REVUE DE PRESSE DU MERCREDI 11 JANVIER 2012

11 jan 2012

REVUE DE PRESSE DU MERCREDI 11 JANVIER 2012







Comment Banny se
prépare




 




Fraternité Matin
-

Entre actions sur le terrain et audiences, Charles Konan Banny
prépare minutieusement sa machine pour réconcilier les Ivoiriens. Dans les jours
prochains, l'équipe de la Cdvr devrait passer la vitesse supérieure.




(...)




L'ancien premier
ministre et ses principaux collaborateurs, les neuf commissaires sur place en
Côte d'Ivoire, réfléchissent sur les grands axes de la réconciliation, une
mission qualifiée de ''divine'' par le président de la Cdvr.




Éviter l'échec du
processus




Il s'emploie donc
à tout mettre en œuvre pour éviter l'échec, de celle- ci. Ce qui signifierait
pour la Côte d'Ivoire, une descente aux enfers. Dans les prochains jours, on
pourrait voir les ''choses'' bouger au niveau de la Commission. Selon nos
sources, le président de la Cdvr, les commissaires et certains experts seraient
en train de peaufiner la composition des Commissions locales. Celles-ci,
reparties dans les 30 régions de la Côte d'Ivoire, devraient être composées de 6
à 7 personnes. Le District d'Abidjan, vu le critère de la proximité des
communes, a été scindé en 6 zones. Le secrétaire général de la Cdvr sera bientôt
connu. C'est un administrateur civil hors hiérarchie. Un préfet qui connaît les
textes et les rouages de l'administration publique. Concomitamment, l'équipe de
Charles Konan Banny planche sur la période à analyser. Ici, trois grandes dates
auraient été arrêtées : 1990-2010, 1993-2010, 1999-2010. (...)




 




 





Réconciliation nationale, Où va Banny ?




 





Nord Sud


–(...) La visibilité n'est pas encore nette ! Quatre mois après la composition de
l'équipe de la Commission dialogue, vérité et réconciliation et, près d'un an,
après que l'ancien Premier ministre, Charles Konan Banny, a été porté à la tête
de l'institution, les Ivoiriens continuent de se poser des questions sur la
manière dont ils se réconcilieront. (...)




La
méthodologie, l'éternel problème





Aujourd'hui encore, c'est un bilan en demi-teinte que l'homme de la société
civile dresse de l'action de la Cdvr. (...)





Ouattara doit voler au secours





Mieux, il (Julien Kouao politologue) pense que, le dialogue républicain qui
devrait être repris en main par le chef de l'exécutif, (...) siérait au Front
populaire ivoirien (Fpi). « En le faisant, il contribuera non seulement à
booster le processus de réconciliation de façon globale mais, en plus, il
réchauffera ses relations avec son opposition (...) Que répond Charles Konan Banny
à toutes ces critiques ? Difficile de répondre puisque nos tentatives pour
joindre son cabinet sont restées vaines. (...)




 




 





Nouveau gouvernement, nouvelle Assemblée nationale, Conseil constitutionnel/
Après les précisions du chef de l'Etat à Yopougon le lundi 9 janvier 2012, Des
leaders politiques se prononcent




 





L'Intelligent d'Abidjan

- Lors du lancement du projet des logements sociaux le lundi 9 janvier 2012 à
Yopougon, le président de la République a indiqué que le gouvernement actuel
continuera son travail et que l'Assemblée nationale ne sera pas mise en place
avant le 4 avril 2012. Les Leaders politiques réagissent sur le sujet.




 





Niamkey Koffi, porte-parole de Bédié

: «Je n'ai pas de commentaires à faire là-dessus»





«(...) Le président a donné tous les détails pour étayer son argumentation. Donc,
je n'ai pas de commentaires à faire là-dessus».




 





Karamoko Yayoro, président des jeunes du RDR

: «Le président de la République est le seul chef de l'exécutif ivoirien (...)
Nous sommes donc en phase avec le chef de l'Etat».




 





Seth Guédé Koko, président de l'ACSCI

: «Il ne faut pas que des problèmes de poste divisent les Ivoiriens» (...)




