Les casques bleus célébrés à travers la cote d'ivoire
Le Mandat - La Journée internationale des casques bleus a été célébrée, le 28 mai 2011, dans plusieurs villes de Côte d'Ivoire, notamment, Yamoussoukro, Daloa, Korhogo, Divo, Bondoukou, Adzopé et San Pedro. A Yamoussoukro, c'est à Zambakro que la cérémonie, placée sous le signe de la cohésion sociale et la réconciliation, s'est déroulée. Outre les défilés militaires et les allocutions, cette manifestation dont le thème était la loi, l'ordre et la paix, a été marquée par un tournoi de football auquel ont participé les équipes de l'ONUCI, de l'Ecole des Forces Armées, de la Garde Républicaine et celle des jeunes du village de Kami. La compétition a été remportée par l'Ecole des Forces Armées. Pour le Préfet de la Région des Lacs, André Epkonon, la journée d'hommage aux casques bleus offrait aux populations de Yamoussoukro, une occasion de se retrouver et de sceller la cohésion entre elles. Evoquant le thème de la commémoration, M. Epkonon a indiqué que la loi, l'ordre et la paix doivent s'imposer à tous pour un meilleur devenir de Côte d'Ivoire. A Bouaké, la journée hommage a été marquée par une rencontre de volleyball entre des équipes militaire et civile de l'ONUCI et deux formations sportives composées d'enseignants et d'élèves à l'ancien stade de la ville. Le message du Secrétaire général de l'ONU a été lu par Abdoulaye Sani, Chef de la délégation de l'ONUCI et Officier régional de sécurité du Secteur Est. Parlant des relations entre les militaires de l'ONUCI et les populations de Bouaké, M. Sani a souligné la bonne intégration des soldats de la paix. « Au-delà des opérations militaires et policières, nous sommes heureux que les casques bleus puissent grâce à vous s'impliquer dans des activités socioculturelles et sportives et des activités de développement », a-t-il indiqué. À Divo, La cérémonie d'hommage aux casques bleus, a connu deux phases : la première, officielle, s'est déroulée à la place SOCOCE avec le défilé militaire, le passage en revue des troupes et la lecture du message du Secrétaire général des Nations Unies. La seconde, sportive a eu lieu au stade municipal de Divo avec deux matches de football opposant les Collèges « Ehoulé James » et « le Jour », d'une part et les casques bleus marocains et les FRCI, d'autre part. Les casques bleus et le collège Ehoulé James ont remporté le tournoi. A Daloa, chants, ballets et sketch sur le foncier rural ont rythmé la manifestation. Trois cents enfants des écoles primaires de la ville ont souhaité un joyeux anniversaire aux casques bleus devant Ousmane Kane, le Coordinateur des bureaux du Secteur Ouest (ROC), qui a lu le message du Secrétaire général. Les villes de Korhogo, de San Pedro, de Bondoukou et d'Odienné ont, elles aussi, revêtu la couleur bleu des Nations Unies. Elles ont amplifié le message de paix de Ban Ki-Moon. Elles ont surtout rappelé, comme toutes les autres villes où la cérémonie d'hommage s'est déroulée, le courage des casques bleus. Elles ont en outre souligné les risques auxquels ces derniers restes confrontés dans l'exercice de leur mandat. Ici comme dans les autres villes, la journée d'hommage a été une autre occasion pour les populations de mieux connaître les casques bleus et leurs réalités. Des activités sportives ont été organisées pour permettre aux populations de partager avec les soldats de la paix un instant de bonheur avant que ceux-ci ne s'engagent dans d'autres combats pour la paix.


Fête des mères à korhogo : l'Onuci célèbre les femmes
Le Mandat - L'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) a appelé les femmes de Korhogo, localité située à 580 km au nord du pays à contribuer au processus de réconciliation et de pardon, à l'occasion d'une cérémonie de la « fête des mères » organisée le 28 mai 2011, avec des partenaires locaux. En présence de nombreuses femmes issues d'organisations socioprofessionnelles et politiques de la ville, le chef de délégation de l'ONUCI, Eba Tanoh, a d'abord souligné l'importance qu'accordent les Nations Unies aux femmes. « En rendant hommage à celles grâce à qui nous sommes ici ce soir, nos mères, c'est à toute les femmes que vous le faites et partant, à toute l'humanité que vous rendez hommage. Pour les Nations Unies, la femme représente également un pilier très important et pour le marquer, l'Organisation a institué le 8 mars de chaque année, Journée Internationale de la Femme», a-t-elle dit. Mme Tano a ensuite prié les femmes de s'impliquer davantage dans le processus de pardon et de réconciliation, afin qu'il aboutisse réellement. « Cet hommage tombe à point nommé, avec la crise postélectorale que nous venons tous de connaître car, en offrant une fleur ce soir aux mamans, c'est tout l'espoir d'une vie nouvelle, construite dans la réconciliation, après le pardon sincère de tous leurs fils et filles que vous leur offrez. » Le Sous-préfet central, Eugène Kouadio a encouragé les femmes à toujours œuvrer dans le cadre du renforcement de l'amour, du partage, du pardon et de la cohésion sociale, afin que le département et partant, le pays, retrouve son image d'antan de terre d'hospitalité. « Je salue et félicite les mères de la région des Savanes, car ce jour est une occasion de leur rendre hommage et leur rappeler combien leur rôle est encore important en ce moment dans le rapprochement des populations et la célébration de l'amour du prochain pour qu'ensemble, nous amorcions le développement », a souligné l'autorité administrative. Il faut noter que des messages de paix et de réconciliation ont été livrés par des mères aux populations et que plusieurs prestations de danses traditionnelles et modernes et des sketches ont tenu en haleine le public sorti massivement pour l'occasion.

