REVUE DE PRESSE DU MERCREDI 11 NOVEMBRE 2009

11 nov 2009

REVUE DE PRESSE DU MERCREDI 11 NOVEMBRE 2009







Présidentielle
Choi:"C'est possible d'avoir la liste définitive avant la fin de l'année »




Fraternité Matin
 – « 
La
liste électorale provisoire a été remise, hier, au représentant spécial du
secrétaire général des Nations Unies. La liste électorale provisoire tant
attendue pourra être affichée, enfin dans quelques jours, dans tous les 1.0818
centres de collecte repartis sur toute l'étendu du territoire national. Celle-ci
a été remise hier, au représentant spécial du secrétaire générale des Nations
Unies en Côte d'Ivoire, M. Choi par le président de la Commission Electorale
indépendante, Mambé Beugré Robert qui l'avait reçue, des mains du directeur de
cabinet adjoint du premier chargé du programme de sortie de crise ,Koffi Koffi
Paul. « Je voudrais confier le transport de toute la liste électorale provisoire
à l'ONUCI pour que dès aujourd'hui ou demain jeudi, elle soit dans toutes les
sous-préfectures. Et que, de là, avec le concours du PNUD, nous la ventilons
dans tous les lieux d'enrôlement. De sorte à ce que les réclamations puissent
commencer et que nous allions, assez rapidement, à la liste définitive qui va
nous conduire aux élections », a dit Mambé Beugré Robert. C'était au forum, sis
au plateau, en présence des responsables de toutes les structures impliquées
dans le processus électoral. Au total ce sont, selon la CEI, 5.300.586 personnes
qui ont été croisées positivement sur les 6.384.253 enrôlés, lors de l'opération
d'identification de la population et du recensement électoral. Soit un taux de
réalisation de 83%.Tandis que 1.033.985 enrôlés, soit 16% globale, demeurent
introuvables dans les fichiers historiques. Se félicitant de « l'excellent
travail réalisé par l'Institut national de la statistique (INS) et
Sagem-sécurité, deux operateurs techniques, ainsi que la primature », le patron
de l'ONUCI a fait la déclaration suivante : « Après l'Affichage de la liste
électorale provisoire, nous avons 38 jours pour avoir la liste définitive .C'est
tout à fait possible d'avoir la liste définitive (cruciale) avant la fin de
l'année 2009. Une fois qu'on à la liste définitive, il nous faut quelques
semaines pour des étapes on ne peut plus techniques : La fabrication des cartes
nationales d'identité et des cartes d'électeur. Et deux semaines après, ce sera
le scrutin présidentiel. C'est pour dire que les élections sont à portée de
main ». Toutefois, le représentant spécial de Ban-Ki-Moon en Côte d'Ivoire émet
des réserves : « Nous devons nous réjouir, sans se faire des illusions .Car des
étapes importantes restent à franchir. Il ne faut pas non plus perdre de vue les
imprévus... »




 




Processus de sortie
de crise : la CEI a remis, hier, la liste électorale provisoire à l'Onuci




Le Mandat   – « La
remise de la liste électorale provisoire est un grand pas vers la sortie de
crise, a indiqué mardi à Abidjan, le Représentant spécial du Secrétaire général
des Nations Unies pour la Côte d'Ivoire, YJ Choi, en recevant cette liste des
mains du Président de la Commission Electorale Indépendante (CEI), Robert Beugré
Mambé. Il a ajouté que des étapes importantes restaient à franchir et que les
élections étaient à portée de main,  mais qu'il importait de se mettre à la
tâche pour relever les derniers défis. Auparavant, le chef de l'Opération des
Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI),  avait salué l'excellent travail
accompli à la fois par les opérateurs techniques (Institut National de la
Statistique et Sagem), ainsi que la CEI et la Primature et qui marque ainsi, la
fin des étapes des audiences foraines, de l'identification et de l'enrôlement.
Toutefois, il a souhaité que le processus aille plus vite afin d'accomplir les
étapes techniques restantes, à savoir la confection des cartes d'identité
nationales et des cartes d'électeur et leur distribution avant le scrutin
présidentiel. Pour sa part, le Président de la CEI, Robert Beugré Mambé, a
indiqué qu'avec l'appui logistique notamment le transport aérien, fluvial et
terrestre, tout sera mis en œuvre pour procéder à leur ventilation sur toute
l'étendue du territoire. [...] » .




