REVUE DE PRESSE DU MARDI 19 AOUT 2008

19 aoû 2008

REVUE DE PRESSE DU MARDI 19 AOUT 2008



Tournée de Choi : Les projets bancables encouragés
Fraternité Matin
– « Le Représentant spécial du secrétaire général des Nations Unies pour la Côte d'Ivoire, Y.J. Choi, a entrepris une caravane de sensibilisation depuis jeudi dernier dans les zones centre, nord et ouest (CNO). Objectif, sensibiliser la population à l'initiative des 1000 microprojets dont le lancement a eu lieu à Bouaké. Il a appelé les populations de Korhogo, Odienné et Guiglo à s'impliquer davantage dans sa réussite. M. Choi s'est dit satisfait de la mobilisation de la population. Les ex-combattants, groupes d'autodéfense et autres jeunes à risque en sont les bénéficiaires. Tout en expliquant que la réussite de ces projets pourra contribuer à assurer la sécurité des Ivoiriens et permettre d'organiser les prochaines élections dans un climat de sécurité et de confiance. Choi a également indiqué que l'Onuci vise ainsi à assurer un environnement sécuritaire adéquat en vue d'élections libres et transparentes. Il vise aussi à donner aux ex-combattants, le choix d'opter pour l'élevage au lieu du braquage. Il précise que les projets banquables et fiables bénéficieront d'un financement qui oscille entre 300 mille et 420 mille Fcfa par combattant. C'est pourquoi, il invite les populations à se les approprier en «travaillant ensemble». Car, ajoute-t-il, si «la première tranche est jugée satisfaisante, des certificats seront délivrés aux meilleurs éléments afin de leur permettre de bénéficier d'une autre tranche pour la poursuite de leurs activités». La mission onusienne, souligne-t-il, souhaite le concours des autorités des localités concernées afin d'obtenir le succès de cette opération. Et de mettre ainsi un terme aux souffrances des populations qui ploient sous les conséquences de plusieurs années de conflit. Un message qui semble être bien perçu dans la région du Denguélé où le préfet Soro Kayaha et ses adjoints ont révélé que leurs ex-combattants ont avancé dans la conception des projets. Puisque 99% des ex-combattants s'y sont inscrits et n'attendent que le démarrage de l'opération. Les prochaines étapes sont Issia, Daloa et San-Pédro. »

KORHOGO : insertion des ex-combattants - L'ONUCI offre 1000 microprojets
Le Patriote – « Le Représentant Spécial du Secrétaire Général des Nations Unies pour la Côte d'Ivoire, YJ Choi était à Korhogo le samedi 16 dernier, à la tête d'une forte délégation pour une séance de travail relative au programme 1000 microprojets au profit des ex-combattants des Forces Nouvelles. Ce programme d'une valeur totale de 4 millions de dollars financé par le PNUD a été lancé depuis Bouaké le jeudi 14 août. Il répond, selon le Représentant Spécial au besoin de « créer un climat stable pendant la période électorale et surtout à intéresser les ex-combattants pendant la période de flottement qui sépare le moment de leur démobilisation et leur prise en compte par le PNRRC (le Programme National de Réinsertion et de Réhabilitation Communautaire) ». Soit une période de trois à six mois de flottement qui peut devenir un espace d'oisiveté dangereuse chez les concernés. La condition sine qua non pour bénéficier des projets sont la détention de la carte d'ex-combattants démobilisés. A Korhogo, les ex-combattants ne sont pas encore démobilisés. Pour cela, le représentant spécial qui a annoncé la disponibilité des microprojets au profit de Korhogo à demandé que le travail de sensibilisation et d'enregistrement des demandes de projets soit entamé en attendant la mise en œuvre effective du programme de démobilisation des ex-combattants de Korhogo, la zone 10 de Forces Nouvelles. Par ailleurs, il a souhaité que tout soit mis en œuvre pour accélérer ce programme. Les projets d'une valeur financière de 300.000 à 420.000 francs peuvent être présentés individuellement ou collectivement. Ils concernent divers domaines d'activités comme ceux de l'élevage, l'agriculture, la pisciculture etc. Outre ce programme réservé aux ex-combattants, le Représentant Spécial et ses collaborateurs ont également annoncé des projets communautaires au profit des populations qui ont souffert des effets de la guerre. Ce programme financé à partir du panier de post crise bénéficie déjà d'une cagnotte de 40 millions de dollars réservés par la Banque Mondiale. Pour donner toutes les chances de succès à ces programmes sociaux, le choix des partenaires d'exécution reposent sur de rigoureux critères de compétences et d'expérience pour garantir la fiabilité d'exécution sur le terrain. Ainsi, pour l'exécution des projets de Korhogo, les partenaires d'exécution retenus sont OIM, l'Organisation Internationale pour les Migrations qui a déjà fait ses preuves au Mozambique, UNOPS qui était au Libéria et en Guinée Bissau et la GTZ bien connue en Côte d'Ivoire.
Le véritable but du déplacement du représentant Spécial à Korhogo est de montrer toute l'importance que sa structure accorde au projet en prenant lui-même part à la sensibilisation en vue d'une adhésion effective des intéressés des projets. C'est ainsi que lui et son équipe qui comprenait le chef DDR de l'ONUCI, Zahabi Ould Sidi, des représentants du PNUD, du PNRRC, de la FAO et de tous les autres partenaires du programme, après une séance d'échanges ont rencontré le préfet de région, le commandant de la Zone 10, représenté par son chef de cabinet Dembélé Drissa, des élus et des chefs coutumiers du département pour leur expliquer la portée du programme en vue d'obtenir leur pleine adhésion et leur contribution à sa réussite. »

