REVUE DE PRESSE DU MERCREDI 16 JANVIER 2013

16 jan 2013

REVUE DE PRESSE DU MERCREDI 16 JANVIER 2013








Koumassi / Election municipale : L'Onuci en campagne pour
un scrutin apaisé





 





Soir Info, L'Inter -

Des échanges francs et directs, c'est ce à quoi ont participé des
populations de Koumassi le mardi 15 janvier 2013, au « Qg » du
Rassemblement des républicains (Rdr) à Koumassi. C'était lors d'un
atelier organisé par l'Opération des nations unies en Côte d'Ivoire
(Onuci) à l'intention des militants des différentes formations
politiques engagées dans le processus. Le Député de Koumassi, Cissé
Bacongo, qui s'est félicité de l'initiative onusienne a appelé à des
élections apaisées tout en assurant l'Onuci de son entière
disponibilité. « Mes collaborateurs et moi sommes à votre entière
disposition. Nous sommes certains de notre victoire. Et, soyez-sûrs que
nous ne mènerons aucune action qui pourrait la faire ternir. Nous sommes
pour des élections apaisées », a-t-il déclaré. Avant Cissé Bacongo,
Marie Irène Richmond, chargée de la cohésion sociale au sein de l'Onuci
a fait quelques recommandations aux sympathisants du ministre de
l'Enseignement supérieur. « Notre mission est que chacun soit porteur
de paix. Même si vos adversaires vous insultent, fermez les oreilles
pour la paix
», a-t-elle plaidé. Auparavant, la délégation onusienne
avait rencontré le maire de Koumassi, N'Dohi Raymond et plusieurs de ses
sympathisants dans l'enceinte de la mairie. A cette occasion, le premier
magistrat de Koumassi a exhorté l'Onuci à contribuer à la tenue
d'élection apaisées « A la tête de la commune, nous avons contribué à
la réconciliation (...) On va à une élection avec le respect des
institutions et des populations. Il faut que l'Onuci inscrive Koumassi
en bonne place dans son programme. Nous ne voulons pas que de mauvaise
choses s'y déroulent
», a-t-il déclaré. Avant le maire, les
représentants onusiens ont discuté avec les populations sur les
pratiques à éviter afin de préserver avant, pendant et après l'élection
un climat social sain. « Vos candidats n'ont pas besoin d'insanités
pour être convaincus de votre sou- tien. On peut réussir des élections
sans violence, pourvu qu'on partage les valeurs de la démocratie,
notamment le respect de l'autre
», a expliqué Bénédicte Kouassi
Dosso, chargée de la cohésion sociale au sein de l'Onuci. M. Bakayoko,
également fonctionnaire onusien a indiqué avoir « l'assurance que
l'élection va bien se dérouler
».





 





 





"Les élections seront repoussées de quelques semaines...''





 





Fraternité Matin, Le Jour plus – 


Le Président Alassane Ouattara a réservé la primeur de
ses rencontres à la communauté ivoirienne pour lui  ''donner les
nouvelles du pays''
. Abordant le chapitre de la réconciliation des
Ivoiriens, il a affirmé qu'il mettra tout en œuvre pour qu'elle soit
effective. C'est pourquoi il dit garder espoir quant aux discussions que
le Premier ministre, Daniel Kablan Duncan, vient d'engager avec
l'opposition, notamment le Fpi, afin qu'il participe aux élections
couplées ; les municipales et les régionales. Et le Président ivoirien
de révéler que lesdites élections ''seront repoussées de quelques
semaines, pour avoir la participation de tous''
. Pour lui et
exprimant une conviction forte, il a déclaré que les élections locales
sont la base de la démocratie. En ce sens que les conseils (municipaux
et régionaux) doivent regrouper toutes les sensibilités qui pourront
ainsi, au travers de débats contradictoires, contrôler l'action et les
investissements prévus de l'entité décentralisée et ainsi voir si
l'argent est bien utilisé. ''Vous comprenez que cette participation
inclusive, que j'appelle de tous mes vœux, n'est pas que démocratique,
elle est surtout une mesure économique'',
insiste-t-il. [...]





