ONU
Nations Unies Maintien de la paix
REVUE DE PRESSE DU MERCREDI 16 SEPTEMBRE 2009
L'Onuci aux côté des femmes
Le
Quotidien -
« L'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire a appuyé 'organisation d'une
séance de sensibilisation sur la cohésion sociale et la lutte contre la
pauvreté, le dimanche 13 septembre à Divo. Cette activité, organisée par deux
ONG féminines « Yerelon/Yeresson » et « femmes action pour le
développement »avait pour objectif de mettre en relief la contribution que les
femmes du Sud Bandama pourront apporter à l'instauration d'un climat apaisé
durant la période électorale ».
Communiqué CEI
– « Pour des raisons indépendantes de sa volonté, la Commission Electorale
Indépendante (CEI) porte à l'attention de la Communauté Nationale et
Internationale que la publication de la liste électorale provisoire prévue pour
la mi-septembre sera décalée de quelques jours. Elle est à pied d'œuvre, en
collaboration avec le Cabinet du Premier Ministre et les autres structures
partenaires pour la publication effective de cette liste électorale provisoire
dans les prochains jours. Les dispositions pratiques seront annoncées à cet
effet. Elle rappelle à toutes fins utiles que 95% des données ont été traitées.
Les efforts sont à présent concentrés sur les 5% restants.
La CEI invite donc
les ivoiriens et les amis de la Côte d'Ivoire à la patience et à la sérénité,
car le processus a déjà enregistré des progrès significatifs. »
Report de la
publication des listes électorales / Bamba Yacouba, Secrétaire Permanent Adjoint
de la CEI : "Nous combinons l`urgence et la qualité"
Communiqué CEI
- « Après sa déclaration, nous avons interrogé le Secrétaire Permanent Adjoint
sur la suite du processus électoral:
Question : Monsieur
le Porte parole, la CEI a annoncé pour ce mardi 15 septembre 2009 la publication
de la liste électorale provisoire. Mais cette liste n'est pas encore parue.
Pourquoi ?
Bamba Yacouba : Lors
d'une de nos réunions tenue avec le Premier Ministre il y a de cela 3 semaines,
les structures techniques que sont l'Institut National de la Statistique et la
Sagem Sécurité avaient convenu de mettre à la disposition de la CEI , une Liste
Electorale Provisoire fiable vers mi-septembre avec les accompagnements
techniques et financiers. Mais à la date indiquée, le travail n'est pas encore
terminé à 100%. Etant donné que nous ne pouvons pas faire un travail partiel,
nous avons accepté la demande de ces structures techniques d'aller au delà de la
date prévue afin que le travail qui a débuté s'achève dans de bonnes conditions.
Question : Où en
est-on à ce jour avec cette liste électorale provisoire ?
Bamba Yacouba : il
est important que vous sachiez que plus de 95% des données ont déjà été
traitées. Il ne reste plus qu'à prendre en compte une partie des données de
Duékoué, de Daloa, de Bouna et du Canada. Il faut également noter que les
dossiers à traiter pour ces 4 localités représentent moins de 5% de l'effectif
global.
Question : Ne
pouvait-on pas publier les 95% du travail effectué ?
Bamba Yacouba : On
avait le choix entre faire un travail très avancé mais qui va donc laisser dans
le circuit 5% des enrôlés et, en accord avec les structures, faire un travail
complet. Au regard des exigences de sortie de crise et de la nécessité de ne
laisser planer aucun doute, nous avons opté pour la deuxième solution en
appliquant un travail complet au vu et au su de tous afin d'avoir une liste
provisoire de qualité.
Question : A qui
incombe cette tâche ?
C'est un travail
d'équipe. Les structures techniques réalisent. Le Cabinet du Premier Ministre
accepte le travail. La CEI réceptionne la liste électorale et gère la partie
électorale. Quant à la Commission Nationale de Supervision de l'Identification
(CNSI) et l'Office National de l'Identification, ils gèrent la partie
identification.
