REVUE DE PRESSE DU MARDI 27 AVRIL 2010

27 avr 2010

REVUE DE PRESSE DU MARDI 27 AVRIL 2010







Les administrations
des missions de paix ouest-africaines affinent leur coopération 




Le Patriote  -
La
sixième conférence des administrations des missions des Nations Unies en Afrique
de l'Ouest, a pris fin ce lundi 26, Avril 2010, au siège de l'Opération des
Nations Unies en Côte D'Ivoire (ONUCI). Au terme des travaux qui ont duré trois
jours, le chef de l'Appui à la mission de l'ONUCI, Wallace Divine a exprimé
toute sa satisfaction. « Nous avons pu travailler sur tous les sujets d'intérêt
général des missions. Nous avons surtout examiné les voies et moyens
susceptibles de nous permettre une coopération plus efficace pour  la bonne
marche de nos activités de soutien »,  a-t-il déclaré, avant de rappeler que
« L'appui à la mission est l'épine dorsale  des missions. » La sixième
conférence des administrations des missions des Nations Unies en Afrique de
l'ouest a été ouverte par le Représentant spécial du Secrétaire General pour la
Cote d'ivoire, YJ Choi, le vendredi 23 Avril 2010 au siège de l'ONUCI.
L'objectif  de cette rencontre était de permettre aux administrations des
missions de l'Afrique de l'Ouest d'étoffer leur champ de coopération et
d'approfondir leur interaction afin de rendre leur travail de soutien aux
missions plus efficace. Outre l'ONUCI, la Mission des Nations Unies au Liberia
(UNMIL), le Bureau des Nations Unies pour l'Afrique de l'Ouest (UNOWA), le
Bureau intégré des Nations Unies pour la consolidation de la paix en
Guinée-Bissau (UNOGBIS) et le Bureau Intégré pour la Consolidation de la Paix en
Sierra Leone (UNIPSIL) ont participé à cette réunion.




 




Processus électoral
– Hamadoun Touré (Porte-parole de l'Onuci) : « la liste blanche doit passer sous
contentieux »




L'inter –
Le
Porte-parole de l'Onuci, Hamadoun Touré, a indiqué dans un entretien accordé au
site afreekelection.com, hier lundi 26 avril 2010, que la liste « blanche » doit
être révisée. « Le fait que le processus électoral marque le pas. C'est une
grande inquiétude. Nous nous estimons que tout est lié à la liste électorale. Et
pour les deux camps d'ailleurs ! Vous avez parlé de polémiques et de blocages.
Il y a une partie que veut que la « liste blanche » soit auditée ou vérifiée ; 
ou fasse l'objet de contentieux. Il y a une autre partie qui estime que la liste
a fait l'objet de suffisamment de croisements pour qu'elle soit valable et
fiable. Mais nous disons que la liste blanche pour être fiable, n'en est pas
pour autant exemptée de contentieux. Elle doit passer sous contentieux » a
déclaré M. Touré.




 




Dona Fologo:
"L'Onuci ne veut pas la paix "





L'Expression  -

Le père du sursaut national ne démord pas contre les puissances
étrangères qui maintiennent les peuples africains dans des liens de la
servitude. Hier à San Pedro pour présider le pré-colloque du Cinquantenaire de
l'indépendance de la Côte d'Ivoire, Laurent Dona Fologo a appelé les Africains
et singulièrement les Ivoiriens à « détruire tous les réseaux qui conduisent à
une paupérisation endémique des populations. » A cet effet, le président du
Conseil économique et social(Ces) a effleuré quelques pistes de réflexion sans
entrer dans le vif du thème du pré-colloque « Les conditions économiques de
l'indépendance à l'ère de la mondialisation : mythes et réalités ». Pour Fologo,
les conditions économiques de l'indépendance tiennent en deux choses : la
décolonisation totale de l'Afrique et l'émergence de nouvelles théories
économiques (concurrentes du capitalisme) après que celui ci a vaincu le
socialisme dans le cadre de la guerre froide. A en croire le père du sursaut
national, les bases militaires et les missions onusiennes disséminées ça et là
en Afrique sont les signes d'une colonisation qui n'est pas près de finir.
D'ailleurs, ponctue-t-il, les bureaucrates de cette institution travaillent
contre le retour de la paix pour ne pas perdre leurs privilèges et leurs
emplois. « Plus nous approchons de la paix, plus ils sont inquiets. L'Onuci ne
fait que construire de menus infrastructures, réhabiliter des bâtiments
délabrés. Elle ne fait rien pour la paix », a-t-il martelé. (...)




 




Désarmement et
réunification / Le général Francis Autran, commandant de la Licorne prévient:
"Des actions concrètes peuvent être faites avant les élections"





L'Intelligent d'Abidjan  -

Le commandant de la
Force Licorne le général Francis Autran était le lundi 26 avril l'invité de
Onuci-Fm. Il a donné à cette occasion son point de vue sur le désarmement des
ex-combattants des Forces nouvelles.




