REVUE DE PRESSE DU MERCREDI 11 JUIN 2008

11 juin 2008

REVUE DE PRESSE DU MERCREDI 11 JUIN 2008

Réunion du G77 à Yamoussoukro : LES 2 PROPOSITIONS DE GBAGBO
Fraternité Matin
–« Le Chef de l'état a ouvert la 12e Session du Comité intergouvernemental de suivi et de coordination de la coopération économique entre pays en développement (IFCC-XII).En procédant à l'ouverture des travaux du Groupe des 77 plus la Chine, hier à Yamoussoukro, le Président de la République de Côte d'Ivoire, Laurent Gbagbo, a fait une importante proposition à ses hôtes. La création d'une Banque régionale d'investissement du Sud qui aura son siège dans la Capitale politique et administrative ivoirienne. «...Je voudrais saisir l'occasion de la tenue en terre africaine de cette conférence pour proposer à notre groupe, dans le prolongement de la grande initiative du Président Hugo Chavez du Venezuela pour une Banque du Sud, la création d'une Banque régionale d'investissement du Sud en Afrique. Une banque dévouée au développement de nos pays. Une banque crédible par la force du nombre que nous constituons. Une banque forte de l'expérience de chacun de nous. Une Banque riche de notre volonté de quitter l'arrière pour prendre les devants dans les choix économiques qui impliquent la vie de nos populations. Je propose que la Côte d'Ivoire abrite cette banque. Je propose que son siège soit établi ici même à Yamoussoukro (...) L'Afrique attend les investisseurs du Sud. La Côte d'Ivoire, tous bras ouverts, vous accueille». Cela, notamment, dans le cadre d'une «solidarité mutuellement bénéfique, une solidarité « gagnant-gagnant».

Discours intégral du Président Laurent Gbagbo (Pour obtenir le discours intégral, cliquez sur le lien)
Le Temps
–« Ce quotidien publie le discours intégral du Président Laurent Gbagbo, prononcé à l'ouverture de la 12e conférence du Groupe des 77 plus la Chine, qui s'est ouverte hier à Yamoussoukro. " [...] Cette conférence de haut niveau sur la coopération Sud-Sud, se tient à un tournant de l'histoire. Depuis une vingtaine d'années, depuis la chute du mur de Berlin, le monde est en quête de nouveaux repères et le destin de nos sociétés semble hésiter à prendre forme. Partout, dans tous les domaines, allant des religions aux idéologies politiques ou des doctrines économiques aux relations internationales, les incertitudes se multiplient. Nous vivons dans un monde plein à la fois de promesses et de menaces pour la vie et la liberté des peuples voire pour la survie des populations de notre planète. L'actualité nous place ainsi chaque jour face à des défis qu'il faut affronter sans délai. Et, c'est notre incapacité à réagir convenablement qui provoque le sentiment de panique chaque fois que des crises d'envergure internationale se présentent. C'est aujourd'hui le cas, avec les questions essentielles qui devraient, à mon sens, mobiliser toutes nos ressources autour d'un projet commun pour l'humanité. Il s'agit, principalement des trois questions : la paix et la sécurité dans le monde, la crise de l'énergie et la conscience écologique, la crise alimentaire et les options économiques dans le monde. Le Groupe des 77 est aujourd'hui, face au défi de la paix et de la sécurité dans le monde...le mécanisme prévu par la Charte de 1945 ne paraît plus adapté au contexte actuel, en particulier aux crises que connaissent nos pays. C'est le sens de mon intervention devant le Conseil de Sécurité au mois d'avril dernier...il est certainement temps d'ouvrir la réflexion et d'explorer les pistes pour intégrer les voies originales inspirées par l'expérience des crises de notre temps. [...] En raison donc de la fragilité structurelle de nos économies, les pays de notre Groupe sont les plus exposés aux conséquences incalculables d'une crise alimentaire durable. Mais la question est aujourd'hui mondiale et il faut des réponses mondiales... Nous pourrions demander, dans ce cadre, la mise en place par les Nations unies d'un fonds de Stabilisation des produits alimentaires. D'où l'importance de l'initiative du " Fonds du sud pour le Développement et l'Assistance humanitaire ", établi par le deuxième sommet du Sud en juin 2005 pour trouver des solutions aux problèmes de la faim. [...] Je voudrais saisir l'occasion de la tenue en terre africaine de cette Conférence pour proposer à notre Groupe, dans le prolongement de la grande initiative du président Hugo Chavez de Venezuela pour une Banque du Sud, la création d'une Banque régionale d'Investissement du Sud en Afrique. Une Banque dévouée au développement de nos pays. Une banque crédible par la force du nombre que nous constituons. Une banque forte de l'expérience de chacun de nous. Une banque riche de notre volonté de quitter l'arrière pour prendre les devants dans les choix économiques qui impliquent la vie de nos populations. Je propose que la Côte d'Ivoire abrite cette banque. Je propose que son siège soit établi ici même à Yamoussoukro. Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs, l'Afrique attend les investisseurs du Sud. La Côte d'Ivoire, tous bras ouverts, vous accueille".».

