REVUE DE PRESSE DU MARDI 26 AVRIL 2011

26 avr 2011

REVUE DE PRESSE DU MARDI 26 AVRIL 2011







Forces
républicaines-Onuci-Licorne - Les patrouilles mixtes ont commencé





L'Intelligent d'Abidjan  
-
Hier, les patrouilles mixtes ont commencé dans le district d'Abidjan. A travers
les différentes artères de la ville d'Abidjan, gendarmes, policiers, forces
onusiennes et républicaines, tous en uniformes, à bord de cargos et pick-up
patrouillent. Le Président élu Alassane Ouattara avait appelé les policiers,
gendarmes et les militaires ivoiriens à rejoindre leurs unités respectives en
vue de faciliter la reprise effective des activités. Cet appel, semble avoir été
entendu. Toutefois, certains observateurs, émettent des réserves quant à
l'applicabilité sur le terrain, compte tenu de la prolifération des hommes en
armes, se réclamant des forces républicaines, du flou au sein des combattants
pro-IB et de miliciens qui s'adonnent à des actes de pillages et de tueries.




 




La Force Licorne
participe aux côtés de l'ONUCI à la dépollution des engins explosifs en Côte
d'Ivoire




Le
Patriote

 -
Depuis le 18 avril 2011, la force Licorne mène des opérations visant à
neutraliser les engins explosifs et les munitions qui pourraient présenter un
caractère dangereux pour la population. C'est à ce titre qu'elle a procédé à la
dépollution d'établissements scolaires ainsi qu'à celui du palais présidentiel.
Maintenant, les opérations porteront sur les emprises militaires ivoiriennes
ainsi que dans les domiciles des particuliers où des engins explosifs pourraient
menacer potentiellement l'intégrité physique de ses occupants. Elles
s'accompagneront nécessairement d'une déflagration due à la neutralisation
définitive des engins explosifs ou des munitions. Cette contrainte est
incontournable mais ne doit pas provoquer de panique au sein de la population.
Les opérations de dépollution ont pour objectif d'écarter le maximum de danger
pour la population ivoirienne mais aussi et surtout de favoriser le retour à la
normalité à Abidjan et en Côte d'Ivoire dans les plus brefs délais.




 




Côte
d'Ivoire : Echec de la rencontre entre Ouattara et IB : Un conseiller accuse
l'Onuci et Soro





