REVUE DE PRESSE DU MERCREDI 17 JUIN 2009

17 juin 2009

REVUE DE PRESSE DU MERCREDI 17 JUIN 2009







L'ONUCI renforce
les capacités des préfets pour faire face aux conflits




Le Jour plus  –

« Un séminaire sur le renforcement des capacités du corps préfectoral sur les
mécanismes de prévention, de gestion et de résolution des conflits, organisé par
l'Opération des Nations Unies en Côte d'ivoire(ONUCI) s'est ouvert mardi à
Daloa. Le séminaire de deux jours doit fournir aux participants les outils
techniques nécessaires à la prise en charge des conflits entre les différentes
communautés, à déclaré le Chef de la délégation de l'ONUCI, Cecilia Piazza, Chef
de la section des Affaires Civiles. Mme Piazza a situé ce séminaire dans le
cadre de l'appui de l'ONUCI au processus de sortie de crise. A ce sujet, elle a
réitéré l'engagement de l'ONUCI et de la Communauté Internationale à ne ménager
aucun effort pour continuer d'apporter leur appui à toutes les actions en faveur
de la cohésion sociale et de la paix en Côte d'Ivoire. Au nom du Ministre de la
Réconciliation Nationale et des Relations avec les Institutions, Hortense
Sess-Kouassi, Directeur de Cabinet, a plaidé en faveur d'actions concrètes pour
le rapprochement des communautés, des personnes tenues jusque-là dans
l'isolement artificiel. Cela permettrait, selon elle, «de réduire les sentiments
de peur et les nombreux préjugés pour se côtoyer, se saluer et se parler.»




En ouvrant le
séminaire, le Préfet de la région du Haut Sassandra, Dacoury Dabé Lorougnon, a
tenu à remercier l'ONUCI pour cette opportunité qu'elle offre au corps
préfectoral de réfléchir sur le sujet majeur qu'est la résolution des conflits.
Il a mis en exergue les points de friction que constituent le foncier, le réveil
identitaire, le chômage, la pauvreté et l'insécurité des biens et des personnes.
Grâce à l'ONUCI, a-t-il conclu, le corps préfectoral«saura comment apprivoiser
cette paix et l'instaurer définitivement dans notre pays». Une quarantaine de
membres du Corps préfectoral et des Représentants de la Société civile prennent
part à ce séminaire qui s'achève mercredi dans la cité des Antilopes. »




 




L'ONUCI met un
groupe électrogène à la disposition de la CEI de Divo




AIP -
Divo
-
«Le président régional de la Commission électorale indépendante (CEI) de Divo,
Ouattara Zanga, a réceptionné mardi un groupe électrogène de 15 KVA mis à la
disposition de la structure qu'il préside par l'Opération des Nations Unies en
Côte d'Ivoire (ONUCI). Selon le coordinateur régional du bureau électoral de
l'ONUCI, cet appui logistique de la mission onusienne à la CEI de Divo s'inscrit
dans le cadre de l'opération d'identification de la population et de recensement
électoral. « Ce groupe électrogène est mis à la disposition de la CEI de Divo
pour le bon fonctionnement du centre de coordination de l'identification »,
a-t-il déclaré au cours de la cérémonie de remise de l'équipement. Le président
régional de la CEI a pour sa part, exprimé sa profonde gratitude aux
responsables de l'ONUCI pour cet appui logistique. « Je voudrais exprimer ma
profonde gratitude à l'ONUCI qui met ce matériel à notre disposition au moment
où nous allons entamer une phase cruciale de l'opération d'identification, à
savoir le traitement des données recueillies sur le terrain », a-t-il déclaré,
assurant M. Kazeruke du bon usage qui en sera fait. Outre Divo, huit autres
localités de la Côte d'Ivoire bénéficieront de cet appui logistique. Il s'agit
des localités de Daloa, Soubré, San Pedro, Bondoukou, Korhogo, Bouaké, Gagnoa et
Koun-Fao. Cette dernière localité est du reste déjà servie dans le cadre de la
phase pilote de cette opération, indique-t-on. »




 






