REVUE DE PRESSE DU MERCREDI 14 AOÛT 2013

14 aoû 2013

REVUE DE PRESSE DU MERCREDI 14 AOÛT 2013












Aïchatou Mindaoudou, chef de l'Onuci : « L'ONU est disposé à accompagner la Côte

d'Ivoire.









 








Le Jour Plus


  La Représentante spéciale du Secrétaire général de l'Onu

en Côte d'Ivoire, Mme Aïchatou Mindaoudou a réaffirmé, lundi, ''la disponibilité

de l'Onuci à accompagner la Côte d'Ivoire''. Le nouveau chef de Mission de

l'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) a fait cette déclaration

à la presse, au terme d'une audience que lui a accordée, à la mi-journée, le

Président de l'Assemblée nationale, Guillaume Kigbafori Soro. (...)






 






 








Soulèvements à répétition des ex-combattants. L'Onu met la pression sur Soro.

Les dessous de la rencontre avec Aïchatou Mindaoudou.








 








L'Inter-




Le Président de l'Assemblée nationale Guillaume Soro, doit régler une bonne fois

pour toutes la situation des ex-combattants. C'est ainsi que l'on

pourrait résumer le message que la représentante spéciale du secrétaire général

de l'ONUCI, Aïchatou Mindaoudou Souleymane, est allée passer à M. Soro, le lundi

dernier 12 août 2013 à son cabinet sis à l'Assemblée nationale au Plateau. Selon

le blog du chef du Parlement, guillaumesoro.com, la patronne de la mission

onusienne a réaffirmé « la disponibilité de l'ONUCI à accompagner la Côte

d'Ivoire ». Mais aussi, elle lui a indiqué que « quatre grands dossiers » sont

au cœur de son action dans le pays, relativement au mandat que lui a confié le

Conseil de sécurité de l'ONU. Il s'agit de « la protection des civils, la

réforme du secteur de la sécurité, le processus du désarmement, de la

démobilisation et de la réinsertion (DDR), et la réinsertion des ex-combattants

». Ce dernier volet aurait été, selon nos sources, le principal sujet au centre

des échanges entre Aïchatou Mindaoudou Souleymane et Guillaume Kigbafori Soro.

Celui-ci est fortement critiqué depuis un moment par des ex-combattants proches

du pouvoir actuel.  Un courrier a même été déposé récemment auprès des services

de la patronne de l'ONUCI, invitant la Cour pénale internationale (CPI) à

engager des poursuites judiciaires contre le chef du Parlement ivoirien pour les

crimes que les ex-rebelles dont il a été le chef pendant plusieurs années, ont

commis pendant la crise depuis 2002. « Je suis venue formellement informer le

Président de l'Assemblée nationale que j'ai pris fonction et que je suis là dans

l'exercice de mon mandat. Un mandat qui m'a été conféré par le Conseil de

sécurité pour accompagner la Côte d'Ivoire pour un retour à la normale »,

a-t-elle déclaré, soulignant qu'elle veut travailler avec toutes « les parties

ivoiriennes dans le processus de réconciliation nationale, le dialogue

politique, le retour à la paix et dans toutes les réformes dans la perspective

des élections qui vont se tenir en 2015 ». Nos sources indiquent par ailleurs

que la remplaçante de Bert Koenders à la tête de l'ONUCI, qui tient à promouvoir

les droits de l'homme dans le pays, aurait suggéré à Guillaume Soro de négocier

avec les ex-combattants, principalement ceux d'Abobo qui ont décidé de prendre

leur destin en main. Elle lui aurait fait comprendre que 80 % de son mandat est

consacré à la réinsertion de ces ex-combattants qui pourraient constituer une

réelle menace pour la stabilité du pays, s'ils ne sont pas canalisés. Ainsi,

aurait-elle préconisé que les ex-combattants soient impliqués franchement dans

le processus de réinsertion. Et le chef du Parlement ivoirien, patron de

l'ex-rébellion, qui connait mieux ces ex-combattants, est invité à engager des

démarches dans ce sens.