Collaboration ONUCI-CCI : Quelle efficacité sur le terrain ?
Le Patriote
– « La volonté des casques bleus de vouloir sécuriser les élections ivoiriennes est à saluer. Surtout que selon leur commandant, ses éléments travailleront de concert avec les forces nationales, notamment les FDS et les FAFN dirigées respectivement par les généraux Mangou et Bakayoko. [...] L'Accord Politique de Ouaga stipule que le Centre de Commandement Intégré (CCI) a pour mission « la contribution à l'élaboration de la politique de défense et de sécurité, la mise en œuvre du programme national de désarmement de démobilisation et de réinsertion (PNDDR), sous la supervision des forces impartiales, l'opérationnalisation des tâches militaires et de sécurité liées au processus de sortie de crise » mais surtout ... « la sécurité du processus électoral ». Il va sans dire que les casques bleus seront sur le même terrain avec les FDS et les FAFN réunis au sein du CCI. La question est alors de savoir comment vont travailler ou coopérer ces deux entités ayant le même objet et devant agir sur la même population ? Quelle sera leur efficacité sur le terrain ? (...) ».

Processus de sortie de crise – Les populations de Koumassi s'engagent à œuvre pour la paix.
Le Quotidien
– « Une délégation de l'ONUCI a échangé hier avec les populations de Koumassi. Présidé par le Préfet d'Abidjan, Sam Etiassé, le forum organisé par l'ONUCI a enregistré une forte mobilisation des femmes et la présence des élus, des autorités municipales, des chefs traditionnels, religieux et coutumiers, des représentants de communauté ainsi que les jeunes et les hommes des médias exerçant dans la commune. Estimant que Koumassi était une « commune de paix et de réconciliation », M Etiassé a félicité les populations pour la bonne entente qui a toujours prévalu dans la commune. Brassage de nationalités, d'ethnies et de religion, Koumassi est, selon le préfet de région toujours resté une commune paisible. Il a demandé à la population de continuer de cultiver l'amour, la solidarité et le pardon et les a exhorté à s'impliquer dans le travail de paix que fait l'ONUCI. « Appropriez-vous les instruments de paix que la mission onusienne met volontairement à votre disposition » a-t-il indiqué aux participants avant de remercier l'ONUCI pour sa présence dans le pays. S'adressant aux chefs coutumiers et communautaires et aux élus locaux, M. Etiassé les a demandés de véhiculer quotidiennement des messages de paix à leurs populations. Quant aux journalistes présents à la cérémonie, il les a invité à emprunter définitivement le chemin de la paix. Le chef de la délégation de l'ONUCI, la Directrice de l'Information publique, Madame Margherita Amodeo a relevé les avancées positives dans le processus de paix depuis la signature de l'Accord politique de Ouagadougou notamment le bon déroulement des audiences foraines, la signature du code de bonne conduite par les partis et groupements politiques ivoiriens, en présence du Secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon. Elle a expliqué que la visite du Chef des Nations Unies marquait un nouvel engagement financier de la communauté internationale qui réaffirmait ainsi sa disponibilité à continuer d'accompagner la sortie de crise. Elle a également rappelé les taches qui restent à exécuter ou à achever dans le domaine du processus électoral avec l'identification et la confection des listes électorales, dans le domaine du Désarmement, Démobilisation et Réinsertion (DDR) et celui du redéploiement de l'Administration sur tout le territoire ivoirien. « Nous sommes en face de défis importants qui sont à notre portée » a-t-elle conclu. (...) Le clou de la cérémonie a été la restitution en plénière des recommandations issues des réflexions en ateliers animés, la veille, avec les chefs traditionnels et coutumiers, les femmes, les jeunes et les médias. Tous se sont engagés à œuvrer pour la paix, la cohésion sociale et la réconciliation dans leur commune. Les femmes se sont insurgées contre le racket sous toutes ses formes et les jeunes ont réaffirmé leur volonté de changement dans leur comportement. Les Chefs traditionnels ont demandé à l'ONUCI de les aider à organiser un séminaire afin qu'ils se retrouvent entre eux pour parler des difficultés auxquelles ils sont confrontés dans la gestion de leur communauté. Les journalistes ont, pour leur part, souhaité l'organisation d'ateliers de formation afin de mieux aborder leur métier dans la phase critique de la période électorale. » (source ONUCI)