Koaci.com -

La
rencontre de ce lundi entre le Président de la république et le patron du
commando invisible d'Abobo n'a pas eu lieu. Ibrahim Coulibaly aurait évité de
faire le déplacement du Golf Hôtel de peur de tomber, selon l'un de ses
conseillers dans le piège des combattants de Soro. Le face à face Alassane
Ouattara, président de la république de Côte d'Ivoire, Ibrahim Coulibaly, patron
du commando invisible d'Abobo, n'aura pas lieu maintenant. La rencontre annoncée
ce lundi par le cabinet d'Ibrahim Coulibaly, entre les deux hommes n'a
malheureusement pas été effective puisqu'ils ne se sont pas parlé. Un mystère
plane cependant sur l'annulation ou le report de cette audience très attendue
par les ivoiriens. Du coup, le camp d'IB accuse l'Onuci et les ex-forces
nouvelles proches de Soro de n'avoir pas joué franc jeu pour que cette rencontre
ait lieu. C'est du moins l'avis de l'un des conseillers du patron du commando
invisible venu s'excuser auprès des parents de son chef qui devraient
l'accompagner dans le déplacement du Golf Hôtel. «Il était convenu qu'à 10
heures, l'Onuci vienne ici nous chercher pour aller au Golf. Nous avons constaté
qu'à l'heure indiquée, l'Onuci n'arrivait pas. Nous avons appelé le colonel de
l'Onuci avec qui nous avons discuté hier. Il nous a répondu qu'il était bloqué
par son supérieur hiérarchique. A 10 h 15 l'Onuci nous a intelligemment fait
comprendre qu'elle ne viendra pas nous chercher. Elle a dit que la division
politique n'a pas donné son accord aux militaires de venir nous chercher. A 10h
20 nous avons eu la responsable de la division politique au téléphone (...) Je lui
ai posé le problème, jusqu'à présent, elle n'a pas trouvé de suite favorable à
notre préoccupation. Il est 11h 13, l'Onuci n'est pas avec nous pour nous
escorter. Alors que le général Ibrahim Coulibaly en sortant de son quartier
général, devait être accompagné de 100 soldats du commando invisible, nous avons
averti l'Onuci la veille. Sans l'escorte d'une force impartiale, il ne peut pas
sortir d'ici», a dit le capitaine Aka. Suite à cette mise au point, il a aussi
dénoncé l'attitude des ex-forces nouvelles qui selon lui complotent un coup
contre son chef. «A l'heure où je vous parle, les hommes de Soro ont posté des
DCA, des 12,7 non loin de nos positions de la zone industrielle de Yopougon, et
s'apprêteraient à attaquer notre quartier général de Pk18. Ces mêmes armes sont
embusquées dans certains endroits sur le chemin menant au Golf Hôtel,» a insisté
ce capitaine de l'armée régulière proche d'IB. Vrai ou faux. Koaci.com n'a pu
vérifier cette information. Néanmoins le quartier général était en alerte
maximale ce lundi matin. A en croire toujours ce conseiller du patron du
commando invisible, ces armes lourdes étaient positionnées au sein du Golf Hôtel
qui était transformé selon ses propos à un champ de guerre. Il a fait des
révélations sur Soro qui empêcherait la rencontre entre le président de la
république et IB. «Un communiqué de Guillaume Soro a fait croire aux ivoiriens
qu'il nous avait invité et qu'on a refusé sa main tendue. Je voudrais dire que
c'est faux. Soro ne nous a jamais invité à quoi que ce soit. (...) Je vais vous
dire que la dernière fois que nous avons parlé à Soro, le général était à Accra.
Cela fait plus de trois mois. Ce jour là, Soro a dit à son aîné IB qu'il va
réparer le tort qu'il lui a causé. Et il lui a demandé de regagner le pays parce
que la nation a besoin de lui.» a-t-il conclu. Pendant que IB attend de se faire
escorter par les forces impartiales, nous apprenons par ailleurs que le chef
d'Etat major, Philipe Mangou aurait entrepris ce matin des rencontres avec les
milices à Yopougon. Certainement qu'ils accepteront la main tendue du président
de la république qui demande aux Frci de procéder au démantèlement de ces forces
parallèles.




 




IB reçu
aujourd'hui par des généraux - Le commando invisible nie l'invitation de Soro