Onuci-Fm : Vous
venez de rencontrer la mission onusienne chargée d'évaluer le processus de
sortie de crise. De quoi a-t-il été question ?




Général Francis
Autran Il a été question d'apporter notre expertise à cette Mission technique de
l'Onu de façon à ce qu'elle ait une vision sur la situation sécuritaire et la
façon dont ils vont aborder le renouvellement du mandat de l'Onuci à la fin du
mois de mai.




Onuci-Fm : A vos
yeux, qu'est-ce qui assombri cette horizon dont vous avez parlé ?




Général Francis
Autran : En dépit des soubresauts sécuritaires que nous avons connus ces
dernières semaines, la situation est très apaisée et les conditions sont
véritablement réunies pour que cette crise sorte par le haut comme tout le monde
espère.




Onuci-Fm : Vous êtes
une Force impartiale qui regarde de loin les Forces en présence. En ce qui
concerne les Forces armées des Forces Nouvelles, qu'est-ce qui coince le
désarmement de cette Force ?




Général Francis
Autran : Le désarmement et la réunification, ce sont deux thèmes extrêmement
politiques que l'on voit apparaitre dans l'Accord politique de Ouagadougou. De
mon point de vue et en ce qui nous concerne, c`est-à-dire l'expertise ou le
volet militaire, la mise en œuvre de l'Accord politique de Ouagadougou, je
préfère parler de mise en œuvre d'actions concrètes sur le terrain. Donc, il
faut bien dissocier les mots politiques que sont réunification et désarmement et
la mise en œuvre d'actions concrètes. Il y a un certain nombre d'actions très
concrètes qui peuvent être mises en œuvre avant les élections comme tout le
monde le souhaite.




Onuci-Fm : Quel
genre d'actions concrètement ?




Général Francis
Autran : Il n'y a rien à inventer. Tout existe déjà. Tout a déjà été réfléchi et
planifié. Il s'agit maintenant de mettre les actes en correspondance avec la
volonté politique et d'y mettre un certain nombre de moyens, de ressources
financières, humaines et logistiques. Le cadre existe. Le Centre de commandement
intégré est responsable de cette mise en œuvre. Il faut lui donner les moyens de
déployer sur l'ensemble du territoire de la Côte d'Ivoire des unités qui lui
sont dédiées.




Onuci-Fm : Vous
dites qu'il faut un peu de volonté politique. Vous pensez que cela manque
quelque fois ?




Général Francis
Autran : Non, je ne dis pas qu'il manque de volonté politique. Au contraire, la
volonté politique a été réaffirmée par le premier ministre le vendredi dernier.
Il est désormais clair que les choses vont se mettre en place progressivement
telles qu'elles ont été déjà réfléchies. Je pense surtout que c'est une affaire
de moyens que de volonté aujourd'hui et les parties en présence doivent se
réunir pour définir véritablement quels moyens mettre derrière ce déploiement.




Onuci-Fm : Les
acteurs politiques craignent au moment des élections venues, que la sécurisation
soit biaisée. Quel rôle entend jouer la Force licorne dans le processus de
sécurisation du scrutin à venir ?




Général Francis
Autran : La Force licorne, je le rappelle, fait partie des Forces impartiales et
que d'ores et déjà la Force licorne est en appui de la Force de l'Onuci. Dans la
sécurisation générale des élections, l'Onuci a d'ores et déjà un rôle écrit dans
le mandat actuel, c'est celui de venir en appui des Forces de Côte d'Ivoire.
Nous sommes dans un pays souverain. Le pays doit être capable d'assumer la
sécurisation des élections. La Force licorne derrière l'Onuci participera avec
son expertise, plus particulièrement sur la zone de région d'Abidjan, à la
sécurisation de l'ensemble du pays.




Onuci-Fm : En
apportant également de la logistique. ?




Général Francis
Autran : Le moment venu, il sera temps de réfléchir à la façon dont les Forces
impartiales et Licorne en particulier doivent contribuer à la sécurisation
générale des élections.




 




Ce que Gbagbo
prépare avec les Mi-24. Les révélations d'un officier de l'état-major des Fds-Ci