 






 








L'Onuci soulage des victimes de guerre








 








Nord-Sud Quotidien






– Le contingent jordanien de l'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire

(Onuci) a fait  don de 3 millions de Fcfa aux victimes de la crise

postélectorale d'Adjamé Bromakoté, pour la célébration du Ramadan. La cérémonie

de remise s'est déroulée mardi à l'Initiative de l'Ong Nouvelles visions pour la

lutte contre la pauvreté. Leur porte-parole, Coulibaly Souleymane, a exprimé

leur joie et a remercié le donateur. La rencontre s'est déroulée en présence du

colonel Al Abadi de l'Onuci et de Me Kaudjis Offoumou de la Commission dialogue

vérité et réconciliation (Cdvr)






 






 






 








Visite de Soro dans le département de Gagnoa : La fête commence demain









 








Le Patriote


– C'est demain que le président de l'Assemblée nationale de Côte d'Ivoire, Soro

Guillaume, deuxième personnalité du pays, foulera le sol de la ville de Gagnoa,

capitale de la région du Goh. Les préparatifs de l'arrivée de l'illustre hôte

vont bon train. C'est le constat que nous avons fait dans la journée hier : «

tout se passe normalement. Nous tenons à rassurer l'opinion nationale et

internationale que Gagnoa est prête pour accueillir Soro. Nous effectuons des

tournées dans ce sens. Des délégations ont été envoyé dans les villages à

l'effet de mobiliser nos parents à prendre part à cette visite qui nous le

pensons nous apportera beaucoup ", note le préfet N'ZI Kanga Remi, qui s'est

confié à nous au sortir d'une réunion qu'il venait de tenir avec les

responsables locaux des partis politique. Du coté de la mairie, c'est la même

chose si l'on en croit les propos du 4ème adjoint au maire qui est chargé de la

mobilisation "Nous sillonnons les quartiers depuis quelques jours pour demander

aux populations de sortir massivement pour écouter le président de L'Assemblée

nationale. Et les échos qui nous parviennent sont bonnes parce que les habitants

de Gagnoa adhérent à cette visite ", indique M. Traoré Sékou. Les populations de

Ouragahio ont été aussi visité par le député, Djohoré Abel Gbakayoro. Ce dernier

à au cours de cette tournée qui a commencé à Mama lancé un message de paix à ses

parents bétés pour qu'ils réservent un accueil chaleureux à l'hôte de marque "la

visite du président de l'assemblée va tout changer, elle va apporter le

développement chez nous .Personne ne doit rester à la maison ce jour là ",

a-t-il noté. Il a en outre fait savoir que des cars de transports seront mis à

la disposition de chaque village, pour le ramassage de ceux qui effectueront le

déplacement. Pour le volet sécurité les FRCI sont en alerte maximal pour mettre

en déroute les déstabilisateurs du pays qui voudront gâcher cette fête "Nous

avons fait la reconnaissance des lieux .Des patrouilles se font dans les

quartiers. Soro peut venir tranquillement .Il ne sera pas inquiété par qui que

ce soit .Nos éléments sont sur le terrain, nous veillons au grain " note le chef

de sécurité de la 3eme compagnie de la capitale de la région du Goh, Soro Yaya

dit Yanez. Il faut noter que le président de l'assemblée nationale commencera sa

visite par Gnagbodougnoa .Il se rendra ensuite à Guiberoua et Ouragahio (Mama et

Gnaliepa) avant de terminer par Gagnoa ou il animera un giga meeting qui verra

la participation de plusieurs artistes en vogue du moment.






 






 








Gagnoa/Visite de Guillaume Soro Dano Djédjé s'oppose, Allou Eugène riposte








 








