REVUE DE PRESSE DU MARDI 26 FEVRIER 2013

26 fév 2013

REVUE DE PRESSE DU MARDI 26 FEVRIER 2013







L'ONUCI dote le village de Kanassé (Bondoukou) d'un bâtiment de trois classes




 





AIP, L'Inter, Le Jour plus -

Le
commandant du secteur est de l'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire, le
général de brigade Muhammad Yousaf, a procédé, samedi, à l'inauguration d'un
bâtiment de trois classes à l'école primaire publique (EPP) du village de
Kanassé (près de 5 km de Bondoukou) réalisé par le 17ème bataillon ghanéen de la
Mission basé à Bondoukou.




Le
général de brigade Muhammad Yousaf a salué le commandant du bataillon ghanéen,
le lieutenant colonel Charles Adu-Brempong, et ses éléments, pour leur
contribution à la scolarisation des enfants de Kanassé à travers cette œuvre. Le
directeur de l'école EPP Kanassé, Kouamé Yeboua, au nom du chef du village et de
toute la population, a adressé sa profonde gratitude au donateur et pris
l'engagement de faire bon usage de ce bâtiment scolaire.




Il a
souhaité que les futurs cadres de la Côte d'Ivoire y sortent non sans présenter
quelques doléances, à savoir la construction d'une cantine et d'une cuisine. Le
sous préfet central de Bondoukou, Zoué Sepan Vincent, représentant le préfet de
la région du Gontougo, a traduit sa reconnaissance à l'ONUCI pour cette œuvre de
haute portée sociale.




 





L'ONUCI, engagée aux côtés des populations de la Côte d'Ivoire pour le retour de
la paix, finance des projets communautaires, appelés projets à impact rapide
(QIPS). Il s'agit notamment de la réhabilitation d'écoles, de centres de santé,
d'infrastructures sportives et de leur équipement, de réfection de petits ponts,
de pistes ainsi que de pompes à eau. De 2004 à ce jour, l'ONUCI a mis en œuvre
plus de 600 projets dans le cadre du programme des projets à impact rapide en
Côte d'Ivoire.




 




 





Répression du meeting de la JFPI : Le FPI condamne et interpelle l'ONUCI




 





Notre Voie -

Le
Comité Central du FPI élargi au Comité de Contrôle et aux Secrétaires Généraux
de Fédération, lors de sa réunion extraordinaire du samedi 23 Février 2013, a
entendu un compte rendu du Secrétaire National chargé des structures
spécialisées sur le meeting de la JFPI, à la Place CPI à Yopougon, une semaine
plus tôt. Les faits amènent le Comité Central à prendre position :




 





I- Les faits




Dans
le cadre de ses activités prévues au programme de l'année 2013, et en soutien au
président Laurent Gbagbo devant comparaître à la CPI le 19 Février 2013, la JFPI
avait décidé d'organiser le 16 Février 2013, un meeting avec pour slogan : «
Libérez Gbagbo ».




Tirant
les leçons de la volte-face du pouvoir en octobre 2012, qui a abouti à
l'annulation de son sit-in prévu à la Cathédrale Saint Paul du Plateau, la JFPI
n'a ménagé aucun effort. Suffisamment à l'avance, elle s'est entourée de toutes
les précautions administratives pour l'obtention d'un espace libre et peu
convoité : la Place CPI. Le vendredi 15 Février, Koua Justin et ses camarades
ont confirmé la tenue du meeting le vendredi matin, aucune menace d'interdiction
n'ayant profilé à l'horizon avant cette date.




C'est
en fin d'après-midi de cette même journée du vendredi que le Maire intérimaire
nommé, M. Bertin Yao Yao de Yopougon a pondu un arrêté visant à interdire la
manifestation, sans aucune notification aux organisateurs. Cet arrêté sans
valeur juridique a été immédiatement et indûment pris en charge par le Ministère
de l'Intérieur sur un ton menaçant de foudre tous les contrevenants.




