REVUE DE PRESSE DU MARDI 18 DECEMBRE 2012

18 déc 2012

REVUE DE PRESSE DU MARDI 18 DECEMBRE 2012








Libération de l'ancien chef d'Etat / Daniel Kablan met les pieds dans le plat
:   ''Le destin de Laurent Gbagbo est entre les mains de la CPI,... le cercle de
ses fidèles se rétrécit chaque jour''





L'Intelligent d'Abidjan –

 Le
Premier ministre, ministre de l'Economie et des Finances, Daniel Kablan Duncan,
a accordé une interview au journal panafricain Jeune Afrique. Le Premier
ministre a répondu à diverses questions se rapportant à la relance du dialogue
avec l'opposition, à la réconciliation nationale, à la justice et à la sécurité.
Le Premier ministre Daniel Kablan Duncan, aussi ministre de l'Economie et des
Finances, complice du Président Ouattara reste ouvert au dialogue avec
l'opposition et à la réconciliation de tous les Ivoiriens. De sa position
d'économiste, il reconnaît qu'il ne peut avoir d'investissement dans un
environnement incertain. C'est bien le motif de son appel à l'opposition à
s'impliquer dans la vie de la nation. «Aujourd'hui, la majorité des Ivoiriens a
des besoins énormes en matière de santé, d'école, de lutte contre la vie chère.
Nos frères du FPI doivent apporter leur contribution pour que le pays reparte.
Au bout du compte, on se réconciliera, il ne faut pas avoir peur de la paix», a
déclaré le chef du gouvernement, avant d'ajouter: «Les attentes des Ivoiriens
sont grandes et nous devons y répondre rapidement, il n'y aura pas de
développement sans paix à l'intérieur de nos frontières». Le Premier ministre a
en outre invité les militants et partisans de l'ancien chef de l'Etat à éviter
la ruse en se faisant l'idée que Laurent Gbagbo sera libéré. Pour Daniel Kablan
Duncan, ''il faut que les dirigeants soient réalistes et renoncent à demander
par exemple, la libération de Laurent Gbagbo. Son destin est entre les mains la
Cour pénale internationale et le cercle de ses fidèles se rétrécit chaque
jour''. Considérant que ceux qui pensent ainsi sont dans une mauvaise posture,
le chef du gouvernement invite alors le FPI à se mettre dans le train de la
réconciliation. Interrogé sur la problématique de la sécurité, Daniel Kablan
Duncan a assuré la communauté internationale en indiquant que le gouvernement y
travaille pour pallier toute éventualité. «Nous allons donc continuer de
coopérer avec les autorités ghanéennes pour que leur territoire ne serve pas de
base arrière à ces opérations», a-t-il énoncé. S'agissant de la lenteur de la
justice, il a annoncé l'appui logistique de la France pour accélérer les
procédures judiciaires. Il en est de même pour l'armée où des réformes sont en
cours pour unifier les différents commandements. La priorité au niveau de
l'armée est le sort des 73000 anciens combattants, ajoute le Premier ministre.
Si certains ont été admis à la Police, la gendarmerie... d'autres restent à être
intégrés dans la vie civile. La loi sur le foncier fait partie des questions
évoquées par le Premier ministre. Selon le chef du gouvernement, le Président
Alassane Ouattara s'attèle à relancer le processus sans remettre en question les
acquis. De même que le code de la nationalité. En tout, Daniel Kablan Duncan se
dit serein pour la réalisation de tous ces chantiers. Son point fort, est qu'il
connaît le chef de l'Etat pour l'avoir déjà côtoyé. «Nous avons des convergences
de vues. Cela va beaucoup plus vite quand vous comprenez ce que veut votre
patron», estime t-il.




