REVUE DE PRESSE DU MARDI 8 SEPTEMBRE 2009

8 sep 2009

REVUE DE PRESSE DU MARDI 8 SEPTEMBRE 2009







Le chef de l'ONUCI
reçoit une délégation du FMI




ABIDJAN --

Le représentant spécial du secrétaire général des Nations unies pour la Côte
d'Ivoire, Choi Young-jin, a reçu vendredi au siège de la mission une délégation
du Fonds monétaire international (FMI), conduite par Mme Doris Ross.




A sa sortie de la
réunion, Mme Ross a indiqué être venue échanger avec M. Choi au sujet de
l'avancée du processus de sortie de crise, a-t-on appris d'un communiqué onusien
publié vendredi. A ce propos, elle a expliqué avoir eu une meilleure "
perception de ce que l'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) fait
pour la réunification totale de la Côte d'ivoire". Pour ce qui est de
l'implication du FMI dans ce processus de sortie de crise, Mme Ross a indiqué
que le FMI a donné à la fin du mois de mars dernier, son appui au programme
économique du gouvernement ivoirien. "Ça a démarré avec l'initiative PPTE, pour
la réduction de la dette et cela doit se dérouler sous des conditions que le
gouvernement doit remplir", a expliqué Mme Ross avant de rappeler que cet appui
s'est effectué avec le concours de la Banque mondiale. (Xinhuanet)
»




 




L'ONUCI offre une
garderie d'enfants au village de Soko





Bondoukou (AIP)-

« La petite enfance du village touristique de Soko (7 km de Bondoukou) bénéficie
officiellement depuis vendredi d'une garderie financée par l'Opération des
Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI). Selon Josiane Codjia, chef de section
'Protection de l'enfance' à l'ONUCI, le centre d'animation et d'encadrement du
jeune enfant de Soko garantie à la fois un environnement sain et protecteur à
l'enfant mais aussi aux parents qui auront plus de liberté dans leurs activités
notamment champêtres. Elle a indiqué que la construction de la garderie
s'inscrit dans le cadre des projets à impact rapide initié par l'ONUCI et a été
financé à 5,2 millions FCFA, en partenariat avec l'ONG régionale 'Colombe
ivoirienne pour le bien-être social (CIBES)'.




Le
président fondateur de la CIBES, Beugré Sylvestre, infirmier au centre de santé
de Soko, a expliqué que la garderie accueille 210 enfants âgés de deux à cinq
ans, pour une douzaine d'encadreurs. Il a ajouté qu'un médecin, un infirmier, un
enseignant ainsi qu'un assistant social, suivent aussi les gamins. M. Beugré a
rappelé que c'est en novembre 2008 que la garderie a été ouverte afin de pallier
au déficit de surveillance des enfants par leurs parents occupés aux travaux
champêtres. « Plusieurs enfants à bas âge ont perdu la vie, ou sont devenus
invalides, renversés par des véhicules qui passent par le village », a-t-il
noté. Soko est traversé par une route internationale qui relie la Côte d'Ivoire
au Ghana voisin. »




 




L'inter  annonce « ELECTION
PRESIDENTIELLE : LE 29 NOVEMBRE DE PLUS EN PLUS COMPROMIS - L'AFFICHAGE DES
LISTES ELECTORALES PROVISOIRES INCERTAIN - CEI ET CNSI, CE QUI NE VA PAS




 




Notre Voie  écrit : « LISTE ELECTORALE
PROVISOIRE : LE 15 SEPTEMBRE MENACE »




 




Nord Sud  indique : « PUBLICATION DE LA
LISTE ELECTORALE PROVISOIRE : LE RDR INVITE LA CEI A PLUS DE RIGUEUR »




 






