REVUE DE PRESSE DU MERCREDI 18 NOVEMBRE 2009

18 nov 2009

REVUE DE PRESSE DU MERCREDI 18 NOVEMBRE 2009





Nouvelle page 1








Distribution de la
liste électorale provisoire : l'Onuci déplore de confusions




Nord Sud  –

« Erreur d'aiguillage, de polarisation dans la distribution des enveloppes sur
l'ensemble du territoire national ». Telles sont les difficultés relevées dans
le paquetage fait par la Commission électorale indépendante (CEI) selon Ahmedou
El Becaye Seck, Chef de la Division de l'Assistance Electorale de l'ONUCI. [...]
Néanmoins, le fonctionnaire onusien a rassuré les populations que des solutions
seront rapidement trouées, de sorte que les requérants puissent vérifier leurs
inscription sur la liste électorale. [...] Nous avons pris des dispositions pour
que les villes aient leurs enveloppes dans 48h et permettre aux uns et aux
autres de consulter la liste et faire des réclamations s'il faut » a indiqué
Ahmedou El Bécaye Seck. Par ailleurs il s'est félicité du bon déroulement du
convoyage et du dispatching de la liste sur l'étendue du territoire national. »




 




Hamadoun Toure (porte parole de l'Onuci) : « C'est le respect de
la promesse »




Nord Sud  –
«
C'est une bonne nouvelle dans la mise en œuvre d'un point important de l'Accord
complémentaire IV à l'APO. Pour l'Onuci, c'est une bonne nouvelle qui est
encourageante et qui va dans le sens de la sortie de crise particulièrement dans
le domaine militaire. Tout est lié, on ne peut pas dire que ce n'est pas lié au
processus électoral. Mais, surtout sur plan de la réunification de l'armée, un
pas très important vient d'être franchi. C'est également un pas très important
dans la consolidation de la confiance entre les deux parties ex-belligérantes.
[...] ».




 






Grades des miliatires FN - Gbagbo
a signé les derniers décrets
 




Notre Voie  – « Le
Président de la République qui est en ce moment en visite d'Etat dans les
départements de Mankono, Kani et Séguéla a reçu hier les responsables des
militaires ivoiriens (FDS et FAFN) à Mankono. A cette occasion il a signé les
derniers décrets du volet militaire de l'accord politique de Ouagadougou : «J'ai
signé ce jour même, mardi 17 novembre 2009, 7 derniers décrets relatifs au volet
militaire de l'accord politique de Ouagadougou». Le président de la République
Laurent Gbagbo a donné cette information capitale, sans aucun autre détail, le
lundi dernier, à l'audience qu'il a accordée dès son arrivée, aux chefs des six
grandes familles qui composent la grande ville de Mankono. Selon le ministre de
la Défense, Michel Amani N'Guessan, les sept décrets portent sur l'harmonisation
des grades et l'installation des brigades de gendarmerie et des commissariats
mixtes sur toute l'étendue du territoire national. Toujours, selon le ministre
de la défense, il s'agit notamment de 7 décrets, de 2 arrêtés et de 2 décisions
qui ont sanctionné la réunion du président de la République avec les militaires
à Mankono. Le ministre Amani estime donc que le cadre ainsi dégagé par le
président Gbagbo, les actions pratiques vont démarrer dès la semaine prochaine.
«On peut donc aujourd'hui dire que plus rien ne s'oppose à la réunification
totale du pays. Cependant, la concertation doit être permanente», a-t-il
indiqué. Il a précisé qu'environ 400 personnes sont concernées au niveau des
ex-rebelles, du plus petit grade de caporal au grade de général. Ces décrets
nomment également dans le grade de général Soumaïla Bakayoko et Gueu Michel, à
qui la direction des Forces nouvelles avait déjà attribué ces grades. »




 




CI-Elections/ Le
RDR proteste une "confusion des rôles par les visites d'Etat" de Gbagbo