L'Expression




– Sauf changement de dernière heure, c'est demain que le président de

l'Assemblée nationale, Guillaume Soro, se rendra dans la région de Goh. L'hôte

de marque des populations de cette région profitera de son séjour pour communier

avec les différentes couches sociales de Gagnoa, la capitale de la région. Cette

visite du N°2 de la République, qui intervient après la grave crise

postélectorale, sera l'occasion pour lui de permettre aux populations de fumer

le calumet de la paix avec les populations de cette région. Puis, de permettre à

ceux qui réclament contre vents et marée la libération de l'ex-chef d'Etat,

Laurent Gbagbo, son épouse, Simone Gbagbo et le président du Cojep, Blé Goudé

Charles, avant d'aller à la paix. Cette visite de l'homme du perchoir a connu la

participation active d'une délégation du conseil des chefs traditionnels du

département, conduits par leur chef central, Gbizié Lambert. Outre la ville de

Gagnoa, Guillaume Soro a promis de fouler le sol de Mama, village natal de

Laurent Gbagbo, Gnaliépa, celui de sa génitrice et Kpogrobré, le village de Blé

Goudé Charles. Mais, à quarante huit heures de cette visite historique, des

cadres de la région s'y opposent farouchement. L'ancien chef de protocole de

Laurent Gbagbo, Allou Eugène, fils de Gagnoa, attend avec impatience cette

visite qu'il salue. Il s'est désolidarisé de ceux qui ne veulent pas recevoir le

président du Parlement sous le Fromager. Sébatien Dano Djédjé, un autre cadre de

la région et non des moindres, embouche une autre trompète. Il demande que

Guillaume Soro n'arrive ni à Mama, ni à Gnaliépa, encore moins à Kpogrobré. Une

manière subtile de s'opposer à l'arrivée de son hôte sur la terre de ses

ancêtres. « C'est pourquoi le collectif des cadres du département de Gagnoa en

appelle solennellement à Guillaume Soro, président de l'Assemblée nationale,

pour limiter sa visite à la commune de Gagnoa, au regard de l'objet principal

annoncé, en renonc
̧ant

aux étapes des villages de Mama, Gnaliépa, et Kpogrobré », a précisé le

président du collectif des cadres du département, Dano Djédje.






 






 








FPI : Sangaré appelle à la cohésion, à la discipline et à la solidarité







 








Notre Voie






– Quand, lundi dernier, sur le coup de 19h, Sylvain Miaka Ouretto et ses

camarades de la direction du Fpi devaient quitter Abou Drahamane Sangaré avec

qui ils ont échangé une heure durant, c'est un sentiment de joie et de fierté

qui se lisaient sur les différents visages. Ils venaient de recevoir du vieux

lion, petit nom de Sangaré, les félicitations et les remerciements qu'ils

méritaient pour le travail herculéen qu'ils ont abattu afin de maintenir le Fpi

debout dans des conditions extrêmement difficiles.






Pour parachever cette belle œuvre de remobilisation générale afin d'obtenir la

libération de Laurent Gbagbo, le vieux lion leur a demandé, avec des images à

l'appui, de rester solidaires, cohérents et surtout disciplinés.






Pour Sangaré, le Fpi n'a pas droit à l'erreur. C'est pour cela que toutes les

intelligences doivent se rassembler pour éviter de tomber dans les pièges

inéluctables que va leur tendre l'adversaire. Abou Drahamane Sangaré n'a pas

oublié de dire un mot sur son compagnon de lutte, le président Laurent Gbagbo.

Pour lui, Gbagbo a tout fait pour le Fpi et tout donné à la Côte d'Ivoire.






Aujourd'hui, le temps est venu pour le Fpi de lui tendre la main pour le sortir

de la mauvaise période dans laquelle il se trouve actuellement. L'hôte de la

direction du Fpi ne doute pas un seul instant de la victoire finale parce qu'il

compte sur l'humilité et la détermination, deux vertus qui ont caractérisé

l'intérim de Miaka.






A propos justement de ces vertus, Miaka a dit à son hôte n'être pas allé

chercher loin d'autant que le tableau de la crise actuelle est le même que celle

de février 1992 où Laurent Gbagbo, sa femme, son fils et tous ses camarades de

lutte se sont retrouvés en prison pour avoir défendu la vie et la morale.







A l'époque, expliquera Miaka, c'est Sangaré qui était dehors pour assurer

l'intérim. Si tout s'est bien passé jusqu'au retour du prisonnier Gbagbo, c'est

parce que Sangaré le vieux lion a mis l'accent sur l'humilité, la foi dans le

Fpi, la cohérence, la solidarité et la discipline.






Si à son retour de prison deux années après il est satisfait du travail

accompli, c'est bien parce que ceux qui ont assuré l'intérim, devant la

similarité des deux situations, ont plaqué ce que Sangaré avait fait.







Sylvain Miaka Ouretto était accompagné des membres du secrétariat exécutif, du

secrétariat général et de plusieurs militants actifs.