L'UA prête à superviser les élections




Fraternité Matin
 –« 
Le
Conseil de paix et de sécurité de l'Union africaine (UA), en sa 192e réunion
tenue le 10 juin 2009, a examiné le rapport de la mission effectuée par le
Conseil en Afrique de l'Ouest, du 24 avril au 1er mai 2009; mission au cours de
laquelle la délégation du Conseil s'est rendue en Guinée-Bissau et en Côte
d'Ivoire, en vue de faire une évaluation de la situation politique et
sécuritaire, ainsi que de l'état de préparation des prochaines élections
présidentielles dans ces deux pays, et a adopté la décision qui suit:  Le
Conseil : prend note du Rapport ; prend acte de l'annonce faite par le Président
Laurent Gbagbo pour la tenue de l'élection présidentielle le 29 novembre 2009 ;
se félicite des avancées enregistrées dans la mise en œuvre de l'Accord
politique de Ouagadougou (Apo) et des Accords complémentaires à l'Apo, en
particulier, le 4ème Accord complémentaire et, à cet égard, félicite les parties
ivoiriennes au processus de sortie de crise pour leur détermination à organiser
des élections libres, justes et transparentes. Dans ce cadre, le Conseil se
réjouit du communiqué de la réunion du Cadre permanent de concertation (Cpc),
tenue à Ouagadougou le 18 mai 2009, et de la passation, le 26 mai 2009, des
charges entre les Préfets et les commandants des zone des Forces nouvelles, qui
marque la restauration de l'autorité de l'Etat sur toute l'étendue du territoire
ivoirien; exhorte les parties ivoiriennes à continuer à faire preuve de la
volonté politique nécessaire pour créer un climat propice à la tenue de
l'élection présidentielle; prend note de l'invitation faite par les autorités
ivoiriennes à l'Union africaine pour qu'elle apporte son appui au processus
électoral, y compris à travers l'envoi d'une mission d'observation, et demande
au Président de la Commission de prendre les dispositions nécessaires à cet
effet; Encourage les Etats membres de l'UA, ainsi que la communauté
internationale dans son ensemble, à poursuivre et à intensifier leur soutien à
la Côte d'Ivoire en vue de l'aboutissement heureux du processus de sortie de
crise dans ce pays [...] ».




 






Identification des Ivoiriens de l'étranger - L'opération lancée
en Chine





L'Intelligent d'Abidjan  – « 
Le
top départ de l'opération d'identification et d'enrôlement des Ivoiriens de la
diaspora en Chine a été donné le lundi 15 juin 2009. Premier citoyen enrôlé ce
jour dans ce pays, l'ambassadeur de Côte d'Ivoire près la République Chinoise
SEM Alain Nicaise Coffie. Entamée il y a peu, l'opération d'identification et
d'enrôlement des populations est rentrée dans sa phase d'exécution le lundi
dernier en Chine. Si l'on en croit Dr Fatoumata Traoré, vice-présidente de la
Commission Electorale Indépendante (CEI) qui pilote l'équipe de cette structure
chargée de suivre le bon déroulement de l'opération en terre chinoise, la
diaspora ivoirienne résidant dans ce pays a effectué massivement le déplacement
dans le centre installé dans les locaux de l'Ambassade ivoirienne. La liste des
pétitionnaires qui se sont fait enrôler le premier jour afin d'obtenir leurs
cartes nationales d'identité et leurs cartes d'électeurs, a été ouverte par SEM
Alain Nicaise Coffie, Ambassadeur de Côte d'Ivoire en Chine. Le diplomate
ivoirien a été le premier à se prêter aux différentes étapes de l'opération.
[...] ».




 






USA-Opération d'identification: L'Ambassadeur Charles Koffi donne
le coup d'envoi
 – 




