REVUE DE PRESSE DU MARDI 19 OCTOBRE 2010

19 oct 2010

REVUE DE PRESSE DU MARDI 19 OCTOBRE 2010








Communiqué de l'ONUCI




Fraternité Matin  - 

Le début de la campagne se déroule dans le calme et la sérénité
conformément aux règles démocratiques, malgré la passion inhérente à ce genre
d'événement, a noté lundi 18 octobre à Abidjan, le Représentant spécial du
Secrétaire général des Nations Unies pour la Côte d'Ivoire, Y J Choi.




Au
sortir d'une séance de travail avec le Président de la Commission électorale
indépendante (CEI, Youssouf Bakayoko, au siège de l'institution, M Choi a dit
être venu faire l'état du processus électoral afin de mieux coordonner les
actions pour relever les défis d'ordre logistique à un peu moins de deux
semaines du scrutin présidentiel.




Nous
sommes satisfaits d'avoir presque relevé le « défi majeur et sensible», en
l'occurrence la distribution des cartes, a indiqué M Choi. Il a précisé que
toutes les cartes étaient arrivées dans tous les bureaux de vote, à l'exception
d'une douzaine. Dans la même veine, il a annoncé que l'ONUCI allait commencer le
transport des imprimés  électoraux à partir des sous préfectures vers les lieux
de vote d'ici la fin de la semaine. (...) Le Chef de l'ONUCI a annoncé la
construction imminente des abris provisoires dans les 3200 bureaux de vote qui
se trouvaient en plein air.




 




 




Processus Electoral
– Choi a échangé avec le département d'Etat américain




Le Jour plus  -

Le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies
pour la Côte d'Ivoire, Y J Choi, a reçu lundi 18 octobre à Abidjan, la
directrice des Affaires ouest africaines au Département d'Etat américain, Mary
Beth Leonard, pour faire le point de l'état du processus électoral et discuter
des défis logistiques.




Au
terme de l'entretien, Mme Leonard a indiqué à la presse avoir discuté avec M.
Choi des détails des préparatifs de l'élection notamment des défis logistiques
ainsi que de l'après élection. « A ce sujet, nous avons de l'espoir et avons
confiance au peuple ivoirien, aux acteurs politiques et à tous ceux qui sont
impliqués dans les préparatifs des élections pour qu'elles se déroulent bien et
ait un bon résultat », a-t-elle souligné. (...)




 




 




Dans l'isoloir




Notre Voie  -
Si
l'information publiée par l'hebdomadaire parisien, Jeune Afrique, dans son
édition n° 2597 du 17 au 23 octobre 2010, est exacte, il faut fort craindre que
l'actuel représentant spécial du secrétaire général de l'ONU en Côte d'Ivoire,
le Sud coréen, Choi Young-Jin connaisse la même débâcle dans le processus de
paix dans notre pays que son prédécesseur, le Suédois, Pierre Schori. Voici ce
qu'a écrit Jeune Afrique : « (...) Outre l'acheminement du matériel
électoral dans les bureaux de vote, les fonctionnaires onusiens, qui devront
certifier les résultats de l'élection, préparent différents scénarios
d'intervention en cas de troubles lors du premier tour, le 31 octobre. L'ONUCI
concentrera ses forces armées et de police (10.000 hommes) à Abidjan et dans
l'Ouest du pays, régions potentiellement les plus conflictuelles. Elle planifie
également les moyens d'intervention qui seront mis en oeuvre en cas de paralysie
du processus-si, par exemple, le Conseil constitutionnel refuse de confirmer les
résultats de la Commission électorale indépendante (CEI). Le Sud-coréen Choi
Young-Jin, son patron, étudie notamment les parades à d'éventuelles
contestations s'appuyant sur de subtils arguments juridiques». Les
informations contenues dans ce «Confidentiel» de Jeune Afrique appellent
deux interprétations fondamentales. D'abord pour le patron de l'ONUCI, il n'y
pas de doute, le vainqueur de la présidentielle du 31 octobre ne sera pas le
candidat de La Majorité Laurent Gbagbo. Evidemment parmi les 13 autres
candidats, seuls Bédié et Ouattara trouvent grâce aux yeux de l'ONUCI. Ensuite,
pour la représentation locale de l'ONU, Gbagbo contestera les résultats du
scrutin. Alors l'Ouest du pays, un de ses fiefs et le Conseil constitutionnel
dirigé par un cadre du FPI, son parti, emboucheront la même trompette que lui.
L'ONUCI va plus loin en estampillant l'Ouest comme une zone dangereuse d'où
partira immanquablement le brasier. Par conséquent, l'ONUCI mobilise toute son
attention sur Gbagbo et l'Ouest. Cette lecture erronée de la situation faite par
Choi et son équipe rappelle textuellement la faute commise par le Suédois,
Pierre Schori, précédent patron de l'ONUCI (2003-2005), qui estimait qu'il ne
fallait pas supprimer
«la zone de confiance». (...)