Le
samedi 16 Février, dès 3 heures du matin, non seulement le bouclage de la place
était effectif mais aussi et surtout la Place CPI a été submergée de FRCI et de
dozos soutenus pour la circonstance par les forces onusiennes qui ont assistés
au gazage et à la dispersion des manifestants. A l'issue de la course-poursuite
engagée par les forces gouvernementales, le bilan provisoire des incidents
s'établit comme suit : 8 arrestations (libérées 72h plus tard) et plusieurs
blessés, auxquels s'ajoutent d'importants dégâts matériels.





 





II-Commentaires et position du Comité Central




Le
Comité Central marque sa profonde indignation et condamne énergiquement la
répression du meeting de la JFPI, une attaque qui prolonge une série d'actes
barbares et antidémocratiques.





L'opinion se souvient en effet que depuis son arrivée au pouvoir, le président
Alassane Ouattara, par ailleurs président du RDR, son parti, et Ministre de la
Défense, a toujours dispersé dans le sang les manifestations du FPI, tolérant
celles du RDR et des pro-Ouattara.





Là-dessus, l'ONUCI, le gouvernement des Etats-Unis d'Amérique et la France
peuvent porter témoignage. Car, au nom de la démocratie et des libertés
d'opinion, de réunion et d'expression, ils avaient unanimement condamné « les
incidents survenus samedi [21 janvier 2012] à Yopougon lors du meeting du FPI,
faisant [un mort et] de nombreux blessés » et invité « le gouvernement à prendre
les mesures appropriées pour déterminer les circonstances de ces incidents
malheureux, en identifiant les auteurs pour les arrêter et les traduire en
justice conformément à la loi en vigueur » à l'issue d'« une enquête complète et
impartiale ». [...]




 




 





Armée : Vers le renforcement du soutien américain à la Côte d'Ivoire




 





Fraternité Matin, Le Nouveau Réveil -

Le
renforcement de la coopération militaire entre les Etats-Unis et la Côte
d'Ivoire a été au centre d'une audience que le Président de la République,
Alassane Ouattara, a accordée, le lundi 25 février au Palais présidentiel, à une
délégation de l'armée américaine conduite par le haut commandant des forces
américaines pour l'Afrique, le général Carter Ham. C'est l'officier général
américain qui l'a annoncé à la presse au terme de la rencontre à la quelle ont
participé le ministre auprès du Président de la République, chargé de la
Défense, Paul Koffi Koffi et l'ambassadeur des Etats-Unis en Côte d'Ivoire,
Philip Carter III. Le renforcement va notamment porter sur la formation, les
équipements, l'assistance militaire et la sécurité maritime, a précisé le
général Carter. Qui a ajoute que la situation au Mali a été également abordée au
cours de l'audience avec le Chef de l'Etat. Là, il s'est agi de la Mission
internationale de soutien au Mali (Misma), a-t-il déclaré. Les Américains
s'intéressent à la contribution de la Côte d'Ivoire à cette mission, mais
analysent aussi ce qu'ils peuvent apporter à la Misma.




 




 





Maisons d'arrêts / Renforcement du secteur de la sécurité : 443 agents des
établissements pénitentiaires formés pour endiguer les évasions




 





L'Intelligent d'Abidjan, L'Expression, L'Inter, Fraternité Matin, Nord-Sud -

La cérémonie de sortie de la 1ère promotion des agents
d'encadrement des établissements pénitentiaires, projet piloté par l'ADDR
(l'Autorité pour la Démobilisation, le Désarment et la Réinsertion) en
collaboration avec l'Onuci, a eu lieu le lundi 25 février 2013, à l'Ecole
nationale de Gendarmerie. Placée sous le parrainage du Premier ministre,
ministre de l'Economie et des finances, Daniel Kablan Duncan, cette cérémonie de
remise des épaulettes est la première du genre depuis la fin de la crise
postélectorale.




«Après
cette promotion de 443 gardes pénitentiaires qui viennent de recevoir leurs
épaulettes, ce sont 1500 autres démobilisés qui vont intégrer ce corps, au terme
de leur formation actuellement en cours à l'Ecole Nationale de Police. Ce qui
devrait porter à 1943, le nombre des ex-combattants ainsi reconvertis pour la
sécurisation de nos prisons», a noté Daniel Kablan Duncan aux stagiaires qui ont
suivi une formation de 2 mois à Bouaflé et 1 mois au Groupe d'Instruction et de
Perfectionnement de la Gendarmerie nationale. Par la suite, le Premier ministre
s'est réjoui de ce que l'état des lieux du milieu carcéral étant difficile avec
notamment la surpopulation carcérale, la mauvaise prise en charge des détenus en
matière de sécurité et le nombre insuffisant de gardes pénitentiaires, le
Gouvernement se soit engagé à sa réorganisation. [...]




