REVUE DE PRESSE DU MERCREDI 18 JANVIER 2012

18 jan 2012

REVUE DE PRESSE DU MERCREDI 18 JANVIER 2012



Levée de l'embargo sur les armes en Côte d'Ivoire : Koenders(Onuci) va rencontrer le Conseil de sécurité
Le Représentant spécial du Secrétaire général de l'Onu a été reçu, hier, par le Président de la République, Alassane Ouattara.


Fraternité Matin – Le premier responsable de l'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire a échangé pendant près d'une heure, hier, avec le Président de la République, Alassane Ouattara. M. Koenders a informé la presse qu'il se rendra la semaine prochaine à New York sur invitation du Conseil de sécurité de l'Onu pour parler de la situation ivoirienne. Même si la question de la levée de l'embargo sur les armes qui frappe la Côte d'Ivoire depuis plusieurs années, relève exclusivement du comité de sanction, Albert Gérard Koenders pourrait aborder ce point avec les membres du Conseil de sécurité. Afin que, dit-il «la police et la gendarmerie qui assurent la sécurité des Ivoiriens au quotidien, aient les moyens adéquats pour le faire. » Albert Gérard Koenders a aussi indiqué à sa sortie d'audience, qu'il a discuté de trois importantes priorités avec le premier citoyen Ivoirien. «Nous avons discuté de trois priorités. La première est relative à la réforme du secteur de sécurité. Du côté de l'Onuci, nous sommes prêts à aider le gouvernement ivoirien dans ce sens. Le deuxième point touche les législatives. Comme vous le savez, j'ai un mandat de certification de cette élection. J'attends que le Conseil constitutionnel finisse son travail. Après quoi, j'agirai. Le dernier point, qui me semble très important, est le rôle que l'Onuci doit jouer pour le développement économique de la Côte d'Ivoire. Nous devons faire beaucoup pour l'ouest et le nord du pays...», déclare le successeur de Choi. Avant de prendre congé de son hôte, le Chef de l'État a offert un maillot complet des Éléphants au diplomate onusien. «Je suis très fier d'avoir un maillot de l'équipe nationale de Côte d'Ivoire. Vous savez que la couleur orange est aussi celle de la sélection nationale de mon pays, les Pays- Bas. J'espère que les Éléphants gagneront cette coupe d'Afrique des Nations», a-t-il souhaité.

L'ONUCI souhaite une décentralisation de son mandat et de ses opérations

AIP - Le chef de l'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire (ONUCI), Bert Koenders, a exprimé mardi, au chef de l'État, Alassane Ouattara, son souhait de voir décentraliser le mandat et les opérations de la Mission sur l'ensemble du territoire national. Lors d'une audience à lui accordée par le président Ouattara, le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour la Côte d'Ivoire a souligné la nécessité pour l'ONUCI de décentraliser son mandat et ses opérations, afin d'aider les autorités ivoiriennes à poursuivre les trois priorités nécessaires au développement du pays, notamment la sécurité, l'économie et la situation postélectorale.

S'agissant de la réforme du secteur de sécurité, M Koenders a réitéré la disponibilité de l'ONUCI à aider le gouvernement "sur les moyens structurels nécessaires à la démobilisation et à la réintégration des ex-combattants à qui il faut assurer un avenir", rapporte un communiqué de presse dont l'AIP a reçu copie.

Au terme d'une rencontre de près d'une heure au palais présidentiel, à Abidjan, le chef de l'ONUCI a rappelé le rôle que son institution peut jouer dans le déroulement économique de la Côte d'Ivoire après la crise postélectorale. Pour le Représentant spécial, il est important pour le gouvernement de faire encore plus en termes de retour des services sociaux, d'emploi et de sécurité dans l'ouest et dans le nord du pays.

Bert Koenders qui a annoncé un voyage au siège de l'ONU, la semaine prochaine, a promis aborder la question de la levée de l'embargo sur les armes imposé à la Côte d'Ivoire avec le Secrétaire général, Ban Ki-moon. Toutefois, il a précisé que la décision est du ressort du Comité des sanctions. En vigueur depuis 2004, l'embargo sur le commerce des armes imposé à la Côte d'Ivoire crée des obstacles dans l'exécution des missions de la police et de la gendarmerie. "Il est important maintenant pour la police et la gendarmerie ivoirienne de fonctionner", a affirmé Bert Koenders.