Question : Quelle
est donc le nouveau délai de publication de la liste ?
Bamba Yacouba : La
dernière réunion du Comité de Coordination du jeudi dernier a accordé aux
structures techniques qui ont à charge le traitement informatique des données un
délai très court. Lors de la réunion présidée par le Premier Ministre le samedi
passé, la même préoccupation a été posée aux structures. Les opérateurs
techniques se sont donc concertés tout le week-end et ont fait des suggestions
que nous sommes en train d'examiner. En tout état de cause, il reste entendu que
malgré tous ces différents réaménagements tout doit être mis en œuvre pour aller
aux élections le 29 novembre 2009. Les structures nous ont proposé un délai, le
temps de faire un nettoyage en profondeur. En tous cas nous devons combiner
l'urgence et la qualité
Question : Pourquoi
tous ces changements de date ?
Bamba Yacouba : Il y
a que dans ce processus, on a eu à gérer des obstacles exogènes, mais ce n'est
pas dans nos habitudes de les dénoncer sauf cas extrêmes. Il y en aura
certainement d'autres sur notre parcours. Ce n'est pas le moment de s'accuser
mutuellement. La communauté nationale et internationale qui participent à toutes
ces réunions sont parfaitement informés de ces différents obstacles. Nous
faisons confiance aux ivoiriens pour leur esprit de discernement. Nous gérons
des situations souvent complexes mais notre leitmotiv reste de sauvegarder
l'unité d'action.
Question : Ces
chamboulements ne vont-ils pas avoir des répercussions sur la date du 29
Novembre 2009 ?
Il y a donc une
exigence du respect de cette date tout en espérant qu'aucune contrainte majeure
exogène ne vienne la perturber. »
Non publication de la liste électorale hier, la CEI prévient :
« il y aura d'autres reports sur notre parcours »
Le Quotidien -
« La collection des rendez-vous manqués du processus électoral s'enrichit en
Côte d'Ivoire. La liste provisoire des électeurs n'a pas été publiée hier comme
prévu par la Commission Electorale Provisoire (CEI). Dans une interview publiée
sur son site, la CEI par l'entremise de son secrétaire général adjoint, M. Bamba
Yacouba reconnaît que dans la pratique, les choses ne sont pas aussi faciles que
cela. « Il y a que dans ce processus, on a eu à gérer des obstacles exogènes,
mais ce n'est pas dans nos habitudes de les dénoncer sauf cas extrêmes. Il y en
aura certainement d'autres sur notre parcours. Ce n'est pas le moment de
s'accuser mutuellement. La communauté nationale et internationale qui
participent à toutes ces réunions sont parfaitement informés de ces différents
obstacles. Nous faisons confiance aux ivoiriens pour leur esprit de
discernement. Nous gérons des situations souvent complexes mais notre leitmotiv
reste de sauvegarder l'unité d'action. (...) ».
Menace sur le scrutin
présidentielle Le chronogramme de Mambé caduc
L'Expression –
« L'élection
présidentielle souffrira, certainement, d'un nouvel ajournement. La commission
électorale indépendante (CEI), en effet, n'était pas, hier, au rendez vous de
l'affichage de la liste électorale. La CEI donne les raisons de ce rendez-vous
manqué. « Pour des raisons indépendantes de sa volonté, la commission électorale
indépendante (CEI) porte à la l'attention de la communauté nationale et
internationale que la publication de la liste électorale provisoire prévue pour
la mis septembre sera décalée de quelques jours », a indiqué, hier, un
communiqué du porte parole adjoint de l'institution, Bamba Yacouba, dont nous
avons reçu copie...Et selon de bonnes sources, la liste électorale provisoire ne
sera disponible qu'en début du mois d'octobre. L'on a beau atténuer les effets
de ce nouveau report et clame haut et fort qu'il n'entame en rien la date butoir
du 29 novembre, il n'en demeure pas moins qu'elle impactera sur le chronogramme.