 




 





Hier, à la Cpi Clash entre les avocats de Gbagbo et le Procureur. La défense
compare le document du Procureur à un «brouillon», l'accusation s'énerve




 





Soir Info, Le Nouveau Courrier -


Incident, hier, lundi 25 février, à la Cour pénale internationale où l'audience
de confirmation des charges dans l'affaire « Le procureur c. Laurent Gbagbo
» était à sa cinquième journée. Eric Mc Donald, du bureau du procureur,
s'est formalisé lorsqu'un membre de la défense, dans son intervention, a insinué
que le document à charges émanant de l'accusation, était un « brouillon
». L'audience, soudain, est devenue plus animée. Me Natacha Fauveau-Ivanovic, de
l'équipe de la défense, trouvait, en fait, le récit du procureur mal ficelé et «
rempli d'incohérences et d'imprécisions ». D'après l'avocate, il était à
se demander si « le document qui a été transmis le 17 janvier 2013 est
réellement un document contenant les charges ou un brouillon, un mémorandum
interne sur lequel, le procureur devrait encore travailler afin de déterminer
quel mode de responsabilité
» retenir contre l'ancien président soupçonné de
crimes contre l'humanité. Le propos de Me Natacha Fauveau-Ivanovic a mis le
procureur Eric Mc Donald dans tous ses états. Il a aussitôt demandé la parole à
la présidente de la Chambre : « Nous sommes tous professionnels, a réagi
Mc Donald.
Il est certain que le document d'accusation
n'est pas un brouillon. Le qualifier de tel, je crois qu'il y a des arguments
juridiques plus forts qu'on peut utiliser. Mais si on veut descendre à une
bataille de ruelle, je suis désolé. Je pense qu'on perd le temps de la
chambre ». L'avocate, à son tour, a répondu que sa remarque n'était pas
« personnalisée ». L'incident a été clos et Me Fauveau Ivanovich a pu poursuivre
sa présentation sans forcément se départir de son langage caustique et son ton,
si souvent, direct. [...]




 




 





Détenu pour trouble à l'ordre public, Laurent Akoun libéré jeudi prochain




 





Fraternité Matin, L'Expression, Le Nouveau Courrier, Le Nouveau Réveil,
Nord-Sud, Le Quotidien d'Abidjan, LG Infos, Le Temps –

Sauf
changement de dernière minute, le Secrétaire Général par intérim du Fpi, Laurent
Akoun, sera remis en liberté le jeudi, 28 février prochain, après avoir purgé
une peine privative de liberté de 6 mois, à la Maison d'arrêt et de correction
d'Abidjan (Maca). Sa famille politique, le Fpi, a indiqué hier, dans un
communiqué, être prête à organiser son accueil afin de le conduire dans son
village natal Memni, où il devra rester pendant un an pour purger sa peine
privative de droits civiques. [...]




 




 





Ouest ivoirien / Crimes de guerre, crimes contre l'humanité... : FRCI, dozos et
miliciens indexés par l'APDH




 





L'Intelligent d'Abidjan, Le Nouveau Courrier, Le Temps, LG Infos -


Le cinquième rapport de l'ONG Actions pour la protection des
Droits de l'Homme (APDH) est disponible. Ce document de 93 pages dénommé «La
Justice nous a oubliés», est une compilation de toutes les violations des droits
de l'Homme dans une dizaine de localités de la Côte d'Ivoire, entre autres
Abidjan, Sinfra, Issia, Toulépleu, Issia, Grand-Lahou etc.