L'Inter

 -
Sauf changement, c`est aujourd`hui qu`Ibrahim Coulibaly alias IB, chef du
commando invisible sera reçu au siège de l`Opération des Nations unies en Côte
d`Ivoire (ONUCI) de l`hôtel Sebroko à Attécoubé, par des généraux des Forces
républicaines de Côte d`Ivoire (FRCI). Il s`agit des généraux Philippe Mangou,
Kassaraté Tiapé Édouard et Michel Gueu. Pour Anoblé Félix alias capitaine Aka
Meyo, qui livrait l`information au cours d`une conférence de presse hier lundi
25 avril 2011 au Qg du commando invisible à Abobo PK 18, cette rencontre n`a pas
de sens. D`autant plus qu`il n`y a aucun problème entre le commando invisible et
le président de la République, Alassane Ouattara, a-t-il précisé. A ses yeux, la
seule chose que demande le « Gal » IB, c`est une audience avec le chef d`État
pour lui exposer les difficultés de ses troupes et voir comment les prendre en
compte dans le processus de sortie de crise. Il a révélé qu`une rencontre entre
Ouattara et IB était prévue pour hier, mais n`a pu se tenir pour des raisons
qu`ils ne maîtrisent pas. En des termes voilés, Anoblé Félix, porte-parole d`IB,
dénonce l`attitude du Premier ministre Guillaume Soro, qui, pense-t-il, les
dénigre auprès du président Ouattara. D`ailleurs, il a protesté contre le
communiqué lu le dimanche dernier sur les antennes de la télévision nationale
par le porte-parole du ministre de la Défense, Alla Léon. Dans ce communiqué,
Guillaume Soro indiquait qu`IB avait été convié à une rencontre avec lui, mais a
brillé par son absence au motif qu`il devait d`abord prendre langue avec des
tiers avant de se déplacer. Faux, rétorque le porte-parole d`IB, qui dit avoir
appelé le capitaine Alla pour lui exprimer son indignation. « Nous avons été
surpris hier d`entendre sur les antennes de TCI qu`on avait été invités par le
Premier ministre Soro Kigbafory Guillaume et que nous nous sommes dérobés à
cette invitation. J`ai moi-même joint le capitaine Alla pour lui demander de
quoi il s`agissait, parce qu`on n`a jamais été convoqués. On ne sait pas de quoi
il parle. Il m`a dit d`avoir une hauteur d`esprit. Je me suis un peu emporté
parce que j`ai trouvé que c`était un peu injurieux. (...) on a fini par se
comprendre. J`ai compris qu`il n`a fait que lire un papier qu`on lui a donné de
lire. Je lui ai dit qu`un porte-parole, ce n`est pas de lire des papiers qu`on
te donne, mais c`est de participer à la prise des décisions pour les porter au
public », a longuement expliqué le « capitaine Aka Meyo ». Qui a raconté les
obstacles qui ont empêché IB de rencontrer le président Ouattara. « Depuis
quelques jours, nous sommes en contact avec l`une des personnalités du RHDP, en
l`occurrence M Dembélé Babily qui a fait prendre plusieurs contacts avec
certaines personnalités, notamment avec le président Henri Konan Bédié qui pour
moi-même est un père avec qui plus ou moins nous avons échangé sur ce sujet. Et
M Babily nous a informés hier que le président Alassane Ouattara devait nous
recevoir dans l`après-midi. Nous avons été informés aux environs de 14h que le
président devait nous recevoir à 16h. De PK 18 au Golf, il faut mettre au
minimum 45 mn pour arriver. C`était un dimanche de Pâques, de nombreuses
personnes dont moi-même n`étions pas à la base. Il était difficile pour le Gal
de réunir un staff pour aller rencontrer le chef de l`Etat. Il a donc négocié
pour voir si le rendez-vous pouvait être pour aujourd`hui », a-t-il soutenu,
avant d`ajouter qu`un accord a été trouvé pour la rencontre entre Ouattara et
IB, pour hier lundi à 11h.

[...]




 




Invité à
l'Assemblée nationale par Koulibaly Mamadou - Alassane Ouattara décline l'offre




Soir
Info

 - Le
mercredi 20 avril 2011, Koulibaly Mamadou le président de l'Assemblée nationale,
revenu d'Accra, a été reçu par le président de la République, Alassane Ouattara
à l'hôtel du Golf. A la fin de la rencontre, Koulibaly Mamadou a indiqué que le
numéro un ivoirien a répondu favorablement à son invitation à se rendre à
l'hémicycle à l'ouverture de la première session de l'année 2011, le 27 avril
2011. '' J`ai profité pour lui dire que l`Assemblée nationale faisait sa séance
solennelle d`ouverture mercredi 27 avril 2011, première session ordinaire pour
l`année 2011. J`en ai profité pour lui dire que la mission c`est la tension,
l`absence d`Etat pour le moment, les fonctionnaires qui ne vont pas travail, les
policiers et les gendarmes apeurés, les militaires effrayés, que ce serait bien
qu`il parle aux Ivoiriens encore une fois, mais non pas dans une interview
classique, comme nous l`avons déjà vu, mais que la tribune de l`Assemblée
nationale pourrait être une tribune à partir de laquelle il pourrait exactement
dire aux Ivoiriens où il va, comment il veut y aller, avec qui et dans quelles
conditions de sécurité, de réconciliation, de détente. Les députés m`avaient
demandé de lui adressé une invitation pour le 27 avril pour qu`il vienne
s`adresser aux Ivoiriens. Le président m`a dit qu`il donnait son accord et qu`il
se préparerait pour cette date'', avait affirmé Koulibaly Mamadou. Les choses
ont évolué. Le président de la République ne sera pas face aux députés demain
mercredi 27 avril. De sources concordantes, Alassane Ouattara a décliné poliment
l'offre, il y a quelques jours. Le chef de l`État aurait joint, par téléphone,
le président du Parlement pour lui signifier sa décision. Comme arguments, il
aurait évoqué essentiellement la question sécuritaire dans le District
d'Abidjan, et l'urgence de remettre l`État à flot après les énormes pillages et
destruction de biens et matériels administratifs. Le président de la République,
selon nos sources, a souhaité que l'invitation soit ajournée.