Soir Info  -
L'armée
ivoirienne possède toujours une force de frappe. La destruction, par l'Armée
française, de ses aéronefs (Sukhoï S. U. 25 et MI-24), ne l'a, en rien,
affaiblie, selon les révélations d'un officier de l'état-major ivoirien. ''A
l'heure où je vous parle, on ne peut pas dire que l'Armée de Côte d'Ivoire est
démunie. L'Armée de Côte d'Ivoire n'est pas démunie. Alors là, que les gens qui
le pensent arrêtent de rêver débout. C'est une Armée comme toutes les autres qui
a son matériel pour se défendre. En cas d'attaque d'où qu'elle vienne, l'Armée
de Côte d'Ivoire sera désormais en mesure de se défendre'', nous a confié, sous
le couvert de l'anonymat, un officier de l'état-major des Forces de défense et
de sécurité de Côte d'Ivoire (Fds-Ci). (...) Aujourd'hui, avec l'embargo qui nous
a été injustement imposé, nous avons formé au sein de l'Armée, de jeunes
Ivoiriens capables de piloter aisément les Mi-24. Lorsque nous avons été
lâchement attaqués par la France qui a détruit nos avions au sol, de jeunes
Ivoiriens ont pu sauver quelques-uns qu'ils peuvent faire voler à tout moment.
Les pilotes et les mécaniciens sont tous des Ivoiriens. Ce n'est pas à moi de
vous donner toutes les informations parce qu'il y a des choses que je ne peux
pas dire. Mais, dans tous les cas, il faut que les gens sachent que, grâce à nos
compétences locales, des Mi-24 ont été entièrement réparés et sont, à l'heure
actuelle, de véritables engins de guerre. (...) Avant d'indiquer qu'en dehors de
ces avions, ''l'Etat de Côte d'Ivoire a désormais, assez d'armement pour se
défendre en cas d'attaque''. (...)




 




 




Profitant de la
tournée de Malick Coulibaly à Dabakala : Les chefs traditionnels réclament le
désarmement des Forces nouvelles




Notre Voie  -
Profitant
de la tournée de Malick Coulibaly à Dabakala : Les chefs traditionnels réclament
le désarmement des Forces nouvelles Les chefs traditionnels du département de
Dabakala ont réclamé, samedi, au cours d'une audience avec Malick Issa
Coulibaly, directeur national de campagne (DNC) du candidat Laurent Gbagbo, le
désarmement des Forces nouvelles avant les prochaines élections. La rencontre,
qui s'est déroulée, dans la soirée, au domicile de M. Abou Sangolobè Coulibaly,
directeur départemental de campagne du candidat Gbagbo dudit département, a vu
les chefs très remontés dénonçant les travers de l'ex-rébellion. C'est M.
Coulibaly Dougoutigui, vice-président de l'association des chefs de Dabakala,
qui a réclamé, au nom des chefs, le désarmement. Pour lui, aller aux élections
avec des gens armés risque de créer des problèmes en cas de victoire du camp
présidentiel.




 




Camara Daouda
(délégué des FN à Man) - «Qu'Affi et Blé Goudé viennent nous arracher les armes»




Notre
Heure -

Le Rassemblement des enseignants républicains (RER) Man a lancé
officiellement ses activités, dimanche dernier au stade Babadian du quartier 13.
L'analyse de la situation socio- politique en Côte d'Ivoire et la formation des
militants aux techniques électorales ont été les temps forts de cette cérémonie.
(...) Aujourd'hui, Gbagbo dit que l'on peut aller aux élections avec les 5
millions de personnes de la ''liste propre'', mais tant que les élections ne
sont pas organisées nous n'allons pas le laisser dormir. Et si la communauté
internationale ne prend pas ses responsabilités, le RDR et ses camarades du RHDP
prendrons le pouvoir le 15 Mai 2010 », a-t-il indiqué. (...) « (...) Il faut que
ceux qui accusent les Forces Nouvelles de prendre position pour un camp relisent
les accords. Si c'est Blé Goudé et Affi N'Guessan qui ont donné les armes aux
Forces Nouvelles qu'ils viennent les leur arracher. (...)




 




Sortie de crise: On
tourne en rond




Le Patriote  -

C'est un vrai sur place. Depuis la formation du Gouvernement Soro II et la
réinstallation de la Commission électorale indépendante (CEI), rien n'a changé.
Vraiment rien. Ou si : la stratégie des uns et des autres pour arriver à leurs
fins. Les jeunes de l'opposition annoncent un «Big Bang» pour le 15 mai. En
face, l'équipe qui mène, sûre de sa suprématie va de diversion en diversion. Le
Chef de l'Etat-candidat Laurent Gbagbo et son camp sont plus que l'opposition.
Ils exigent le renouvellement des CEI-locales, la révision de la ''liste
blanche'' et le «désarmement avant les élections». Personne ne parle désormais
de date des élections. Le régime Gbagbo infiltre même un nouveau médiateur pour
gagner des semaines. Quant au grand arbitre, la Commission électorale, il est
comme hypnotisé. Son Président, Bakayoko Youssouf, et ses vice-présidents
attendent on ne sait quel signal pour mettre en route le processus électoral.
(...) Aucune initiative. Un peu comme le facilitateur du dialogue direct, le
Président Blaise Compaoré. Face à l'anéantissement de ses efforts, son silence
intrigue. (...). Agacement ou mépris ? Il est en tout cas à l'image de toute la
communauté internationale en l'occurrence la France et les Nations Unies. L'ONU
se borne à des rapports et des interpellations. La France semble avoir tout
délégué à Compaoré. Pourtant, il suffira d'une onde de tension et de quelques
morts pour qu'eux tous rappliquent avec des communiqués et quelques déplacement
éclairs à Abidjan. Tous, laisse la Côte d'Ivoire à son sort. (...)