Mécontents dans les casernes à Bouaké 600 soldats quittent le 3ème bataillon
L'Intelligent d'Abidjan
–« Un mouvement d'humeur secoue depuis le mardi 10 juin 2008, le 3ème bataillon de Bouaké où des ex-combattants des forces nouvelles sont regroupés en attendant la suite du processus de désarmement. De nombreux soldats ne sont pas contents. Plus de 600 combattants on déserté le camp du 3ème bataillon à Bouaké depuis hier...A l'instar des d'autres combattants démobilisés, ils attendent avec impatience les 90.000 (Fcfa) qui doivent leur permettent de vivre. Lassés d'être tournés en bourrique, ils ont décidé de débrayer...La tension était perceptible hier au point que le CEMA des Forces Nouvelles, Soumaïla Bakayoko et Cherif Ousmane qui devaient les rencontrer, n'ont plus fait signe de vie. [...] ».

Présidentielle : Le 30 novembre, les élections doivent se tenir
Fraternité Matin
- « Le président de l'UNG, Stéphane Kipré, était l'invité de la rédaction du Groupe Le Nouveau Réveil. Il s'est prononcé sur la sortie de crise. A ceux qui pensent que le président de l'Union des nouvelles générations (UNG) milite pour le Front populaire ivoirien (FPI), Stéphane Kipré (puisque c'est de lui qu'il s'agit) répond sans faux-fuyant: «Je ne suis pas un homme politique souterrain. Je suis parti du Mouvement des forces d'avenir (MFA) parce que j'ai ma manière de faire la politique. De même, l'UNG a sa vision, le FPI a la sienne». Cette précision a été faite hier, au Groupe Le Nouveau Réveil dans le cadre de sa rubrique «l'Invité de la rédaction»....Le président de l'UNG a dit, de façon péremptoire: «L'élection présidentielle au 30 novembre 2008, j'y crois. Parce que l'on voit la bonne foi dans l'application de l'Accord politique de Ouaga». Et de poursuivre: «Le 30 novembre 2008, la Côte d'Ivoire doit avoir un président démocratiquement élu». Le premier responsable de l'UNG est certes optimiste. Mais il s'est répandu en perpétuelles récriminations contre la composition de la Commission électorale indépendante (CEI) qui, selon lui, «est basée sur l'Accord de Marcoussis»... Stéphane Kipré a exprimé une autre préoccupation. Pour lui en effet, "on ne peut pas aller aux élections sans avoir désarmé". La corruption, il en a dit un mot. Selon lui, un pays ne peut avancer avec cette gangrène. «Nous condamnons de manière ferme la corruption et le racket», a-t-il lancé.[...] ».