 





Allassane Salif N'Diaye, secrétaire général de l'UDPCI

: «Le remaniement ministériel relève des prérogatives du président de la
République » (...)




 





Ouattara Oumar, coordinateur du cabinet du président Anaky (MFA):

«Nous comprenons l'impatience des Ivoiriens »





«Les Ivoiriens doivent retenir des propos du président de la République que le
gouvernement est au travail. (...) Nous sommes d'accord avec le président de la
République et nous pouvons citer Robespierre qui dit : « allons doucement, car
nous sommes pressés».




 




Pr
Kouadio Jérémie, président par intérim du PIT
:
«Il faut être initié pour connaître les véritables pressions dont parle le
président de la République»





«C'est la guéguerre entre les deux partenaires que sont le PDCI et le RDR. Je
pense que l'intervention du chef de l'Etat est peut-être la réponse du berger à
la bergère (...)».




 





Gervais Coulibaly, président du CAP-UDD

: «Si d'aventure on sort des délais légaux et constitutionnels, en ce moment
nous aurons à réagir »





«Nous sommes un parti de l'opposition et franchement, ce n'est pas cela nos
préoccupations. Nos préoccupations, ce sont les questions de sécurité, de libre
circulation des biens et des personnes, de la normalisation de la vie
sociopolitique de la Côte d'Ivoire.(...) Nous sommes un parti d'opposition, nous
devons servir de contre-pouvoir pour savoir si les textes sont appliqués et si
la bonne gouvernance existe en Côte d'Ivoire. C'est cela notre préoccupation (...)
».




 




 





Primature et Assemblée nationale, Comment ça va être tranché




 





Soir info

- Le chef de l`Etat, Alassane Ouattara et le président du Parti démocratique de
Côte d`Ivoire ( Pdci), Henri Konan Bédié, devraient se retrouver, dans les jours
à venir, pour régler, une fois pour toutes, la question de la Primature et de la
présidence de l`Assemblée nationale. (...) Une chose semble sûre. Soro Guillaume
devrait faire la place à un cadre du Pdci, une éventualité qui emporte
l`assentiment de certains diplomates en Côte d`Ivoire. Mais la situation
sécuritaire n'étant pas encore rassurante, Ouattara et Bédié pourraient
permettre à Guillaume Soro de jouer les prolongations. Toute chose qui laisse
croire que le chef de l`Etat est pris dans les mailles de sa promesse de la
Primature au Pdci....La seule certitude qui pend aux yeux, c'est que le parti
d'Henri Konan Bédié aura soit la Primature soit la présidence du Parlement
ivoirien.




 




 





Formation du nouveau gouvernement/Miaka Ouretto : «Le FPI n`a pas été approché»
; Les raisons du report de l`AG du CNRD




 