Bouake/Les soldats démobilisés en colère Le bureau de Soro défoncé - Le personnel séquestré et volé
L'inter
– « "Nous ne voulons plus nous inscrire dans les opérations du Programme national de réinsertion et de réhabilitation communautaire (Pnrrc) car elles ne sont pas rassurantes avec ces retards de versement de nos primes de démobilisation". Voici en substance le cri du cœur de près de 500 soldats démobilisés qui dès 08 heures, se sont regroupés devant le bureau régional du Pnrrc au quartier Kennedy pour revendiquer la somme de 05 millions chacun, au titre de leur réinsertion socio-économique. Ce rendez-vous manqué pour cause d'absence des dirigeants locaux de cette structure qui a en charge l'insertion des ex-rebelles dans le tissu socio-économique, les grévistes ont mis le cap sur le secrétariat général des Forces nouvelles qui est le centre de commandement administratif. Comme à l'accoutumée, ce soulèvement brusque des ex-combattants, a créé un vent de panique au sein de la population et les commerçants qui ont fermé boutique pour éviter les cas de pillages dont ils ont toujours été victimes à chacune des sorties. A la hauteur du centre hospitalier universitaire de Bouaké situé à quelques mètres du secrétariat des Forces nouvelles, un coup de feu part de la foule. Les soldats commis à la surveillance des locaux du siège administratif des Forces nouvelles, prennent alors des dispositions pour empêcher les insurgés d'y avoir accès. Mais la détermination et la fureur des manifestants vont leur permettre de franchir le cordon de sécurité et une fois dans l'enceinte des locaux, un autre coup de feu retenti. Dès lors, c'est la débandade générale accompagnée par des actes de vandalisme : les vitres des bureaux volent en éclats, la salle de conférences est mise à sac, la porte du bureau du Premier ministre Soro Guillaume est défoncée, 04 portables volés et M. Adou Albert, cameraman à la télévision notre patrie de Bouaké est dépouillé de sa camera, non sans avoir d'abord été violenté. Alerté, le commandant Chérif Ousmane, patron de la zone 03 de Bouaké et de la compagnie Guépard arrive sur les lieux. La tension qui a monté d'un écran baisse d'intensité et la concertation est entamée. Des griefs formulés, il ressort que les primes allouées à chaque ex-combattant démobilisé, accusent de fréquents retards dans leur paiement, à telle enseigne que les ex-rebelles se demandent si le processus de sortie de crise né des accords de Ouagadougou, peut connaître une fin heureuse pour eux. Nous ne croyons plus au Pnrrc et nous ne voulons plus de projets soutiennent-ils, avant de réclamer séance tenante la prime de 05 millions chacun pour entreprendre des activités personnelles génératrices de revenus. "En qui doit-on avoir confiance ?" s'est interrogé notre interlocuteur qui a requis l'anonymat, avant de révéler que le Premier ministre joint au téléphone, n'a pas tenu sa promesse d'une augmentation personnelle de 25 mille frs des primes de démobilisation. Le commandant Chérif Ousmane appelé à la rescousse, a demandé aux insurgés venus du troisième bataillon militaire, du génie civil et du centre de formation GTZ, de replier sur leur base, en attendant la concertation prévue pour ce mercredi au centre culturel Jacques Aka de Bouaké. Cependant les manifestants ont menacé de ressortir dans les rues dans un bref délai si rien n'est fait pour satisfaire leur revendication. [...] ».