Miaka Ouretto : "Ce n'est pas parce que Gbagbo et Sarkozy se téléphonent que la guerre est finie" –
Fraternité Matin
- « Le 7 juin dernier Miaka Ouretto, secrétaire général du FPI, et Mme Odette Sauyet, secrétaire générale adjointe chargée de la fédération du Sud, accompagnés de plusieurs cadres du FPI, se sont rendus dans le Leboutou. Objectif, apporter un éclairage sur les recommandations du parti par rapport à la crise interne qui secoue le FPI à Dabou depuis maintenant 3 ans. Le secrétaire général du FPI et sa délégation ont réuni tout le gotha du parti dans la salle du centre culturel de Dabou pour l'occasion. Mais la tâche ne fut pas facile devant certains militants qui accusaient la délégation de prendre partie pour Paul Wood, et qui de ce fait réclamaient une nouvelle procédure de réconciliation. Le secrétaire général du FPI, agacé par certains propos, a dû souvent hausser le ton. «Au FPI, la discipline est de rigueur, nous ne pouvons tolérer l'insubordination. Ou on est au FPI ou on crée son parti. Nous avons longtemps lutté pour la démocratie en Côte d'Ivoire, donc chacun est libre de son choix; mais de grâce, soyez attachés aux textes qui nous régissent», a-t-il martelé. Face à toutes les agitations des militants du FPI, à travers le pays, le Secrétaire Général a tenu à avertir ses militants. «Faisons attention, le serpent n'est pas encore mort, ce n'est pas parce que Gbagbo et Sarkozy se téléphonent que la guerre est finie, ne soyons pas grisés par la victoire; restons vigilants et soudés...», a-t-il conseillé aux uns et aux autres. Finalement, les bureaux élargis à tous publiés par Paul Wood Agnero, Directeur de Campagne de Gbagbo à Dabou-Sikensi et de Sess M'Boua, Fédéral FPI ont retenu l'attention de tous. Désormais, les deux clans devront travailler de concert avec les nouvelles nominations faites. Les militants du FPI se sont séparés sur cette nouvelle donne; à savoir Paul Wood maintenu, Directeur de Campagne pour Laurent Gbagbo à Dabou-Sikensi; Serges Agnero «Grand orateur» du FPI dans la région, Sess M'Boua, Fédéral FPI. [...] ».

APRES SON INTERVIEW DANS JA: Chérif Ousmane met en difficulté Guillaume Soro / Les positions gênantes du chef de la compagnie ''Guépard''
L'inter
- « Répondant en effet à une question de son interlocuteur, le charismatique chef de guerre de Bouaké a eu une réponse trop franche, presque confidentielle, qui pourrait paraître gênante pour le « couple » Gbago-Soro. « De vous à moi, les élections vont-elles avoir lieu ? », l'a titillé le confrère. Voici ce que répond Chérif Ousmane : « Cela ne va pas être facile, quand même... Laurent Gbagbo traîne trop de casseroles. Il a l'affaire André Kieffer sur les bras, la mort de Jean Hélène, le bombardement du lycée français, le charnier de Yopougon, etc. C'est Charles Taylor ! Il n'est certainement pas prêt à lâcher le pouvoir et à prendre le risque de devenir un citoyen comme un autre... ». Pour une fois qu'il ose se prononcer sur un sujet purement politique, Chérif n'a pas mâché ses mots ; ses propos sans fioritures, sont si accablants pour le président Laurent Gbagbo qu'ils risquent de contrarier les relations que celui-ci entretient avec l'ex-chef de la rébellion depuis la signature de l'accord de Ouaga. En tirant sans ménagement sur Laurent Gbagbo, « l'homme fort » de Bouaké met donc en difficulté le patron de l'ex-rébellion, qui partage le pouvoir avec lui dans le cadre du dialogue direct. Depuis la signature de l'accord de Ouaga, les choses semblent baigner entre le Premier ministre Guillaume Soro et le président Gbagbo. Vu de l'extérieur, les deux hommes semblent cohabiter sans animosité, donnant l'impression qu'il est loin le temps où les Premiers ministres et le chef de l'Etat se regardaient en chiens de faïence. C'est dans un tel climat qu'interviennent les « gbê » (propos crus) de Chérif Ousmane. Propos qui tombent comme un obus en pleine soirée de gala. Sûr que cette sortie médiatique va lui attirer la foudre du chef suprême des Forces armées des Forces nouvelles ; lui qui a tout intérêt à préserver l'apparente bonne ambiance qui prévaut dans « le couple ». »