 






 








Après sa sortie de prison: Affi N'guessan reçu à l'Ambassade des Etats-Unis,

aujourd'hui








 








Soir Info -




L'information émane d'une source proche du président du Front populaire ivoirien

: Pascal Affi N'guessan, en liberté provisoire, depuis huit (8) jours, sera

reçu, ce mercredi 14 août 2013, par les autorités de l'Ambassade des Etats-Unis

en Côte d'Ivoire. L'objet de la rencontre n'a pas été fourni par la source mais

il est d'une claire évidence que les parties plancheront sur des sujets liés à

la situation socio-politique ivoirienne. Affi sera accompagné de deux autres

personnalités du parti socialiste dont Sylvain Miaka Ouretto, président par

intérim. La rencontre se tient à 16h au siège de l'Ambassade américaine à la

Riviera-Golf. Lundi 5 août 2013, la justice avait accordé au chef du principal

parti d'opposition la liberté conditionnelle ainsi qu'à une dizaine de proches

de l'ancien président Laurent Gbagbo. Les personnalités élargies se trouvaient,

pour l'essentiel, dans les prisons de Bouna, Boundiali, Katiola et à la prison

civile d'Abidjan. Pascal Affi N'guessan et les autres anciens détenus avaient

été accueillis, dans la liesse, au siège provisoire du Fpi, à la

Riviera-Attoban.






 






 








KKB : « Je serai au conclave du Pdci »







 








Notre Voie




– Le 12ème congrès du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (Pdci) s'annonce sous

un signe de défi pour les responsables du vieux parti. Kouadio Konan Bertin

alias KKB, président de la jeunesse du PDCI-RDA a réitéré sa volonté d'être au

conclave des secrétaires de section qui se tient en prélude des assises, le 16

août prochain, à Yamoussoukro. «Je serai bel et bien présent au conclave.

Advienne que pourra», nous a confié, hier, le futur candidat à la présidence du

PDCI. Il a expliqué qu'il sera au conclave en sa double qualité de secrétaire

général adjoint à l'organisation et président de la Jeunesse du Pdci. «Je sais

que Kouassi Adjoumani a recruté des loubards contre moi. Mais je lui donne

rendez-vous à Yamoussoukro», a-t-il révélé. Le ministre Adjoumani, porte-parole

du comité d'organisation, a animé une conférence de presse pour indiquer que

seuls les secrétaires de section et les délégués ont droit au conclave. Il avait

même promis que KKB serait accueilli à bras ouverts. C'est en réaction à ces

déclarations que le président de la Jeunesse du Pdci a réaffirmé sa volonté de

participer au conclave. La rencontre va réunir 3000 responsables de base du

Pdci, ainsi que des délégués. Et, selon le comité d'organisation du 12ème

congrès, elle va se dérouler sous la présidence effective du président du parti,

Henri Konan Bédié, que ses «suiveurs» donnent encore pour candidat. Cette

situation et même le thème du congrès font penser que le prochain congrès du

Pdci revêt un en enjeu capital pour le vieux parti. Car le thème tel que proposé

met le Pdci face à l'avenir et appelle au «rajeunissement», à la «renaissance».

Et, fatalement, on se demande au Pdci comment le président Bédié, à 79 ans,

pourra trouver son compte dans un tel engagement. Par delà le Pdci, de nombreux

Ivoiriens qui considèrent avec intérêt le débat au sein du vieux parti veulent

comprendre comment un militant forclos depuis 5 années va, au sortir du 12ème

congrès (qui appelle au renouveau), va en ressortir président du parti ?






 






 








Les sages du Pdci échangent avec KKB et le Grand conseil. « Pr Alphonse Djédjé

Mady rec
̧u,

aujourd'hui ?








 








Le Nouveau Réveil




– Le congrès du Pdci prévu en octobre prochain suscite déjà beaucoup de tensions

et d'agitations au sein du vieux parti. Cette situation provoquée par les

velléités de candidature gagne en intensité. Face à tous ces remous, les sages

du Pdci, réunis au sein du Conseil politique, n'entendent pas rester les bras

croisés. Après une déclaration pour appeler au calme et à la retenue des uns et

des autres, les sages du Pdci ont décidé de travailler dans le sens de la

cohésion au sein du parti. Pour ce faire, ont ils décidé d'initier des

rencontres avec tous les acteurs principaux de cette crise qui suscite tant de

remous à l'intérieur du Pdci. Ainsi, hier mardi 13 aou
̂t

2013, le Conseil politique du Pdci a échangé avec le président de la Jeunesse du

Pdci, Kouadio Konan Bertin, candidat à l'élection de la présidence du Pdci.

