REVUE DE PRESSE DU MARDI 24 MARS 2009

24 mar 2009

REVUE DE PRESSE DU MARDI 24 MARS 2009







L'ONUCI renforce
les capacités des populations 




Bouna, 23 mars
(AIP)

– « L'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) a
organisé vendredi et samedi à Bouna, un atelier portant sur le thème « Impact
des media sur la cohésion sociale », dans le but de renforcer les capacités des
hommes de media et de la société civile. A l'issue des travaux, l'atelier a
recommandé, entre autres, le respect scrupuleux des règles de déontologie par
les hommes des media, la création d'une plate-forme des acteurs des media de la
région, la production d'émissions allant dans le sens du renforcement de la
cohésion sociale et la diffusion de la majorité des programmes des radios en
langue locale. »




 




L'ONUCI aide à la
réhabilitation de pompes à Daoukro 




Daoukro, 23 mars
(AIP) –

« L'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) a
apporté son appui à l'organisation non gouvernementale (ONG) "Bien être", pour
la réhabilitation de pompes hydrauliques dans 18 villages de la commune de
Daoukro, pour un montant global de 10 millions FCFA. Plusieurs pompes
villageoises en panne et l'absence de forage dans certaines localités
contraignaient les populations à aller chercher de l'eau dans les marigots. Le
préfet, Guidy Georges, a salué l'action de l'ONUCI et a demandé à ses
administrés d'entretenir les pompes réhabilitées afin de bénéficier
régulièrement des bienfaits de l'eau potable. Le représentant de l'ONUCI, Bally
Soumaïla, a félicité les membres de l'ONG "Bien être" pour le travail abattu
dans la région. Il a assuré qu'outre le mandat principal de l'ONUCI qui est
d'œuvrer au retour de la paix en Côte d' Ivoire, l'agence onusienne continuera
d'apporter son assistance aux populations ivoiriennes à travers son programme de
réhabilitation communautaire. Le président de l'ONG "Bien être", Kassé Marcel, a
souhaité la poursuite de partenariat entre l'ONUCI et son organisation pour la
réparation d'autres pompes et la construction de forages, d'écoles et de centres
de santé. L'ONG "Bien être" est née en 2008 avec pour objectif d'œuvrer à
l'amélioration des conditions de vie et à l'épanouissement des populations. »




 






Réunion au sommet pour l'application de Ouaga IV : LES
CONSIGNES DE GBAGBO - Le Chef de l'État demande à tous les acteurs de faire
diligence pour aller rapidement aux élections




Fraternité Matin
 – « 
L'application
de Ouaga IV a été au centre d'une rencontre au sommet, hier, au Palais
présidentiel. Une réunion est annoncée aujourd'hui entre le Président et les Fn.
Le Président a urgé les uns et les autres de faire en sorte que la mise en œuvre
de cet accord (Ouaga IV) soit complète, notamment la passation des charges
(entre les commandants de zone et le corps préfectoral. Ndlr) qui doit se faire
pour que le corps préfectoral retrouve la plénitude de tous ses pouvoirs». Le
Premier ministre Guillaume Soro a fait cette déclaration à la presse hier, au
palais de la Présidence de la République. Au sortir d'une rencontre entre le
Président Laurent Gbagbo, les signataires de l'Accord politiques de Ouagadougou
et les forces militaires. Une réunion, a précisé le chef du gouvernement, qui a
été consacrée à la mise en application des questions militaires de cet accord.
«Le Président a aussi indiqué que le déploiement des forces sécuritaires
(gendarmerie, police. Ndlr) devrait se faire conformément à l'Accord IV sous la
houlette du Cci (Centre de commandement intégré)», a ajouté M. Soro. Et de
poursuivre : «Le Président nous a demandé de faire en sorte que toute
l'administration, je dis bien toute l'administration, soit redéployée sur
l'ensemble du territoire». Puis, le Premier ministre a annoncé «d'autres séances
de travail les jours à venir pour s'assurer de l'effectivité de la mise en œuvre
des mesures qui ont été tout à l'heure évoquées et définies». Déjà, le général
Michel Gueu, représentant du chef d'état-major des Forces armées des Forces
nouvelles (FaFn) à la réunion, a annoncé une importante rencontre des chefs
militaires au Centre de commandement intégré (Cci) à Yamoussoukro, dès vendredi
prochain. Selon lui, à cette réunion, les militaires proposeront des dates au
Président de la République pour booster le processus de sortie de crise. «Cette
fois-ci, vous verrez que les décisions qui seront prises seront appliquées à la
lettre et très rapidement», a-t-il confié. Il a indiqué que les militaires se
sont rendus au palais présidentiel pour prendre les ordres du Chef de l'Etat et
«aller les appliquer».