 





 





Elections municipales et régionales dans le Bounkani /
Jean Kambiré : « L'ethnie ne saura être un critère de choix des
candidats dans le Bounkani »





 





Le Jour plus -

Le fan club Camara Loukimane a organisé, hier, une réunion des    
militants du RDR et du RHDP de la région du Bounkani. C'était au
restaurant Massarana sis à Marcory. L'objet de la réunion, selon M.
Camara Oumar, c'est de faire tomber la tension qui ne cesse de tomber au
sein des populations, suite au retard observé par la direction du RDR
dans le choix de sa tête de liste aux régionales dans le Bounkani. Cette
réunion a été co-animée par le candidat à la candidature, Camara
Loukimane et Jean Kambiré, ancien député de Bouna. Toutes les deux
personnalités se sont élevées contre ce convient d'appeler la
tribalisation du débat politique dans la région. « L'ethnie ne saura
être un critère de choix des candidats dans le Bounkani », s'est indigné
Jean Kambiré qui a estimé qu'il faut plutôt promouvoir l'union et la
cohésion sociale. [...]





 





 





Candidatures du Fpi aux élections locales : la base
attend le mot d'ordre du parti





 





Le Démocrate -


Participeront-ils ou pas aux prochaines élections
municipales et régionales? La question trottine les esprits des
militants du Front populaire ivoirien (Fpi), qui restent suspendus aux
lèvres des dirigeants de leur parti. De sources concordantes, des
tractations sont en cours entre leurs responsables et le gouvernement,
en vue de la participation des candidats du parti de l'ex-président à
ces dernières consultations de sortie de crise. En attendant, les
militants se disent prêts à suivre le mot d'ordre qui sera donné.





 





 





Elections municipales et régionales / Le Fpi risque
d'être pris à son propre piège





 





L'Expression -

« A quelque chose, malheur est bon », dit l'adage. Les difficultés des
dépôts des dossiers de candidature à la Commission électorale
indépendante (Cei) dans le cadre des élections locales, peuvent s'avérer
avantageuses pour certains, notamment l'opposition. En particulier, le
Front populaire ivoirien (Fpi). Cette formation qui avait demandé le
report du délai de dépôt des dossiers, fixé au 10 janvier, pour lui
permettre de faire acte de candidature, pourrait en profiter. Des
discussions, en cours, entre le gouvernement et les partis du Rhdp,
devraient aboutir à une date pouvant permettre à ceux qui le souhaitent,
de participer à ces élections. «         Il y a peu, nous avons
rencontré les partis d'opposition, membres du Cadre permanent de
dialogue. Aujourd'hui, nous rencontrons donc le Rhdp. En principe, après
cette rencontre, nous devons rencontrer le Fpi. Il s'agit, à la demande
du président (Alassane Ouattara, Ndlr), d'arriver à un dialogue poli-
tique apaisé. C'est dans le cadre des prochaines élections des
régionales et des municipales qui doivent avoir lieu, que nous tenons
cette rencontre », a clarifié lundi, le Premier ministre, après une
rencontre avec les partis de la majorité. On le voit, le gouvernement
est prêt à toute concession possible pour rendre plus ouvertes, ces
élections locales. Si la plupart des partis d'opposition se disent prêts
à participer aux municipales et aux régionales, ce n'est pas le cas du
Fpi qui trouve là une occasion de plus pour faire chanter le pouvoir.
Les frontistes savent que le chef de l'Etat, adepte de la main-tendue,
veut des élections ouvertes, et en- tend se donner les moyens pour
réussir ce pari. Miaka et les siens en profiteront certainement pour
faire les revendications les plus folles, que le gouvernement ne devrait
pas tarder à rejeter. Face à un refus du pouvoir de céder, les
pro-Gbagbo pourraient boycotter les élections, espérant présenter le
gouvernement à la face de l'opinion internationale, comme l'obstacle à
la réconciliation nationale. Mais la volonté du président Ouattara
d'aller à la réconciliation et à la paix est connue. Dans tous ses
discours, le président tend la main à ses frères de l'opposition. Des
actions sont menées pour permettre le retour des exilés. Plusieurs ont
regagné le pays et y vivent aisément. Si le Fpi refuse d'aller aux
élections, croyant mettre mal à l'aise le gouvernement, c'est l'ancien
parti présidentiel qui se verra taxé d'éternel contestataire. Surtout
que le parti de Gbagbo, après avoir été à la base de la crise
postélectorale par le rejet des résultats de l'élection présidentielle
de 2010, a boycotté les législatives, et affirmé son opposition à la
réconciliation. [...]