Abidjan.net  - « L'ambassadeur
de Côte d'Ivoire aux Etats-Unis, SEM Charles Koffi s'est fait enrôler ce jeudi
11 juin 2009 quelques minutes seulement après l'ouverture du centre de
Washington, DC. L'ambassadeur Charles Koffi, le plus illustre des citoyens
ivoiriens aux USA devient ainsi le premier ivoirien à imprimer son nom sur la
liste de l'opération d'identification de la population et de recensement
électoral.S'adressant à la presse au terme d son enrôlement, l'ambassadeur Koffi
s'est réjoui que cette phase ultime qui marque le retour définitif de la paix en
Côte d'Ivoire ait véritablement commencé pour les Ivoiriens de l'étranger. [...] 
Pour M. Touré Mamadou, président de la CEI locale, le lancement de l'opération
d'identification à l'étranger démontre s'il en était encore temps de
l'importance qu'accordent les autorités du pays au retour de la paix. Il s'est
également réjoui que cette opération connaisse désormais un réel commencement et
a demandé à « mes frères et sœurs de tous les quatre coins des Etats-Unis à
participer aux différentes opérations. C'est le temps de la paix qui nous
appelle.» En dehors de Washington, DC, trois autres centres d'enrôlement sont
ouverts dans les villes de New York, d'Atlanta et de Los Angeles. Cela aux dires
de M. Yua Koffi président de la CNSI, permettra de couvrir les zones les plus
peuplées par les Ivoiriens des Etats-Unis et aussi et surtout d'éviter tout
débat futile et inutile.».




 




Démarrage de
l'opération en France depuis le 11 juin dernier 




Fn-ci.com  – « 
L'opération
d'identification de la population et de recensement électoral a été lancée le
jeudi 11 juin dernier à Paris, la capitale Française, en présence du Secrétaire
Permanent adjoint de la CEI, M. Bamba Yacouba. L'émissaire de la CEI a pour la
circonstance déployé au total trois équipes à l'ambassade de la Côte d'Ivoire à
Paris, sise à l'avenue Raymond Pointcarré. A l'instar de la capitale Paris, six
autres villes françaises sont concernées par l'opération d'identification de la
population et de recensement électoral des ivoiriens de France, qui reste le
pays qui compte le plus grand nombre d'ivoiriens à l'étranger. Les autres villes
de France concernées sont Bordeaux, Lille, Lyon, Marseille, Nancy et Toulouse.
Les pétitionnaires ivoiriens de Paris pourront se faire enrôler dans les
différents centres de collectes de la capitale entre 10h et 19h en semaine et
entre 8h et 17h pendant les week-ends. Trois commissaires de la CEI, partis
d'Abidjan supervisent l'opération d'enrôlement en France. Il s'agit du
Vice-président de la CEI, M. Dogou Alain, le Secrétaire permanent adjoint et
Porte parole adjoint, M. Bamba Yacouba ainsi qu'un Conseiller spécial à la CEI,
M. Gbané Bourahima. Ancien Ambassadeur de la Côte d'Ivoire en France, Son
Excellence M. Eugène Aidara, a été le premier pétitionnaire ivoirien à se faire
enrôler en France. »




 






Zémogo Fofana sur Onuci FM - ''Les élections peuvent ne pas se
tenir le 29 novembre''
 





L'Intelligent d'Abidjan  – « 
Le
président de l'Alliance pour une Nouvelle Côte d'Ivoire (Anci) Zémogo Fofana a
rompu le silence. Invité de Onuci-Fm, il s'est prononcé sur le processus
électoral. Zémogo Fofana a salué la date du 29 novembre 2009 pour la tenue des
prochaines élections présidentielles. Toutefois, il a appelé les Ivoiriens à
faire preuve de patience et à éviter de faire de cette date une fixation. « Les
élections peuvent ne pas se tenir le 29 novembre. Les Ivoiriens doivent donc se
faire violence. Je sais que tout le monde est pressé d'aller aux élections. Mais
en même temps, il ne faut pas confondre vitesse et précipitation. Il serait
mieux de réaliser de façon propre et sereine toutes les tâches qui doivent être
réalisées avant d'aller aux élections notamment l'identification, le règlement
du contentieux électoral et le désarmement », a indiqué le maire de Boundiali.
Aussi a-t-il fait savoir que la sécurisation est un dossier plus important
qu'une liste fiable. « Si vous avez une liste fiable et que ceux qui sont sur
celle-ci ne peuvent pas voter et ne peuvent pas venir exprimer leurs opinions, à
quoi ça sert d'avoir une bonne liste », a-t-il demandé. Il a déploré le coût
élevé du processus de sortie de crise. Zémogo Fofana a fait savoir en ce qui
concerne la vie de son parti, que lui et ses collaborateurs travaillent en vue
de son implantation sur toute l'étendue du territoire. Coupant ainsi court aux
allégations selon lesquelles son parti ne bouge pas. « On ne nous entend pas,
mais en réalité, nous travaillons très sérieusement pour notre parti et pour la
Côte d'Ivoire. Nous sommes très sereins à l'évolution du temps parce que nous ne
faisons pas la politique par rapport aux autres. Mais nous la faisons par
rapport aux réalités du pays », a-t-il expliqué. »