Un nouveau mode opératoire
présenté à l'Etat major des FAFN




Fn-ci.com  – « 
Le
chef d'Etat major des FAFN, le Général Soumaila Bakayoko a reçu à son cabinet
une délégation du Programme national de réinsertion et de réhabilitation
communautaire (Pnrcc) venue exposer sur le  nouveau mode opératoire du programme
de réinsertion des ex combattants. A l'issue de la séance de travail à huis clos
qui a duré environ trois heures d'horloge, le général Soumaila Bakayoko a
affirmé que le nouveau mode opératoire est un mode consensuel qui a été arrêté
par les ex forces belligérantes au niveau du CCI d'une part et d'autre part avec
tous les partenaires à la démobilisation des ex combattants. Selon lui,
l'objectif du nouveau mode opératoire consiste à démobiliser les ex combattants,
leur remettre une carte de démobilisé et leur trouver des projets.  « La
présélection des éléments FAFN destinés pour l'armée nouvelle et la sélection de
ceux qui seront chargés de sécuriser le processus électoral étant déjà faites,
ce mode opératoire concerne le reste de cette  population n'appartenant pas à
ces deux catégories » a-t-il expliqué. Contrairement à l'ancien mode opératoire
de réinsertion, les ex combattants ne seront plus regroupés avant la
démobilisation. Le Président du comité national de coordination de réinsertion
et de réhabilitation communautaire, M. Diarrassouba Youssouf, a pour sa part
indiqué que le Premier ministre a décidé de mettre en place un comité national
de coordination des activités de réinsertion afin qu'il y ait une synergie des
actions pour la réinsertion. « Nous sommes venus rassurer les grands
commandements et les commandants de zones qu'il existe un comité qui va se
charger désormais de mettre en place une harmonisation des activités de
réinsertion, de réhabilitation communautaire » a-t-il affirmé, tout en se
réjouissant de la pleine adhésion des Forces Nouvelles à ce nouveau processus.
Pour M. Koné Dotien Fidel, conduisant la délégation du PNRRC, la réunion avec
l'Etat major des FAFN a été fructueuse car elle a permis, selon lui, d'arrêter
de façon consensuelle un chronogramme qui sera communiqué ultérieurement. »




 






Guillaume Soro sollicité par
les Zinzins et Bahéfouès pour le règlement de leurs problèmes




Fn-ci.com  – « 
Inquiets
de leur situation, face  à la sortie de crise qui amorce son dernier virage, les
Zinzins et Bahéfouè de l'armée régulière qui ont rejoint les rangs des FAFN,
sont venus solliciter ce lundi 7 septembre 2009, l'appui et l'aide du Secrétaire
Général des Forces Nouvelles, le Premier Ministre Guillaume Soro pour la
résolution de leurs problèmes.  C'est au cabinet du Secrétaire Général qu'ils
sont venus, au nombre d'une vingtaine de personnes, exprimer leurs inquiétudes.
Selon eux, leur présence en ce lieu s'explique par le fait qu'ils s'inquiètent
du non-règlement ou de la non-prise en compte de leurs problèmes, à savoir leur
réengagement au sein de l'armée, le paiement des arriérés de 14 mois de salaires
et la question du règlement de leurs grades.  En absence du Directeur de cabinet
du Secrétaire Général des Forces Nouvelles, le Colonel-major Bamba Sinima, ce
sont ses deux adjoints,  Cissé Sindou et Dr André Ouattara ainsi que le chef de
cabinet du CEMA  des FAFN, le Commandant Doumbia Daouda dit '' Commandant Big''
qui les ont reçus à la salle de conférence de la cellule de communication du
Secrétariat général. « Nous sommes venus voir le Secrétaire général, c'est lui
seul qui peut régler nos problèmes. Nous ne voulons que la paix. Nous ne faisons
que des doléances et nous avons quelqu'un de compétent à notre tête. Nous luis
faisons confiance, c'est pourquoi nous sommes venus ici. Nous attendons que
notre chef fasse quelque chose pour la résolution de nos problèmes » a indiqué à
la fin de la réunion, le sergent chef Gomé Félix au nom de ses camarades, tout
en précisant qu'ils ne sont pas venus pour faire du scandale. Il a par la suite
énuméré leurs préoccupations, qui se résument en trois points à savoir leur
réengagement au sein de l'armée, le règlement de leur question de grades et le
paiement des arriérés de salaire qui s'élèvent à 14 mois pour chacun. Quand au
Commandant Doumbia Daouda, il s'est félicité de l'esprit dans lequel les
militaires ont revendiqué. « Ils ne sont pas venus avec un esprit belliqueux et
ne portaient aucune arme contrairement à certaines affirmations. Tout s'est
passé dans le calme. Ils ont exprimé leurs inquiétudes que les représentants du
Secrétaire Général ont bien noté. Nous pensons que cela sera transmis à qui de
droit » a précisé le chef de cabinet du chef d'Etat major des FAFN. Notons que
c'est dans un esprit républicain et patriotique que ces hommes rompus au métier
de l'arme sont venus exprimer leurs inquiétudes. »