AIP -
« Le
Rassemblement des républicains (Rdr, opposition) d'Alassane Ouattara élève une
vive protestation contre ce qu'il considère comme des manoeuvres ou subterfuges
politiciens du président Gbagbo pour battre campagne avec les ressources et
logistique de l'Etat, et condamne, à cet effet, la visite qu'il entreprend,
depuis lundi, dans la région du Worodougou (centre-nord du pays). "(..) Il est
clair que c'est plus le candidat Laurent Gbagbo qui va en campagne dans la
région du Worodougou. Pour nous, cette confusion des rôles n'est pas bonne pour
la démocratie", a vertement réagi, mardi, son secrétaire général adjoint, chargé
de la Stratégie et de la Communication, Aly Coulibaly, estimant qu'"il est
malsain d'entretenir une visite d'Etat, quand on sait que le président-candidat
est déjà en campagne préélectorale". "Il se trouve que M. (Laurent) Gbagbo a
déposé (le 16 octobre) son dossier de candidature pour la prochaine élection
présidentielle", invoque le porte-parole du RDR, demandant au chef de l'Etat de
"sursoir aux visites d'Etat dans les régions, pour éviter cette confusion des
rôles." 




 






Boa Thiémélé Amoakon Edjampan
(Vice-Président du Pdci-Rda): "Si Yao Paul N`dré veut la guerre, il aura la
guerre"
 




Le Nouveau Réveil  –
« 
Le
vice-président du Pdci-Rda Boa Thiémélé Amoakon Edjampan, dans l'entretien qu'il
a accepté de nous accorder au terme d'une tournée qu'il vient d'effectuer dans
la région de l'Indénié, se prononce sur l'actualité politique et l'action de son
parti face au report des élections du 29 novembre 2009. Entretien. [...]




Le président du
Conseil constitutionnel, Yao-N'dré Paul, a fait des sorties ces derniers temps.
Quelle est votre réaction sur ces communiqués provocateurs ?




Le vice-président du
Pdci-Rda Boa Thiémélé Amoakon Edjampan : Moi, je ne suis pas surpris. Je connais
bien M. Yao-N'dré Paul. Nous avons été ensemble à l'assemblée, c'est un
professeur de droit. Il a sa conception du droit. Moi je ne suis pas professeur
du droit mais j'ai fait du droit et j'ai aussi une conception du droit, que je
pratique. Quand on l'a nommé, je lui ai souhaité bonne mission en espérant qu'il
va porter la toge du président du Conseil constitutionnel, impartial et détaché
des partis et à dire le droit dans l'intérêt de la Côte d'Ivoire. Vous voyez, on
est encore loin du compte. Je souhaite que ce soient les prémices d'une action
meilleure. Il faut que M. Yao-N'dré se ressaisisse pour que nous n'ayons pas des
difficultés qui peuvent découler de son comportement. Et je sais qu'il pourra
réagir. Bien sûr des candidatures doivent reposer sur des dossiers, des
éléments. On regarde. Et nous avons répondu à tout ce qu'il a demandé. Je pense
que ce n'est pas ça qui le bloque dans la publication de la liste des candidats.
C'est peut-être les autres incertitudes. Mais ça ne dépend pas de lui. Je
souhaite et je répète ce que le Secrétaire général du Pdci a dit : Si M.
Yao-N'dré veut déclarer une autre guerre, il aura la guerre. Et je suis certain
que ce n'est pas ce qu'il souhaite.




 




Le candidat du Fpi,
Laurent Gbagbo, est en tournée dite d'Etat à l'intérieur du pays. Quel est votre
commentaire ?




Le vice-président du
Pdci-Rda Boa Thiémélé Amoakon Edjampan : Vous savez, on nous surprend toujours.
Moi, je souhaite qu'au niveau de l'Etat, ces surprises soient de nature à
encourager les militants et les citoyens à vivre une vie normale. Un élu est élu
par le peuple. Si par la loi ,il doit rendre compte de son mandat, qu'il doit
remettre son mandat en cause, qu'il soit reconduit ou qu'il soit chassé, mais
c'est la règle la plus élémentaire de la République. Et on ne peut pas soi-même
signer un décret convoquant le corps électoral, déposer sa candidature dans les
délais et se lancer pendant cette période cruciale, en campagne de chef d'Etat
qui va faire des promesses. Quelle visite d'Etat en cette période-ci au moment
où on se demande si on a argent pour faire face à nos engagements ? C'est une
promenade de santé qui ne dit pas son nom. C'est une supercherie intellectuelle
tendant à faire croire qu'on est président à 100% et qu'on est candidat à 100%.
Non, M. Gbagbo, vous n'êtes pas président à 100%. Vous êtes candidat à la
présidence de la République à partir du moment où vous avez déposé votre
candidature. Et je souhaite qu'il le comprenne pour que ces choses-là
s'arrêtent. C'est des milliards qui sont dépensés alors qu'on cherche des
milliards pour faire les élections. Pour aller dire à ses amis qui n'ont pas vu
une seule réalisation depuis dix ans, je vais faire ça pour vous dans les six
mois qui viennent ou je vais faire ça dans l'année qui vient. Je pense que c'est
une supercherie de trop .Nous demandons à ce que ces choses s'arrêtent parce que
c'est l'argent de l'Etat, c'est l'argent des Ivoiriens, il ne faut pas que M.
Gbagbo l'utilise comme cela. [...] »