L'inter

- Les tractations sont en cours pour la formation du nouveau gouvernement. Et
même si le président Alassane Ouattara ne veut pas se mettre de pression
concernant le remaniement ministériel annoncé de longue date, les négociations
souterraines ont commencé depuis longtemps et se poursuivent. C'est ainsi que
des partis politiques proches de l'ex-président Laurent Gbagbo et membres de
l'ex-Majorité présidentielle (LMP), se disent ouverts aux discussions avec les
autorités ; et seraient même prêts à faire partie de la nouvelle équipe
gouvernementale. Dans cette perspective, trois de ces formations politiques ont
d'ailleurs formalisé la semaine dernière leur dissidence avec le Front populaire
ivoirien (FPI) et le CNRD, en créant la Ligue des Mouvements pour le Progrès
(LMP). Il s'agit du Cap Unir pour la Démocratie et le Développement (CAP UDD) de
Gervais Coulibaly, ancien porte-parole de Laurent Gbagbo quand il était à la
tête de l'État, du Mouvement National Citoyen Alternative (MNC) de Aimé Kabran
Appiah et de l'Union Démocratique et Citoyenne (UDCY) de Mel Eg Théodore, tous
deux également des ex-collaborateurs de l'ancien chef de l'État. A contrario le
Front Populaire ivoirien ne semble pas du tout concerné par tout le ballet qui
se déroule autour de la formation du prochain gouvernement. En effet hier
après-midi, nous avons joint au téléphone le président intérimaire du FPI, pour
savoir si le parti fondé par Laurent Gbagbo avait été contacté par les nouveaux
dirigeants dans l'optique d'un remaniement ministériel. «Nous n'avons pas été
approché par qui que ce soit», a coupé court Sylvain Miaka Ouretto. A la
question « le FPI serait-il prêt à entrer dans le prochain gouvernement au cas
où les autorités lui en faisaient la proposition ? » Voici la réponse cinglante
du président par intérim du parti à la rose : «On ne peut pas se prononcer dans
le vide. Je vous dis que personne ne nous a approché sur le sujet, donc je ne
peux rien vous dire là-dessus». Hier également devait se tenir à son siège à
Cocody, une réunion de crise du Congrès national pour la Résistance et la
Démocratie (CNRD), qui regroupe les partis et mouvements membres de la famille
politique de l'ex-président Laurent Gbagbo. Mais cette réunion a été annulée à
la dernière minute. Interrogé sur les raisons de l'annulation de cette
rencontre, Miaka Ouretto s'est voulu rassurant. «Il ne faut pas s'alarmer ou
alerter l'opinion pour si peu. Il devait effectivement y avoir une AG (Assemblée
générale) du CNRD, mais cela a été reporté à une date ultérieure pour des
raisons internes à notre structure. Le moment venu, vous serez informés de la
date de la nouvelle rencontre», a commenté le président par intérim du FPI, la
locomotive du CNRD.




 




 





Conditionnement de l'aide par l'ouverture du débat démocratique : Ouattara
obligé de discuter avec le Fpi




 




Le
Temps

– Ouattara, un peu trop sûr au départ de l'infaillibilité du soutien de Nicolas
Sarkozy, avait minimisé, voire ignoré les appels des capitales et surtout des
places financières européennes à la «reprise du dialogue politique avec
l'opposition». Il a banalisé «la nécessité de la reprise des discussions avec
l'opposition», comme l'ont exigé les ténors de l'Union européenne, hormis la
France bien sûr (...)




Le
mardi 28 novembre 2011, le coup est réussi. Laurent Gbagbo est déporté
illégalement à la Haye, dans des conditions qui évoquent un enlèvement. Et le
tenant du pouvoir peut enfin organiser «ses» législatives. Mais, hélas pour lui,
c'est un «désert électoral» qui met à nu son impopularité. Moins de 15% de taux
de participation. La mobilisation qui aurait dû compenser la mise à l'écart du
Fpi n'a eu lieu.




(...)
Le Débat démocratique avec l'opposition ou la diète (...)




Le
régime Ouattara devra donc négocier avec l'opposition pour rétablir le dialogue
démocratique qu'exigent les soutiens extérieurs ou «mourir de faim» en
entraînant hélas les Ivoiriens dans le gouffre. Des indiscrétions font savoir
que dans leurs «vœux de nouvel an» en ce mois de janvier 2012, les partenaires
extérieurs et les «amis» qui restent reste à Ouattara ont insisté sur ce point:
Discuter avec l'opposition ou périr. Le Fpi demeure incontournable. Que Ouattara
le veuille ou non.




 




 





Législatives / après les révélations de Bédié : Qui a donc fait perdre le Pdci ?




 




Le
Nouveau Réveil

- Mais qui a donc fait perdre le Pdci-Rda ? Y'a-t-il eu une conspiration
interne, une fronde suscitée ou organisée contre les décisions du président du
parti en ce qui concerne le choix des candidats lors des récentes élections
législatives ou doit-on simplement parler d'incompréhensions entre le président
et ses collaborateurs ? Pour sûr, les dernières révélations du président du
Pdci-Rda sur la contre-performance de son parti lors du scrutin du 11 décembre
ont soulevé un épais nuage d'interrogations.





