombreux pays développés soit en qualité d'experts ou d'investisseurs potentiels, soit d'opérateurs déjà présents en Côte d'Ivoire ou dans la sous-région. S'appuyant sur le thème de ce premier sommet ouest-africain, à savoir : «Mines et énergies pour la croissance, la paix et le développement : nouveaux horizons, nouvelles opportunités», il a insisté sur la nécessité pour les pays africains de travailler à la paix aussi bien à l'intérieur qu'aux frontières des Etats, parce qu'il n'y a pas de développement sans paix. Mais l'on ne saurait dissocier cette option de la lutte acharnée qui devrait être menée contre tous ceux qui sapent les efforts en faveur du développement, et donc du bien-être social et économique des populations... «Tous ceux qui volent l'argent public, doivent être traqués et traduits devant les tribunaux», a dit avec force conviction le Chef de l'Etat ivoirien...Maintenant que le pays retrouve une vie normale, nous devons pourchasser ceux qui détournent l'argent. Que personne ne se trompe sur notre capacité et notre détermination... Car, c'est le seul moyen de mettre fin à la dépendance quasi exclusive de l'aide et de la dette et non les propos incantatoires sur l'énormité de ses richesses en matières premières brutes. En tout état de cause, le Chef de l'Etat s'est voulu formel sur une chose : ce ne sont pas les pleurs et gémissements des Africains ou encore l'aide publique au développement qui impulseront la croissance et donc le bien-être des populations. Mais plutôt, les capacités nationales à valoriser les potentialités [...] ».