REVUE DE PRESSE DU MARDI 15 MARS 2011

15 mar 2011

REVUE DE PRESSE DU MARDI 15 MARS 2011







Young-Jin
Choi, à propos de l'ex-président Gbagbo : "Le moral de ses troupes est très bas"




Le Patriote
 -


Le Représentant spécial du Secrétaire Général de l'Onu en Côte
d'Ivoire, Choi Young-Jin, était l'invité de Radio France internationale (RFI).
Dans cet entretien, le chef de la mission de paix de l'ONUCI dépeint la crise
postélectorale, notamment la situation dans la commune d'Abobo et dans l'ouest
du pays. Mais également les défections en cascades dans le rang des soldats
pro-Gbagbo. (...) Q : Avec tous ces morts (près de 400 tuées) et violences,
l'on dit que vos 10 milles casques bleus présents en Côte d'Ivoire ne font assez
pour protéger la population? Y.JC.: notre mission se décline en deux
volets, d'abord la protection des civils, c'est ce à quoi nous nous attelons
chaque jour, malgré les entraves occasionnées par les hommes pro-Gbagbo de faire
sur l'étendue du territoire et notamment dans la commune d'Abobo. L'autre volet,
c'est d'incriminer les autorités ivoiriennes qui se seraient rendu coupables
d'exaction sur des populations civiles. Notre tâche consiste à rendre évidentes
ces exactions pour rendre les autorités pro-Gbagbo responsables au moment
opportun Q : Gbagbo recule à Abobo et à Adjamé, il recule aussi dans le
grand ouest. Est-ce que vous pensez que le rapport de force est en train de
basculer en faveur des soldats pro-Ouattara ? Y.JC.: à l'heure où je vous
parle, toute la frontière ouest avec le Libéria est contrôlée par les forces
favorables au président Ouattara. Q : est-ce qu'il y a une contre-
offensive possible des hommes de Gbagbo ? Y.JC.: il faut reconnaitre
qu'un constat est évident, Gbagbo n'a plus la force militaire qu'il avait au
début de la crise. Aujourd'hui, les hommes de Gbagbo n'ont plus le moral au
combat. Q : voulez-vous dire que les soldats pro-Gbagbo ne sont plus
déterminés et volontaires ? Y.JC.: malgré la propagande et la haine
contre nos patrouilles, lorsque nous rencontrons des éléments des forces de
défense de sécurité, lors des discussions, il est évident que les troupes n'ont
pas l'esprit au combat. Certains nous aident dans notre mission de sécurisation
des couches les plus vulnérables. Aujourd'hui, nous pouvons dire que plus 50
milles FDS sont modérés et seulement quelques 5 à 3 mille éléments zélés restent
fidèles à Gbagbo. Si vous faites un tour à Abidjan, vous vous rendrez vite
compte que le moral des troupes est très bas. Et cela inquiète sérieusement le
clan Gbagbo. Au début de la crise, le clan Gbagbo était très actif, mais
aujourd'hui, il n'y a presque plus rien. Quand vous regardez la RTI, il n'y a
plus rien, ils ne sont plus actifs comme au début. Q : La semaine
dernière, le camp Gbagbo a pris un décret, interdisant vos services du survol de
l'espace aérien. Ne craignez-vous pas que le camp Gbagbo abatte un de vos
avions. Y.JC.: c'est de la propagande, nous prenons des risques, certes.
Nous recevons nos ordres du Conseil de Sécurité de l'ONU et non de Gbagbo. (...)





                                                                                