Le risque d'un nouveau report de l'élection présidentielle n'est pas à écarter.
Les contentieux qui découleront de l'affichage de cette liste provisoire
augurent de fortes empoignades. Tous les états major des différents candidats,
on le sait, ont affuté leurs armes en attendant l'affichage de cette liste
provisoire. Les accusations de fraudes sur l'identité sont encore vivaces. Toute
chose qui pourrait faire de cette période « un enjeu politique » et multiplier
les contestations, souligne un ministre ex-rebelle à l'AFP. « Ça pourrait
prendre six mois ! », soutient-il... »
Après avoir tenté de contourner le
croisement - La CEI revient à la raison
Notre Voie
– « Le
croisement ne sera plus contourné dans la confection de la liste électorale.
Après des tentatives pour supprimer cette étape, la CEI est revenue à la raison.
Tout est bien qui finit bien ! La polémique soulevée par la CEI dans sa volonté
de supprimer le croisement dans le processus de traitement de la liste
électorale a pris fin par un accord. Suite à la réunion tenue à l'initiative du
Premier ministre et présidée par lui-même, la CEI est revenue à la raison. Elle
a enfin convenu qu'il est important de respecter le chronogramme issu de
l'accord de Ouagadougou et qui met le croisement au rang des priorités en vue de
la transparence des élections générales. Et donc le croisement qui permettra
d'extraire de la liste électorale, tous les fraudeurs aura bel et bien lieu. En
effet, prétextant de ce qu'il fallait publier la liste électorale provisoire
trois mois avant la date de la présidentielle prévue pour, le 29 novembre 2009,
le président de la CEI avait estimé qu'il fallait surseoir au croisement de la
liste issue de l'enrôlement avec les fichiers historiques. Ceci avait provoqué
la colère du FPI qui, par la voix de son secrétaire national chargé des
élections, le député Martin Sokouri Bohui avait mis en garde la CEI face aux
risques que pourrait avoir une élection frauduleuse sur la paix sociale.
Finalement tout est rentré dans l'ordre après l'intervention du Premier ministre
Guillaume Soro. Et c'est tout à l'honneur du président Beugré Mambé et de son
équipe. (...) »
L'Inter -
« La liste électorale n'a pas été publiée hier, mardi 15 septembre, comme
initialement annoncé. Une énième violation du chronogramme électoral, qui a
provoqué l'ire d'Adama Bictogo, secrétaire général adjoint du Rdr, chargé des
relations avec les autres partis politiques. C'est un homme ulcéré par cet autre
rendez-vous manqué, qui a vertement dénoncé, devant la presse à son cabinet aux
II-Plateaux, ce non-respect des engagements pris par les acteurs du processus
électoral. « Le sens de la responsabilité commande qu'on respecte les dates
qu'on avance, il y va de la crédibilité des acteurs politiques », a commencé par
dire Adama Bictogo. Le jeune loup du parti d'Alassane Ouattara a par la suite
fustigé cette attitude qui frise la duperie. « Aujourd'hui 15 septembre (il
s'exprimait hier), la liste électorale n'a été publiée sur aucune partie du
territoire comme prévu. On peut considérer que le peuple ivoirien est en train
d'être floué. Plusieurs dates ont été annoncées n'ont pas été respectées. On ne
peut pas continuer de tricher avec le peuple », a martelé Bictogo. Pour lui, les
acteurs du processus électoral rusent avec les Ivoiriens, mais cela ne saurait
durer encore longtemps. « Pour des intérêts égoïstes, on ne peut pas
indéfiniment mentir aux Ivoiriens en proposant des dates qu'on ne peut
respecter », a-t-il encore asséné, avant de mettre en garde toutes les
structures engagées dans le processus électoral. « Que tous ceux qui ont en
charge le processus électoral arrêtent de tricher avec le peuple. On ne peut
continuer indéfiniment à nous mener en bateau », a chargé ce cadre du Rdr, qui
ne comprend pas que la Commission électorale indépendante (CEI) fixe des dates
sans se donner les moyens de les respecter. Au-delà de la CEI, a-t-il renchéri,
c'est aux membres du Cadre permanent de concertation (CPC) de se donner les
moyens de faire aboutir la décision qu'ils ont prise d'organiser la
présidentielle le 29 novembre 2009 (...) ».