 






Sortie de crise : Les Fn présentent leurs propositions à Gbagbo
cet après-midi




Fraternité Matin
 – « 
Juste
après le Premier ministre, le chef de la délégation des Forces nouvelles (Fn) au
sein du Comité d'évaluation et d'accompagnement de l'Accord politique de
Ouagadougou, Alain Lobognon, a confié à la presse que son mouvement a obtenu un
rendez-vous avec le Président de la République. Il s'agit d'une audience
demandée par les Fn, aujourd'hui, à 17h, au Palais de la Présidence pour lui
faire des propositions en vue d'accélérer la mise en œuvre de l'Accord
complémentaire IV signé le 22 décembre. «Les Forces nouvelles ont sollicité une
rencontre avec le Chef de l'Etat pour lui présenter les mesures que nous avons
jugées utiles de prendre pour accélérer la mise en application des dispositions
pertinentes de l'Accord IV dans lequel nous allons rester. Il ne s'agit pas de
renégocier l'Accord IV, nous allons y rester», a-t-il expliqué. »




 






Crise ivoirienne : On distrait le peuple




Le Nouveau
Réveil  – « 
Les
signataires de l'accord politique de Ouagadougou sont-ils vraiment sincères avec
le peuple ivoirien ? Des mois et des mois qu'on nous sert le même refrain.
Avant-hier, Laurent Gbagbo s'est souvenu qu'il était le seul à avoir un pied sur
l'accélérateur, qu'il avait le pouvoir de booster, comme il le désire, le
processus de sortie de crise. Mais, ce qu'il n'a pas aussi dit, c'est qu'il a le
pouvoir de ralentir ou de bloquer le processus. C'est l'omnipotent du processus.
Hier, donc, il lui a plu de convoquer le Premier ministre et les militaires des
deux camps pour leur demander d'aller vite, vite et vite au désarmement et à la
normalisation. Ce qui est une bonne chose, si tant est que cette instruction
sera suivie à la lettre. Mais, cela fait plus de 3 mois que l'accord
complémentaire de Ouaga IV a été signé. Cet accord, il est bon de rappeler,
proposait des solutions susceptibles de faire avancer le volet militaire du
programme de sortie de crise. Mais, comme d'habitude, rien ou presque n'a été
fait. Les échéances fixées n'ont jamais été respectées. Le Premier ministre,
chef du gouvernement a même séjourné une dizaine de jours à Bouaké pour, dit-on,
donner un coup de fouet à Ouaga IV. Mais au finish, la mission n'a pas été à la
mesure des fleurs. Même la cérémonie symbolique de passation de charges entre
Com-zones et Préfets n'a pas eu lieu. Pourquoi ? Personne ne le sait vraiment.
Ya-t-il une volonté au dessus de Gbagbo et de Soro qui empêche ces deux acteurs
d'appliquer ce qu'ils ont librement signé ? Tout se déroule selon leur bon
vouloir, ils ne sont soumis à aucune pression, ils n'ont de compte à rendre à
personne. Quand ils le veulent, ils font de petits pas. Quand ils le veulent,
ils s'arrêtent ou ralentissent le pas. Et pendant ce temps, le peuple ronge ses
freins, il subit, il attend que le bon Dieu touche les cœurs de nos deux
dirigeants afin qu'ils le libèrent des griffes de la pauvreté et de la misère. »




 






Présidentielle en Côte d`Ivoire : Des jeunes observent une grève
de la faim devant les locaux de la Cei




