REVUE DE PRESSE DU MERCREDI 18 MARS 2009

18 mar 2009

REVUE DE PRESSE DU MERCREDI 18 MARS 2009





Nouvelle page 1








Audience




Fraternité Matin
 – « 
Le
Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour la côte
d'Ivoire, YJ. Choi, a reçu mardi au siège de l'Opération des Nations Unies en
Côte d'Ivoire (ONUCI), le Conseiller militaire (MILAD) du Secrétaire général des
Nations Unies, le Général Chikadibia Isaac Obiakor.A sa sortie d'audience, le
Général Obiakor a indiqué qu'il s'agissait d'une visite de courtoisie qui lui a
permis d'échanger avec M. Choi sur l'avancée du processus de paix en Côte
d'Ivoire, notamment au plan militaire.[...] ».




 




Sanctions contre
Blé Goudé : L'ONU se ridiculise




Notre Voie   -

« [...] Les Ivoiriens, tous les Ivoiriens s'accordent à reconnaitre que le leader
des jeunes patriotes, est au cœur des actions de paix menées en Côte d'Ivoire.
Sauf les fonctionnaires de l'ONU qui ont pris l'habitude de regarder les faibles
à travers un prisme déformant. [...] Franchement l'ONU se déculotte en Côte
d'Ivoire depuis le déclenchement de la crise. Elle qui devait protéger les
faibles, s'est mise depuis toujours, du côté des loups et des lions. [...] ».




 




Des casques bleus
béninois décorés de la médaille des Nations Unies





Abidjan, 17 mars-

« Des casques bleus du bataillon béninois de l'Opération des Nations Unies en
Côte d'Ivoire (ONUCI), basés à Guiglo, ont été décorés, vendredi, de la médaille
des Nations Unies, en présence des responsables civils et militaires de l'ONU
ainsi que des autorités ivoiriennes locales. Au nombre de 441, les soldats
béninois ont reçu leurs médaille des mains du commandant du secteur ouest, le
Général de brigade Rashid Khan, à la place publique de la ville, indique un
communiqué de la mission parvenu mardi à l'AIP. Le Général Khan a encouragé les
récipiendaires à persévérer dans le sens de leur engagement au service de la
paix et de la réussite de la mission de l'ONUCI en Côte d'Ivoire. Le bataillon
de Guiglo, souligne-t-on, est commandé par le Lieutenant-colonel Sanni Bachabi
qui a expliqué, à cette occasion, que ses hommes réalisent, en plus des
patrouilles diurnes et nocturnes, des activités multiformes comme la
reconnaissance aérienne, des escortes de personnels et de matériels, des
missions de sécurisation ainsi que des actions humanitaires au profit de la
population. Le commandant du contingent béninois de l'ONUCI, le Colonel Seybou
Karim, pour sa part, a retracé, au nom du commandant de la force de l'ONUCI, le
Général de division Fernand Marcel Amoussou, la qualité du travail accompli par
le contingent béninois et l'a invité à continuer à travailler avec abnégation
pour gagner non seulement la confiance de la communauté internationale et des
autorités locales, mais aussi et surtout celle de la population locale. [...] ».




 






Blaise Compaoré :"Le processus
de paix en Côte d'Ivoire est dans une phase décisive"/ Mambé doit prendre ses
responsabilités




Le Patriote  – « Dans
son discours, le président Blaise Compaoré, a insisté sur la paix et la sécurité
dans l'espace Uemoa. Selon lui, ces deux entités constituent « le socle
indispensable sans lequel les efforts d'intégration et de développement de notre
région seront vains La question de la paix dans l'espace Uemoa, conditionnant la
viabilité même de nos Etats, le président Compaoré, fort de cela, a appelé la
communauté internationale, à « continuer de soutenir le processus de paix en
Côte d'Ivoire entré dans une phase décisive ».




Le Patriote

indique

« Après les précisions de Compaoré: Mambé doit prendre ses
responsabilités »

"D'ici la fin du mois (mars) les structures responsables (des élections) seront
à même de donner à la population ivoirienne et à la communauté internationale
des indications sur une période pour cette échéance électorale. C'est la
précision faite lundi dans la capitale burkinabé à propos des élections
présidentielles par le Facilitateur du dialogue direct. Et ce, au terme d'une
réunion de concertation et d'évaluation des actions entreprises dans le cadre du
programme de sortie de crise en Côte d'Ivoire. Certainement, cette déclaration
de Blaise Compaoré suscitera une lueur d'espoir chez les Ivoiriens qui
commencent à avoir marre de la situation de ni paix ni guerre qui prévaut depuis
des années. Le président du Faso met ainsi le président de la Commission
électorale indépendante face à ses responsabilités. Il lui donne d'ici la fin du
mois de mars pour tout mettre en œuvre en communiquant une date raisonnable mais
surtout réaliste pour l'élection présidentielle.