Le
Conseil des droits de l'Homme pour une commission d'enquête

Le
Patriote -


Le Conseil des droits de l`homme de l`ONU a examiné lundi un
rapport sur la situation en Côte d`Ivoire, qui appelle notamment à la mise sur
pied d`une commission d`enquête internationale sur les violations des droits de
l`homme dans ce pays. Le rapport de la haut commissaire de l`ONU aux droits de
l`homme, Navi Pillay, qui fait suite à la session spéciale de décembre à Genève,
conclut "à une détérioration drastique de la situation" depuis le scrutin de
novembre 2010, "particulièrement à Abidjan et dans l`ouest" du pays. "Les
membres des forces de défense et de sécurité loyales à Laurent Gbagbo ont fait
un usage excessif et mortel de la force pour réprimer les opposants politiques,
entraînant le pays dans la tourmente et créant un climat de suspicion, de peur
et de répression", relève le rapport. Pour sa part, prenant la parole au nom
d`Alassane Ouattara considéré par la communauté internationale comme le
président élu de Côte d`Ivoire, Jeannot Kouadio Ahoussou, ministre de la
Justice, a appelé la communauté internationale à "agir vite". "En Côte d`Ivoire,
il ne se passe plus de jour qui ne connaisse son cortège de deuils et de
tragédies (...) Il faut que cette tyrannie cesse" a-t-il dit, faisant état d`un
"bilan qui s`alourdit chaque jour davantage". Depuis l`élection présidentielle,
"on dénombre plus de mille morts, des centaines de personnes disparues, des
arrestations et détentions arbitraires, des viols et violences diverses" a-t-il
affirmé. L`ONU avance pour sa part un bilan de près de 400 morts en Côte
d`Ivoire depuis le début de la crise post-électorale. Le rapport de Mme Pillay,
présenté lundi, appelle à la constitution d`une "commission d`enquête
internationale crédible et représentative" pour qu`elle enquête "de manière
exhaustive" sur les "graves violations des droits de l`homme commises en Côte
d`Ivoire, afin que "les coupables de telles violations soient tenus pour
responsables" du point de vue pénal. Un projet de résolution dans ce sens
devrait être soumis au Conseil des droits de l`homme avant la fin, le 25 mars,
de la session annuelle. Les coupables "doivent répondre de leurs actes devant
les juridictions compétentes" dont la Cour pénale internationale, a insisté
quant à lui M. Ahoussou Kouadio. Il a réitéré le vœu de M. Ouattara de "recevoir
une commission internationale d`enquête sur les violations des droits de
l`homme" afin de "voir les auteurs de ces crimes horribles traduits devant les
tribunaux internationaux compétents". La Haut commissaire adjointe aux droits de
l`homme de l`ONU, Mme Kyung wha Kang, a souligné quant à elle que le rapport
demandait également à la communauté internationale de "fournir à l`Onuci (la
mission de l`ONU en Côte d`Ivoire) les moyens de protéger les civils menacés de
dangers imminents". Elle a aussi relevé les "graves restrictions à la liberté
d`expression" dans le pays, de même que les nombreux "actes d`intimidation et de
violence contre les journalistes".




 





Interview / Abdou Diouf (SG de la Francophonie) : "Gbagbo finira devant la Cour
pénale internationale "




Le Patriote
 -


Invité de TV 5, RFI et le journal le monde, Abdou Diouf,
secrétaire général de la francophonie, s'est prononcé sur la situation de la
Côte d'Ivoire. Pour lui, en plus des sanctions, il faut une mesure plus radicale
pour mettre fin aux souffrances des Ivoiriens. (...) Q : Concernant les
sanctions, ne craignez-vous pas qu'avant qu'elles n'aient leurs effets, qu'avant
que les sanctions produisent leurs effets, la situation ne s'empire ? AD :
Je le crains forcement. C'est pourquoi, j'aurais préféré une solution et plus
radicale et plus rapide. Que M. Gbagbo reconnaisse sa défaite. Je crois que
c'est une chose qui est de moins en moins certaine, ou bien alors on trouve une
opération de force, une opération militaire. Q : Est-ce que le temps ne
joue pas pour Gbagbo ? AD : Le temps ne joue pas pour lui, parce qu'il
est en train de gouverner un pays qui tangue, un pays qui, économiquement,
s'affaibli de jour en jour, un pays qui s'affaiblit socialement de jour en jour.
Je ne vois pas où est la victoire dans cette situation. Je crois que vraiment,
il est actuellement dans une fuite en avant. Je le dis comme je le pense
sincèrement, avec tout se qui se passe, qu'il finira devant la Cour pénale
internationale. (...)