 





 





Avant la rencontre Duncan-Fpi / Miaka Ouretto sur Onuci
FM : ''Ce que nos experts ont fait comme observations sur les documents
du Cpd''





 





L'Intelligent d'Abidjan, Le Nouveau Courrier -

La rencontre entre le Premier ministre Daniel Kablan
Duncan et le Front populaire ivoirien qui devait se tenir le lundi
dernier, aura lieu finalement le vendredi 18 janvier 2013. L'information
a été donnée hier, sur Onuci-Fm par le président par intérim du Front
populaire ivoirien, Miaka Ouretto. Qui a de prime abord, levé un coin du
voile sur le document du Cadre permanent de dialogue (Cpd) que son parti
a reçu. Il y a des documents qui portent sur le statut et règlement
intérieur du Cadre permanent de dialogue. Il y a des documents qui
portent sur le statut de l'opposition. Et puis viennent diverses
questions électorales notamment de la Cei, le financement public des
partis politiques etc. Qu'est-ce que les experts ont fait comme
observations sur ces documents ? A cette question, Miaka Ouretto a dit
ceci : «les experts ont attiré notre attention sur le fait que ce sont
des documents qui ont été élaborés par des partis frères même s'il y a
quelques divergences d'interprétations. Donc, les experts nous ont dit
qu'il ne nous revient pas d'amender les propositions qui ont été faites
par ces partis même si la plupart d'entre eux sont nos compagnons de
lutte et sont membres du Cnrd. J'ai trouvé que c'était pertinent.





Et puis, nous au Fpi, Nous avons des préoccupations
spécifiques qui ne sont pas forcément celles des autres formations
politiques de l'opposition. Je crois que le Premier ministre nous a
compris puisqu' aujourd'hui même, il m'a fait un retour pour dire qu'il
a reçu le courrier que je lui ai adressé et qu'il était en train de
l'examiner. Il dit qu'il nous fera parvenir un courrier pour que nous
nous retrouvions le vendredi prochain, dans l'après-midi».





 





 





FPI-président de la République : l'impossible dialogue
direct





 





Le Patriote -


Peut-on sauver quelqu'un qui a décidé de faire, malgré
les conseils et mises en garde, l'expérience de la mort ? Absolument
pas. Pourtant, c'est l'attitude que semble afficher actuellement le
Front populaire ivoirien. Tout montre en effet dans le comportement du
parti de Laurent Gbagbo, qu'il se prête au jeu de la surenchère. Et,
visiblement, il sera difficile de tirer quelque chose de lui. Le parti à
la rose veut coûte que coûte un dialogue direct avec le président de la
République. Toutes les déclarations produites par ses responsables
convergent vers cette option. Selon Miaka Ouretto et ses camarades, il
urge pour la direction de l'ancien parti au pouvoir de s'asseoir autour
d'une même table avec le président de la République pour engager les
discussions. «Il faut qu'on définisse les règles du jeu de manière
claire et consensuelle. On n'a même pas arrêté la date de manière
consensuelle, comment peut-il y avoir élections, il ne peut pas y avoir
élections.