Le Nouveau
Réveil  – « 
Le
Mouvement de la Jeunesse Citoyenne de Cote d`Ivoire (Mjcc c-i) avec à sa tête
son président, Essoh Jomas Serge et ses camarades ont pacifiquement manifesté
leur amertume devant le siége de la commission électorale indépendante. Hier
matin. Ces jeunes issus de la société civile ont, dès 8 h, entamé une grève de
la faim pour réclamer la date de l`élection présidentielle au président de la
Cei, Breugré Mambé. "On n`est fatigué des reports des dates, "on préfère mourir
maintenant", "A quand les élections en Côte d`Ivoire ?" "On n`est prêt à cotiser
pour les élections comme en 2000, n`ayez pas honte, si Ouaga a échoué " "Gbagbo,
Soro, Mambé, arrêtez de nous tourner en bourrique","le peuple de Côte d`Ivoire
et sa jeunesse, les seuls arbitres des élections", tels sont les phrases qui
étaient sur les pancartes des manifestants. C`est à 10 h 52 mn que les
responsables de la Cei acceptent de les recevoir pour écouter leurs
revendications. Au sortir de cette rencontre avec le chef de cabinet de la Cei,
Brou Alaboué et d`autres collaborateurs de Beugré Mambé, ceux-ci ont fait une
déclaration à la presse. "Ils ont pris en compte nos revendications, mais ils
ont répondu que la Cei seule ne peut fixer de date sans la Présidence de la
République et la Primature (...) " a affirmé M`bra Léon dit "Sunther", après les
échanges avec les fonctionnaires de la commission. Le Mjcc-ci était soutenu par
d`autres leaders de la société civile en l`occurrence, Koffi Constant, Diaby
Vaguiba , Claude Michèle, Tétialy Léon et M`bra Léon, président du Forum des
Jeunes pour la démocratie en Afrique . »




 






Conférence de Presse du président du MFA Anaky Kobena, au siège
dudit parti : "Le MFA ne fait plus partie du gouvernement"




Le Nouveau Réveil  – 

Ce journal publie
les propos du président du MFA Anaky Kobena : « [...]  Le MFA pense qu'il est
temps aujourd'hui que ceux qui se disent réellement de l'opposition et qui
étaient de l'opposition vont prendre fait et cause pour le peuple, ces
conditions difficiles et de tout ce qui doit être fait pour améliorer sa
condition et en même temps, redresser le pays. Que ceux-là se démarquent de
manière ouverte. C'est pour cela que, je crois qu'il vous a été remis une copie
d'une lettre ouverte que nous faisons aujourd'hui au peuple ivoirien. Et nous
annonçons dans cette lettre qu'aujourd'hui, le MFA ne fait plus partie de
l'équipe gouvernementale. Le MFA se retire donc de cette coalition
gouvernementale. Le MFA estime qu'il est temps que le peuple ivoirien commence à
savoir qui est de son côté, qui est de l'autre bord. Il n'y a pas mille bords
dans ce genre de situation. Il y a deux bords. Il y a le bord du peuple qui
souffre et le bord de ceux qui ont tous les revenus, toutes les ressources de
l'Etat et qui en tirent profit. C'était le dernier point que nous voulions
donner. Et nous invitons, bien entendu, l'ensemble des partis politiques ayant
signé l'accord politique de Linas-Marcoussis, ceux qui se réclament de
l'opposition politique, à nous suivre dans la voie que nous venons de prendre.
[...] ».




 






Anaky retire le Mfa du gouvernement : La ministre Hamza ne se
sent pas concernée




Fraternité Matin
– « 
Anaky
Kobena a expliqué qu'en mars 2007, le Mfa a proposé Hamza-Fatoumata Bamba, alors
présidente des femmes du parti, comme ministre. Elle dirige le ministère de la
Reconstruction et de la Réinsertion. Va-t-elle accepter cette décision alors
qu'au cours de cette émission controversée de la télévision première chaîne, le
président du Mfa avait affirmé qu'il ne reconnaissait plus l'ex-présidente de sa
structure spécialisée comme membre du parti? Pour Anaky, cependant, les choses
sont simples: "Si Hamza- Fatoumata Bamba est militante du Mfa, elle va plier
bagage et rentrer à la maison. Si elle reste au gouvernement, c'est qu'elle ne
l'est pas". [...] Joint par téléphone, le chargé de communication du ministre
Hamza, M. Yédé, affirme que celle-ci n'a reçu aucune information concernant son
départ du gouvernement. Et d'ajouter que la ministre ne se sent nullement
concernée par cette décision. [...] ».