 






Elections : la CEI a reçu la liste et l'a remise à l'ONUCI pour
la transporter




CEI –
« [...]
Pour le Président de la CEI, une fois que ces listes seront affichées, s'ouvrira
la période de gestion des contentieux. « Nous demandons à tous les ivoiriens
d'aller la consulter une fois que nous l'afficherons. Et en cas de rectification
à faire, il faut se rendre dans la discipline et le calme dans les CEI locales.
Que chaque ivoirien s'engage à être le gardien de cette liste. En temps opportun
nous informerons les ivoiriens sur la possibilité de la consulter sur internet,
par sms ou par appel dans un centre » a-t-il fait savoir avant d'ajouter que la
période de contentieux est une période où seules auront droit « à la parole »
les ordinateurs. Il a appelé les acteurs politiques, les organisations de la
société civile, les rois et chefs traditionnels, les chefs religieux, la presse
à mettre tout en œuvre afin que la Côte d'Ivoire parvienne à gérer au mieux
possible cette phase qui, selon ses propos, constitue la dernière ligne droite
avant le scrutin. Il est important de souligner que la gestion des contentieux
s'ouvre une fois les listes affichées. Suivra ensuite l'affichage de la liste
définitive et c'est sur cette base que seront confectionnées les cartes
d'électeur et d'identité qui serviront aux ivoiriens dans l'exercice de leur
droit civique, le jour des votes. »




 






Nouveau chronogramme électoral : Les grandes dates à retenir
avant le prochain Cpc
 -




Le Nouveau
Réveil  –

« [...] La liste électorale provisoire qui faisait l'objet de
toutes les supputations a finalement été remise hier, dans sa version papier, au
président de la Commission électorale M. Beugré Mambé... Et selon des
indiscrétions proches de certains états majors politiques, cette liste sera
affichée le lundi 16 novembre prochain sur l'ensemble du territoire national,
dans les 11 mille centres de collecte où les Ivoiriens se sont faits enrôler. De
bonnes sources indiquent que cette opération de dispatching confiée à l'Onuci,
qui dispose de moyens logistiques importants, a déjà commencé. Elle devrait
prendre 3 à 4 jours, donc s'achever le week-end prochain. Une fois réceptionnées
par les 415 commissions locales de la Cei, ces listes seront acheminées et
affichées dans les 11 mille centres de collecte le 16 novembre. C'est à partir
de cet affichage que le compte à rebours véritable, commencera en vue des
élections. Il faudra alors compter 30 jours plus 8 pour la gestion
administrative et judiciaire du contentieux sur le listing. Au terme de ce
délai, on pourra donc avoir la liste électorale définitive qui nous permettra de
nous projeter avec beaucoup plus d'objectivité vers les élections. C'est
principalement pour toutes ces raisons que la réunion du Cpc initialement
annoncée pour le 15 novembre a été repoussée à la deuxième quinzaine du mois de
novembre. Car les honorables membres de cette instance veulent s'inscrire dans
un système de décompte afin de déterminer la nouvelle date des élections avec
précision. Outre la date du scrutin présidentiel qui devrait ainsi se situer
autour de la mi-janvier 2010, le Cpc devrait se prononcer sur la question
Yao-N'dré. Afin de sécuriser le processus et éviter toutes surprises
désagréables, il est question de cantonner, de contenir ou de mettre un corset
au cou du président du Conseil constitutionnel dont les dernières décisions ont
failli faire basculer le processus électoral dans une zone de turbulence. Les
empêchements de vote, la Rti, pourraient être d'autres sujets à l'ordre du jour
de ce Cpc. »




 






Avant l'affichage officiel - Le FPI fait circuler une liste
électorale à Abengourou
 