 




 





Situation sociopolitique / Demande de report des élections locales, de la
recomposition de la Cei... : Hamed Bakayoko a échangé avec les partis d'opposition
hier





L'Intelligent d'Abidjan –

 Les
partis politiques de l'opposition membres du Cadre permanent de dialogue (Cpd)
avaient récemment réclamé la recomposition de la Commission électorale
indépendante (Cei) et le report de la date des élections municipales et
régionales. Ces formations politiques ont eu une séance de travail sur la
question avec le ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur et de la Sécurité,
Hamed Bakayoko, le lundi 17 décembre 2012, à son cabinet au Plateau.  «Nous
venons d'avoir une séance de travail avec les partis membres du Cadre permanent
de dialogue. Vous vous souvenez que la semaine dernière, ces partis à travers
leur porte-parole ont fait une déclaration et avaient posé un certain nombre de
préoccupations. Donc, nous avons souhaité nous rencontrer pour échanger sur ces
préoccupations. Et nous avons ensemble décidé de mettre en place un groupe de
travail qui va nous faire des propositions pour jeudi. Ensuite, nous soumettrons
ces préoccupations au gouvernement pour voir dans quelle mesure nous pouvons
aller un peu plus loin dans ce dialogue entre le gouvernement et l'opposition ».
Ces propos ont été tenus par le ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur en
charge de la Sécurité, Hamed Bakayoko, au terme de la rencontre qu'il a eue avec
les partis de l'opposition membres du Cpd. Pour sa part, le porte-parole de ces
formations politiques, le président du Mouvement national citoyen alternative
(Mnc alternative), Kabran Appiah, a salué le gouvernement pour avoir prêté une
oreille attentive à leurs revendications. «Cette réponse (la réunion) est la
preuve que le gouvernement accorde une grande attention aux travaux qui sont
engagés et aux discussions qui ont lieu entre nous. Avec le ministre d'Etat
Hamed Bakayoko, les discussions sont toujours franches et très productives au
sens où on peut ne pas être d'accord avec tout, mais ces discussions finissent
toujours par des choses pratiques et concrètes. C'est ce qui est important», a
souligné Kabran Appiah. Avant d'annoncer la mise en place d'un comité restreint
devant chercher des solutions à certaines questions. Les partis membres du Cpd
sont donc à ce stade « non pas satisfaits de tous les points, mais l'intention
de discuter et la profondeur de l'intérêt que le gouvernement accorde à ces
discussions sont importantes». Gervais Coulibaly, Climano Jérôme, Mesdames Tia
Monnet Bertine et Henriette Lagou sont entre autres personnalités qui ont pris
part à cette rencontre.




 




 





Attaques d'Agboville : Le message des assaillants




Nord
Sud

Une fois de plus, c'est après un discours rassurant du ministre-délégué
à la Défense, Paul Koffi Koffi, que les assaillants sont passés à l'acte à
Agboville. Sans doute un message codé pour inviter à moins de discours et à plus
d'actions. Les actions valent mieux que les discours. C'est le message
substantiel qu'on peut décrypter dans les deux dernières attaques perpétrées
dans le département d'Agboville par les assaillants. Ils ont frappé, seulement
72 heures après des assurances données par le ministre-délégué à la Défense,
Paul Koffi Koffi. Ce n'est du reste pas une coïncidence particulièrement
troublante dans la mesure où ce n'est pas la première fois que les assaillants
attaquent, comme pour répondre aux autorités ivoiriennes. Entre août et
septembre dernier, au plus fort des attaques, les assaillants se plaisaient bien
au même jeu. Après chaque sortie du ministre de l'Intérieur et de son homologue
délégué à la Défense, ils se signalaient par une nouvelle incursion meurtrière.
Assurément, c'est le même manège qu'ils ont recommencé. Un message qui invite
certainement aussi bien la hiérarchie que la tutelle des Forces républicaines de
Côte d'Ivoire (Frci) à abandonner les discours pour les actes. Evidemment, ces
actes sont le fait des soldats. Ceux-ci, dans le cadre de ce changement de
tactique, devraient commencer par se montrer un brin plus professionnels. Car, à
la faveur de la trêve, ils ont renoué avec les mauvaises habitudes. « Il n'est
pas rare de les voir en train de boire du thé, en train de causer aux postes de
contrôle. Pis, certains ont repris leur nouvelle forme de racket qui n'est pas
loin de ressembler à de la mendicité. Pour 200 FCFA, ils sont capables de
laisser passer un automobiliste ou un passager dans un véhicule de transport en
commun », fustige un cadre de l'administration, habitué à circuler sur les
routes, dans le cadre de ses missions. Ce qui le met hors de lui, c'est surtout
la facilité avec laquelle les assaillants ont abattu les deux soldats à
Agboville. « Ils sont restés plaqués au sol sans voir venir ceux qui allaient
leur ôter la vie. C'est la preuve qu'il faut encore mettre l'accent sur la
formation pour ceux qui ont la volonté d'apprendre. Quant à ceux qui font preuve
d'un laxisme notoire ou d'indiscipline, il faut les extirper des rangs de
l'armée», propose notre interlocuteur.




