REVUE DE PRESSE DU MARDI 8 DECEMBRE 2009

8 déc 2009

REVUE DE PRESSE DU MARDI 8 DECEMBRE 2009







Gestion du
contentieux des listes électorales: Le Représentant spécial de l'ONU visite des
centres à Abidjan




AIP
-
« Le Représentant spécial du Secrétaire général de l'ONU pour la Côte d'Ivoire,
YJ Choi, a visité lundi des centres de traitement des contentieux de la liste
électorale provisoire à Port-Bouët et à Vridi, a appris l'AIP de source
officielle. Le chef de l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire est allé
s'enquérir auprès des membres de la Commission électorale indépendante (CEI)
locale de l'évolution de l'opération de traitement des contentieux démarrée, il
y a une quinzaine de jours, indique un communiqué de la mission parvenu lundi à
l'AIP. "Nous vivons une période historique parce que le traitement du
contentieux est une étape-clé dans la sortie de crise", a déclaré M. Choi à la
fin de la visite, ajoutant que "les requérants sont calmes et font leurs
requêtes dans la discipline". Le Représentant spécial a annoncé l'appui de la
mission aux autorités ivoiriennes pour la sécurisation de l'opération. "On va 
étudier comment vous appuyer concrètement car ce que vous faites va aider les
Ivoiriens à sortir de la crise", a-t-il dit, soulignant que des visites
similaires vont se faire dans d'autres centres tant à Abidjan qu'à l'intérieur
du pays. Cette visite du chef de l'ONUCI s'est déroulée en présence du maire de
Port-Bouët, Mme Hortense Aka-Anghui. »




 




Choi salue le calme
des requérants




Fraternité
Matin–« 
Le
Représentant Spécial du Secrétaire général des Nations Unies en Cote d'Ivoire a
visité, hier, les centres de traitement du contentieux électoral de Port-Bouët
et Vridi. « Les requérants sont calmes et font leurs requêtes dans la
discipline », a salué le chef de l'Opération des Nations Unies EN Cote d'Ivoire
(ONUCI).Qui a souligné le professionnalisme et l'enthousiasme des agents locaux
de la Commission électorale indépendante (CEI) visités. « Nous vivons une
période historique parce que le traitement du contentieux est une étape clé dans
la sortie de crise »,a-t-il précisé. Aussi, face à des doléances d'ordre
logistique et sécuritaires que lui ont exposées les agents, Choi a-t-il promis
de les étudier en vue de leur trouver des « solutions concrètes ».Le
Représentant spécial de Ban Ki-Moon a souligné que sa tournée dans les centres
de traitement du contentieux électoral s'inscrit dans le cadre d'une visite
d'encouragement des principaux responsables de l'ONUCI aux agents chargés de
cette opération. »




 






Election présidentielle en en Côte d'Ivoire: voici le plan de
l'ONU pour sécuriser les élections




L'inter  –
« Chars, hélicoptères et des milliers de casques bleus mobilisés .Comment les
résultats seront contrôlés
.
Un scrutin à risque, maintes fois reporté et qui pourrait se tenir fin février-
début mars 2010, si l'on s'en tient à la dernière décision arrêtée, récemment,
par les principaux leaders ivoiriens à Ouagadougou. Pour cette élection de
sortie de crise, ''l'opération des Nations unies en Côte d'Ivoire (ONUCI), que
dirige le Coréen Young-Jin Choi, n'a aucune intention de se laisser déborder '',
révèle l'hebdomadaire panafricain ''Jeune Afrique'' dans sa dernière livraison
(du 6 au 12 décembre 2009). Dans le souci d'éviter que l'un des 14 candidats
retenus pour cette élection cruciale ne tente, sait-on jamais, de rendre publics
des résultats erronés, l'ONU, via l'ONUCI, ''tiendra son propre décompte des
voix, avec ses propres observateurs déployés dans les principaux bureaux de
vote'', selon l'hebdo. Du reste, indique ''jeune Afrique'', les agents onusiens
ont également identifié différents scénarios de résultats et d'éventuels
troubles à l'ordre public. « Neuf brigades anti-émeute (90 hommes chacune)
seront déployées dans les grandes villes ivoiriennes pour parer à toute
éventualité. Avec, en deuxième rideau, l'appui de 7000 militaires, de 6
hélicoptères et de 150 chars », ajoute le journal de Béchir Ben Yahmed. Des
informations qui laissent croire que l'organisation mondiale n'entend pas
laisser faire du tout lors de la présidentielle ivoirienne à venir. « S'il y a
des dysfonctionnements, je contacterai les gens concernés pour les ramener dans
les critères-cadres. S'il y a de la mauvaise foi, je ne ferai pas de concessions
», mettait en garde le représentant spécial du Secrétaire général pour la Côte
d'Ivoire, YJ. Choi, lors d'un point de presse à Abidjan en mai 2009. Sauvegarder
les résultats légitimes Le Conseil de sécurité de l'ONU, faut-il le rappeler, a
confié au chef de l'ONUCI un mandat de certification concernant la liste
électorale et le scrutin...« Je veillerai personnellement à ce que les résultats
soient respectés ; que le vainqueur soit celui qui a gagné les élections. Je
sauvegarderai les résultats par tous les moyens dont je dispose, et ce dans
l'intérêt du peuple ivoirien », a promis le chef de la mission onusienne en Côte
d'Ivoire. »