 






Après la passation des charges dans la zone CNO: Le préfet de
Bouaké parle...




L'inter  – « Tout
sur les difficultés à Bouaké - Le préfet veut saisir Soro.  –

[...] Trois semaines
après la mise à la retraite des com-zones, les représentants de l'Etat sont
confrontés à de réelles difficultés dans l'exercice de leur fonction. M. Konin
Aka, préfet de région de la Vallée du Bandama que nous avons joint hier, s'est
exprimé sur la question. '' Notre problème aujourd'hui, c'est le problème
sécuritaire. Cela constitue le véritable obstacle dans l'accomplissement
efficace de notre fonction '', a-t-il dit. Le préfet Aka Konin a souligné
qu'après la passation des charges, il n'est plus question d'avoir recours aux
éléments des Forces armées des Forces nouvelles. '' Que vaut donc un pouvoir
administratif sans le concours aux forces de l'ordre ? '', s'est-il interrogé,
présentant ainsi l'ampleur de la difficulté majeure à laquelle les autorités
préfectorales sont soumises. Le préfet de Bouaké a noté que la solution à leur
problème se trouve normalement dans la prise de fonction effective des gendarmes
et policiers qui composent le centre de commandement intégré (CCI). Mais à ce
niveau, les choses ne semblent pas beaucoup avancer....'' Les 500 éléments des
Forces armées des Forces nouvelles qui doivent compléter l'effectif des éléments
du CCI à 1000 pour assurer la parité ne sont pas encore déterminés '', a déploré
le préfet. A ce sujet, il a dit sa volonté d'appuyer le responsable local du CCI
pour donner un coup d'accélérateur à la mise en place de cet instrument de
travail. Les autorités préfectorales, note t-il, '' sont donc handicapées dans
l'accomplissement normal de leur fonction. Le maintien de l'ordre public et de
la sécurité exigeant l'existence des forces de l'ordre ''. Outre l'aspect
sécuritaire qui constitue une entrave aux fonctions régaliennes des
représentants de l'Etat dans les zones anciennement occupées, l'occupation des
édifices administratifs par les Forces nouvelles constitue aussi un frein...il
entend adresser un courrier au secrétaire général des Forces nouvelles pour que
ces bâtiments publics soient libérés afin que l'administration soit
fonctionnelle dans sa totalité. »




 






Grève des médecins : Le service minimum assuré




Fraternité Matin
 – « 
L'ambiance
est morose dans les trois grands hôpitaux d'Abidjan (Chu de Cocody, Treichville
et Yopougon). L'inquiétude se lisait hier sur le visage des malades et parents
de malades se rendant dans ces différents centres, de peur de ne pas être reçus.
En effet, la grève du corps médical, qui a démarré lundi, est largement suivie
dans ces trois Chu. Néanmoins, comme le prévoit la loi, le service minimum est
assuré dans ces différents hôpitaux. Et les responsables de ces trois centres
hospitaliers s'attellent à ce que ce service minimum se déroule dans de bonnes
conditions. A preuve, de multiples réunions se tiennent à longueur de journée,
entre les directeurs généraux de ces Chu et leurs collaborateurs. Ce fut le cas
hier, lors de notre passage à Treichville et Cocody où les responsables
s'activaient à tout mettre en œuvre, pour le suivi du service minimum. Ils ont
donc tenu à rassurer la population au sujet des efforts qui sont entrepris, pour
que des soins soient donnés, malgré cette grève. Ce qui soulage quelque peu les
patients. Ceux-ci admettent que la situation qui prévaut, les pénalise. De fait,
de longues files sont observées à l'entrée des différents services de soins. »