 




 




 





Attaque contre les positions des Frci à Agboville / Hamed Bakayoko : ''Ce sont
des actes lâches menés par des criminels jaloux''





L'Intelligent d'Abidjan

L'Union européenne (UE) en partenariat avec le Programme des Nations
unies pour le développement (PNUD) a fait des dons de matériels roulants et
informatiques à la Police nationale le lundi 17 décembre 2012. La cérémonie
s'est tenue à la Préfecture de police en présence du ministre d'Etat, ministre
de l'Intérieur et de la Sécurité, Hamed Bakayoko. 21 véhicules d'intervention,
78 ordinateurs complets et serveurs, 28 photocopieurs et imprimantes, des
mobiliers de bureaux complets pour huit commissariats et districts. Ce sont
entre autres, les dons que l'UE en partenariat avec le Pnud, a mis à la
disposition de la police nationale. Et ce, dans le cadre du ''Projet d'appui à
la réconciliation entre la population et la police nationale de Côte d'Ivoire''.
Le ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur et de la Sécurité a saisi cette
occasion pour réagir sur les attaques contre les positions des Forces
républicaines de Côte d'Ivoire (Frci) survenues à Agboville, le dimanche 16
décembre 2012, et qui a occasionné deux morts du côté des Forces régulières. «Ce
sont des actes lâches menés par des criminels jaloux de la Côte d'Ivoire. Ce
sont des actes inutiles qui ne peuvent pas prospérer», a laissé entendre le
premier responsable ivoirien de la sécurité. Indiquant que l'objectif des
déstabilisateurs est de donner l'impression à la communauté internationale qu'il
règne un climat insécuritaire en Côte d'Ivoire alors que ce pays accueille les
grandes rencontres comme la Conférence mondiale du Café-cacao et le Congrès des
maires francophones. Il a donné l'assurance à l'opinion nationale et
internationale quant à la volonté du gouvernement de mettre hors d'état de nuire
les quidams «Concernant toutes les attaques qui ont eu lieu en Côte d'Ivoire,
tous les auteurs, les chefs des commandos ont été identifiés. La plupart ont été
arrêtés. A un moment donné nous ferons le point à l'opinion publique pour dire
ce qui s'est passé. (...) Ils veulent freiner la marche de la Côte d'Ivoire. Mais
la Côte d'Ivoire va continuer à avancer n'en déplaise aux oiseaux de mauvaise
augure», a rassuré Hamed Bakayoko tout en s'engageant à faire en sorte que la
sécurité soit chaque jour renforcée. Auparavant, le MEMIS a exprimé sa gratitude
à l'Ue et au Pnud pour le don de matériels roulants et informatiques qui sont le
fruit et le résultat de plusieurs séances de travail. Ces dons, témoignent,
selon lui, de la confiance que les partenaires au développement placent en la
Côte d'Ivoire. Il a invité les policiers à faire bon usage de ces matériels. «Ce
résultat, convenez avec moi, peut changer et doit changer notre capacité à
assurer la sécurité des Ivoiriens (...) Quand on est policier et quand on accepte
les fonctions de cette nature, c'est qu'on a décidé de servir, de se mettre à la
disposition des populations. C'est qu'on est heureux de rendre service aux
populations en général et content de secourir des gens qui sont en danger», a
conseillé Hamed Bakayoko. Avant le MEMIS, le représentant du Pnud, Luc Gregoire,
a indiqué qu'il s'agissait pour son organisme à travers ce don d'appuyer le
gouvernement ivoirien dans sa volonté de réformer le secteur de la sécurité. Il
a fait savoir qu'en plus de ces dons d'une valeur totale de 500 millions de FCA,
d'autres actions seront menées en vue d'améliorer les conditions de travail des
policiers. «Dans les semaines venir, suivront d'autres équipements notamment le
matériel de protection et de communication et la réhabilitation de commissariats
ciblés, ainsi que le recyclage de 470 policiers et commissaires», a-t-il relevé.
Avant de féliciter et remercier le MEMIS pour tous les efforts consentis dans le
domaine de la sécurité et surtout en cette période de fête. Le Projet d'appui à
la réconciliation entre la population et la police nationale de Côte d'Ivoire
qui a été financé par l'UE à hauteur de 1 milliard 400 millions de FCFA et
exécuté par le Pnud a été signé le 26 juin 2012, pour une durée de 12 mois.