Le Patriote  –

«La rumeur se confirme de plus en plus. Une liste électorale tirée par certains
responsables du FPI, circule à Abengourou. Cette liste, selon des témoins, est
disponible dans les localités de Niablé et d'Ebillassokro. Des militants du FPI
sont approchés pour vérifier si leur nom y figure. M. Salia Tah, directeur local
de campagne de Laurent Gbagbo, avoue qu'une liste a été tirée de la disquette de
la liste provisoire remise par la Commission Indépendante Electoral (CEI) aux
partis politiques. Pour lui, c'est donc un travail préparatoire de vérification
avant l'affichage officiel que son parti a entrepris. « En ce qui concerne le
FPI, nous avons les listings à partir de ces disquettes. Dans l'ensemble, il y a
trois listes : celle des Ivoiriens, celle des cas litigieux et celle des
étrangers dont certains ont été naturalisés. Le problème c'est que des Ivoiriens
se sont retrouvés sur les listes flottantes. Des étrangers que nous avons
formellement identifiés se sont aussi retrouvés sur la liste des Ivoiriens. Il
faut relever tous ces cas et les corriger quand la liste sera affichée. C'est
donc ce travail préparatoire que nous sommes en train de faire au niveau de nos
militants de base », a précisé le directeur local de campagne de Laurent Gbagbo
à Niablé. Touré Daouda, le président régional de la CEI du Moyen Comoé a
confirmé que les partis politiques ont effectivement reçu des disquettes de la
part de la CEI. Il souligne cependant, que ces partis n'étaient pas autorisés à
diffuser ou à afficher les listes provisoires. « Seule la CEI est autorisée à
afficher et à les distribuer », a-t-il dit. Pour lui, cette façon de faire de
certains partis politiques n'est pas convenable car selon lui : « ces listes
sont inappropriées et ne contiennent pas tous les éléments du dernier
croisement. » Aussi, il a précisé que la liste officielle viendra d'Abidjan et
sera communiquée aux commissions sous-préfectorales qui, à leur tour, les feront
parvenir dans les centres de collecte. Répondant à la question de savoir si les
rumeurs de circulation de listes étaient fondées ? M. Daouda Touré a répondu que
certains responsables de certains partis politiques faisaient du porte à porte à
Asséikro, dans la sous-préfecture de Niable, pour demander à leurs militants de
vérifier si leur nom figure sur la fameuse liste. Le président de la CEI du
Moyen Comoé a donc demandé à la population de ne pas se laisser manipuler et
d'attendre la publication officielle de la liste provisoire par la CEI pour
éviter de jeter le trouble dans les esprits.




 




Affichage de la
liste électorale: la société civile interpelle les partis politiques et la CEI




L'inter  – « Mme
Traoré Nathalie, présidente du Forum des organisations de la société civile de
l'Afrique de l'Ouest, section Côte d'Ivoire (FOSCAO-CI), qui a animé le point de
presse avec deux autres organisations, est partie d'un fait pour justifier ses
arguments. Selon elle, des partis politiques, ayant reçu des mains de la
Commission électorale indépendante (CEI) le ficher électoral électronique pour
observation, l'ont remis à leurs militants de base. De sorte qu'aujourd'hui,
dans certaines localités, des responsables de ces partis ont procédé, de manière
illégale, à un affichage avant terme. Mme Koné Nathalie s'est insurgée contre
cette situation « de nature à créer des tensions inutiles entre les populations
». Elle estime que l'affichage de la liste électorale incombe aux structures
désignées à cet effet par le gouvernement « et aucun parti politique n'a le
droit de le faire ». La présidente du FOSCAO-CI souligne, en outre, que la
vérification des noms sur la liste électorale provisoire doit se faire dans un
environnement sécurisé. « Les organisations de la société civile interpellent
par ailleurs les partis politiques et autres groupements à beaucoup de
modération et de sérénité au regard de leur code de bonne conduite signé en
présence du secrétaire général des Nations unies. [...] »




 




Observation des
élections La société civile affute ses armes




Fraternité Matin
 – « 
La
convention de la société civile ivoirienne (CSCI), en partenariat avec West
Africa Civil Society Institute (WASCI), a ouvert lundi, dans un hôtel à Angré
(Cocody), un séminaire de formation sur l'observation des élections .La
rencontre, qui prend fin aujourd'hui, réunit des coordinations régionaux de la
CSCI ainsi que des présidents des organisations membres de la Commission Etat de
Droit et Egalité des chances de la convention. Au centre des débats, le
thème : « Observation électorale et alerte précoce ».(...)




 




Le maire de Yopougon
pour le respect du mode opératoire




Fraternité Matin  –
« 
Nous
n'irons pas aux élections sans que le mode opératoire que nous nous sommes donné
librement et accepté de tous les partis politiques soit respecté », a indiqué le
directeur départemental de campagne de Laurent Gbagbo à Yopougon, M.Gbamnan
Djidan. Il a récemment fait cette déclaration à l'ouverture de la 3ème
Assemblée générale de la fédération FPI Abidjan Banco. En effet, pour le maire
de Yopougon, le Représentant Spécial du Secrétaire Général de Nations Unies pour
la Cote d'Ivoire, YJ Choi, et la France manœuvre pour imposer à la Côte d'Ivoire
une liste de personnes Flottantes qui ne se retrouvent sur aucun fichier et dont
la majorité provient de la zone CNO. Selon lui, le président Laurent Gbagbo et
la Côte d'Ivoire ont trop donné et ne céderont pas cette fois-ci (...) ».