Le QG des Forces nouvelles en ébullition : des ex-combattants saccagent le siège
Fraternité Matin
- « La ville de Bouaké a été secouée par une double manifestation de soldats et d'étudiants. Les 1.000 microprojets de l'Onuci octroyés le week-end dernier aux ex-combattants démobilisés des Forces nouvelles et les primes d'allocation forfaitaire de 90.000 F ne rencontrent plus l'adhésion de leurs bénéficiaires. Estimés à environ 100, ils ont manifesté, hier, dans les rues de Bouaké. En lieu et place, ils réclament la somme de 5.000.000 Fcfa chacun qui, selon eux, leur aurait été promise dès le début de la crise par leurs recruteurs. Les soldats qui disent être abandonnés par leurs premiers responsables pour qui ils ont donné leur poitrine pour les défendre ont pris possession des locaux du secrétariat général. Ils ont fait voler en éclat les vitres des services de communication, du courrier et de la logistique. Les choses se sont déroulées très vite, vers 10 heures. Les ex-combattants sont allés déloger ceux de leurs camarades en formation au Centre de formation pour la réinsertion (Cfr) de Bouaké, financé par la Coopération allemande Gtz-Is. Ensemble, ils ont traversé le centre-ville et ont convergé vers le secrétariat général des Forces nouvelles. Ils ont obstrué la voie d'accès à l'aide des pneus et de tables qu'ils ont enflammés. Non contents de cela, ils ont décidé de forcer l'accès au secrétariat général du mouvement. Mais les éléments en service et postés à cette entrée ont tenté de les en empêcher par des tirs de sommation. Conséquence, un des manifestants a été blessé à la main par balle réelle. Cela a provoqué le courroux des ex-combattants qui ont forcé le barrage pour accéder à la cour du secrétariat général. Face à cette situation, le commandant de la zone 3, le chef de bataillon Chérif Ousmane est arrivé précipitamment sur les lieux et a engagé les négociations... Après quoi, le commandant Chérif Ousmane leur a donné rendez-vous pour le 20 août au Centre culturel Jacques Aka pour poursuivre le dialogue entamé. Les ex-combattants sont à leur 4e manifestation de ce genre à Bouaké. La dernière remonte au 2 août où les volontaires pour la nouvelle armée s'étaient rebellés. Les départements de Séguela et Vavoua avaient vécu une situation similaire le 28 mai.

Chérif Ousmane: "Je condamne le saccage"
Le Patriote
– « Selon nos sources, des éléments du commandant Vétcho sont venus de Katiola pour sécuriser le siège du secrétariat général après que le commandant Chérif Ousmane ait ramené le calme au sein des insurgés. Celui-ci a signifié aux ex-combattants mécontents qu'ils ''pouvaient revendiquer sans avoir accès aux locaux du secrétariat général pour y perpétrer des actes de vandalisme''. «Vous pouvez revendiquer mais, je condamne le fait que vous êtes venus jusqu'au secrétariat général pour briser les vitres des portes» a-t-il condamné. «Aucun élément des Forces nouvelles ne sera oublié, nous pensons à vous» a-t-il ajouté à l'endroit des éléments qui ont réagi favorablement à ces propos.