Rencontre

Fraternité Matin – Le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies en Côte d'Ivoire, Bert Koenders, s'est entretenu mardi 17 janvier 2012 avec l'ancien Secrétaire général des Nations Unies, Kofi Annan. A l'issue d'un entretien de plus d'une heure, le chef de l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire a indiqué être venu rendre une visite de courtoisie à l'ancien patron de l'organisation mondiale qui séjourne en Côte d'Ivoire et évoquer avec lui certaines questions. Kofi Annan sera reçu aujourd'hui par le président de la Commission dialogue vérité réconciliation (Cdvr), Charles Konan Banny.

Situation à l'ouest /Une responsable des Nations Unies sur le terrain

Fraternité Matin - Une journée marathon que celle qu'a effectuée la Coordonnatrice adjointe des secours des Nations unies, Mme Catherine Bragg, hier, 17 janvier dans les régions du Guémon et du Moyen-Cavally. Elle était accompagnée du coordonnateur humanitaire de l'Onuci, Ndolamb Ngokwey, et des responsables des Ong et agences des Nations Unies. La délégation a sillonné au pas de course des localités de ces deux régions durement touchées par la crise ; de Zéaglo, dans le département de Blolequin, à Niambly, et le site des déplacés de Nahibly dans la commune de Duékoué. Mme Catherine Bragg est restée constante dans son message aux déplacés, personnes retournées et responsables de différentes communautés. Elle leur a dit être venue dans cette région pour constater de visu la situation humanitaire. «Je suis ici pour évaluer les besoins sur le terrain, 9 mois après la crise postélectorale et voir comment trouver des solutions à ces besoins», a-t-elle déclaré. Elle a souligné ensuite que l'amélioration de la situation humanitaire a permis le retour de plusieurs déplacés et réfugiés. Cependant, elle a fait savoir que beaucoup reste à faire. La responsable onusienne a profité de cette occasion pour remercier les Ong et les agences du système des Nations unies qui ont donné espoir aux personnes en détresse. Aussi a-t-elle annoncé qu'elle encouragera, dès son retour à New York, les responsables des agences humanitaires à redoubler d'efforts car des besoins humanitaires très importants restent à combler, particulièrement à l'ouest et au sud- ouest où des problèmes de protection et des tensions communautaires liées notamment à la problématique du foncier rural persistent. «Je ferai de mon mieux pour réussir à rassembler des fonds de financement pour les agences humanitaires afin qu'elles puissent faire leur travail dans cette zone prioritaire pour l'action humanitaire», a-t-elle dit sous des ovations. Elle a appelé les populations à l'apaisement avant de leur demander d'oublier le passé afin de construire l'avenir. Elle a, en outre, annoncé le lancement, dès son arrivée en Côte d'Ivoire du Processus d'appel consolidé Cap) qui est un plan combiné des Nations unies et de ses partenaires dont le montant est d'environ 173 millions de dollars pour la réponse humanitaire en Côte d'Ivoire. Le Cap rappelle que l'assistance humanitaire aux populations les plus vulnérables demeure une priorité absolue, y compris la protection des civils, la restauration des moyens de subsistance, la fourniture d'abris, l'accès aux services de base, le retour volontaire et la réintégration des personnes déplacées internes et réfugiées. La coordonnatrice adjointe des secours des Nations unies a fait savoir que l'action humanitaire se concentrera à l'ouest. «Au niveau des réfugiés, nous savons que 130 mille sont déjà rentrés mais il en reste encore 160 mille dans les pays voisins. Nous savons qu'ils ont envie de revenir mais ont peur pour leur sécurité et ne sont pas sûrs de trouver des services sociaux de base, une fois rentrés. Nous en discuterons avec le gouvernement», a-t-elle conclu.