 





Nous devons arrêter de façon consensuelle la date des
élections », a indiqué Miaka lors de la cérémonie d'hommage organisée à
Yopougon en l'honneur du Pr Gilbert Aké N'Gbo et ses amis après leur
libération en décembre dernier. Et le président intérimaire du FPI de
poursuivre : «dans les jours et semaines à venir, nous allons écrire au
Président Alassane Ouattara, pour lui dire que le temps est venu qu'il
s'asseye avec son opposition afin de discuter de manière franche pour
qu'on définisse les règles du jeu. La sécurité, il faut qu'on en parle,
le financement des partis politiques, il faut qu'on en parle, la
libération de nos sœurs et frères, il faut qu'on en parle. C'est
ensemble que nous devons les définir. Il n'y a pas de faux-fuyant. Ce
n'est pas une affaire d'amour-propre, ni une affaire d'orgueil. C'est
une affaire de Démocratie». La lettre en question a été écrite quelques
jours plus tard et même publiée dans la presse. Apparemment sans suite,
pour l'heure. Le destinataire, en l'occurrence Alassane Ouattara,
va-t-il faire droit aux exigences du FPI ? Si la question demeure pour
le moment sans réponse, il convient de faire remarquer que ce que
demande le comité central du FPI est difficile à obtenir, pour ne pas
dire impossible. Un dialogue direct d'un parti politique avec le chef de
l'Etat, en l'état actuel des choses, risque d'enfreindre à la
Constitution ivoirienne, qui interdit au président de la République de
discuter directement avec les partis politiques. L'article 34 de la
Constitution ivoirienne stipule que : « Le Président de la République
est le Chef de l`Etat. Il incarne l`unité nationale. Il veille au
respect de la Constitution. Il assure la continuité de l`Etat. Il est le
garant de l`indépendance nationale, de l`intégrité du territoire, du
respect des engagements internationaux». En tant que garant de l'unité
nationale et de la Constitution, le chef de l'Etat est au-dessus des
partis et mouvements politiques. Il ne peut donc pas discuter
directement avec les chapelles partisanes. C'est en cela qu'il a
autorisé le chef du gouvernement, le Premier ministre, qui est
responsable devant lui, selon l'article 41 de la fondamentale, à créer
un Cadre permanent de Dialogue avec les partis de l'opposition dans le
cadre de la réconciliation nationale et pour régler les problèmes
politiques entre le pouvoir et les partis de l'opposition. [...]





 





 





San-Pedro / Préfet Coulibaly Ousmane : « Cette année,
l'espoir va l'emporter très largement sur l'incertitude »





 





Le Jour plus, L'Inter –

La présentation des vœux au Préfet de région, Cdt Coulibaly Ousmane, a
été une occasion pour les populations de San-Pedro, de se retrouver
massivement dans la cour de la préfecture le 15 janvier dernier.
Plusieurs allocutions de toutes les forces sécuritaires, du Commissaire
Principal Seydou Ouattara, Préfet de police, des chefs religieux, des
chefs de services et des opérateurs économiques. Ces derniers ont
formulé des doléances relatives à la réfection des voies villageoises et
communales, mais surtout, la réfection totale de la Côtière. A ses
hôtes, après avoir retourné l'ascenseur des vœux, le Préfet Coulibaly a
salué l'action des religieux et des leaders d'opinion qui ont favorisé
la cohésion sociale. Aux populations et aux opérateurs économiques, il
annoncera d'heureuses perspectives pour San- Pedro : « Après le Guichet
Unique du Foncier et de l'Habitat, San-Pedro attend l'installation du
Guichet Unique de D'autres actions de grandes portées sont en cours pour
San-Pedro et vous seront annoncées dans les prochains jours. L'épineuse
équation de la dégradation des routes de la région est en voie de
résolution. (..) Poursuivant, il n'a pas manqué de mettre un accent
particulier sur la situation sécuritaire de la région. Il a salué
l'effort conjugué des forces de sécurité et de l'ONUCI par des mesures
sécuritaires dissuasives. « En effet, dès ma prise de fonction, j'ai mis
la sécurité des biens et des personnes au centre de mes préoccupations.
C'est le lieu pour moi, de féliciter les responsables des différentes
forces de sécurité appuyées par l'ONUCI » conclura-t-il. C'est autour
d'un cocktail que la cérémonie de présentation de vœux au préfet a pris
fin.