[...]




 





Sécurisation du District d'Abidjan - La police et la gendarmerie reprennent du
service




Soir
Info

  -
Depuis le 11 avril 2011, date de l`arrestation de l`ex-président de la
République, Laurent Gbagbo, les nouveaux tenants du pouvoir font face à un
problème et non des moindres. Il s`agit de l`insécurité grandissante sur
l`étendue du territoire national et singulièrement, dans le District d`Abidjan.
Outre les dernières poches de résistance entretenues par des miliciens, à
Yopougon et à Abobo, comme indiqué par le premier ministre Soro Guillaume, il
existe des braqueurs de véhicules et pillards qui continuent de troubler,
dangereusement, le sommeil des Ivoiriens. Conscients de cet état de fait, les
autorités en charge de la sécurité et de la défense de l`intégrité du
territoire, entendent prendre le taureau par les cornes. Ainsi, des dispositions
sécuritaires, accrues, ont-elles été prises, par ces responsables, pour
restaurer la ville d`Abidjan et ramener la quiétude au sein des populations. De
fait, en plus des éléments des forces de républicaines de Côte d`Ivoire (Frci)
qui effectuent des patrouilles motorisées et pédestres, de jour comme de nuit, à
travers le District d`Abidjan, les policiers et les gendarmes reprennent
progressivement du service, dans les commissariats et les brigades. Et cela,
suite à l`appel du Président de la République Alassane Ouattara. Dans la Zone
nord (Plateau et Cocody) les brigades de gendarmeries et les commissariats
fonctionnent avec leurs chefs de service et leurs éléments, qui collaborent avec
les Frci. A Treichville, Marcory Koumassi et Port-Bouët, c`est le même constat.
Policiers, gendarmes et éléments Frci assurent la sécurité des personnes et de
leurs biens. Sur le terrain, les policiers et les gendarmes gèrent le volet
administratif, pendant que les Frci prennent en charge, le côté militaire. Et
puisqu`il est question de faire revenir la confiance au sein des populations,
sur le plan de la sécurité, les trois

différentes forces effectuent, ensemble, des patrouilles. Motorisées comme
pédestres. Ces opérations se verront répéter tous les jours, jusqu`à ce que
l`ensemble des policiers et gendarmes rentrent effectivement en action. Non sans
que leur lieu de travail soit réhabilité et leurs matériels de travail
renouvelés. Puisque la quasi-totalité des commissariats de police du District
d`Abidjan ont été pillés et saccagés, en même temps que leurs matériels
techniques.

[...]




 




Jean
Félicien GBAMNAN Djidan (Maire de Yopougon et ex DDC de Gbagbo) aux miliciens :
"Le FPI a perdu les élections, ce n'est la fin du monde"