Cérémonie de remise de médailles aux soldats du 15eme bataillon ghanéen de l'Onuci

Le démocrate - 528 soldats du 15ème bataillon ghanéen et 5 Observateurs militaires (MILOBS) de l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI), basés à Bondoukou, (416 km d'Abidjan), ont été décorés vendredi 13 janvier 2012 par le Général Talla Niang, Commandant en second de la Force onusienne. La cérémonie s'est déroulée en présence des autorités ivoiriennes et de plusieurs officiels de l'armée ghanéenne.
Au cours de la remise de médailles, le Colonel Ralph Ametepi, Commandant du Ghanmed, section médicale de bataillon ghanéen, a exprimé sa joie de recevoir la médaille des Nations Unies. Il a également remercié les autorités de la ville, le personnel civil de l'ONUCI, les différents corps habillés pour leur collaboration et les nombreuses personnes ayant fait le déplacement de ce jour.
Le Général Niang a indiqué que le Ghana a toujours été un grand contributeur en troupes de l'ONUCI depuis 1960 à travers les missions en République Démocratique du Congo (RDC), au Liban, au Libéria et dans plus de 24 autres missions des Nations-Unies dans le monde et a donc tenu à dire quelques mots aux récipiendaires. « Au nom de la fraternité qui prévaut à l'ONUCI, j'aimerais vous féliciter pour votre contribution au retour de la paix dans ce beau pays. Je suis donc heureux de vous décerner ces médailles au nom du Secrétaire général des Nations-Unies » a-t-il ajouté.
Le Général Niang a par ailleurs traduit la reconnaissance du Secrétaire général des Nations-Unies, Ban Ki-Moon pour les efforts déployés en vue d'une paix durable dans le pays. «Votre contingent a su faire preuve de professionnalisme, d'excellence, de dévouement, de sacrifice de soi et, par-dessus tout, de courage durant sa mission pendant les législatives en Côte d'Ivoire, à travers la liberté de mouvement et des élections sans incident », a-t-il souligné. (...) S'adressant à la délégation d'officiels Ghanéens conduite par le Général Peter Augustine Blay, le général Niang a exprimé la gratitude du Secrétaire Général des Nations Unies au peuple Ghanéen et à son gouvernement pour le soutien, l'engagement et les sacrifices consentis par les militaires ghanéens pour un monde de paix.
Enfin, Au préfet de région, au maire de la ville de Bondoukou et à toutes les autorités administratives de la ville présentes à cette cérémonie, le Général Niang a adressé ses remerciements pour leur hospitalité et la franche et étroite collaboration apportée au bataillon ghanéen par la population de Bondoukou et de toute la région.(...)

La Secrétaire d'état américaine a annoncé, hier, l'appui des États-Unis à la Côte d'Ivoire. /Les États-Unis persuadés du retour de la Côte d'Ivoire au premier plan