 




Sortie de Crise –
Clash à la CEI, hier




Soir Info  -
Un
véritable clash a eu lieu hier lundi 18 octobre 2010 à la Commission Electorale
Indépendante (CEI) aux Deux Plateaux. Les commissaires centraux ont eu une dans
une ambiance particulièrement électrique, en présence du président de la CEI,
Youssouf Bakayoko. Cette réunion (...) a porté essentiellement sur la gestion des
résultats de l'élection présidentielle du 31 octobre 2010. Selon nos sources,
plusieurs commissaires centraux, notamment des représentants des formations
politiques de l'opposition se sont insurgés contre une action isolée de Youssouf
Bakayoko et d'un de ses conseillers spéciaux » (...) Le président de la CEI et un
de ses conseillers spéciaux, Antoine Atou, selon nos sources,  ont décidé de
confier à une entreprise dénommée SILS Technologie, la centralisation et le
traitement des résultats issus des urnes. Cette entreprise serait une structure
détachée du bureau national d'étude technique et de développement (BNET). Le
montant du contrat, a-t-on appris, s'élève à 3 milliards de FCFA. (...). Des
commissaires centraux de la CEI (...) sont farouchement opposés à la décision de
Youssouf Bakayoko et son conseiller, estimant que toutes les décisions de ce
genre, sont toujours prises en réunion de commission centrale. (...)




 




 




Palabres autour du
retrait des documents électoraux - Gouro et Malinké s'affrontent à Sinfra




Notre Voie  -
(...) Des
affrontements ont éclaté le dimanche dernier à Sinfra dans le quartier de
Djamadji, entre deux groupes de jeunes appartenant respectivement aux
communautés Gouro et Malinké. Bilan : une quinzaine de blessés léger, quatre
habitations saccagées et des biens emportés. Selon les informations recueillies
sur place, tout est parti d'une dispute devant un bureau de retrait des cartes
d'identité et d'électeur. Boli Bi Touvoli, jeune Gouro de 20, militant du FPI,
soutient avoir réservé avec des pierres très tôt le matin deux places dont l'une
pour lui-même et l'autre pour sa mère devant le bureau de retrait des pièces.
Aux environs de 8 heures il s'absente quelques instants en confiant la
surveillance de sa réservation à sa mère. Mais à son retour, sa place est déjà
occupée un jeune malinké qui refuse catégoriquement de la lui céder. La dispute
qui s'en suit se transforme rapidement




en bagarre. Selon
les mêmes témoignages, Boli Bi est rapidement roué de coups par le jeune malinké
qui a le soutien de ses amis militants du RDR. La bagarre se généralise et se
transforme en affrontement entre les deux communautés gouro et malinké. La
police locale intervient pour rétablir un calme qui s'avère précaire. Puisque
dans la nuit, les affrontements ont repris. Il a fallu l'arrivée des CRS de
Yamoussoukro pour rétablir définitivement l'ordre.




Hier, l'ancien
ministre Lia Bi Douayoua, le ministre Houga Bi Gohorey, les responsables du RDR
et les chefs de tribus se sont retrouvés à la mairie de Sinfra pour débattre de
la question. Après plusieurs heures de discussion, il s'est avéré que la
communauté malinké avait tort. Le ministre Houga Bi Gohorey, cadre du RDR a donc
accepté de prendre en charge les blessés et les dégâts matériels causés. Sur le
champ, il offert la somme de 200.000 F pour assurer les premiers soins.




 




 




 




Campagne électorale
– Gbagbo , ADO, Bedié... leurs affiches sabotées




Nord Sud  -
La
liberté d'expression à travers les affiches n'est pas effective partout. Des
affiches sont déchirées sans exclusive posant ainsi un problème de sécurité en
cette période de campagne électorale.




(...)




 




Bamba Yacouba, porte
parole de la CEI : « Les FDS doivent réagir »




Nord-Sud :
La CEI ne
devrait-t-elle pas prendre des mesures pour protéger ces affiches ?




Bamba Yacouba :

Mettre un policier devant chaque affiche ? Mais on n'arrive même pas à mettre un
policier devant un bureau de vote. Les populations doivent plutôt interpeller
ceux qui déchirent les affiches. Chacun doit prendre sa responsabilité avant,
pendant et après les élections. Je pense que les forces de défense et sécurité
doivent pouvoir réagir aussi. (...)