 






Liste électorale provisoire - De milliers d'Ivoiriens exclus à
Alépé
 -
Notre Voie   - « 
Le
colonel N'Cho Aboeya, président du Conseil général d'Alépé et directeur
départemental de campagne de Laurent Gbagbo a fait, samedi dernier à Monga
(village situé à trois kilomètres d'Alépé) de grosses révélations sur les
enrôlements faits par la SAGEM, dans le département d'Alépé. Selon lui, ces
enrôlements sont une catastrophe et excluent des milliers d'autochtones et
allogènes au profit des étrangers. A l'en croire, le CD qui lui a été remis par
la Commission électorale indépendante (CEI), et qui fait le bilan des personnes
enrôlées dans ce département, comporte de graves irrégularités. Le DDC de
Laurent Gbagbo dans le département d'Alépé a révélé qu'à Domolon, mille
personnes ont été enrôlées, curieusement sur le CD remis par la CEI, 28
Ivoiriens seulement et 8 étrangers ont été enrôlés. A Oguédoumé poursuit-il, 373
personnes l'ont été mais sur le disque compact, 1405 enrôlés sont enregistrés et
par extraordinaire on note 1084 Ivoiriens. Le colonel N'Cho Aboeya s'est dit
également scandalisé de constater que dans la sous-préfecture d'Oghlwapo où des
milliers d'autocthones ont pris massivement part à l'enrôlement, aucun nom
d'autochtones et d'allogènes des villages de N'Gokro, Motobé et Ngoussi ne
figure sur ce CD. Ce qui veut dire selon lui que les populations de ces villages
ne voteront pas leur candidat (Laurent Gbagbo) à la prochaine élection
présidentielle. Autre grosse révélation qu'il a faite et qui donne froid dans le
dos, c'est la décision de la Sagem de faire de Monga, un des villages de la
sous-préfecture d'Oghlwapo alors que ce village dépend d'Alépé. Pour la
direction départementale de campagne de Laurent Gbagbo à Alépé, toutes ces
injustices et exclusions au détriment des vrais Ivoiriens, ont été sciemment
orchestrées par la Sagem et la France, et doivent être corrigées. La SAGEM
dit-il n'a qu'un objectif, détruire l'un des grands bastions du FPI qu'est le
département d'Alépé. Il a lancé cette "bombe" à l'occasion du lancement officiel
de la campagne de Laurent Gbagbo à Monga. Pour Mme Bro Grébé Geneviève,
présidente de la coordination des mouvements des femmes patriotes qui a animé un
meeting "plein", elle a déploré toutes ces listes bourrées d'erreurs et accusé
immédiatement Bédié et Alassane Ouattara d'avoir fait venir SAGEM en Côte
d'Ivoire. "C'est du sabotage", a-t-elle lancé. Elle a appelé toutes les femmes,
les adultes et les jeunes en âge de voter dans le département d'Alépé à vérifier
leurs noms sur les listes électorales. [...]»




 





Investiture du DDC de Songon à Kassemblé - Gossio aux Atchan :
"Barrez la route aux déstabilisateurs"
 