Le
Patriote

 - Le
maire de la commune de Yopougon crée la surprise. Le militant du FPI et ancien
membre de la haute direction de campagne de Laurent Gbagbo refait surface après
plusieurs semaines de silence. Dans une déclaration, il appelle les partisans de
l'ex chef de l'Etat à déposer les armes. Car, la cause est entendue. «[...] Dans
le cadre des dernières élections présidentielles, les Ivoiriens avaient à
choisir entre 14 candidats. J'avais effectivement mon choix ; celui de la LMP.
J'ai été coopté comme Directeur Départemental de campagne de Laurent Gbagbo à
Yopougon sur des critères que seuls ceux qui m'ont choisi savent. Comme je l'ai
dit dans toutes mes interventions, je n'ai pas été à un concours pour être
retenu à ce poste. Nous avons fait campagne comme d'autres collègues en Côte
d'Ivoire l'ont faite pour d'autres candidats. L'élection s'est passée sans heurt
à Yopougon et chaque partie a exprimé librement son choix. Je suis
personnellement intervenu pour que des gens qui étaient soupçonnés d'être
étrangers puissent voter ce jour. Dès la proclamation des résultats, je me suis
départi de mon rôle de partisan pour revêtir celui de premier magistrat de la
cité. J'ai dissous au cours d'une réunion de l'assemblée fédérale convoquée (le
20 Décembre 2010) la DDC et demander au Fédéral de reprendre sa place de premier
responsable pour faire fonctionner le FPI à Yopougon. Mon candidat a contesté
les résultats du deuxième tour de l'élection. Comme tous les Ivoiriens, j'ai
attendu les résultats des négociations et des médiations.  Le 10 Mars nous avons
été informés des conclusions du panel qui disaient que M. Alassane OUATTARA
était le Président élu de la Côte d'Ivoire. Le comité central de notre parti a
convoqué une réunion le 13 Mars 2011 pour faire le compte-rendu des travaux
d'Addis-Abeba. Après l'exposé du Président du parti, j'ai noté que notre camp
s'opposait aux conclusions du panel. J'étais bouleversé par cette position et
j'ai dû quitter la salle avant les débats. [...] Mon entourage et mes
collaborateurs connaissent ma position sur cette élection et la violence qui
s'en est suivie. Je n'ai pas prié pour que Dieu choisisse mon candidat mais pour
que sa volonté se fasse. Sa volonté s'est faite avec le choix du Président
Alassane OUATTARA. Je m'en tiens à cela. Oui, nous avons perdu les élections et
ce n'est pas la fin du monde. Je demande aux jeunes de Yopougon de se mettre à
la disposition des nouvelles autorités. Qu'ils pensent à leur vie et à leur
avenir. Celui même pour qui ils prétendent se battre est arrêté et a appelé à
cesser la violence. Pourquoi persister dans cette voie suicidaire ? La Côte
d'Ivoire a besoin de tous ces fils.




 




La
tension toujours vive à Yopougon




Soir
Info

 - La
bataille pour le contrôle de la commune de Yopougon fait rage en ce moment entre
les Forces Républicaines de Cote d'Ivoire (frci) et les miliciens regroupés au
sein du groupement des patriotes pour la paix (Gpp). Les combats qui avaient
commencé depuis le lundi 18 avril 2011 se poursuivent toujours dans cette
commune favorable au président déchu Laurent Gbagbo et ce malgré les appels
incessants du président Alassane Ouattara à l'arrêt des hostilités dans cette
commune. Le lundi 18 AVRIL, c'est le quartier de Wassakara qui a été le théâtre
de violents combats souvent à l'arme lourde entre ces deux groupes rivaux. Le
mardi 19 avril c'était au tour des quartiers d'Abobodoumé, de 'toit rouge' et de
'Koweït' d'être pilonnés par la force française Licorne appuyées par l'ONU.
Selon nos sources, les forces républicaines de Côte d'Ivoire avaient décidé
d'attaquer sur tous les fronts pour anéantir cette insurrection qui leur pose
autant d'ennuies. C'est le quartier de Niangon Nord, situé un peu plus au nord
de cette commune, qui souffre sous le feu des artificiers du Frci et des
miliciens en ce moment. Les vendredi, samedi et dimanche, de violents combats
ont eu lieu dans la cité 'Maroc', a 'Elysée' ainsi qu'à 'la cité verte' des sous
quartiers de Niangon. Toujours selon nos observations, les Frci ont décidé de
déloger tous les miliciens qui sont dans cette partie de la commune.
Initialement basés à Port-Bouët 2, les hommes de Soro ont décidé d'amorcer des
offensives militaires afin de déloger les hommes fidèles au président déchu à
partir des quartiers déjà conquis. En alerte depuis des jours ils amorcent des
offensives dans les poches de résistance. Ils sont ravitaillés en hommes
positionnés dans la commune d'Adjamé qui ne cessent de leur apporter mains
fortes. Mais la réplique des jeunes miliciens ne se fait pas attendre. Le
vendredi dernier ils ont amorcé une offensive au niveau de la station Lubafrique
jusqu'à la grande mosquée du quartier Maroc. Cette offensive s'est soldée par 02
soldats. Les échanges de tirs durent des heures et des heures durant jusque tard
dans la nuit. Le samedi 23 avril, de violents combats ont eu lieu au niveau de
la mosquée du quartier Maroc non loin d'un complexe hôtelier de cette cité. Ce
Dimanche 24, trois corps certainement des combattants Frci ont été aperçus au
niveau du marché de la Sicogi. Ces combats qui se déroulent à l'arme lourde et
légère occasionnent de nombreux décès au sein de la population civile qui ne
sait où mettre de la tête. Une femme a été tuée à la roquette non loin du
carrefour Tiken Jah. Prises entre deux feux, de nombreuses personnes fuient les
champs de bataille. Aucun signe d'accalmie n'est perceptible. [...]