 





 





Guiglo / Caravane de réconciliation : Militants LMP et
RHDP confirment leur implication dans le processus





 





Le Jour plus -

La place publique de Guiglo a refusé du monde, samedi dernier lors de la
cérémonie inaugurale de la caravane de la réconciliation voulue par le
Préfet de Région, Préfet de Guiglo, Koné Messamba. En clair, cette
cérémonie s'inscrit dans le cadre de la feuille de route établie par le
Préfet relativement au développement de la Région du Cavally. Pour le
Préfet, cette initiative répond à l'une des missions que le Gouvernement
lui a confiées notamment le rétablissement de la paix et la cohésion
sociale par des actions de réconciliation. Aussi a-t-il affirmé que la
caravane est un moyen pour briser le mur de méfiance encore perceptible
entre les différentes sensibilités et les fils de la Région. C'est en
cela qu'il a pris cet engagement : « je m'engage à vous accompagner dans
cette vision qui favorise le vivre ensemble prôné par le chef de
L'état et de prévenir toute velléité de conflit, de réduire les tensions
d'où qu'elles viennent et de créer un climat de confiance entre les
communautés. Cette caravane doit réaffirmer nos valeurs communes, celles
d'appartenir à la même République et qui repoussent les comportements
d'exclusion », a-t-il conseillé. Néminhi Glacel (président de la
jeunesse communale a, quant à lui demandé publiquement pardon à toutes
les personnes frustrées par les jeunesses LMP et RHDP de Guiglo lors de
la crise post électorale. « J'exhorte tout le monde à tourner la page
sombre pour aller à la réconciliation », a-t-il lancé. [...]





 





 





Politique nationale / La JFPI annonce une révolution en
2013





 





L'Inter -

La jeunesse du Front Populaire Ivoirien (FPI), réunie en Assemblée
générale ordinaire le samedi 12 janvier 2013 au siège provisoire de leur
parti à Cocody, a examiné la situation socio-politique de la Côte
d'Ivoire depuis l'arrestation de Laurent Gbagbo. Koua Justin et ses
camarades ont à cette occasion peint en noir le régime d'Alassane
Ouattara qu'ils soupçonnent de vouloir «éradiquer le Front Populaire
Ivoirien
». Ils en veulent pour preuve «les interdictions de
toutes les activités du parti en général, et celles de sa jeunesse en
particulier. Il s'agit entre autres, des meetings du 15 octobre 2011, du
23 septembre 2011, du sit-in du 04 octobre 2012 etc
». Ils ont aussi
dénoncé une «répression sauvage, le kidnapping, l'arrestation, la
torture, l'emprisonnement, les exécutions sommaires des militants et de
toutes les personnes soupçonnées d'être proches du Président Laurent
Gbagbo
». De même que la «criminalisation du FPI et les
incitations aux meurtres des citoyens autres que les partisans du RDR ;
l'attaque barbare, suivie du pillage du QG de campagne de Laurent
Gbagbo, siège provisoire du parti
». Face à cette situation qu'ils
déplorent, Koua Justin et ses camarades de la JFPI ont pris des
décisions. «L'Assemblée Générale donne mission à la JFPI d'engager en
cette année 2013, la révolution démocratique pour la libération totale
de la Côte d'Ivoire. L'Assemblée Générale invite la JFPI à prendre
toutes les dispositions démocratiques pour mettre fin à la politique
obscurantiste de M. Ouattara. Elle engage avec gravité la Jeunesse du
Front Populaire Ivoirien à faire usage de tous les moyens pacifiques et
démocratiques pour obtenir la libération du Président Gbagbo Laurent et
recommande à la Jeunesse de programmer le plus rapidement possible des
manifestations politiques de nature à freiner la volonté du régime de M.
Ouattara d'animaliser, infantiliser et ridiculiser le peuple ivoirien
»,
peut-on lire dans les résolutions de cette assemblée générale ordinaire.
[...]