 




Des éléments des
Forces nouvelles bloquent le cortège du SGA de la Présidence à Dabakala




Dabakala, AIP-

« En partance pour son village natal, où devait avoir lieu l'investiture d'un
mouvement de soutien à Gbagbo, dénommé "Djimini-Djamala pour Gbagbo",
le Secrétaire général adjoint de la Présidence, Coulibaly Abou Sangolobé, et sa
délégation, ont été bloqués, vendredi, à Dabakala(centre-nord du pays, région de
la vallée du Bandama), au niveau du corridor-nord, par des éléments des Forces
nouvelles, l'ex-rébellion, basée dans les zones centre, nord et ouest du pays, 
leur exigeant un sauf-conduit ou laissez-passer. Le cortège a pu finalement
quitter les lieux, grâce aux bons offices du sous-préfet de la localité. »




 




Les
populations ivoiriennes appellent au changement de mentalités, indique une étude
socioéconomique





Abidjan, (AIP)

– « Les populations ivoiriennes appellent à un changement de mentalités, par le
respect du bien public, en vue de doter le pays d'une vision pour
l'avenir, éclairer l'action publique, tout en orientant les générations
futures, dans l'espace et dans le temps, indique, en substance, une étude
socioéconomique, réalisée dans le cadre de l'étude nationale prospective 2040,
sur leurs préoccupations, attentes ou aspirations.  Portant sur des questions de
gouvernance politique, de gouvernance économique, de géopolitique locale,
de cohésion sociale, de gouvernance sociale et culturelle, ainsi que de
l'aménagement du territoire et le développement régional, l'environnement ou le
cadre de vie, les problèmes du Genre, des minorités ou spécificités au sein des
populations, la crise et son impact, cette étude fustige notamment la gestion
gabégique des deniers publics. Elle relève les insatisfactions des populations
quant au fonctionnement de la démocratie et au rôle des médias, de la justice,
du système éducatif et sanitaire, à la lutte contre l'insécurité fort
grandissante au niveau des forces de police et de leur  mission de
protection des personnes et des biens, de même que la politique de l'emploi et
le chômage, l'initiative prive et les conditions de création
d'affaires, l'autosuffisance et la sécurité alimentaire. Véritable aiguillon qui
devra inspirer de l'action gouvernementale, elle est consignée dans un document
de 267 pages, réalisé à partir d'une enquête effectuée, du 25 août au 28
septembre 2008, sur un échantillon de 6.000 personnes de plus de 15 ans, et
réparties sur l'ensemble du territoire national ivoirien. Cette étude n'occulte
pas non plus les questions de développement durable, de l'assainissement du
cadre de vie et de la sauvegarde du milieu naturel,  l'éducation de la jeune
fille, à la situation de l'enfant, et il en ressort que si les populations
mettent l'Etat, en première ligne des actions à mener pour une Côte d'Ivoire
nouvelle, elles soulignent, toutefois, que cela ne saurait se faire sans leur
implication réelle, à tous les niveaux de leur représentativité. Elle relève la
bonne opinion des populations sur les rapports de l'Etat avec les religions, le
progrès vers l'unité nationale, le choix du libéralisme économique, mais
également les résultats des actions d'aménagement du territoire et du
développement régional, ainsi que la politique de décentralisation et
l'intervention de l'armée, depuis  l'éclatement de la crise. Mais, elle souligne
les attentes nombreuses des populations vis-à-vis de  l'Etat, auquel elles
prônent l'adoption de politiques de bonne gouvernance, de sécurité publique, de
civisme, d'intégrité et de la valeur travail, ainsi que de justice
et d'équité. »