 




Au
cours de la présentation, le lundi 25 février 2013 à Adjamé, du dernier rapport
de l'APDH élaboré dans le cadre du Projet d'accompagnement juridique et
judiciaire des victimes de la crise ivoirienne, Eric-Aimé Sémien, le président
de cette organisation, a encore tiré la sonnette pour interpeller les autorités
ivoiriennes sur la situation qui prévaut dans certaines régions de la Côte
d'Ivoire, en matière d'accès à la Justice. «Beaucoup de violations des droits de
l'Homme avaient eu lieu dans ces localités et elles devaient être portées au
grand jour (...) Il n'existe pas de justice transitionnelle où toutes les victimes
sont prises en compte et c'est à ce niveau que nous allons accompagner devant
les juridictions internationales», a assuré Eric-Aimé Sémien, qui avait à ses
côtés Bamba Sindou, président du RAIDH. «Sinfra est la première localité où les
violences postélectorales ont débuté, les résultats n'étaient pas encore
proclamés quand des personnes ont été brûlées vives dans leurs maisons, mais
personne n'en parle (...) Des ossements humains ont été découverts à
Anonkoua-Kouté et il faut bien qu'on nous dise un jour qui a fait cela», a
précisé le président de l'APDH, dont le rapport pointe la responsabilité des
ex-FDS, des FRCI, des supplétifs des FRCI, des mercenaires libériens, des
miliciens, du commando invisible et de la confrérie des dozos dans la commission
de crimes de guerre, crimes contre l'humanité, d'exécutions sommaires pendant la
crise postélectorale, au regard des Droits humains et du Droit international
humanitaire. «L'enquête a permis d'identifier 476 victimes que nous entendons
aider à saisir la justice (...) Il faut que tous les auteurs soient poursuivis et
nous disons que la CPI joue sa crédibilité en Côte d'Ivoire», a-t-il révélé. Le
cas Amadé Ourémi a également été évoqué et à ce sujet, Eric-Aimé Sémien et Bamba
Sindou ont demandé au gouvernement de prendre toutes les dispositions pour
arrêter ce ressortissant burkinabé qui règne en maître dans la forêt du Mont
Péko. «Il s'appelle Ouédraogo Rémi, alias Amadé Ourémi. Il est Burkinabé, il
règne sur une partie du Mont Péko jusqu'à Duékoué. A son opposé, il y a un
certain Coulibaly qui prend une partie du Mont Péko jusqu'à Facobly. Amadé
Ourémi est impliqué dans les crises de Duékoué, surtout au quartier Carrefour et
pour nous, il est important qu'on trouve une solution à son cas parce que la
crise foncière à l'Ouest est une bombe à retardement. [...]




 




 





Reportage: sortie de crise / Démobilisés de Côte d'Ivoire: La tension monte dans
les rangs des ex-combattants : «Nous sommes fatigués des promesses»




 





Soir Info -

Au
nombre d'une douzaine d'éléments, assis sous un manguier ce jeudi 21 février
2013, au quartier commerce, des démobilisés discutent et se lancent des
invectives. Tous les sujets sont abordés. Entre autres, l'actualité politique
nationale et internationale. Mais le sujet qui captive le plus leur attention,
est la politique de réintégration de la nouvelle structure en charge de leur
réinsertion. Ils ont tous pris part aux différents combats depuis le 19
septembre 2002, à les en croire. Pour ces ex-combattants, l'horizon est brumeux.
Dès lors, la tension monte, de plus en plus, dans leurs rangs et ils n'écartent
pas « des actions d'éclats » dans les prochaines semaines pour « se faire
entendre ». Dans cette dynamique, ils se réunissent en petits groupes « pour
asseoir la stratégie ». Exploitant une information ce jeudi 21 février 2013,
nous nous rendons sur un lieu où ces ex-combattants se sont donné rendez-vous...
Sur place, ils font attention à tous ceux qui les approchent. « Nous prenons des
précautions en parlant. Vous savez monsieur, on ne sait plus qui est qui dans ce
pays. Dès que vous vous exprimez, il se trouve toujours des gens pour vous taxer
d'opposant. C'est vraiment ridicule tout ça. Après tout ce que nous avons fait,
nous taxer aujourd'hui d'opposant relève purement et simplement de la
méchanceté. Vous savez, je vais vous dire une chose, nous sommes fatigués et les
promesses faites ça et là, ne nous inspirent plus confiance. Nous prenons notre
mal en patience. Mais attention, que l'on ne se méprenne pas sur notre compte.
Qu'on évite de nous prendre pour des imbéciles, qu'on nous prenne au sérieux »
prévient, l'air menaçant T.M. [...]