Fraternité Matin - La Secrétaire d'État américaine a affirmé, mardi à Abidjan, où elle est arrivée lundi après-midi, que la Côte d'Ivoire a les ressources nécessaires pour redevenir la locomotive de la sous-région. « Le Président Barack Obama et moi sommes persuadés que la Côte d'Ivoire peut redevenir le moteur de la croissance économique de la sous-région. Pour y arriver, il faut consolider le processus démocratique, il faut inclure toutes les voix, même celles qui sont discordantes, dans le débat politique ; il faut des institutions fortes», a dit Hillary Clinton, s'adressant à Alassane Ouattara, au palais présidentiel où les deux personnalités venaient d'avoir un entretien de plus d'une heure d'horloge. Le chef de la diplomatie américaine a dit son admiration devant les efforts réalisés par le pays sur le chemin de la réconciliation et de la croissance économique. Elle a salué le sursaut qui a permis au peuple et au gouvernement de Côte d'Ivoire de «dépasser rapidement la crise pour organiser des élections législatives» le 11 décembre 2011. Toutes choses qui augurent, selon elle, des lendemains meilleurs pour le pays. Hillary Clinton s'est également réjouie des initiatives prises par le régime Ouattara dans les domaines de la paix, la sécurité et du progrès. «Je suis heureuse que la Côte d'Ivoire reprenne le leadership de la sous-région. Je remercie le Président Ouattara d'avoir visité dix des quinze États de la Cedeao. L'Afrique a beaucoup de potentiel et la Côte d'Ivoire a un rôle moteur dans l'exploitation de ce potentiel », a-t-elle relevé, au cours de la conférence de presse conjointe qu'elle a animée avec le président ivoirien. « Les États-Unis veulent être le partenaire de votre pays pour que vous atteigniez les objectifs que vous vous êtes fixés », a-t- elle dit.
Sur le plan de la sécurité intérieure, la secrétaire d'État américaine a assuré les autorités ivoiriennes du soutien de son pays dans le processus de démobilisation et de désarmement des ex-combattants. Elle a également promis l'aide des États- Unis pour la réforme du système de sécurité ivoirien. Washington qui apporte déjà une aide dans ce domaine à la Côte d'Ivoire, attend simplement qu'Abidjan définisse le type d'armée qu'elle veut mettre en place. Le gouvernement américain se fera alors fort d'accroître son aide dans ce domaine.
Enfin, les États-Unis vont apporter, a promis Mme Clinton, leur appui à la reconstruction et à la relance économique de la Côte d'Ivoire. C'est pour matérialiser cette volonté, à l'en croire, que le président Barack Obama a admis de nouveau le pays à l'Agoa. Les États-Unis vont également, a encore promis Mme Clinton, d'intervenir auprès du Fonds monétaire international pour aider la Côte d'Ivoire à atteindre le point d'achèvement de l'Initiative pays pauvres très endettés (Ppte). «Cela va prendre un peu de temps compte tenu de la crise de ces dix dernières années », a prévenu la Secrétaire d'État américaine. Évoquant les opportunités d'affaires en Côte d'Ivoire, elle a admis que ces opportunités existent et que des entreprises américaines pour- raient investir dans le pays.
Sur le plan des droits de l'homme, Mme Clinton a fait part de la volonté des États-Unis de voir les auteurs d'abus identifiés et jugés. Elle souhaite que la justice ivoirienne soit impartiale et qu'elle enquête sur les atrocités commises durant la crise postélectorale qui a fait au moins 3000 morts. Elle a rappelé, à cet effet, que le gouvernement américain a déjà déboursé 34 millions de dollars à titre d'appui au renforcement du système judiciaire ivoirien. Le chef de la diplomatie américaine a quitté Abidjan en milieu de jour- née pour le Togo et le Cap-Vert, prochaine étape de sa tournée ouest-africaine qui a débuté lundi par le Liberia où elle a pris part à l'investiture de la présidente Ellen Johnson Sirleaf, réélue pour un mandat de six ans.

Les vérités d'Hillary Clinton à Ouattara

Notre Voie - Le tête à tête à Abidjan entre la secrétaire d'État américaine Hillary Clinton et le président ivoirien Alassane Ouattara commence à livrer quelques secrets. Au cours de la conférence de presse suivant la rencontre Hillary Clinton - Alassane Ouattara, mardi 17 janvier à Abidjan, la langue de bois diplomatique a été bien respectée, l'envoyée de Barack Obama se disant satisfaite des derniers progrès enregistrés en Côte d'Ivoire, avec notamment l'organisation des élections législatives pacifiques du 11 décembre dernier. Mais en privé, la chef de la diplomatie américaine n'a pas hésité à employer son franc-parler habituel avec son interlocuteur. De sources diplomatiques américaines, il a été fortement recommandé au chef de l'État ivoirien de former un gouvernement de réconciliation nationale avec, à la clé, le départ de l'actuel Premier ministre. « Les États-Unis souhaitent que Guillaume Soro et tous les proches du pouvoir qui auraient pu commettre des crimes et exactions comparaissent devant la Cour pénale internationale (CPI), même en qualité de simples témoins. Ce message très clair a été passé au président ivoirien », confie une source américaine consultée par Jeune Afrique. Les États-Unis souhaitent que Guillaume Soro et tous les proches du pouvoir qui auraient pu commettre des crimes et exactions comparaissent devant la CPI, même en qualité de simples témoins. L'instauration d'un État de droit, avec moins d'immixtions d'hommes politiques et de militaires dans les affaires de la justice semble être une priorité pour les Américains. Lesquels conditionnent l'octroi de leurs aides dans plusieurs domaines, notamment dans la santé, l'éducation, la sécurité, l'économie et l'agriculture, à des progrès dans la bonne gouvernance. Une position qui rejoint celle de la France, qui doit également envoyer des émissaires de haut rang cette semaine. (Jeuneafrique.com)