Reconstruction : Le gouvernement sollicite l'assistance de l'Onu
Fraternité Matin - Le ministre d'Etat, Garde des Sceaux, ministre de la Justice, Ahoussou Jeannot, a indiqué hier que la Côte d'Ivoire attend que la Communauté internationale se mobilise autour d'elle pour sa reconstruction après la grave crise qu'elle a subie à la suite de l'élection présidentielle. « Le conflit armé maintenant circonscrit, la Côte d'Ivoire s'attèle à sa reconstruction post-crise pour laquelle une assistance multidimensionnelle s'avère indispensable », a dit le ministre. C'était au siège de l'Onuci (hôtel Sebroko). A la célébration de la neuvième édition de la journée internationale des casques bleus sur le thème : «Le respect de l'état de droit ». [...]

Ouattara dit merci à Ban Ki-Moon et à Choi
Nord-Sud – Le gouvernement a adressé, hier, ses remerciements à la communauté internationale pour son engagement dans la résolution de la crise ivoirienne. Et c'est le garde des Sceaux, ministre de la justice, Jeannot Ahoussou Kouadio, qui est allé traduire cette gratitude à la 9ème journée internationale des casques bleus. «Je voudrais (...) pour une fois encore, traduire la gratitude et l'infinie reconnaissance du peuple et du gouvernement ivoiriens à la communauté internationale, à travers l'Onu, dont le soutien précieux et constant a permis de trouver une issue heureuse à la crise post-électorale », a-t-il déclaré. Il a également trouvé d'autres mots justes à l'endroit du secrétaire général des nations unies. «Vous voudriez bien, monsieur le représentant spécial, transmettre à nouveau au Secrétaire général des nations unies, Monsieur Ban Ki-Moon, les remerciements sincères de son Excellence monsieur Alassane Ouattara, président de la République de Côte d'Ivoire, pour tous les efforts qu'il n'a cessé de déployer pour rétablir la démocratie et pour toutes ses actions en faveur d'une paix durable en Côte d'Ivoire », a-t-il commis Y. J. Choi. Ces remerciements valent, a-t-il dit, pour Young-Jin Choi, lui-même, « pour son engagement sans faille et sa détermination à conduire les actions des Nations Unies en Côte d'Ivoire ». [...]

Les crimes continuent dans l'ouest Ivoirien, selon une commission d'enquête
Soir Info - "Des crimes réels ont été commis par les parties en présence et ça continue à être le cas. La preuve de cela: il y a encore des réfugiés qui fuient cette région", a déclaré lors d'une conférence de presse le Soudanais Suliman Baldo, l'un des trois experts de la commission. "Les populations dans cette zone-là vivent dans une insécurité totale et dans le désarroi", a insisté sa collègue béninoise, Reine Alapini Gansou. Selon la force onusienne en Côte d'Ivoire (Onuci), plus d'un millier de personnes ont été tuées entre décembre et avril dans l'ouest, où la crise politique a exacerbé des tensions interethniques anciennes. Le président de la commission, le Thaïlandais Vitit Muntarbhorn, a souligné qu'à travers le pays avaient été commises des "violations graves et massives" des droits de l'Homme durant la crise née du refus de l'ex-président Laurent Gbagbo de céder le pouvoir après sa défaite au scrutin de novembre 2010. "Pour que la paix soit durable, il est essentiel de mettre fin à l'impunité, la réconciliation ne pouvant se faire sans justice", a-t-il affirmé. Il a appelé le gouvernement du nouveau président Alassane Ouattara à assurer "une justice effective" et la communauté internationale à le soutenir. Créée par le Conseil des droits de l'Homme de l'ONU basé à Genève, la commission indépendante doit présenter son rapport le 15 juin, après avoir achevé vendredi à Abidjan un séjour de près de quatre semaines dans le pays. Selon les autorités ivoiriennes, près de 3.000 personnes ont été tuées durant plus de quatre mois de crise et dix jours de guerre entre forces pro-Gbagbo et pro-Ouattara, appuyées par l'armée française et l'Onuci. Dans un rapport publié mercredi, Amnesty International écrit que "les très graves violations et atteintes aux droits humains commises, depuis l'arrestation de Laurent Gbagbo" le 11 avril par les forces pro-Ouattara "montrent que les populations appartenant à des groupes ethniques considérés comme partisans" de l'ex-président "continuent d'être la cible d'attaques".