Notre Voie  – « L'honorable
Danho Doubou, député de Songon-commune a été investi, dimanche dernier sur la
place publique de Kassemblé (route de Dabou) dans ses fonctions de directeur
départemental de campagne du président Laurent Gbagbo de ladite circonscription
en présence d'une foule en liesse. A cette occasion, M. Marcel Gossio, directeur
général du Port autonome d'Abidjan et parrain de la cérémonie a invité les chefs
de village atchan qui ont fait massivement le déplacement à faire le
discernement entre le candidat des Ivoiriens, Laurent Gbagbo et ceux des
étrangers, Alassane Ouattara et Henri Konan Bédié lors de l'élection
présidentielle du 29 novembre. "Comment comprendre qu'un futur président prenne
ses ordres en France juste avant l'élection ? Cette élection est d'ailleurs une
guerre de libération de notre pays face à certains pays occidentaux qui veulent
nos richesses en utilisant des hommes de paille de la trempe de Bédié et
Alassane Ouattara. Distingués chefs, vous aurez à choisir entre une Côte
d'Ivoire libre, indépendante et forte, et une Côte d'Ivoire qui retourne dans
l'esclavage par des potins à la solde des Occidentaux. Barrez la route aux
déstabilisateurs, à ces affabulateurs en votant massivement le président Laurent
Gbagba, le meilleur produit", a clarifié Marcel Gossio pour qui les populations
ne peuvent espérer avoir un mieux-être avec "ces politiciens à la retraite",
Bédié et Alassane Ouattara, exemples avérés de gabégie et de mal gouvernance.
Les chefs de village atchan de Songon doivent éclairer, selon M. Marcel Gossio,
la lanterne de leurs administrés sur le choix judicieux à faire au moment des
élections pour que la Côte d'Ivoire ne replonge plus dans sa période de misère.
Le directeur général du Port autonome d'Abidjan a exhorté les uns et les autres
à cultiver l'amour, la paix et l'union autour du directeur départemental de
campagne du président Laurent Gbagbo à Sogon. Avant d'offrir peu après cinq
motos et un appareil de sonorisation à la direction départementale de campagne
pour mener à bien ses activités de remobilisation des militants. "Le camarade
Danho Doubou est un patriote autour duquel un travail colossal devra être abattu
car, il est un homme de développement. Les querelles de clocher doivent être mis
de côté de même que l'orgueil, l'égocentrisme et le moi. C'est à ce prix que
nous allons donner la victoire au 1er tour au président Laurent Gbagbo", a
insisté le secrétaire général adjoint de la fédération FPI Abidjan-Banco dont
est rattachée la localité de Songon, M. Narcisse Kuyo. S'appuyant sur six
directeurs locaux de campagne et des collaborateurs issus de la majorité
présidentielle, M. Danho Doubou a pris l'engagement de s'investir véritablement
dans la pêche aux électeurs pour une victoire éclatante du président Laurent
Gbagbo au soir du 29 novembre 2009. Didier Kéi




 




Henri Konan
Bédié : « Je ne suis pas d'accord pour le désarmement par les armes »




Fraternité Matin
 – « 
Au
terme de sa tournée d'une semaine dans la région des savanes, le candidat du
PDCI-RDA à la prochaine présidentielle, a animé lundi matin, à Korhogo), une
conférence de presse pour dresser le bilan. (...) « Pour une sortie définitive de
la crise, il faudrait bien qu'on arrive à un désarmement. Mais, je ne pense pas
que le désarmement par les armes soit ; la méthode appropriée pour arriver à
cette paix définitive. Désarmer par les armes signifie, reprendre la guerre au
niveau des belligérants .Nous ne sommes donc pas d'accord avec ceux qui
préconisent un désarmement par les armes », a-t-il déclaré. (...) »




 






Présidentielle 2009 / Fonctionnement approximative du CCI, refus
de démantèlement des milices -Menace sur la sécurité du scrutin
 -
Nuit et Jour

 Alors que l'on approche allègrement de la date retenue pour
l'organisation de l'élection présidentielle, les Ivoiriens constatent, avec
beaucoup d'amertume, le non fonctionnement du Centre de commandement intégré
(CCI) et la présence massive des groupes d'auto-défense. Toute chose qui
constitue une sérieuse menace sur la sécurisation de ce scrutin tant attendu par
les compatriotes et même la communauté internationale.




Prévu pour être
fonctionnel un mois après l'accord politique de Ouagadougou, le Centre de
commandement intégré (CCI) n'a pourtant pu être opérationnel depuis plus de deux
années. Or, selon l'APO, c'est cette structure qui a en charge la sécurisation
des élections générales en Côte d'Ivoire. Mais, en dépit du rôle
quasi-primordial qu'il doit jouer dans le processus de sortie de crise, le CCI
continue d'être ignoré, marginalisé par l'exécutif de la transition. Au point
même où les 8000 éléments que devraient fournir les Forces armées nationales de
Côte d'Ivoire (FANCI) et les FAFN n'ont, jusque-là, pu être redéployés comme
souhaité. Ni les FANCI, ni les FAFN n'ont en effet pu fournir les 4000 hommes
exigés à chacune des deux forces selon l'accord de Ouagadougou.... Une autre
menace avec la présence des miliciens




