Les juristes ivoiriens discutent de l’accès à la justice avec l’appui de l’ONUCI

23 mar 2009

Les juristes ivoiriens discutent de l’accès à la justice avec l’appui de l’ONUCI

Abidjan, le 23 mars 2009... Une trentaine de personnes issues du milieu judiciaire ainsi que des représentants de la société civile, de l'Etat ivoirien et de l'ONU, participent du 23 au 24 mars à une table ronde organisée par l'Association des Femmes Juristes de Côte d'Ivoire (AFJCI) avec l'appui de l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI).

La rencontre, qui se déroule au siège de la mission onusienne à Abidjan, est financée par la Coopération allemande (GTZ) et vise à réfléchir sur les moyens d'améliorer l'accès à la justice ivoirienne pour les justiciables.

« La Côte d'Ivoire, dans la perspective de sortie de crise et surtout de la reconstruction post-crise, doit renforcer et moderniser son cadre légal afin de faciliter l'accès à la justice de tous les justiciables », a déclaré Mme Françoise Simard, Chef de la section de l'Etat de Droit à l'ONUCI, en ouvrant les échanges.

La vice-présidente de l'AFJCI, Me Marie-Chantal Koffi, a présenté la situation générale en matière d'accès à la justice dans le pays. D'autres acteurs judiciaires doivent également se prononcer, tout au long des travaux, sur le système de protection des justiciables et les mécanismes d'aide juridique, tout en faisant un rapprochement avec les expériences africaines positives.

« Il convient d'appuyer les acteurs judicaires pour le renforcement de l'assistance judiciaire et de l'aide juridique afin de répondre aux problèmes structurels d'accès à la justice de façon pérenne », a indiqué Mme Simard, expliquant que cela était un facteur clé de la stabilisation du pays et un gage de développement.

La section de l'Etat de Droit de l'ONUCI a pour mandat général d'aider le gouvernement ivoirien à rétablir l'autorité du système judicaire et l'Etat de Droit. Dans le cadre de ces réflexions, elle a soumis aux acteurs judicaires une note d'orientation visant à leur fournir des pistes de solution susceptibles d'améliorer l'accès à la justice ivoirienne.