 





Yopougon/Attaque de la mosquée Bilal de Port-Bouët 2 - Trois collaborateurs de
l'Imam Koudouss blessés





L'Intelligent d'Abidjan  -

La
mosquée Bilal sis à Port-Bouët 2 dans la commune de Yopougon a été attaquée à la
roquette et à la mitraillette lourde, faisant trois blessés graves dont un Imam
amputé à la jambe gauche. Vingt-quatre heures après, soit le vendredi 22 avril
2011, l'Imam Idriss Koné (Koudouss), président de la communauté musulmane de cet
édifice, par ailleurs président du Conseil National Islamique (CNI) a été
interpellé au CHU de Yopougon puis conduit à l'état-major des armées au Plateau.
Avant d'être libéré par le commandant Morou Ouattara.  Des responsables de la
mosquée Bilal de Port-Bouët 2 dont l'Imam adjoint Mohamed Karambeté, le muezzin
Tapsoba Mohamed et un prédicateur Konaté Mahamoud) ont frôlé la mort. La mosquée
Bilal où ils s'étaient réfugiés avec d'autres coreligionnaires pour fuir les
combats entre miliciens pro-Gbagbo et combattants des Forces Républicaines de
Côte d'Ivoire (FRCI) a été la cible de tirs de roquettes et de mitraillettes
lourdes. Ils s'en sont sortis avec de graves blessures. Tous internés
actuellement au CHU de Yopougon, le premier a été amputé de la jambe gauche. Les
deux autres quant à eux, ont reçu respectivement des balles dans le cou et au
bras. Sur les circonstances de l'attaque de l'édifice ; mis hors d'usage du fait
de l'incendie des équipements et de la démolition du mur par endroits, nos
sources indiquent que cette action serait l'œuvre d'éléments des FRCI à qui le
lieu de culte a été présenté comme une mosquée de l'ex-chef de l'Etat Laurent
Gbagbo. Non sans ajouter que les miliciens pro-Gbagbo y auraient caché des armes
de guerre. Face à cette intoxication, en partance à Niangon pour arracher ce
quartier aux miliciens pro-Gbagbo, les FRCI ont ouvert le feu en direction de la
mosquée qui porte les stigmates de l'attaque avec des impacts de balles sur le
mur entraînant ainsi, l'incendie des installations électriques et des
équipements. Même le saint Coran qui était sur la chaire de l'Imam Koudouss n'a
pas été épargné par le feu des tirs de mitraillettes et de roquettes dans la
mosquée », ont rapporté des fidèles. Pour sa part, El Hadj Abou Fofana, chargé
du protocole au CNI affirme, qu'en raison de l'ampleur des dégâts, il faut
mobiliser plus de trois (3) millions F Cfa pour remettre l'édifice en l'état. Le
vendredi 22 avril 2011, alors qu'il se rendait au CHU de Yopougon, au chevet de
ses collaborateurs blessés, le président du CNI, a été interpellé par des
éléments des FRCI au portail de cet établissement sanitaire. Extrait de son
véhicule et embarqué dans un pick-up, le dignitaire religieux a été conduit à
l'état-major des armées au Plateau. Une fois sur ce site, après des instructions
du Commandant Morou Ouattara, il a été libéré et reconduit sous escorte au CHU
puis à son domicile. Joint au téléphone, un proche du Commandant Traoré, Chef
des opérations à Yopougon a indiqué qu'il ne s'agit pas « d'une chasse aux
sorcières ». Mais, tout simplement de « bévues d'éléments qui ne connaissent pas
l'Imam Koudouss tout comme sa mosquée » pour faire le tri de vraies informations
des fausses. [...]