 





Bouaké : La Licorne prépare son retrait définitif




Fraternité Matin
 – « 
La
force Licorne prépare déjà son départ définitif de la ville de Bouaké qui
interviendra dans le courant du mois de mai. C'est dans ce cadre qu'elle a
rétrocédé, hier, le lycée Descartes (Lycée français), à la mairie. Pour le
lieutenant-colonel Fert Patrick, commandant en chef de la base de Bouaké, c'est
un geste lourd de souvenirs qui vient d'être posé. Parce qu'il rappelle un drame
douloureux, celui de la mort de plusieurs de leurs camarades en novembre 2004,
lors de l'opération Dignité. Avant d'ajouter qu'ils ne les oublieront pas car
ils ont participé au retour de la paix en Côte d'Ivoire. Aussi, a-t-il émis le
vœu de voir revenir très rapidement dans cette école les lycéens, une fois que
les travaux de réhabilitation seront terminés. Puis, il a rappelé que l'amitié
franco-ivoirienne existe et existera encore longtemps. Après quoi, le lt-col
Fert Patrick a affirmé que malgré le départ de la force, celle-ci peut
intervenir à tout moment dans la région si le besoin se fait sentir. Cela, par
le canal des éléments stationnés à Abidjan et ceux prépositionnés au Tchad et au
Gabon. Il a affirmé que la paix est de retour en Côte d'Ivoire ; donc la voie
est toute tracée pour que le pays retourne à la normalité. C'est pourquoi, il a
souhaité que l'économie, l'emploi et la vie en général reprennent pour que la
Côte d'Ivoire retrouve son rang au sein des pays de la sous-région.  Quant au
maire de la commune de Bouaké, Fanny Ibrahima, il a dit que le geste de la force
Licorne ne le surprend guère parce qu'il connaît la générosité légendaire de la
France vis-à-vis de ses anciennes colonies. Mais il a précisé que, dans le cas
de la Côte d'Ivoire, la France a fait plus que donner une école. Car elle a
donné des vies en sacrifice pour permettre au pays de retrouver la paix.  Le
secrétaire général de la préfecture, Traoré Vassiriki, représentant le préfet de
la région de la Vallée du Bandama, préfet du département, a remercié les
autorités françaises qui ont bien voulu envoyer la force Licorne à Bouaké pour
protéger les populations et leurs biens au plus fort de la crise. Cependant, il
a dit que c'est avec tristesse qu'il a appris, même si la rétrocession du lycée
Descartes est un grand symbole pour la population. Il a tenu à préciser que la
trésorerie de la Côte d'Ivoire étant en souffrance, la réhabilitation de cette
école, détruite à moitié, pourrait poser quelques difficultés. Malgré cela, il a
pris l'engagement que la mairie, appuyée par la préfecture et la population,
fera de cette école un très bon usage. »




 






Le
Groupement des Editeurs de Presse de Côte d'Ivoire
condamne l`arrestation
cavalière et l`incarcération du journaliste Gnamantêh"
 




Le Nouveau
Réveil  –

« 1-Les faits : Le mercredi 4 mars 2009, le quotidien ''Le Nouveau
Réveil'' a publié, après plusieurs annonces, un dossier sur 4 milliards de FCFA
que l'Etat aurait perdus dans l'affaire ATCI-Warid Communication. Le jour de
parution dudit dossier, aux environs de 6h30, Monsieur Dénis Kah Zion, Directeur
Général du Groupe le Réveil et certains de ses collaborateurs sont alertés que
des groupes de jeunes ont investi certains kiosques du réseau de distribution et
ont déchiré des exemplaires du quotidien ''Le Nouveau Réveil'', créant ainsi des
pertes financières à la maison d'édition. La Direction Générale (qui a porté
plainte contre X) et les travailleurs cherchaient à identifier les auteurs et
commanditaires de ces actes de destruction de journaux quand la Brigade de
recherches de la gendarmerie nationale convoqua le jeudi 12 mars 2009 M. Eddy
Pehe et M. S. Epicure (de son vrai nom Nanankoua Gnamantêh), respectivement
Directeur de Publication et journaliste à l'hebdomadaire "Le Repère", suite à
l'article ''Ali Baba et les 40 voleurs'' paru dans ledit hebdo le vendredi 6
mars 2009. Le délit d' ''offense au chef de l'Etat'' est retenu contre eux et
l'obligation de comparaître devant le tribunal ce mardi 24 mars 2009 leur est
signifiée. Le jeudi 19 mars 2009, alors que Nanankoua Gnamantêh vaquait
tranquillement à ses occupations, il est prié de se présenter au bureau du
procureur de la République pour complément d'information. Une fois devant le
procureur, celui-ci, sans autre forme de procès, le met sous mandat de dépôt au
motif qu'il n'a pas la qualité de journaliste professionnel. Depuis ce jour
donc, le journaliste Gnamantêh séjourne à la Maison d'arrêt et de correction
d'Abidjan (MACA). Le même jeudi 19 mars 2009, le Ministre de la Réconciliation
nationale et des relations avec les Institutions, Monsieur Sébastien Dano
Djédjé, dépose une plainte pour diffamation, contre ''Le Nouveau Réveil'' et
réclame comme réparation la somme de 100 millions de FCFA et la suspension de la
diffusion des deux titres du Groupe le Réveil.