 




 





Crise du diamant : Le sang coule à Tortiya




 




Le
Démocrate, Le Mandat -

La
découverte d'un "gros" diamant dans la région de Tortiya, aurait été à la base
d'une série de violence survenue entre des hommes en armes dans la nuit de
samedi à dimanche. Pour l'heure selon les informations concordantes recueillies
auprès de personnes jointes sur place par koaci.com, plusieurs individus,
apparemment non originaires de la région, dont un d'origine libanaise, se
seraient disputés le joyaux découverts par un habitant qui tentait de le vendre
à des intermédiaires. Tout indique à cette heure qu'au moins deux personnes
auraient été sérieusement blessées dans cette rixe de trafic de diamant,
interdit selon les accords de Kimberly et l'embargo en cours sur le précieux
minerai, en Côte d'Ivoire. Du côté des autorités silence total, aucune de nos
tentatives de recueil d'information voire de réactions seront satisfaites.
L'événement, à en croire les témoignages, ne serait pas un acte isolé dans la
zone de Tortiya où des bandes rivales de trafiquants se livreraient une bataille
sans merci pour le diamant.




 




 





Divo / Deux villages s'affrontent : 5 blessés




 





Fraternité Matin, L'Intelligent d'Abidjan –

Des
populations de Gnéhiri et M'Bazo, deux villages des sous-préfectures de Divo et
Didoko se sont affrontées hier, dans la cour de la sous-préfecture de Divo.
Bila : cinq personnes grièvement blessées du côté de Gnéhiri. A l'origine de
cette bagarre, la pêche dans un fleuve. En effet, le jeudi 21 février, les
populations de Gnéhiri (Divo) apprennent que des personnes sont en train de
pêcher dans le fleuve Boubo. Le chef du village dépêche des jeunes pour
s'enquérir de cette situation tout en leur demandant d'embarquer tous ceux
qu'ils trouveront, dans leurs eaux, en train de pêcher. Les jeunes, armés de
machettes, de fusils, les visages noircis de charbon, se rendent donc au bord du
fleuve où ils prennent alors neuf hommes, pour les conduire dans leur village.
Ayant appris la nouvelle, le chef du village de M'Bazo, à son tour, envoie son
secrétaire Dido Israël à Gnéhiri rencontrer son collègue. Entre temps, à la
suite d'un interrogatoire, les personnes arrêtées, selon Kouadja Daniel,
reconnaissent avoir pêché dans le Boubo. On leur inflige alors une amende de
50.000f, un cabri et deux bouteilles de liqueur qu'ils paient avant de les
libérer le vendredi 22 février aux environs de 19h. Les chefs et les jeunes des
deux villages sont convoqués par les deux sous-préfets, Lago Digbeu Mathieu pour
Divo et Mme Gnaléga Ruth de Didoko en vue du règlement de ce litige. Mais contre
toute attente, les jeunes de M'Bazo, une fois dans la cour de la
sous-préfecture, s'attaquent à ceux de Gnéhiri faisant cinq blessés qui seront
évacués au Chr de Divo. Le chef de village de M'Bazo justifie cette attaque par
le fait que neuf de ses habitants ont été séquestrés pendant des heures sous le
soleil et qu'une femme répondant au nom de Attéméné Galéhonon Lydie serait
portée disparue, depuis jeudi. Les habitants de Gnéhiri, eux, reconnaissent les
faits mais s'inscrivent en faux quant à l'enlèvement d'une femme. [...]




 




 





Brouilles autour des candidatures aux régionales et aux municipales / Faut-il
casser le Rhdp pour ça ?