 





 





Procès des barons de l'ancien régime : semaine décisive
pour le Fpi





 





L'Expression, Soir Info, Nord-Sud -


Le procès en appel de l'ancien secrétaire général du Fpi,
Laurent Akoun, qui devait avoir lieu le 9 janvier été reporté à
aujourd'hui. Il avait été condamné le 31 août 2012 à six mois de prison
ferme, à un an de privation de droits civiques et un an d'interdiction
de séjour sur le territoire ivoirien, en dehors de son lieu de
naissance. Le tribunal d'Abidjan l'avait sanctionné pour des propos
outrageux tenus contre le pouvoir, et jugés susceptibles de troubler
l'ordre public. Akoun Laurent sera devant la Cour d'appel en compagnie
de ses avocats, avec le secret espoir d'être libéré avant terme. Le
lendemain jeudi, ce sera au tour de Koné Katinan d'être devant la barre
au Ghana. Le porte-parole de Laurent Gbagbo a, maille à partir avec la
justice de ce pays, suite à la demande d'extradition, formulée par
Abidjan. Ce cadre du Fpi est accusé de crimes économiques et de meurtre
pendant la crise postélectorale. La justice ivoirienne le réclame, mais
cette longue procédure qui dure des mois, est loin d'être terminée.





 





De report en report, l'affaire Katinan risque de
connaître une autre tournure, avec l'élection du président John Dramani
Mahama, qui a désormais les mains libres pour gérer ce dossier
judiciaire. Avant l'élection, le président sortant s'était tenu loin de
cette affaire, pour éviter hypothéquer ses chances de réélection. Le Fpi
retient son souffle, car, la reprise du feuilleton judiciaire après
cette élection pourrait ne pas être à l'avantage du porte-parole de
l'ancien président. Guillaume Soro, le président de l'Assemblée
nationale, avait averti. « Le nouveau président (John Dramani ; Ndlr)
est quelqu`un que nous connaissons bien, et nous avons l`impression que
nous pouvons avoir de bien meilleures relations avec lui. Il connaît
bien nos soucis de sécurité et nous comprenons également aussi qu`il est
en période électorale et que cela ne lui laisse pas les mains libres.
Mais le plus important, c`est que John Dramani et le président Ouattara
se sont parlé. Le président du Ghana a envoyé une délégation qu'il a
reçue. Notre opinion est qu`il faut laisser le président ghanéen faire
ses élections sans interférer dans la situation et après, on verra »,
avait analysé l'ancien Premier ministre. En outre, la Cour pénale
internationale a remis sur la table, le dossier Simone Gbagbo. La Cpi
met la pression, et rappelle à Abidjan, qu'il faut songer au
transfèrement de Mme Gbagbo, détenue dans le Nord du pays. Les partisans
de l'ancien régime redoutent le même sort, que celui réservé à son
époux.





 





 





Des réfugiés Ivoiriens au Liberia rentrent aujourd'hui





 





L'Inter, Le Mandat -

l'UNHCR va procéder, ce mercredi, à la frontière libérienne à une
première opération de rapatriement volontaire de réfugiés ivoiriens en
provenance du Liberia. Selon une note d'invitation de l'organisme
onusien à la couverture de l'événement parvenue à l'AIP hier mardi,
environ 400 réfugiés ivoiriens seront accueillis aujourd'hui au centre
de transit de Toulépleu, en provenance du Liberia, en vue de formalités
diverses, avant d'être convoyés dans leurs différents villages le
lendemain.





 





 





La Licorne à Bamako





 





L'Expression -


Des éléments de la force Licorne, basée à Abidjan, ont
quitté la capitale de Côte d'Ivoire lundi matin et ont passé la journée
sur la route, avant d'arriver dans la partie militaire de l'aéroport de
Bamako vers 3h du matin (même heure GMT), a précisé le capitaine Pierre
Couillot. Ces engins, notamment des blindés légers Sagaie, vont dans un
premier temps être cantonnés dans la capitale malienne avant d'être
engagés dans les combats qui opposent depuis vendredi ce qui reste de
l'armée malienne, appuyée par des soldats des Forces spéciales et
l'aviation française, aux islamistes armés qui occupent depuis neuf mois
le Nord du Mali. La France est prête le cas échéant à engager des
blindés légers à roues contre les djihadistes dans le nord du Mali, a
déclaré mardi le chef d'état-major des forces armées françaises,
l'amiral Edouard Guillaud. [...]