 




 




Sidiki
Konaté aux concepteurs des attaques : ''Ne tirez pas dans le dos de la Côte
d`Ivoire''





L'Intelligent d'Abidjan –


L'attaque du poste avancé des Forces Républicaines de Côte d'Ivoire le dimanche
16 décembre 2012, à l'entrée d'Agboville par des individus armés, continue de
livrer ses secrets. C'est l'ex-ministre de l'Artisanat et de la Promotion des
PME, Konaté Sidiki, qui donne les premières pistes sur l'identité des
assaillants qui ont endeuillé l'armée ivoirienne, sur sa page officielle
Facebook. Selon lui, ''ces actes pittoresques sont les derniers et vains barouds
d'honneur de pauvres soldats qui ont perdu la guerre électorale depuis 2011''.
L'ex-porte- parole des Forces nouvelles n'a pas manqué de pointer du doigt les
partisans de l'ancien Président Laurent Gbagbo qui seraient à l'en croire, les
concepteurs du plan de déstabilisation de la Côte d'Ivoire : «Quand on voit
combien était puissant et bruyant, sur la partie sud du pays, le clan de Gbagbo;
quand on voit combien il est réduit aujourd'hui, à raser les murs des capitales
et comment certains partisans encore sont réduits à se comporter en tireurs de
nuits dans le dos, on n'a pas besoin de dire que la page est
tournée...définitivement». Konaté Sidiki tente de faire comprendre à ces
quelques désespérés que la guerre est finie'' et par conséquent, ils doivent
rendre ''vraiment et définitivement les armes de guerres pour venir sur le
terrain politique où la côte d'ivoire est prête à leur réserver d'office un
«Akwaba» de pardon et de réconciliation''. L'ex-ministre de l'Artisanat qui sait
de quoi il parle, a dit que ceux qui attaquent ça et là, ont juste l'intention
de provoquer une psychose locale et nationale à l'approche de cette fin d'année
2012 déjà difficile, que les Ivoiriens veulent terminer en beauté et en lumière.
Il a encouragé et félicité le ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur, Hamed
Bakayoko, qui a qualifié cette énième acte de ''jalousie, de la part de ceux qui
attaquent la Côte d'Ivoire dans le dos et non de façon frontale''. Pour le
député de Man, ce genre d'actes ne peuvent prospérer. ''Ça ne peut pas prospérer
en tirant sur deux soldats. Ce sont des actes de désespérés et j'aurais eu peur
si on disait que deux à trois casernes se sont soulevées. Ils ne triompheront
jamais. Il n'est pas encore tard pour eux. À bon entendeur....'', a lancé Konaté
Sidiki à l'endroit des initiateurs de ces attaques.