Notre Voie
-
« Depuis lundi, la capitale politique de la Côte d'Ivoire est pavoisée aux
couleurs ivoiriennes et burkinabè. La visite officielle de Blaise Compaoré, la
première depuis 2002, est jugée historique. Lui-même, à son arrivée, en a donné
le ton. Discours devant les parlementaires ivoiriens, conseil de gouvernement
conjoint, conseil des ministres conjoint. La visite du président du Burkina Faso
en Côte d'Ivoire est marquée par un programme rarement vu en Afrique. Et hier à
son arrivée à l'aéroport de Yamoussoukro, Blaise Compaoré a été on ne peut plus
clair. «L'Afrique de l'ouest doit préparer au mieux son avenir en organisant
parfaitement l'intégration. La Côte d'Ivoire et le Burkina Faso pensent qu'il
leur faut donner le ton. Il faut, au-delà des textes qui sont là, marquer plus
de volonté et d'ambition pour rapprocher davantage les deux peuples pour faire
en sorte que nous ayons à la fois des espaces vertueux d'économie et de
développement, mais aussi des espaces communs de sécurité collective», a-t-il
déclaré dès sa descente d'avion, à 12 heures. Selon lui, c'est cette option qui
sera discutée durant son séjour ivoirien afin de stimuler les ambitions des
autres pays de la région : «Nous souhaitons en tout cas, tirer le mouvement,
donner plus de chance de réussir en Afrique de l'ouest». Blaise Compaoré a
expliqué que cette visite s'inscrit dans un contexte marqué par «la rénovation
des instruments de coopération» entre la Côte d'Ivoire et le Burkina Faso, à
partir du traité d'amitié du 29 juillet dernier. Lequel traité donne, selon le
chef d'Etat burkinabé, «un environnement politique favorable à des discussions
sereines pour le raffermissement des liens historiques entre nos deux peuples».
Enfin le chef de l'Etat burkinabé a rendu hommage au président Gbagbo et au
peuple ivoirien pour l'élan de solidarité et de compassion manifesté, à la suite
des inondations qui ont provoqué de nombreux dégâts dans son pays (...) ».
Un complot en préparation contre Bédié
L'Expression
– « Un sale coup en préparation contre le président du PDCI-RDA annonce de
grandes manœuvres à l'approche de l'élection présidentielle. Ce n'est un secret
pour personne que le président Henri Konan Bédié est dans l'œil du cyclone FPI.
On veut lui faire payer cash ses nombreux coups de colère contre le régime de la
refondation. Selon des sources proches de la grande muette, il est parvenu aux
services de renseignement ivoiriens que dans le cortège du président du PDCI, à
l'occasion de ses tournées, il y a deux collaborateurs non militaires qui ont
des armes dans le coffre de leurs véhicules. Il ne s'agit pas d'un arsenal de
guerre, pour attenter à l'autorité de l'état, mais juste de quelques
kalachnikovs pour parer à toute éventualité en cas d'attaque du cortège de
N'Zueba sur les pistes. L'on se souvient qu'un véhicule de son cortège a essuyé
des jets de pierre samedi dernier au quartier artisanal d'Agboville. Informés du
fait que des hommes de l'ancien président ont pris des dispositions en vue de se
défendre en cas d'attaque, les comploteurs de la refondation sont à la recherche
d'une occasion pour bloquer le cortège, saisir les armes en question, et les
brandir à la télé avec le commentaire malveillant qui sied en pareille
circonstance. Selon les infos en notre possession, les personnes visées sont
Frank Houphouët, un homme de main, fidèle et Jean Claude N'dri, un membre du
protocole du sphinx de Daoukro... »