 




Processus électoral- Le nouveau chronogramme déjà menacé




Fraternité Matin–
« 
Le
Rideau à peine tombé sur les travaux de la 6e réunion du Cadre
Permanent de Concertation (CPC), que de gros nuage se profilent à nouveau dans
le ciel de l'élection en Côte d'Ivoire. Le secrétaire permanent de la commission
électorale indépendante (CEI), Auguste Severin Miremont, a estimé, hier que
l'opération du contentieux électoral ouverte le 24 novembre dernier va bon
train... Pour autant, Auguste Miremont a reconnu qu'au cas où un requérant aurait
besoin d'un certificat de nationalité (pièce exigée dans certains cas pour faire
la réclamation), la grève pourrait être un problème. De fait, ce débrayage en
cours depuis bientôt une semaine, si l'on n'y prend garde, peut affecter le
processus électoral, du moins le temps du traitement du contentieux. Car il y a
nécessairement des requérants, tant ceux qui sont sur la liste des cas à valider
que ceux (estimes à 1 033 985, soit 16% de la population enrôlée) dont le
croisement avec la liste électorale de 2000 et le fichier fusion a été négatif.
Alors que ceux-ci ont nécessairement besoin d'un certificat de nationalité pour
justifier leur citoyenneté ivoirienne et revendiquer leur inscription sur la
liste électorale. C'est pourquoi la grève des greffiers, qui a bloqué les actes
de justice dont la délivrance des certificats de nationalité, peut être
considérée comme une sérieuse menace pour le processus électoral dans son
ensemble...»




 








Contentieux électoral - Les greffiers bloquent tout
 




Notre Voie  –

« [...] Depuis le lundi 30 novembre dernier, tous les greffes sont fermés pour
cause de grève et les tribunaux paralysés sur toute l'étendue du territoire
ivoirien... Si le président Mambé n'a pas envie de proroger les 30 jours accordés
aux réclamants dans le contentieux autour de la liste électorale provisoire, que
fera-il des pétitionnaires contrariés par la grève des greffiers à travers tout
le pays ? L'affichage de la liste électorale a officiellement commencé le
dimanche 22 novembre 2009. Et, dans la plupart des cas, les pétitionnaires
rejetés doivent fournir un certificat de nationalité pour voir leurs cas
réglés...L'arrêt de travail des greffiers en cours creuse déjà un trou béant de
près de dix (10) jours dans le nouveau calendrier électoral. »




 






Le président Bédié à Ard (une radio allemande) : "Ce n'est pas le
Cpc qui fixe la date des élections. C'est la Cei"




Le Nouveau
Réveil  – « [...]

Monsieur le
président, vous étiez au dernier Cpc que le monde entier attendait. Ce Cpc a
décidé de la période des élections, est-ce qu'on peut être rassuré que cette
fois-ci, c'est le dernier report ?