Tout est parti d'une réunion d'un comité de direction du Pdci-Rda convoquée le 3
novembre 2011, au lendemain de la date limite de dépôt des candidatures aux
législatives par le Secrétaire général du Pdci Djédjé Mady qui avait à ses côtés
plusieurs hautes personnalités du parti dont les vice-présidents Aka Aouélé,
Emile Constant Bombet et Mme Hortense Aka Anghui. En face d'eux, plusieurs élus
et cadres Pdci-Rda du Nord très remontés contre les choix opérés par les
présidents Bédié et Ouattara. Qui, dans la constitution des listes de
candidatures Rhdp aux législatives, s'étaient appuyés sur des critères tirés des
résultats du premier tour de la présidentielle. La conséquence de ces choix,
c'est que le Pdci-Rda n'avait pratiquement pas présenté de candidats dans le
Nord, mais s'était assuré de remporter des sièges dans certaines localités où il
partait en alliance avec le Rdr.





Pour les cadres et élus Pdci du Nord présents à cette réunion, cette décision
des chefs était inacceptable parce qu'elle serait de nature à consacrer "la
balkanisation" du pays. (...) Au soir du 11 novembre, seuls le général Ouassénan
Koné (Katiola) et Silué Kagnon (Napié) parviennent à tirer leur épingle du jeu
au Nord. Le Rdr effectue une véritable razzia. (...) Aujourd'hui, il n'est pas
question de jeter la pierre à Pierre ou à Paul mais de tirer les leçons de ce
qui s'est passé. Pour la bonne marche du Pdci. Les cadres et élus du Nord ont
posé un problème peut-être légitime, ils s'estimaient frustrés. Mais peut-être
aussi qu'ils ont péché dans la manière de poser leur problème. De sorte que le
chef n'a pas eu d'autre alternative (une décision devrait tomber cette nuit
chaude) que de céder.




Il
n'a pu faire comprendre à ses militants qu'il était dans l'intérêt du Pdci
d'aller en Rhdp.




 




 





Jeannot Ahoussou à propos de la disparition de Kieffer : «L'enquête était
bloquée»




 





Nord Sud

– Le ministre de la Justice, Ahoussou Jeannot, a confié, hier, en marge d'une
cérémonie de don de l'ambassade des Etats-Unis à la Côte d'Ivoire, qu'il y avait
des blocages à la manifestation de la vérité sur la disparition de Guy-André
Kieffer.





Pourquoi l'enquête sur la disparition de Guy-André Kieffer est-elle allée si
vite sous l'actuel pouvoir ? Selon le ministre de la Justice, Jeannot Ahoussou,
il y avait des blocages. « Depuis notre arrivée, nous avons travaillé à
accélérer les choses. Toutes les commissions rogatoires qui venaient de France
étaient bloquées à un certain niveau », a-t-il révélé. A l'en croire, les
autorités ivoiriennes ont travaillé en toute transparence pour aider à l'avancée
des recherches parce qu'il n'y avait rien à cacher. Le garde des sceaux a
indiqué que la justice nationale et son homologue française travaillent en
étroite collaboration. Il en veut pour preuve l'autorisation accordée pour le
rapatriement en France des restes supposés de Kieffer pour le test d'Adn.
Jeannot Ahoussou se prononçait en marge d'une cérémonie de don des Etats-Unis à
la justice ivoirienne via son ambassade. D'une valeur de cent mille dollars
(plus de 51. 000. 000 FCfa), ce geste est un ensemble de bureaux complets
(ordinateurs, consommables informatiques, matériels audiovisuels, mobiliers et
fournitures de bureau) destinés au ministère et à quinze juridictions réparties
sur le territoire national. Le diplomate a rappelé que de nombreux juges ont été
récemment affectés dans des localités dont plusieurs sont situées dans des zones
qui ont été touchées par la crise postélectorale. « Cette aide va rendre les
palais de justice pleinement fonctionnels et leur permettre de mieux servir les
populations », a-t-il projeté. Et, il a ajouté que ce don va accroître les
capacités du ministère dans la production de documents judiciaires.
L'ambassadeur Philip Carter III a réaffirmé la volonté de son pays d'être « un
partenaire inconditionnel » de la Côte d'Ivoire dans la reconstruction des
institutions démocratiques. « Nous nous engageons avec la Côte d'Ivoire vers un
partenariat pour renforcer l'etat de droit et assurer le respect des droits de
l'Homme pour garantir une paix durable », a-t-il confié.





