REVUE DE PRESSE DU MARDI 9 FEVRIER 2010

9 fév 2010

REVUE DE PRESSE DU MARDI 9 FEVRIER 2010

Le RDR consulte Choi
Fraternité Matin -
« Le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies pour la Côte d'Ivoire, Y J Choi et la Secrétaire générale du Rassemblement des républicains (RDR), Henriette Diabaté, ont discuté lundi à Abidjan, du processus électoral et de la situation actuelle dans le pays.« Nous avons échangé à tous les niveaux de tout et nous repartons avec des informations qui vont nous aider à faire en sorte de poursuivre notre réflexion sur place », a indiqué Madame Diabaté à la fin de la rencontre au siège de l'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire (ONUCI). Interrogée sur la réaction du RDR face à la situation actuelle notamment la crise à la Commission électorale indépendante (CEI), la Secrétaire générale du RDR a indiqué que la position de son parti était celle déjà annoncée par le Rassemblement des Houphouetistes pour la démocratie et la paix (RHdp). « Nous voulons qu'on ne nous distraie pas. Nous voulons aller aux élections sur des bases claires que tout le monde connait » a-t-elle ajouté.[...]

Le Comité électoral du Pdci-Rda: "Le silence de Choi pourrait être assimilé à de la complicité et à de la partialité"
Le Nouveau Réveil
- « Le comité électoral du Pdci-Rda présidé par le ministre d'Etat Bamba Mamadou s'est réuni hier lundi à la maison du Pdci-Rda de Cocody. L'affaire des 429000 pétitionnaires, la radiation des inscrits de la liste électorale sont les deux points phares de l'ordre du jour de cette rencontre. Les membres dudit comité ont aussi examiné les actions idoines à mener pour amener la Côte d'Ivoire à des élections. Pour le président du comité électoral du Pdci-Rda, il ne fait pas de doute que "le Fpi ne veut pas aller aux élections".
(...). Le comportement du Représentant Spécial du Secrétaire Général de l'ONU reste équivoque. Il reste silencieux sur la caporalisation des Médias d'Etat par le camp présidentiel et la remise en cause par le FPI de la liste électorale dont le FPI exige " l'épuration ethnique ". Alors qu'il est censé certifier le rôle des Média d'Etat dans le processus et la liste électorale.
Les dernières Résolutions du Conseil de Sécurité de l'ONU prévoient des sanctions contre les fossoyeurs du processus électoral. Désiré Tagro viole allègrement les lois et textes qui régissent ce processus. Au vu et au su de tout le monde, il tente de substituer l'Administration Territoriale à la CEI.
Ce silence particulièrement inquiétant sur des questions essentielles pourrait être assimilé à de la complicité, à de la partialité.[...] »

Contentieux électoral- Le facilitateur de la crise ivoirienne poursuit ses consultations avec les acteurs politiques- Tagro chez Compaoré aujourd'hui
Fraternité Matin -
« Le Président Blaise Compaoré, Facilitateur du dialogue direct inter ivoirien qui a échangé le weekend dernier à Ouagadougou, avec le Premier Ministre Soro Guillaume, rencontre probablement, cette semaine, le camp présidentiel représenté par le ministre de l'Intérieur, Désiré Tagro. L'audience est annoncée pour ce Mardi. On devine aisément, qu'au centre des discussions, il y aura le scandale à la Commission Electorale Indépendante avec l'affaire des 429.000 pétionnaires litigieux.[...] »

Compaoré convoque une réunion de crise à Ouaga
L'Inter
- « Ca y est ! Le facilitateur du dialogue inter ivoirien, le président Blaise Compaoré s'est enfin décidé à monter au créneau, et tenter de régler la crise née de la liste électorale en Côte d'Ivoire. Il a convoqué à cet effet les principaux protagonistes de cette crise à une réunion capitale qui aura lieu, sauf changement, le jeudi 11 février prochain à Ouagadougou. [...]"

Un Rwanda bis se prépare
L'Expression
– « Après la rencontre, dimanche à Bouaké, avec les militaires, le Directoire politique des Forces nouvelles a échangé avec les délégués généraux pour faire le point de la situation dans leurs différentes zones à la suite des récents évènements survenus à Divo, Katiola et Man autour du contentieux de l'inscription sur la liste électorale. Dans leur rapport, les délégués ont exprimé les inquiétudes des populations à propos des opérations de radiations de certaines personnes sur les listes électorales provisoires dans certaines localités au niveau des tribunaux. « Ce n'est pas l'opération qui leur fait peur. Elles sont prêtes à aller au contentieux, mais elles ont des réserves. Car, elles se disent que le contentieux ne se fait pas aujourd'hui, conformément au mode opératoire arrêté et diffusé par la Cei et par les services administratifs », a justifié Konaté Sidiki. Tout en déplorant les actes de violences à Divo, Katiola et Man, le porte-parole des Forces nouvelles a indiqué que son mouvement qui a « œuvré pendant plusieurs années, dans des moments les plus durs, à maintenir la coexistence communautaire, constate que ces mêmes communautés se regardent en chien de faïence. Prêtes à s'attaquer. Ce sont là, des germes d'une guerre civile. Chacun préparant déjà sa munition. Qui pour une machette, qui pour un couteau, prêt à en découdre avec, celui qui est à la base. Ou celui qui refuse la décision. » Le ministre du Tourisme a attiré l'attention de l'opinion nationale et internationale sur le « drame que nous sommes en train de vivre. » A ses yeux, il y a véritablement péril en la demeure avec cette vague de « dénonciations abusives, l'instrumentalisation des chefs de villages » qui créent une atmosphère de « suspicion, de délation entre les communautés. » Pour Konaté Sidiki, si on avait suivi le mode opératoire normal, on aurait évité ces violences gratuites. « Si, a-t-il argumenté, je sais que c'est un chef qui a rayé ma famille alors qu'il n'a pas le droit, voilà une situation de conflit (...) Il faut qu'on travaille à sensibiliser et à demander à certains politiciens qui prospèrent dans ce genre de chose de prendre la mesure des risques qu'ils font courir aux communautés qui vivaient tranquillement dans la coexistence pacifique. Allons-nous répondre, demain, aux conséquences imprévisibles des dérapages? Les délégués ont les noms des politiciens qui s'activent à vouloir monter une communauté contre une autre. C'est une guerre dans les quartiers, dans les villages. C'est le Rwanda qui se prépare en Côte d'Ivoire. Oui, le Rwanda se prépare en Côte d'Ivoire. Je ne veux pas effrayer les Ivoiriens. Mais mieux vaut le dire maintenant pour éviter le pire », a averti le collaborateur de Guillaume Soro. »