 




Gbagbo
a tenté de se suicider samedi à Korhogo




Le
Nouveau Réveil

 - On
a frôlé le pire. Des informations en provenance de Korhogo font état de ce que
l`ex-chef de l`Etat, arrêté et assigné à résidence surveillée dans cette ville
du Nord de la Côte d`Ivoire, aurait tenté de mettre fin à ses jours dans la
matinée du 23 avril, la veille du jour de la célébration de la Pâques, en se
servant de ses propres vêtements. Ce sont ses geôliers (casques bleus) qui
l`auraient retrouvé inanimé dans sa chambre. Un médecin appelé d`urgence aurait
réussi à le sauver. Ses jours ne seraient pas en danger. Mais qu`est-ce qui a
bien pu amener un homme qui aurait supplié les soldats des Frci, le 11 avril
dernier lors de son arrestation, à ne pas le tuer, à tenter un tel acte de
désespoir ? Veut-il échapper à la justice ? Ou alors a-t-il du mal à supporter
les conditions de sa détention ? L`information donne froid dans le dos, elle
émane d`une source assez bien informée sur les conditions de détention de
l`ex-président à Korhogo. A l`en croire, Laurent Gbagbo aurait, de façon
délibérée, tenté de mettre fin à ses jours avant le jour même où les chrétiens
du monde entier célébraient la résurrection du Christ. C`est dans sa chambre à
coucher et à l`aide de ses vêtements que Laurent Gbagbo aurait tenté de
commettre l`irréparable. Seulement la source ne précise pas de quelle manière.
A-t-il tenté de se suicider par pendaison ou par tout autre procédé ? On
l`ignore encore. Ce que l`on sait en revanche, c`est qu`un médecin appelé
d`urgence aurait réussi à le sauver. " Ses jours ne seraient plus en danger ",
précise notre source. L`information a fait le tour des officines politiques mais
elle n`a pas été officiellement confirmée ni infirmée par les organes compétents
des Nations unies ni pas le gouvernement du Premier ministre Soro. Certainement
que les jours qui suivent permettront d`être plus clairement situé sur ces
faits.




 




Mgr
Jean Pierre Kutwa : "Il nous faut pardonner pour vivre ensemble"




Le
Patriote

 -
L'heure est au pardon et à la réconciliation. Après les douloureux moments
vécus, les filles et fils de la Côte d'Ivoire doivent se pardonner mutuellement
et mains dans la main construire un avenir radieux pour leur pays. Les chrétiens
catholiques ivoiriens, à l'instar de leurs frères et sœurs des autres
communautés doivent s'inscrire dans cette dynamique. C'est le message fort lancé
le dimanche dernier, par l'Archevêque d'Abidjan, Monseigneur Jean Pierre Kutwa,
à l'occasion de la fête de la pâque, mettant fin au carême chrétien. Devant les
fidèles catholiques ayant effectué le déplacement à la cathédrale Saint Paul
d'Abidjan Plateau, Mgr Jean Pierre Kutwa a insisté sur la nécessité de
pardonner, surtout après des moments aussi pénibles. « Chrétiens et chrétiennes
de Côte d'Ivoire, nous vivons dans un contexte sociopolitique, aujourd'hui,
douloureux, fait de grandes souffrances, habité par l'angoisse et le désarroi.
Nous avons encore dans le cœur et devant les yeux, le souvenir de ce flot
ininterrompu des populations désespérées sur les routes, ce décor affligeant
d'hommes et de femmes, d'enfants et de vieillards regroupés dans nos paroisses
ou sur des sites aménagés à la hâte à cet effet, dans une très grande précarité.
Nos villages et nos villes portent encore les marques de cet horrible
affrontement. Des survivants que nous sommes chacun porte dans son corps et dans
son âme, des blessures profondes, des frustrations de tous genres. Toutes ces
blessures et frustrations demandent à être traitées non pas superficiellement
mais en profondeur pour une guérison totale. Aussi, mon adresse, ce matin, à la
faveur de la fête de notre libération voudrait-elle vous inviter à préparer les
cœurs des hommes, des femmes, de tous les habitants de ce pays à recevoir et à
donner le pardon pour qu'ensemble nous vivions dans la paix » a-t-il enseigné.
Pour parvenir à ce pardon le prélat à invité les fidèles catholique à se
recueillir dans la prière « arme puissant pour réduire les tensions, les
dissensions qui nous accompagne souvent dans notre vivre ensemble » et à faire
attention à « certains moteurs dont dépend notre comportement ». Notamment « la
tête » qui s'assimile à « un ordinateur de grande capacité qui fabrique du tout,
du bon comme du moins bon », « le cœur, le siège de nos sentiments » et « les
yeux, pour voir plus clairement l'immense espérance donnée par Jésus et cette
espérance nous aiderait à changer ». Pour l'homme de l'Dieu, avec le Christ
ressuscité, tout commence et avec lui, tout est possible. « Je prie pour vous et
je demande à Dieu de féconder vos efforts pour qu'avec sa grâce la Côte
d'Ivoire, comme le phénix renaisse de ses cendres, aussi belle, sinon plus belle
qu'en ces années glorieuses », a-t-il souhaité.