 




Le
Nouveau Réveil –


L'opinion publique en général et les militants du Rhdp, en particulier, ont du
mal à comprendre la tournure que prennent les débats dans le cadre de la
constitution des listes Rhdp pour les futures élections municipales et
régionales. Ils ont du mal à admettre que pour des élections qui n'ont, a
priori, rien de politique, cette alliance qui a cristallisé tant d'espoir pour
la renaissance de la côte d'Ivoire soit au bord d'une crise politique majeure.
Doit-on ou faut-il casser le Rhdp pour ça, rien que pour ça ? C'est-à-dire pour
des divergences sur quelques têtes de liste ? Le Rdr et le Pdci ont-ils
suffisamment mesuré les conséquences d'une rupture pour la paix et la cohésion
sociale de notre pays ? Depuis quelques mois, on ne compte plus combien de fois
des délégations du Pdci et du Rdr se sont rencontrées pour traduire en acte la
volonté exprimée par leurs deux présidents, Bédié et Ouattara, d'aller aux
élections en Rhdp.




Dans
un premier temps, le directoire du Rhdp qui, ne voulant se substituer à la base,
avait demandé aux militants de se concerter pour arrêter des listes d'union.
Lesquelles devraient être entérinées par le directoire. Mais, le résultat de
cette démarche a été bien décevant. En fait, les partis politiques ont eu toute
la peine du monde à désigner, en leur propre sein, les candidats qui doivent
défendre leurs couleurs aux élections municipales et régionales. Ce n'est qu'à
deux ou trois jours de la date butoir, initialement fixée au 10 janvier 2012
pour le dépôt des candidatures, que le Pdci et le Rdr ont été en mesure de
publier la liste de leurs candidats. Après cette étape, une autre, et non des
moindres, restait à franchir, la constitution des listes Rhdp. L'on avait alors
pensé que le report de la date du scrutin allait permettre aux partis d'accorder
leurs violons. Que nenni ! Finalement, les divergences ont fini par éclater au
grand jour. Les résultats du comité technique mis en place par le Chef de l'État
et présidé par le Premier ministre Duncan n'ont pas réussi à mettre toutes les
parties d'accord. Il faut dire que c'est au niveau des têtes de liste aux
régionales que les choses ont véritablement coincé. Le partage proposé, à savoir
15 pour le Pdci, 14 pour le Rdr, un pour l'Udpci et un pour l'Upci, n'emporta
pas l'adhésion de tous. [...]




 




 





Guerre contre le terrorisme au Mali / Charles Diby dégage les priorités pour
parer à toute éventualité




 





Fraternité Matin, Le Patriote, Le Nouveau Réveil, Nord-Sud, Le Mandat, LG Infos
-

Le
Conseil de médiation et de      sécurité de la Cedeao a tenu hier, en terre
ivoirienne, une session extraordinaire, en prélude à la 42e session ordinaire de
la Conférence des Chefs d'Etat et de gouvernement de l'institution
sous-régionale.


Evoquant la guerre au Mali, le ministre d'Etat, ministre ivoirien des Affaires
étrangères, Charles Koffi Diby, président du Conseil de médiation et de sécurité
de la Cedeao, a mis le doigt sur les priorités pour parer à toute éventualité.
Et ce, pour répondre ''aux exigences d'une guerre asymétrique ou d'usure que
les narcoterroristes, dans leur activisme, pourraient engendrer''
. Il s'agit
d'assurer le remplacement progressif de la force française de 3 500
hommes au Mali. Il faut, es- time-t-il, accélérer, avec l'appui des partenaires,
le déploiement et le positionnement sur tous les fronts des effectifs de la
Misma. Charles Diby pense aussi à leur relève- ment de 3300 hommes à 8000. Ce
qui va nécessiter 950 millions de Dollars contre 550 millions promis par
les partenaires extérieurs. Il juge indispensable que cette mission puisse
disposer de toutes les ressources nécessaires à leur déploiement
sur le terrain. Des recommandations seront faites, à l'en croire, à la
Conférence des Chefs d'Etat qui se réunit les 27 et 28 février prochain, à
Yamoussoukro, capitale politique de la Côte d'Ivoire. Le ministre des Affaires
étrangères, n'a pas manqué de renouveler ses ''sincères remerciements à la
France, aux Nations unies, à l'Union européenne, à l'Union africaine, ainsi qu'à
la communauté internationale pour leur prompte mobilisation et leur constant
appui aux efforts de stabilisation en cours au Mali''
. [...]