2-Notre analyse :
Le Groupement des Editeurs de Presse de Côte d'Ivoire (GEPCI) observe que ces
faits constituent une atteinte grave aux droits du journaliste et une menace
réelle pour la liberté de la presse. Ces faits interviennent, faut-il le
rappeler, dans un contexte de sortie de crise et à l'approche des élections
présidentielles. En effet, bien que Monsieur Gnamantêh ait la qualité de
journaliste parce que salarié du groupe de presse et déclaré comme tel auprès du
Conseil national de la Presse (CNP) et de la Caisse nationale de Prévoyance
sociale (CNPS), il a été jeté en prison au mépris de la loi 2004-643 du 14
décembre 2004 portant régime juridique de la presse. Cette loi, qui dépénalise
les délits de presse et n'autorise plus qu'un journaliste soit incarceré pour
ces faits, a donné un contenu juridique à la promesse du Chef de l'Etat SEM
Laurent GBAGBO, dès sa prise du pouvoir, de ne pas jeter un journaliste en
prison pendant son mandat. De surcroit, le GEPCI s'inquiète des menaces qui
pèsent sur l'entreprise de presse ''Le Réveil'' avec les sanctions pécuniaires
et la suspension des titres demandées par le Ministre Dano Djédjé Sébastien.




 3-Notre position :
Fort de ce qui précède, le GEPCI : -Exprime son soutien et sa solidarité au
Groupe le Réveil, singulièrement à son Directeur Général et à l'ensemble des
journalistes ; -Condamne l'arrestation cavalière et l'incarcération du
journaliste Gnamantêh Nanankoua ;-Invite les autorités politiques et
judiciaires, les acteurs politiques et la societe civile, les populations et les
journalistes au respect de l'esprit et de la lettre de la loi 2004-643 portant
régime juridique de la presse ; -Demande au tribunal la relaxe pure et simple
pour Gnamanteh Nanankoua  -Rappelle que la liberté de presse est une valeur
fondamentale et non réductible qui consacre l'enracinement de la démocratie et
des pratiques de bonne gouvernance, gages du développement d'un pays ; -Demande
à tous les professionnels des médias de se mobiliser, dans un élan solidaire,
pour assister massivement au procès qui se déroule cet après-midi au palais de
Justice du Plateau à Abidjan ; -Demande aux associations de défense de la
liberté de presse, aux organisations professionnelles et aux syndicats du
secteur des médias de répondre de manière energique aux actions funestes des
prédateurs de la liberté d'expression et de presse ; les appelle par ailleurs à
une large concertation, sous l'égide du GEPCI, dans les plus brefs délais, afin
de définir les actions communes à entreprendre. »




 






Kouadio Konan Bertin (Président de la JPDCI) : "Nous serons au
palais pour faire respecter "Le Nouveau Réveil""
 




Le Nouveau
Réveil  –

« Vous savez que depuis 4 heures du matin, les forces de l'ordre ont bouclé les
lieux. Elles se sont trompées de date. Ce que je peux leur dire, c'est
aujourd'hui que le procès a lieu, et nous seront au palais. C'est ce que j'ai
promis au groupe "Le Réveil". Concernant ce qui va se passer, nous verrons sur
le terrain... Si on s'en tient au résultat des tournées que nous avons effectué ce
week-end sur le terrain, je peux dire que les Ivoiriens et même les lecteurs
sont mobilisés. Le journal "Le Nouveau Réveil" est un journal qui compte
aujourd'hui. Il faut s'attendre à ce que les gens soient à vos côtés. Je dis aux
jeunes du PDCI de rester mobilisées. Car faire respecter le PDCI-RDA, revient à
faire respecter "Le Nouveau Réveil". »