Bamba Sinima (DIRCAB FN): «Nous sommes consternés»
Interrogé sur la question, le directeur de cabinet du secrétaire général des Forces nouvelles a reconnu que les deux groupes d'ex-combattants ont effectivement manifesté. Tout en déplorant cette situation, il a exprimé sa consternation par rapport à cette escalade. «Nous sommes consternés. Nous n'avons pas pensé qu'ils (les soldats mécontents) pouvaient agir ainsi. Surtout que ce n'est pas le secrétaire général qui s'occupe des problèmes de prime. Tout est géré à partir d'Abidjan», a déclaré le Colonel-Major Bamba Sinima.

Plainte du Pdci contre le Fpi/ Tagro Désiré : "Nous ne trichons pas"
Fraternité Matin
– « Face à la plainte du Pdci contre le Fpi pour « fraudes sur actes d'état civil», M. Tagro Désiré, directeur local de campagne (Dlc) du candidat Laurent Gbagbo à Issia a réagi. Dimanche dernier, en présence du président de son parti (le Fpi), M. Affi N'Guessan, il a affirmé : «Nous ne trichons pas. Nous voulons simplement permettre à chacun de voter. Etablir des actes de naissance n'est pas synonyme de préparation de la fraude par le Front populaire ivoirien». C'était à la faveur de la sortie officielle de la danse «Affi» de Kangandi (Bongouanou) qu'il a parrainée. Pour lui, l'opération «inondation» ne vise pas à tripatouiller le fichier électoral de 2000. Surtout qu'une nouvelle liste sera établie. Seulement, dira-t-il, l'inscription sur les listes électorales passe par la présentation d'un acte d'état civil. Donc il est important d'avoir ce document administratif. Nombreuses sont les personnes qui ont vu leurs actes d'état civil endommagés ou qui n'en ont jamais possédé et n'ont pas les moyens de se les faire établir. Ce sont ces personnes, sans distinction d'appartenance politique, que le Fpi recense et aide à avoir leurs pièces, a-t-il expliqué. L'opération «inondation», a-t-il ajouté, va se poursuivre. Pour ce faire, il a mis des moyens à la disposition de la direction départementale de campagne du candidat Laurent Gbagbo à Bongouanou et à la fédération du Fpi. M. Tagro Désiré a ajouté que M. Djédjé Mady, secrétaire général du Pdci, a commis une mission de l'Onuci sur le terrain pour vérifier si la fraude est avérée dans le département d'Issia. [...] ».

Audiences foraines - Des séances de rattrapage annoncées
Le Patriote – « Le Garde des Sceaux, Ministre de la Justice et des Droits de l'Homme porte à la connaissance des autorités politiques et administratives ainsi que des populations que les audiences foraines de rattrapage décidées par la 3ème réunion du CPC se dérouleront du 27 août au 12 septembre 2008. A cette fin, 50 équipes constituées sur la base des tribunaux de Première Instance et leurs sections détachées seront déployées sur le terrain. Le Garde des Sceaux précise que seules sont concernées les localités n'ayant pas été prises en compte ou ayant été insuffisamment prises en compte lors de la précédente opération d'audiences foraines. Les sites, devant abriter ces audiences foraines, seront déterminés, en concertation, par les autorités politiques et administratives, et portés à la connaissance de la direction du Projet Audiences Foraines et Reconstitution des Registres de l'Etat Civil sise au Bloc Ministériel. Les requérants sont invités à prendre toutes les dispositions pour se rendre au lieu choisi pour abriter le tribunal forain de la juridiction de leur lieu de naissance. »