Aujourd'hui,
nombreux sont les compatriotes qui ne cessent de s'interroger sur la situation
du CCI. Est-ce pour des raisons financières qu'une structure aussi importante
qu'incontournable dans la tenue des élections connaît un tel sort ? Ou alors,
cette situation serait-elle en définitive tributaire d'un manque de volonté
politique ? Dans un cas comme dans l'autre, la réalité est qu'une élection
apaisée, équitable et transparente ne peut se tenir sans l'implication de la
structure censée en assurer la sécurité. L'autre menace qui plane encore sur la
tenue de cette élection est assurément la présence des milices tribales qui
œcument les rues d'Abidjan et celles de l'intérieur du pays. Apparues au
lendemain de la crise armée du 19 septembre 2009, les groupes d'auto-défense que
sont le GPP, le FSCO, le FLGO, le MILOCI, l'AP-WE, ... n'ont jusque-là pu être
véritablement démantelés en dépit du décret du chef de l'Etat signé courant
2005. A la suite de cela, le Groupement pour la paix (GPP) a été délogé de
l'institut Marie-thérèse Houphouët-Boigny qu'il occupait, naguère. Mais
curieusement, des mois après, des éléments de cette milice se sont retrouvés
aussi bien à Yopougon, Abobo qu'à Port-Bouët, Vridi et même à Agboville. Il en
est d'ailleurs de même pour le Front de sécurité du Centre-Ouest (FSCO) du «
commandant » Gnatoa Marc-Bertrand, du Front de libération du Grand-Ouest de Mao
Glofiehi, du MILOCI, de l'AP-WE... Jusqu'aujourd'hui, tous les chefs de ces
milices réclament leur somme de reprofilage qui s'élève, selon l'accord de
Ouagadougou à 500.000 FCFA par individu avant leur désarmement effectif. De
plus, langage a désormais varié et les chefs miliciens menacent surtout
d'empêcher la tenue du scrutin présidentiel au cas où leurs hommes ne rentraient
pas incessamment en possession de leurs dûs. Naturellement, cette position des
groupes d'auto-défense ne peut que mettre gravement en péril l'organisation et
la sécurisation de cette élection. D'autant plus que ces différents groupes
détiennent parfois un armement hors de portée des forces régulières. Face donc à
cette situation on se demande bien si les 8000 éléments composés de gendarmes et
de policiers annoncés pour être redéployés sur toute l'étendue du territoire
national pour sécuriser l'élection pourront convenablement réussir la mission à
eux assignés. Quoiqu'il en soit, la menace des miliciens de perturber le scrutin
présidentiel et le fonctionnement approximatif du CCI continuent de créer la
psychose dans les esprits de nos compatriotes, à quelques semaines seulement de
la tenue de cette élection.




 






Crise ivoirienne: nouvelle menace sur la Côte d'Ivoire
- De l'armement lourd acquis au Nord - Le Burkina Faso
indexé




L'inter  – « C'est
que le mardi 27 octobre dernier en effet, des experts de l'Onu faisaient une
irruption dans l'évolution de la vie politique en Côte d'Ivoire, marquée par
l'organisation de l'élection présidentielle, en publiant un rapport qui annonce
le réarmement des forces du Nord et celle du Sud. Dans ce rapport, il est
mentionné que '' malgré l'embargo sur les armes, les parties ivoiriennes dans le
Nord et le Sud se réarment ''. Les experts de l'Onu ont par ailleurs souligné ''
un mouvement particulièrement préoccupant d'armes et de munitions entre le
territoire du Burkina Faso et le nord de la Côte d'Ivoire ''. Un trafic qu'ils
disent savamment exercé par des ex-rebelles convertis en hommes d'affaires et
qui échangeraient divers produits (cacao, coton, bois, or, diamant) contre des
armes via le pays de Blaise Compaoré. Ce constat appelle deux préoccupations. La
première, c'est que ce rapport n'a appelé aucune réaction de la part des parties
mises en cause (ex-rébellion et pouvoir). Pas un seul démenti, ni même un
communiqué pour battre en brèche les allégations des experts onusiens sur le
réarmement au Nord et au Sud. De quoi laisser penser que les experts de Ban
Ki-moon ne racontaient pas des histoires, et que l'entrée des armes en Côte
d'Ivoire est une réalité. La deuxième préoccupation, qui découle de la première,
c'est que ces achats d'armes se font au moment où les deux parties belligérantes
sont en alliance, presque parfaite, pour la mise en œuvre de l'accord politique
de Ouagadougou, boussole du retour à la paix en Côte d'Ivoire. A quoi répond
alors le réarmement des forces ? Serait-on en train d'assister à la préparation
d'une autre guerre ? Ces questions donnent froid dans le dos. En tout cas,
disons-le tout net, l'acquisition d'armement dans cette période préélectorale
constitue une sérieuse menace pour le retour de la paix en Côte d'Ivoire. Cela
est d'autant plus fondé que, selon des sources militaires bien introduites, le
réarmement des forces ex-belligérantes est un fait avéré. [...] ».