 






Adama Bictogo à Koumassi: "Il
faut arracher par tous les moyens, les élections cette année"




Le Patriote  – « Plus
question de tergiverser. Les Ivoiriens doivent se donner les moyens, tous les
moyens, pour organiser les élections en cette année 2009. Invité spécial de
l'Université des temps libres (UTL) de Koumassi, samedi dernier, Adama Bictogo,
Directeur régional de campagne du candidat du RDR chargé de l'Agnéby, a invité
les Ivoiriens à un plus grand engament. Se prononçant sur : «la lenteur du
processus électoral : causes et conséquences», le collaborateur du Dr Alassane
Ouattara a mis en garde les Ivoiriens. Pour lui, 2009 doit être la fin de leurs
souffrances. Selon lui, la lenteur du processus est d'ordre financier,
logistique, politique et militaire. Mais pour lui, le plus gros obstacle,
demeure la volonté politique. C'est pourquoi, il en appelle à la responsabilité
de tous : «Nous devons nous lever comme un seul homme pour réclamer les
élections en cette année». Il faut refermer cette parenthèse, parce que l'avenir
est sombre, selon Bictogo. [...] ».




 






Reconstitution des registres de
l'état civil : L'opération piétine à Man et à Odienné
 




Fraternité Matin
 – « 
Des
archives et autres documents en vrac dans la salle des audiences et celle des
délibérations. Des bureaux dans un état de délabrement très poussé quand bien
même les locaux servent d'Etat-major aux Forces nouvelles. Voilà l'image que
présente, à ce jour, le tribunal d'Odienné. Le procureur de la République,
Palangue Paul Arnaud Konan, que nous avons rencontré sur place, essaie de noyer
sa tristesse dans un espoir : «Nous sommes en train de faire des pieds et des
mains pour trouver un local». Avant lui, le greffier en chef de la section du
tribunal Me Djeto Saint Paul, nous révèle que 5000 registres doubles encore
disponibles ont été sortis pour en faire l'inventaire. Et que d'autres registres
ont été retrouvés à l'extérieur du tribunal. Il a surtout tenu à préciser que
les originaux de ces registres se trouvent dans les bureaux des sous-préfectures
du département. à Odienné, le secrétariat permanent que préside le sous-préfet
Dehoulé N'Guessan Augustin, a enregistré du 23 février au mardi 17 mars 2009,
903 demandes. Soit une moyenne de 60 par jour. Mais, le hic c'est qu'en
l'absence du président du tribunal (victime d'un accident de circulation en
janvier 2008) à laquelle il faut ajouter le fait que les locaux ne sont pas
réhabilités, le tribunal ne peut pas siéger. En attendant que tout soit mis en
place, les demandes accordées sont affichées. Pour une question de transparence.
Il en est de même pour Man. Où plus de 1000 cas ont été traités, depuis le 25
février dernier. Et, de l'avis du sous-préfet, Mané Abdoulaye, plusieurs
dossiers sont en instance de vérification. Si l'on peut se réjouir que le
greffier en chef adjoint, Me Boka Ouochy Thomas, et des magistrats du parquet et
du siège sont en place, il est à déplorer que le procureur de la République ne
soit pas là. Pis, outre le manque criant de matériel, les magistrats et
dactylographes partagent le même bureau. Dans le cadre de la mission organisée
par le ministère de la Justice, en collaboration avec le Bureau des Nations
Unies pour les services d'appui au projet connu sous le sigle anglais Unops,
l'autorité administrative a évoqué, lundi dernier, les difficultés qu'éprouvent
les populations pour se rendre au chef-lieu de région, faute de moyens
financiers. Palliatif : des agents de centres secondaires d'état civil ont été
recrutés et envoyés sur le terrain pour remplir les requêtes. Il faut noter que
l'objectif de cette mission est de faire connaître, entre autres, le déroulement
de l'opération de reconstitution des registres et montrer l'ampleur de la tâche
accomplie. Le coordonnateur régional, Albin Amos Tueché, souhaite que tout le
monde soit servi à l'issue de cette opération de reconstitution des registres
d'état civil. Il a surtout insisté sur un point : «C'est une opération d'état
civil qui n'a rien à voir avec la nationalité». Ce que l'on peut retenir,
aujourd'hui, c'est que si le tribunal, dernière étape du processus, ne siège
pas, les contentieux seront difficiles à vider, l'opération piétinera. Et la
sortie de crise en prendra un coup. »




 





Cahier d'un retour à la ...vie
civile
Une seule kalachnikov remise à Brobo




L'inter – « 
A
l'image de ce jeune homme, des centaines d'autres membres du groupe
d'autodéfense de Brobo ont fait connaître leurs attentes professionnelles aux
responsables du Programme national de réinsertion et de réhabilitation
communautaire (Pnrrc), par le biais de la fiche de profilage qu'ils ont remplie.
Le profilage : la porte d'entrée de la réinsertion