 




 





Séquestration, vol en réunion à main armée : 10 ans de prison pour 4 policiers




Nord
Sud –

Au
lieu de traquer les bandits, ils se sont tranformés en hors-la-loi. Six
policiers ont été condamnés hier par le Parquet d'Abidjan-Plateau à dix et cinq
ans de prison ferme. A peine deux minutes ont suffi pour que les accusés soient
situés sur leurs sorts. D. Maxime, B. Aristide, G. Sylvestre et G. Jean Eric ont
été condamnés hier par le Tribunal de première instance d'Abidjan-Plateau à 10
ans d'emprisonnement ferme. Ils sont astreints à une amende de 500.000 FCfa
chacun, sont privés de leurs droits et destitués de la police. Ces agents de
police étaient poursuivis pour séquestration et vol en réunion à main armée sur
des numéraires. Après le procès vendredi dernier, l'affaire avait été envoyée en
délibéré. Ils étaient accusés d'avoir enlevé leur victime à Yopougon après que
celle-ci avait fait un retrait d'argent. Ils l'auraient conduite jusqu'à la
Riviera-Palmeraie où ils lui auraient pris la somme de 120. 000 Fcfa et ses
téléphones. Leurs frères d'arme Z. Zéphirin et G. Pacôme Didier ont pris cinq
ans ferme. Ils ont été reconnus coupables des faits de séquestration, tentative
d'extorsion de fonds, violence et voie de fait. Ces sergents de police membres
de la Force d'intervention rapide (Fir) étaient accusés par un nommé Dokou de
l'avoir séquestré et d'avoir fait pression sur lui pour qu'il paie une dette.
Les policiers ont reconnu avoir été approchés par le créancier du sieur Dokou
qui leur a demandé d'intervenir pour qu'il lui rende son argent. Si les accusés
l'ont admis vendredi, ils ont nié avoir séquestré le débiteur et avoir commis
des violences sur lui. Eux aussi devront payer chacun une amende de 500 mille
francs. Ils sont également privés de leurs droits et radiés du corps. Aka Eric,
Aka Marius et Diarrassouba Samba s'en tirent à bon compte. Ils étaient
poursuivis pour détention illégale d'arme à feu et tentative d'extorsion de
fonds. Eric et Marius qui s'étaient présentés comme des éléments en fonction à
la Brigade de surveillance des personnalités (Bsp), ont été reconnus coupables
du premier délit. Ils ont été condamnés à 12 mois de prison avec sursis au lieu
de cinq ans ferme requis par le ministère public. Ils ont été déclarés non
coupables pour la tentative d'extorsion de fonds. Les deux policiers ont avoué
que ne disposant pas d'armes pour l'exercice de leur fonction, ils en ont
acheté. Une voie parallèle de possession d'armement qui leur vaut leur
condamnation. Les agents de la Bsp ont raconté le jour du procès qu'une source
anonyme les avait informés qu'une dame en complicité avec les ''brouteurs''
(arnaqueurs à partir d'internet) se préparait à effectuer un retrait d'argent.
Ils auraient donc décidé de la filer pour en avoir le cœur net. Ayant besoin de
véhicule, ils auraient approché Samba, un ex-supplétif des Forces républicaines
de Côte d'Ivoire (Frci) reconverti dans la vente de voitures. Ensemble, ils
pourchassent le taxi qu'a emprunté D. Diane qui vient de faire son retrait. La
course-poursuite part de Koumassi jusqu'à un barrage au troisième pont de
Yopougon. Là, leur attitude attire l'attention des policiers qui les invitent à
se rendre à leur commissariat. Ces derniers découvriront que les armes en leur
possession ne sont pas des armes de dotation policière. Dans sa plaidoirie, le
ministère public représenté par Mme Yéo avait insisté sur la nécessité
d'infliger des peines exemplaires aux accusés. Dans la mesure où en tant
qu'agents de maintien de l'ordre ils doivent veiller au respect de la loi. Et
non la violer. La présidente du tribunal, Messoume Dominique, l'a entendu.