 






Alain Lobognon déballe
tout : « Ce qui retarde l'élection présidentielle »




L'inter  – « 
« Nos conditions pour fixer la date » « Les FN au Golf Hôtel sont en mission »
« Je fais ma réinsertion à Fresco » mercredi 18 novembre 2009 par Hamadou ZIAO
et TRA BI Charles L. Dans l'attente d'une nouvelle date de la présidentielle en
Côte d'Ivoire, Alain Lobognon, conseiller spécial du Premier ministre Soro,
s'est confié à L'inter pour, dit-il, ''mettre les points sur les ''I'' et
''donner de l'espoir aux Ivoiriens''. Interview.




 




M. le conseiller
spécial du Premier ministre, la liste électorale provisoire est disponible
depuis vendredi 13 novembre. N'est-ce pas trop tard ?




Alain Lobognon : Je
pense, au contraire, qu'il est trop tôt de voir que la liste électorale
provisoire soit disponible, parce que bien avant cette décision, beaucoup
pensaient qu'elle était impossible. On parlait plutôt d'une crise entre le camp
présidentiel et les Forces nouvelles. Mais la volonté d'arriver à la paix nous a
permis d'obtenir ce que nous appelons ''l'architecture de la sortie de crise''
qui est conduite par le Premier ministre Guillaume Soro qui, je le rappelle, est
avant tout secrétaire général des Forces nouvelles. C'est en cette qualité qu'il
est devenu Premier ministre. Avant le Premier ministre Guillaume Soro, on
n'était pas encore arrivé si près des élections en Côte d'Ivoire. Aujourd'hui,
nous parlons de liste électorale, c'est extraordinaire. Mais c'est en même temps
malheureux de constater que certains veulent mettre l'accent sur le retard pris
pour la sortie de la liste provisoire. Je dis bien que c'est malheureux, parce
que c'est comme si on nous donnait l'impression de n'avoir pas cru à ce
processus, c'est comme si on nous donnait l'impression de ne pas être pressé
d'aller aux élections, c'est comme si on nous donnait l'impression qu'on
n'allait jamais arriver à cette étape. [...]




 




L'opposition pense
que les Forces nouvelles et le camp présidentiel manœuvrent dans ce processus
pour s'éterniser au pouvoir. Qu'est-ce que vous en dites ?




Alain Lobognon :
C'est un accord qui a permis de mettre en place le gouvernement dirigé par le
Premier ministre Soro. Je ne pense pas qu'on ait oublié que ce sont les deux
signataires de l'accord de Ouagadougou qui organisent les élections. Je ne pense
pas qu'on ait oublié que c'est la CEI qui conduit les opérations, qui a
réceptionné les candidatures, les listes électorales et qui les a transmises à
l'ONUCI. Le jour où il sera prouvé que le Premier ministre, secrétaire général
des Forces nouvelles, est au cœur du dispositif électoral, qu'il est chargé de
fixer la date de l'élection, de fixer les primes à payer, les priorités de
l'organisation pratique de l'élection, je pense que ce jour-là, les Forces
nouvelles et les Ivoiriens de bonne volonté aideront le Premier ministre à
avancer. Mais, avouons qu'il est curieux d'accuser tout le temps les deux
signataires. Ils ont, par leur intelligence, mis sur pied un accord qui a permis
à la Côte d'Ivoire d'atteindre ce niveau jamais atteint avant. On a vu ailleurs,
des élections ont été organisées, et cela n'a pas résolu le problème. Mais en
Côte d'Ivoire, avant même les élections, on observe une situation de paix, de
stabilité. Prions donc que les élections aient lieu rapidement quand les
conditions seront réunies. Il ne s'agit plus de fuir les responsabilités au
niveau des Forces nouvelles, et dire que comme on nous reproche de vouloir nous
éterniser au pouvoir, alors il faut bâcler le processus, il faut précipiter
l'organisation des élections, sans cartes nationales d'identité, sans cartes
d'électeur, sans liste électorale.