Cette fiche,
préparée par le Pnrrc, est retirée dès la première étape de l'opération. Chaque
milicien qui se présente devant des membres du Centre de commandement intégré
(Cci ), installés sous une bâche, se voit remettre la fiche de profilage. Encore
faut-il que son nom figure sur la liste fournie au Cci par des responsables de
milices. Une fois la vérification faite, le membre du Cadb, qui figure sur la
liste, retire la liste de profilage, comportant des questions visant à guider
son choix dans la perspective d'une réinsertion...Une fois en possession de son
récépissé, chaque milicien du groupe d'autodéfense de Brobo a reçu un pécule de
3000 Fcfa pour le transport. Quand l'opération prend fin aux environs de 14h, ce
sont près de 356 miliciens de Brobo sur les 502 que revendique leur chef, qui
ont été rendus à la vie civile. Sans être rassurés sur la suite des événements
une fois leur démantèlement achevé. A l'image de leur chef, Bamba Ibrahim alias
IB. " Je souhaite que les profilés aient droit aux 500 000 Fcfa promis, ça
permettra à tous ces jeunes qui ont tant souffert pendant la guerre de faire
quelque chose. Vous constatez que beaucoup n'ont pu se présenter parce qu'ils
sont allés en basse côte. L'horizon étant encore trouble concernant les 500 000
Fcfa, ils n'ont pas jugé utile de dépenser de fortes sommes pour le transport.
", a-t-il déclaré, dubitatif.




Une seule
kalachnikov déposée




Pour autant, IB et
ses éléments n'ont pas fait de difficulté pour déposer les effets militaires et
autres attributs permettant de les identifier comme appartenant à un groupe
d'autodéfense. 17 pantalons treillis, 3 jackets treillis, 37 t-shirt à l'effigie
de la milice démantelée, des cagoules, 15 détonateurs, 5 grenades et ...1
kalachnikov ont été récoltés. Maigre moisson. L'unique arme de guerre a été
déposée par le chef de la milice, qui s'est présenté le dernier, sous la bâche
aménagée pour le désarmement ; bâche sous laquelle se tenaient des éléments du
Cci, qui collectaient les armes et effets militaires rendus. Sous le regard
vigilant des éléments de l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire ( Onuci),
dont la responsable de la division désarmement se montrait particulièrement
pointilleuse. " L'Onuci est chargée de la supervision de l'opération, d'où notre
présence. ", a-t-elle laconiquement déclaré. Interrogé sur le nombre dérisoire
d'armes collectées, un élément du Cci, sous le couvert de l'anonymat, a lancé
cette mise en garde : " Après notre passage, le groupe d'autodéfense est
considéré comme dissout ; aucun de ses ex-membres ne doit porter un T-shirt ou
tout autre attribut auquel se reconnaît ce groupe d'autodéfense.




 






Gbagbo à l'Ouest et dans le
Denguélé: LES RAISONS D'UN REPORT




Fraternité Matin
 – « 
La
date avait officiellement été annoncée au terme d'une réunion entre le ministre
de la Justice et des Droits de l'homme, représentant du Premier ministre,
président du comité d'organisation des visites officielles du Chef d'Etat, et
les cadres de l'ouest et du nord- ouest. Puis, entérinée en conseil des
ministres. Cela sonnait la fin d'un long processus qui a débuté depuis près d'un
an. Alors que l'on s'attendait à la visite d'Etat, du 21 au 29 mars, voilà
qu'elle vient d'être reportée. C'est à croire que cette tournée, la dernière
dans les zones centre, nord et ouest (Cno), sous contrôle des Forces nouvelles,
n'aura jamais lieu.




En réalité, depuis
une semaine, la rumeur de l'ajournement de ladite visite circulait déjà.
Plusieurs raisons sont invoquées. Dont le manque de moyens financiers...L'autre
thèse réside dans le calendrier chargé du Chef de l'Etat, obligé d'honorer de
nombreux rendez-vous tant dans le cadre du processus de paix que des réunions
internationales....Autre facteur non négligeable, c'est la situation sur le
terrain. Selon nos informations, le programme de réhabilitation des
infrastructures hôtelières, routières et des bâtiments administratifs n'a
véritablement pas progressé....Mais au-delà de toutes ces raisons qui ne sont pas
négligeables, il y a la plus importante et qui prend sa source dans la démarche
traditionnelle que le Président Gbagbo a initiée pour gérer l'affaire Robert
Guéi...Selon nos sources, la mission n'a pas encore rendu compte de sa visite dans
l'ouest. Or, elle a besoin d'une réponse qu'elle devra communiquer à la famille
Guéi, notamment si celle-ci exigeait le transfert du corps à une date précise.
[...] ».