Après l`assassinat prémédité manqué de Watchard Kédjébo - Le Président Gbagbo réconforte le patriote
Le Temps
– « Le Président Laurent Gbagbo s'est dit très ému par la violente agression dont est victime un de ses plus farouches partisans, Watchard Kédjébo. En partance pour Yamoussoukro, le chef de l'Etat a passé dix minutes au téléphone au cours desquelles il a dits des mots réconfortants au président du CNLB. " Le Président m'a demandé au téléphone si j'ai toujours le moral et j'ai répondu : oui. Il m'a dit de tenir bon, qu'il serait venu lui-même, mais qu'il envoie un émissaire vers moi pour s'enquérir de mon état de santé. Je suis très honoré par cet appel qui vient de mon Président malgré son calendrier très chargé. Cela prouve une fois de plus que je ne me suis pas trompé de combat et de chemin en le soutenant dans ses efforts de paix." A laissé entendre Watchard encore sous l'emprise de la douleur. Selon des témoignages recueillis çà et là, l'acte d'agression paraît prémédité. Le vendredi 6 juin, alors que Watchard se trouvait à l'intérieur du pays, une centaine d'individus identifiés comme des éléments du GPP assiègent son bar sis à Adjamé 220 Logements. Ils délogent le personnel et les clients, vident le stock. Verres, bouteilles, caisses de boissons, appareils de sonorisation, fauteuils, tout est saccagé. Dimanche, sachant que son bar est assiégé depuis vendredi, des responsables du GPP et de l'UMAS n'hésitent pas à convoquer Watchard à une réunion dite de "clarification", à Blokauss dans un maquis clos et dont la seule issue de secours donne sur la lagune. C'est pendant qu'il tentait de se disculper que ceux qui en voulaient à sa vie se sont jetés sur lui. Sous le regard de ceux-là mêmes qui l'ont convoqué. Ce qui est arrivé à Watchard s'apparente à un traquenard. »

Certification du cacao ivoirien - Les experts nationaux et internationaux en conclave
Le Temps
–« Plusieurs experts nationaux et internationaux sont depuis hier, en atelier pour débattre sur la certification du cacao ivoirien. C'est le directeur de cabinet adjoint du premier ministre qui a ouvert les travaux. "Certification du processus de production du cacao de Côte d'Ivoire, facteur de développement en milieu rural ", tel est le thème de l'atelier international qu'on organise depuis hier 10 juin, le gouvernement ivoirien à la salle de conférence de la Caistab à Abidjan plateau. Cet atelier réunira durant trois jours, l'ensemble de la communauté cacaoyère aussi bien dans sa composante nationale qu'internationale. Ce séminaire a pour objectifs de partager et évaluer les résultats les efforts déployés depuis mai 2004 pour la mise en œuvre du protocole Harkin-Engel ; définir les termes, modalités et perspectives pour une amélioration globale et durable des conditions de vie et de travail des producteurs de cacao et de leurs enfants. Spécifiquement, les efforts déployés dans le cadre de la mise en œuvre du protocole Harkin-Engel seront analysés selon la perspective des acteurs majeurs que sont, les gouvernements des pays producteurs, les gouvernements des pays consommateurs, les institutions internationales, la société civile et l'industrie du chocolat. Les résultats attendus au terme de cet atelier porteront sur l'élaboration d'un document bilan analytique de la mise en œuvre du protocole Hartin-Engel et d'un plan d'actions pour une amélioration durable des conditions de vie et de travail des producteurs de cacao et de leurs enfants.[...] ».