Jeannot Ahoussou a dit « merci » pour ce geste qui, implicitement, met la
justice ivoirienne en face de trois défis : la poursuite de la construction d'un
état de droit, un meilleur respect des droits de l'Homme et la conformité aux
normes internationales. Il a indiqué que l'institution judiciaire nationale est
en voie de développement. Et, il a promis tout mettre en œuvre pour relever les
défis cités plus haut afin que la Côte d'Ivoire soit belle. Il a exhorté les
animateurs du milieu de la justice à être plus proches de la population. « Nous
devons prendre conscience de l'importance de notre rôle dans la construction du
pays. La justice ivoirienne doit inspirer confiance aux investisseurs et à la
population », a-t-il insisté.




 




 





Korhogo: Des ordinateurs et des chaises remises aux forces de sécurité




 




Korhogo AIP

- Le conseiller spécial en audiovisuel du Président de la République, Amadou
Coulibaly a offert samedi à Korhogo, 10 ordinateurs de bureau (desktop) et 30
chaises à la gendarmerie et à la police.Le collaborateur du Président Alassane
Ouattara a dit avoir décidé de faire ce don en guise de « manifestation de (sa)
joie » face au retour des forces de défense et de sécurité et parce qu'il a été
frappé par le manque criard de matériels au commissariat de Korhogo, après y
avoir effectué une visite de courtoisie.Le commandant de la 4e légion
de gendarmerie, le lieutenant colonel Sery Bolou Firmin a réceptionné le
matériel des mains du préfet de région, Daouda Ouattara, avant de remercier, au
nom des structures bénéficiaires, le donateur et de lui promettre d'en faire bon
usage.Le préfet de la région du Poro, préfet de Korhogo a exprimé également sa
gratitude à Amadou Coulibaly, avant d'inviter les autres cadres de la région à
lui emboîter le pas. En plus de ce matériel qui est réparti de façon équitable
entre la police et la gendarmerie, Amadou Coulibaly a aussi contribué à la
réhabilitation du commissariat de police.




 





Coopération : Les Etats-Unis offrent du matériel informatique d`une valeur de
700 mille dollars à la justice ivoirienne




 




AIP

- Les Etats-unis d`Amériqque ont offert, mardi, du matériel
informatique et des équipements de bureau d`une valeur de 700 mille dollars
(environs 350 millions FCFA) à la justice ivoirienne, en vue de la rendre
"pleinement fonctionnelle".





"Cette aide va rendre les palais de justice pleinement fonctionnels et leur
permettre de servir les populations ivoiriennes; mais aussi, va accroître la
capacité du ministère de la justice à produire des documents officiels et des
certificats de nationalité pour toute la Côte d'Ivoire", a affirmé l'ambassadeur
des USA en Côte d'Ivoire, Phillip Carter III, lors d`une cérémonie de remise de
ce matériel au palais de justice du Plateau (Abidjan-centre).




Le
ministre ivoirien de la justice, Ahoussou Kouadio Jeannot qui a réceptionné le
don des main de M. Carter III, s`est dit heureux de ce par le geste qui vient
soulager une justice ivoirienne, fortement "fragilisée" par plus d`une decennie
de crise socio-politique.




"
C'est avec une joie immense que nous recevons ce don des Etats Unis qui va
permettre à la remise à l'ordre des institutions ivoiriennes. Nous travaillerons
à ce que la justice ivoirienne soit belle, grande et moderne", a-t-il réagi,
estimant que "le juge ivoirien doit être au service du justiciable et nous
aiderons à bâtir une institution forte".




Le
matériel reçu sera affecté dans quinze juridictions des zones touchées par la
crise postélectorale, où de nouveaux juges ont été affectés, annonce-t-on.