 




Il y a un débat qui
a été suscité par le Conseil constitutionnel, notamment avec les pièces exigées
aux candidats à la présidentielle. Quel commentaire faites-vous sur cette
question ?




Alain Lobognon : Je
note simplement que les Forces nouvelles ne sont pas candidates ; je note que si
nous avions été candidat, peut-être que nous aurions demandé aux uns et aux
autres de se conférer à ce que disent les accords. Ceux qui sont candidats se
sont pliés au désidérata du Conseil constitutionnel, souffrez que les Forces
nouvelles ne se prononcent pas là-dessus.




 




Même en tant
qu'arbitre du processus électoral ?




Alain Lobognon :
Nous disons que nous refusons de nous prononcer là-dessus, parce que si nous
nous prononçons là-dessus, on pourrait dire que nous nous mêlons de ce qui ne
nous concerne pas.




 




Un récent rapport
des experts de l'ONU indique que les Forces nouvelles se réarment. Pour quoi
faire ?




Alain Lobognon : Je
sais que les forces onusiennes ont mis en Côte d'Ivoire des structures
spécialisées pour empêcher les acteurs de se réarmer. Maintenant, quand cette
force, sans aucune preuve, accuse les Forces nouvelles de se réarmer, nous
disons qu'il faut être sérieux. La question des armes n'est plus une priorité.
S'agissant de la sortie de crise, bien au contraire, pendant longtemps les
Ivoiriens ont réclamé de l'aide pour accélérer la démobilisation, le processus
de désarmement. Les moyens ne sont pas venus. Peut-être qu'on comptabilise ces
vieux fusils, ces vieux couteaux qui se promènent çà et là pour dire que les
acteurs sont en train de se réarmer. Nous n'avons pas les preuves de ce qu'ils
avancent, mais nous disons qu'ils n'ont pas de preuve que les Forces nouvelles
se réarment. Nous ne leur demandons pas de jouer les comptables des armes, nous
leur demandons simplement de nous aider à ramener la paix en Côte d'Ivoire.
[...] ».



 




Des assaillants
pourchassent et lynchent un paysan burkinabé et son fils, à Tricata(Sinfra)




(AIP)

Sinfra – « Des assaillants ont livré une course-poursuite à un vieux paysan
burkinabé et à son fils, qu'ils ont rattrapés et lynchés, samedi, à Tricata, une
localité proche de Sinfra, sur l'axe menant à Bouaflé (centre-ouest, région de
la Marahoué), à la suite de rumeurs de représailles en vue de la communauté
burkinabé contre la population autochtone, a-t-on rapporté. Le préfet de Sinfra,
Niasson Konian, saisi, a aussitôt rencontré les différentes communautés résidant
à Tricata, notamment Gouro, Baoulé et Burkinabé, pour appeler à l'apaisement.
Une enquête est aussitôt diligentée par la gendarmerie pour élucider ces
meurtres, indique-t-on. Depuis quelque temps, des individus, non encore
identifiés, feraient circuler des informations annonçant des attaques de
ressortissants burkinabés dans la localité, signale-t-on. »




 




Un paysan retrouvé
mort dans sa plantation, à Tricata (Sinfra), à la suite d'un différend foncier




(AIP)

Sinfra – « Un paysan, à Tricata, localité proche de Sinfra, sur l'axe menant à
Bouaflé, dans le centre-ouest du pays (région de la Marahoué), a été retrouvé
mort, mardi dernier, dans sa plantation de cacao, en état de putréfaction
avancé. Des soupçons pèseraient sur un certain Dramane Sanogo, avec qui, le
défunt, Kouassi Bi Kahouan, aurait, à plusieurs reprises, eu des démêlées,
consécutivement à un différend foncier. Ce dernier aurait été aussitôt par la
gendarmerie pour enquête, signale-t-on. »