Koné Tiémoko Meyliet nommé nouveau gouverneur de la BCEAO
Agence de Presse Ivoirienne (AIP) - La Conférence des Chefs d'Etat de l'Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) tenue lundi à Lomé (Togo), a procédé à la nomination de Koné Tiémoko Meyliet, nouveau gouverneur de la Banque centrale des Etats de l'Afrique de l'Ouest (BCEAO). Le successeur de Philippe-Henri Dakoury-Tabley, forcé à la démission en janvier pour ne pas avoir respecté une décision de l'UEMOA de confier à Alassane Ouattara le contrôle des actifs de la Côte d`Ivoire détenus par la banque régionale, a accompli la plus grande partie de sa carrière à la BCEAO. Economiste de formation a été recruté sur concours à la BCEAO après ses études supérieures. Il a été successivement adjoint au directeur national de la BCEAO pour la Côte d'Ivoire, directeur central de l'émission et des opérations financières au siège de la BCEAO à Dakar. Directeur national de la BCEAO pour la Côte d'Ivoire et Gouverneur suppléant au Fonds Monétaire International de 1991 à 1998, il est nommé conseiller du gouverneur de la BCEAO et directeur du département de l'Administration générale et de la Formation. Il occupe par la suite la fonction de contrôleur général chargé de la supervision des directions opérationnelles de l'inspection, de l'audit interne, du contrôle de gestion et de la prévention des risques. Puis, conseiller spécial et membre de gouvernement de la Banque jusqu'en décembre 2006. Koné Tiémoko intègre ensuite l'administration publique ivoirienne en 2007. Il au y occupe successivement les fonctions de directeur de cabinet du Premier ministre avec rang de Ministre jusqu'à 2010, de ministre de la Construction, de l'Urbanisme et de l'Habitat. Depuis décembre 2010, celles de conseiller spécial du Président de la République chargé des affaires économiques et monétaires. La BCEAO est la banque d'émission des huit Etats-membres de l'UEMOA qui ont en partage le franc CFA. Le poste de gouverneur a jusqu'ici été occupé par la Côte d'Ivoire qui représente quelque 40% du produit intérieur brut (PIB) de l'espace communautaire.

Sommet G8/Afrique Dominique Ouattara (Première dame) : "La Côte d'Ivoire veut une nouvelle génération sans Sida"
L'Expression - Tenu à Deauville du 26 au 27 mai, le 37ème sommet annuel du G8 a été marqué par la présence de plusieurs premières dames. Le second jour a été l'occasion pour la Première dame de France, Carla Bruni Sarkozy, de se retrouver au somptueux restaurant « le Ciro's » de Deauville avec ses pairs dont Mme Dominique Ouattara (Première dame de Côte d'Ivoire), Laureen Anne Teskey Harper (Première dame du Canada), Mme Alpha Condé (Guinée Conakry, Mme Issoufou Mahamadou (Niger), Svetlana Medvedeva (Russie), Mme Abdoulaye Wade (Sénégal), et Mme Ban Ki Moon (l'épouse du SG de l'Onu). A cette rencontre ont été conviés Michel Kazatchkine, Directeur exécutif du Fonds mondial de lutte contre le Sida, la tuberculose et le paludisme et Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'Onu Sida. Au cours de ce conclave, Mme Carla Bruni Sarkozy, ambassadrice de lutte contre le Sida, a acquis l'accord des participants à s'engager activement dans la protection mère-enfant dans le cadre de la lutte contre le Vih/ Sida et contre l'illettrisme. Ce fut l'occasion pour chacun des Premières dames de faire un exposé sur l'Etat de cette pandémie dans son pays. Le first Lady de Côte d' Ivoire en a profité pour dresser le tableau du Vih en Côte d'Ivoire. «Dans notre pays, le taux de prévalence national, selon la dernière enquête effectuée par le ministère de la Santé, est de 4,7 %. Sur un million de femmes enceintes chaque année en Côte d'Ivoire, cinquante mille femmes (50.000) sont séropositives. Pour y remédier, la Côte d'Ivoire veut faire sienne la vision d'une ''nouvelle génération sans Sida'' et tout mettre en œuvre pour : renforcer le système de santé par une nette amélioration de l'accès aux soins; multiplier les centres de dépistage précoce dès la naissance de l'enfant ; conseiller et promouvoir le dépistage systématique chez les femmes enceintes, et enfin augmenter les ressources financières allouées à la protection maternelle», a souligné Dominique Ouattara. Une vision bien appréciée par les participants. L'épouse du président français a par ailleurs salué l'engagement des Premières dames de la Côte d'Ivoire, de la Guinée et du Niger pour leur engagement aux côtés de leur époux, non sans noter l'accueil chaleureux réservé à son époux lors de son récent séjour en Côte d'Ivoire.