Cette rencontre qui a eu lieu au domicile du doyen Lambert Amon Tanoh, président

de la Coordination du Conseil politique, a enregistré également la présence des

doyens Yaya Ouattara, Cheickna Sylla, Porquet Henri, Jules Hié Néa, la ministre

Léopoldine Coffie et autres membres du bureau. On devine aisément que le

prochain Congrès du Pdci a été au cœur des échanges entre le Conseil politique

et le président de la Jpdci. Avant cela, le lundi dernier, au même lieu, c'était

au tour du bureau de la Coordination du grand conseil composé d'une dizaine de

personnes avec à sa tête son président, le député Emolo Claude, qui a été rec
̧u

par les sages. Cette rencontre, à en croire des indiscrétions, s'est bien

passée. Si le Conseil politique est resté attentif aux préoccupations de leurs

hôtes, il n'en demeure pas moins que les doyens du parti ont réitéré leur appel

à la cohésion autour du président Bédié et à la retenue dans les débats. Dans ce

même ordre, les sages du Pdci pour raient également rencontrer le secrétaire

général du Pdci, Alphonse Djédje Mady, ce mercredi 14 aou
̂t

2013, avant sa conférence de presse prévue demain jeudi au siège du Pdci Rda à

Cocody.






 






 








Duekoué/Paix et réconciliation Les chefs traditionnels exigent le retour des

exilés




 






 








L'Expression


– A la demande des chefs du district des Montagnes s'est tenue une rencontre

samedi en la résidence du préfet de Duekoué entre Charles Konan Banny, président

de la Commission dialogue, vérité et réconciliation (Cdvr) et les chefs de

terre, chefs de cantons, assistés du corps préfectoral. Les chefs traditionnels

des régions du Tonkpi, Cavally et Guémon ont déplacé le président de la Cdvr

pour lui exprimer leurs préoccupations. Estimant qu'il est le mieux indiqué pour

porter leurs besoins au plus haut niveau. Selon eux, il pourra se prévaloir de

son titre de réconciliateur pour régler leurs problèmes. Les questions du retour

de leurs enfants exilés et les conflits liés à la terre ont été abordés au cours

des échanges. «Messieurs du corps préfectoral, Messieurs les chefs

traditionnels, nous, la chefferie du district des Montagnes (Man, Duekoué et

Guiglo),   avons convoqué le président de la Cdvr pour lui exposer nos

préoccupations. Et il a répondu promptement. Nous l'avons appelé pour lui faire

cas des conflits fonciers et de nos enfants exilés. Le président Banny est celui

qu'il nous fallait. On dit que l'enfant est bien sur les genoux de sa mère.

Sachant que le président Banny est venu à l'Ouest plusieurs fois nous voir pour

les problèmes fonciers, pour la réconciliation, on a préféré l'appeler pour

qu'il voie le président de la République et lui dépose nos doléances qui sont

les problèmes de nos terres et le retour de nos enfants exilés », a déclaré le

chef de terre Victor Koulayes Emmanuel, porte-parole de la chefferie

traditionnelle du district des Montagnes, expliquant ainsi le motif de la

réunion. Les chefs se sont rendus compte que leurs terres sont occupées de fac
̧on

anarchique. Aussi s'inquiètent-ils de l'héritage à laisser à leurs progénitures.

Ils veulent qu'au nom de la réconciliation et de la paix, les exilés rentrent.

Charles Konan Banny, après les avoir écoutés, a donné l'assurance que les

doléances seront transmises. La loi sur la terre sera appliquée. Les exilés

peuvent rentrer sans crainte.