 





Dominique Ouattara (Première Dame de Côte d'Ivoire) : "Il faut dans le cœur des
Ivoiriens la réconciliation, l'union et le partage"




Le
Patriote

 -
C'est dans la ferveur et dans la prière que la communauté chrétienne
(catholiques, protestants, évangélistes) à l'hôtel du Golf depuis plus de quatre
mois, a célébré le dimanche de pâques. A la fin de la messe dite par l'Abbé
Kissi Richard, Mme Dominique Ouattara, Première Dame de Côte d'Ivoire, s'est
exprimée face à la presse. Question : Quel sens donnez-vous à la messe de ce
jour ?
Dominique Ouattara : Aujourd'hui (dimanche 24 avril, Ndlr),
c'est la fête de Pâques. Je suis venue prier le Seigneur et le remercier d'avoir
mis fin à toutes les souffrances qu'ont vécues les Ivoiriens ces derniers mois
et le calvaire que nous avons tous endurés. Je voudrais aussi exprimer ma
compassion à tous ceux qui ont souffert, aux blessés et aux familles endeuillées
ainsi qu'aux déplacés. Je leur exprime toute ma sympathie et mon affection. Q
: Quel message aux Ivoiriens ?
DO : Je leur souhaite une bonne fête
de Pâques. Vous savez qu'aujourd'hui c'est la résurrection du Christ et il faut
que dans les cœurs des Ivoiriens, il y ait la réconciliation, l'union, le
partage. Il faut vraiment qu'il y ait la paix dans les cœurs pour que nous
puissions vivre ensemble.




 




Tiken
Jah Fakoly veut une tournée des artistes et sportifs en Côte d'Ivoire





Abidjan.net

- La star du reggae Tiken Jah Fakoly souhaite que les artistes et les
footballeurs ivoiriens organisent une tournée dans les grandes villes de Côte
d`Ivoire pour aider à la réconciliation, a-t-il déclaré à l`AFP dimanche lors
d`un entretien au Printemps de Bourges. "Lorsque les forces de l`ordre vont
maîtriser la sécurité, nous, les artistes, les footballeurs de l`équipe
nationale, devons absolument organiser une tournée nationale dans une dizaine de
villes en Côte d`Ivoire", a estimé le chanteur ivoirien qui est en concert
dimanche au Printemps de Bourges, un festival organisé chaque année dans cette
ville du centre de la France. Tiken Jah Fakoly a toutefois précisé ne pas avoir
envie de "prendre la tête de cette organisation", souhaitant que "l`initiative
vienne du footballeur Didier Drogba". Mais "si je n`ai pas le choix, je le
ferai", a-t-il assuré. "Pendant dix ans, la télé nationale a été monopolisée par
les xénophobes, les nationalistes, par des gens qui ne se rendaient pas compte
qu`ils étaient en train de faire du mal à leur pays", a commenté le musicien.
Mais "je suis optimiste, je pense que la réconciliation va se faire et qu`elle
sera vraie parce que tout le monde a vu la guerre. Auparavant, les zones du sud
qui, pendant des décennies ont été manipulées par Gbagbo, ne savaient pas ce
qu'étaient les obus, les bombes lâchées par des hélicoptères", a-t-il expliqué.
Le reggaeman, installé au Mali depuis 2002 et qui avait appelé Laurent Gbagbo à
quitter le pouvoir en décembre, a déclaré qu`il reviendrait dans son pays "dès
qu`un gouvernement d'union nationale sera nommé par Alassane Ouattara". "La
majorité des Ivoiriens a choisi Alassane Ouattara. Ouattara, on ne le soutient
pas, mais à partir du moment où il est parvenu au pouvoir par la démocratie, on
doit lui donner sa chance", a-t-il admis. [Source AFP]