Il faut espérer que
ce sera la bonne date. Voyez-vous le Cpc, c'est un organe de consultation, mais
pas un organe d'exécution. Ce n'est pas le Cpc qui doit fixer la date des
élections. C'est la Commission électorale indépendante. Le Cpc donne
l'orientation générale. C'est la raison pour laquelle, nous nous sommes tenus à
fixer une période, fin février-début mars. Et c'est en fonction de cette
orientation que la Commission électorale indépendante, qui est revenue avec
nous, pourra fixer une date c'est-à-dire un jour précis. [...] ».




 






Côte d'Ivoire: Tout sur le
business des Com-zones. Le règne des seigneurs du Nord




Soir Info  – «La
situation dans le nord de la Côte d'Ivoire ressemble plus à une économie de
chefs de guerre qu'à une administration gouvernementale qui fonctionne.Plus de
sept ans après la conquête de la zone septentrionale par les rebelles ivoiriens
et presque trois ans après la signature de l'Accord politique de Ouagadougou
(Apo), sept experts des Nations unies ont dressé cet implacable constat au terme
d'une enquête de plusieurs mois menée en 2009... Au bilan, le seul domaine qui
soit revenu réellement aux pouvoirs publics est l'immatriculation des véhicules
à Bouaké ...Mais, sur le terrain, les milices des Forces nouvelles (Fn,
ex­rébellion), surnommées, Cobra, Fansara 110, Highlander ou Delta Force,
contrôlent toujours 60 % du pays, plus de 190000 km2. Elles répondent aux ordres
de dix commandants de zone rétifs à toute réunification. Et pour cause ! Ils
tirent de juteux bénéfices de l'exploitation et du trafic des ressources
naturelles (cacao, coton, bois, noix de cajou, or et diamants)... Selon le
ministère de l'Économie et des Finances, ce business pourrait leur rapporter
quelques 60 milliards de Fcfa par an (environ 90 millions d'euros). Une rente
providentielle pour laquelle les seigneurs de guerre n'hésitent pas à se battre.
Même entre eux. [...]« Soro a plus besoin des com'zone qu'ils n'ont besoin de lui
", commente stoïquement un diplomate. Les relations avec le chef du gouvernement
sont même parfois tendues. Guillaume Soro a réduit ses voyages dans le Nord,
certains des com'zone l'accusent régulièrement de jouer le jeu du président
Gbagbo et ont même appelé à sa démission en avril dernier ... Une confiance
limitée
« Soro n'est plus maître du dialogue politique, ajoute le même
diplomate. Tout se joue directement entre les présidents Gbagbo et Compaoré. »...
Les échanges commerciaux entre les deux pays enrichissent des tas
d'intermédiaires. « La confiance n'est pas encore totale entre les rebelles et
le camp Gbagbo. La réunification définitive n'aura donc lieu qu'après la tenue
d'élections transparentes, conclut un proche du président Compaoré. Si c'est le
cas, nous veillerons à ce que le résultat des urnes soit respecté. Et les
com'zone ne pourront se prévaloir des armes pour faire leurs affaires. ».




Or et Diamants
: Les joyeux de guerre. En dépit de l'embargo sur les exportations de diamants,
les creuseurs continuent à travailler dans les mines artisanales des régions de
Séguéla et de Tortiya. L'exploitation et le commerce seraient encadrés par des
hommes d'affaires maliens et guinéens. Les experts de l'Onu les soupçonnent
d'écouler les pierres précieuses sur les marchés internationaux (Belgique,
Israël). Certains éléments des Forces nouvelles prélèvent également des taxes
sur le commerce de l'or, une activité très lucrative aux mains des orpailleurs
traditionnels. La société Randgold Resources investit actuellement dans la
construction d'une mine aurifère à Tongon, à environ 60 kilomètres au nord de
Korhogo. Un site très prometteur avec des réserves de plus de 3,1 millions
d'onces. Selon les experts onusiens, Randgold verserait au moins 3 millions de
Fcfa par mois au commandant Kouakou Fofié au titre de droits d'exploitation. Une
accusation rejetée par le groupe sud-africain, qui reconnaît toutefois avoir
loué les services de la SARL Cobagiex-Sécurité, propriété du chef de guerre,
avant de résilier son contrat en juillet dernier. »