 






 








Liberté provisoire accordée à des pro-Gbagbo / Professeur Mariatou Koné

(Directrice du PNCS) : ''Cette libération peut atténuer les rancœurs qui

constituent une menace permanente pour la paix''








 








L'Intelligent d'Abidjan




– « Le Programme national de cohésion sociale (PNCS) salue la décision de

justice prise le 5 aout 2013, qui accorde la liberté provisoire à 14

personnalités proches de l'ancien président Laurent Gbagbo. Le PNCS espère

qu'une telle décision contribuera à l'apaisement social pour le bonheur des

populations ivoirienne et vivant en Côte d'Ivoire. Elle peut atténuer les

rancœurs qui constituent une menace permanente pour la consolidation de la paix

et la cohésion sociale. La décennie de crise, aux contours multiformes, qu'a

connue la Côte d'Ivoire, a gravement altéré le tissu social. Les meurtrissures

physiques et/ou morales sont encore profondes. Les ressentiments restent vivaces

dans de nombreux cœurs. Tout acte ou toute décision qui peut permettre de briser

les murs de méfiance et de rapprocher les Ivoiriens doit être appréciée à sa

juste mesure. Cette libération provisoire, de même qu'elle suscite des joies,

pourrait susciter certaines douleurs. Le PNCS invite, toutefois, à faire

confiance à la justice ivoirienne qui doit prendre des décisions justes et

équitables, des décisions qui, en contribuant à l'apaisement social, ne soient

pas de nouvelles sources de frustrations et de tensions. N'oublions pas que ce

sont les petites injustices et les frustrations accumulées qui sont à l'origine

des graves crises sociales. Aujourd'hui, il appartient à tous de faire les

concessions nécessaires pour aller définitivement à la paix. Il faut sortir des

préalables, des attitudes d'arrogance et de mépris de l'autre, de la violence

verbale ou physique, et cultiver l'humilité, l'esprit de tolérance, de pardon,

le respect d'autrui. L'intérêt national l'exige. L'avenir d'une Côte d'Ivoire, «

patrie de la vraie la fraternité », l'exige. Les défis de l'emploi, de la

sécurité, de l'éducation ne peuvent être relevés que si chaque individu, chaque

communauté, chaque corporation, chaque acteur politique, chaque acteur social,

chaque leader d'opinion, chaque leader religieux, chaque acteur des médias, se

transcende pour s'élever au-dessus des rancœurs et frustrations subies à un

moment de sa vie pour ne voir que l'intérêt de la Côte d'Ivoire et participer au

développement du pays. Ensemble, nous devons créer les conditions d'un

environnement favorable à la paix et à la cohésion sociale. Sachons « vivre avec

nos différences pour bâtir une nation forte », NOTRE NATION ».






La Directrice Coordonnatrice






Pr. Mariatou KONE






 






 








Manifestation hier à Korhogo. Les ex-rebelles réclament leur argent à Ouattara








 








Notre Voie






– « Nous avons combattu pour installer Alassane Ouattara au pouvoir. Pour cela,

nous avons abandonné nos travaux. On nous a distribué des armes pour tuer nos

propres frères. Avant que nous partions au combat, Alassane Ouattara et ses

soutiens nous ont promis 5 millions chacun. Jusque-là nous n'avons encore rien

rec
̧u.

Vraiment, nous voulons cet argent ». Ces propos ont été tenus, hier, par un

ex-rebelle qui a joint notre rédaction depuis Korhogo. « Nous sommes abandonnés

à nous-mêmes. Certains parmi nous n'ont pas encore eu de matricule. Même ceux

qui l'ont eu ne sont pas encore payés. Ce n'est pas normal. Le pouvoir s'est

moqué de nous », a-t-il ajouté. Selon notre interlocuteur qui a voulu garder

l'anonymat pour des raisons de sécurité, c'est très tôt le matin, qu'ils ont

envahi les bureaux du préfet de région de Korhogo. « Nous sommes en tout cas

nombreux. Nous sommes plusieurs dizaines d'ex-combattants », a précisé notre

source. D'autres sources ont confirmé l'information. Elles rapportent que les

ex-rebelles étaient très furieux et excités. Ils ont fermé les services de la

préfecture pour manifester leur mécontentement vis-à-vis du chef de l'Etat,

Alassane Ouattara. Le préfet de police informé de la situation délétère, a

rencontré les manifestants. A l'issue des négociations menées dans une

atmosphère tendue, il a réussi à les faire rencontrer Daouda Ouattara, préfet de

région du Poro, dans le district des savanes. Ce denier a invité les ex-rebelles

à prendre leur mal en patience. Malgré leur mécontentement, ils ont accepté de

donner encore du temps au pouvoir.