Dépourvus d'armes de dotation, les gardes pénitentiaires refusent de convoyer les détenus à la Maca et vice versa
Les audiences correctionnelles paralysées à Abidjan


Fraternité Matin- Les audiences correctionnelles des juridictions de la cour d'appel d'Abidjan ne se tiennent plus de façon régulière. Et ce, depuis l'ouverture de cette juridiction après la crise postélectorale. Il ressort de sources bien introduites que cette situation, malheureusement dommageable aux prévenus et autres inculpés en détention préventive, serait due au manque de moyens logistiques. il s'agit notamment d'armes de dotation dont ne disposeraient plus les agents pénitentiaires pour l'escorte du cargo transportant les détenus de la prison civile aux deux palais de justice d'Abidjan. Sous le couvert de l'anonymat, un des agents de la sécurité de l'un des palais de justice d'Abidjan, a déclaré ce qui suit : « Avec l'avènement de la crise postélectorale, les agents pénitentiaires, à l'instar de tous leurs collègues des corps paramilitaires ont tous perdu leurs armes de dotation. Les mains vides, ils ne peuvent pas prendre le risque de convoyer des détenus de la prison dans les juridictions et vice versa ». (...)

Audition au fond des prisonniers politiques /Mao Glofiéi sera entendu par la Cpi

Notre Voie - Dans la matinée d'hier, mardi 18 janvier, notre confrère Armand Bohui, ex-membre du Conseil national de la presse (Cnp), a été entendu par le juge Koné Mamadou au 10e cabinet du Tribunal d' Abidjan plateau sis à Cocody-Angré 7ème tranche. A sa suite, devaient être auditionnées Mesdames Dédi Adèle et Hué Lou Simone respectivement Maire d'Issia et Chef de cabinet du ministre de l'Assainissement et de l'équipement le gouvernement Aké N'Gbo. Ce sera finalement aujourd'hui que ces deux dames vont être reçues. Mais parallèlement aux auditions menées par Koné Mamadou, il existe une autre procédure concernant d'autres mis en cause dans le cadre de la crise postélectorale. En effet, selon des sources concordantes, Mao Glofiei Denis, adjoint au Maire de Guiglo et président de l'association des chefs traditionnels Wê, sera auditionné par des agents de la Cour Pénale Internationale (Cpi) qui séjournent actuellement en Côte d'Ivoire. Cette information n'a pas été confirmée par les autorités judiciaires ivoiriennes. (...)
Les ivoiriens mais aussi l'ensemble des observateurs de la scène politique se demandent pourquoi personne du camp Ouattara ne fait l'objet jusqu'ici d'interpellation. Pourquoi les chefs de guerre, leurs chefs et commanditaires ne sont-ils pas inquiétés ? Alors que le chef de l'État attaqué par la rébellion de 2002 a été transféré à la Cpi et que ses anciens collaborateurs continuent de subir la procédure initiée par la Cpi en même temps qu'ils essuient la justice des vainqueurs. Cette question est d' autant déterminante pour les peuples africains qu'elle engage la crédibilité de la Cpi.

Jean Louis Billon dénonce les effets des fraudes et tracasseries routières sur l'économie

AIP - Le président du groupe SIFCA, Jean Louis Billon dénonce la fraude, la contrefaçon, les rackets, la corruption et la concurrence déloyale, des phénomènes qui menacent les entreprises implantées en Côte d'Ivoire et fragilisent l'économie nationale.
Lors d'une rencontre avec la presse, mardi à Abidjan, M. Billon qui est également le président de la Chambre de commerce et d'industrie de Côte d'Ivoire (CCI-CI), a insisté sur les conséquences néfastes de ces fléaux qui minent le secteur des affaires, avec des incidences négatives sur l'économie nationale. Aussi, a-t-il souligné que la mise en place de l'observatoire de la justice et des tribunaux de commerce va permettre d'anticiper et de mieux dénoncer les problèmes de gouvernance.
Jean Louis Billon a en outre déploré le fait que l'économie ait été malheureusement prise en otage pendant des années, dans le pays. L'économie, a-t-il noté, « a été la victime permanente de la crise ivoirienne » dont elle a payé le plus lourd tribut.