Gbagbo aux hommes politiques et journalistes : "Je ne veux pas faire de vous des héros"
Fraternité Matin – « Le Chef de l'Etat a présidé, hier, au Palais de la culture de Treichville, la cérémonie d'ouverture du Xème anniversaire du RIARC... Thème choisi pour ce colloque qui consacre les dix ans du Réseau des instances africaines de régulation de la communication (Riarc): «Régulation, démocratie et bonne gouvernance»...S'inspirant de sa trajectoire personnelle, il en profitera pour dire un certain nombre de vérités aux journalistes dont «le métier propulse dans la célébrité immédiate, comme celui des sportifs» et aux hommes politiques, deux «stars» à qui «l'on ne peut plus faire de remarques». C'est pourquoi, aux premiers, il a pris la ferme résolution de ne jamais en mettre en prison: «Moi, je sais que quand on va en prison, on devient un héros, lorsqu'on en sort. Je ne vais ni en fabriquer contre moi; ni d'ailleurs y envoyer des adversaires politiques». Aussi estime-t-il que le privilège qu'a le journaliste de dire, tous les jours, ne doit pas lui faire croire qu'il est au-dessus des autres. Il reconnaît cependant être intervenu, une seule fois, au niveau de Fraternité Matin, pour interdire la publication d'une interview d'un ministre qui expliquait les raisons pour lesquelles l'armée n'est pas entrée dans Bouaké, en 2003. «C'était, justifie-t-il, pour donner une chance à la paix... Nous étions en pleine crise...». Aux hommes politiques: «En politique, on est dans un star system, au devant de la scène. Et les conflits entre hommes politiques et journalistes sont des conflits entre stars. Sachez gérer vos vies de stars... Il faut se mettre à la hauteur... Il faut que d'un côté comme de l'autre, chacun fasse son travail». Et d'inviter à l'humilité: «Quand on se prend trop au sérieux, on dérape... Trop, c'est toujours trop».Son constat nettement établi, il en conclut: «Le rapport entre la presse et les pouvoirs politiques, c'est la vie...qu'il faut réguler»....Pour le ministre de la Communication, ce colloque, n'est pas un autre de trop: «toute occasion est bonne pour nous parler, pour construire des passerelles ensemble, non pour ressasser des désillusions mais parler surtout de coopération, d'espérance, de volonté d'avancer ensemble... et de nous faire entendre». Afin de relever des défis qui se posent en termes d'enjeu. Car «qui dira notre part de vérité? Qui défendra nos points de vue sur la grande scène économique où se joue le destin des nations? Et qui nous aidera à valoriser notre patrimoine culturel qui, sans rejeter la mondialisation, en refuse le formatage univoque?» Aussi invitera-t-il les uns et les autres à avoir «une conscience plus aiguë des enjeux de l'information». Surtout que s'impose à nous l'impérieuse nécessité du refus d'être les «bannis du village planétaire». [...] ».

Le code de bonne conduite des partis politiques divulgué au sein des acteurs locaux d'Odienné
Odienné, 18 août (AIP)
– « Le Code de bonne conduite des partis politiques, groupements et forces politiques et des candidats aux prochaines élections en Côte d'Ivoire a été largement divulgué au sein des acteurs locaux de la région du Denguélé à la faveur du forum régional des partis politiques organisé tenu à Odienné par l'ONG internationale "National democratic Institute" (NDI). Ainsi, les participants se sont imprégnés, au terme des travaux, ce à quoi les signataires du document s'engagent, les interdictions et le rôle qu'ils reconnaissent à la Commission électorale indépendante (CEI), structure chargée d'organiser les élections en Côte d'Ivoire. Au titre des engagements, en plus de l'application de bonne foi dudit Code de bonne conduite, les signataires se sont promis de reconnaître les élections comme le seul moyen de conquérir le pouvoir et d'exprimer son choix, de compétir dans un esprit de fraternité, de loyauté et de faire preuve de fair-play à œuvrer au maintien de la paix et à la préservation de l'unité nationale et la cohésion sociale. Les signataires du Code de bonne conduite s'interdisent également d'utiliser la violence, sous toutes ses formes, de recourir aux manœuvres dolosives, à tous les moyens visant à empêcher l'électeur d'opérer un choix éclairé et indépendant. Ils s'interdisent également l'achat de conscience et toute autre opération pouvant pervertir l'intégrité, la qualité ou la transparence du processus électoral. [...] ».