                   




 





Situation sociopolitique : La haute hiérarchie des Fds-Ci réaffirme sa loyauté à
Gbagbo





Fraternité Matin  
-
La haute hiérarchie des Forces de défense et de sécurité, quasiment au grand
complet, a été reçue hier, début de soirée, en audience par le Chef suprême des
armées, en sa résidence à Cocody. Occasion pour le général de corps d'armée,
Philippe Mangou et ses collaborateurs de renouveler leur loyauté au Chef de
l'Etat. Ce, à un moment où la rumeur le donne démissionnaire au Bénin ou à
Paris, voire en résidence surveillée au 43e Bima. Quant au commandant supérieur
de la gendarmerie, le général de corps d'armée Tiapé Kassaraté, on le disait à
l'hôtel du Golf. Hier, entre 20 heures 40 et 21 heures, plusieurs tirs ont été
entendus devant Fraternité Matin, médias d'Etat. Le Président Laurent Gbagbo
s'est d'abord dit surpris de ce qui est arrivé à Mangou avant d'en rire. Il a
donné rendez-vous à ses hôtes pour une autre audience. La situation sécuritaire
est très critique depuis la proclamation des résultats du second tour de la
présidentielle du 28 novembre 2010. Les attaques des rebelles contre la commune
d'Abobo depuis quelques semaines se sont étendues hier, au petit matin, à la
commune de Yopougon et dans l'après-midi à celle d'Adjamé. Où la Compagnie
républicaine de sécurité (Crs) a été visitée vers 16 heures.




 





Général Mangou : "Je suis à mon poste"





Fraternité Matin  -

«Vous
me rejoignez au Bénin ou au 43e Bima, comme on le dit à Abidjan?
»,
nous lance-t-il. «Non. Vous voyez que je suis bel et bien chez moi. Je suis à
mon poste. Je suis à la tâche pour libérer la Côte d'Ivoire, mon pays
»,
rassure-t-il. Le général déclare que les rumeurs de son départ
pour le Bénin ou de son refuge à l'ancien 43e Bima n'engagent que
leurs auteurs. «L'intoxication est une forme de combat qu'utilisent
les terroristes qui nous attaquent
», ajoute le com'théâtre. «J'ai entendu
les rafales tôt ce
matin (hier mardi 14 mars. Ndlr). J'ai appelé
le Cecos en renfort et
les choses se sont très bien passées. Vous
voyez que je suis
chez moi et que ma résidence est intacte»,
se félicite le général. Et de préciser : «Ceux qui nous ont attaqué se
sont volatilisés dans la
nature, notamment dans la forêt du Banco
qui n'est pas loin
». Il n'en fallait pas plus pour que le chef d'état-major
des armées félicite les Forces de défense et de sécurité (Fds). Qui, selon lui,
«ont encore fait preuve d'esprit de courage, ont réagi
promptement
et repoussé les assaillants». Le général réaffirme
l'engagement de ses hommes et lui à se battre «pour la souveraineté de la
Côte d'Ivoire et la défense de ses
institutions avec détermination».
Il félicite également les autorités et les populations ivoiriennes et les
exhorte à demeurer mobilisées autour de leur armée. Parce que, explique-t-il, «si
nous perdons
ce combat, personne n'aura de respect pour notre pays».
Le patron des Fds accuse les forces impartiales, les Casques bleus et la
Licorne, de soutenir les rebelles dans ce combat. «La Licorne et
l'Onuci les équipent, les
transportent, les renseignent sur nos
positions
», dit-il. N'eût été ce soutien, regrette-t-il, «ils n'auraient
jamais franchi les positions du com'théâtre pour atteindre
Abidjan... Aujourd'hui, nous sommes
seuls contre tous. Nous sommes
en train de nous battre
contre les mercenaires, les rebelles,
l'Onuci et la Licorne
». Pour autant, le général Mangou a confiance que ses
troupes et lui, adossés aux autorités et au peuple de Côte d'Ivoire, auront le
dernier mot dans cette bataille.




 




Défection
dans l'armée / Une centaine de soldats pro-Gbagbo déserteurs réfugiés au Libéria




Le
Mandat  -

Une centaine de soldats de l`armée loyale au président ivoirien sortant, Laurent
Gbagbo ont déserté et trouvé refuge au Liberia voisin de la Côte d`Ivoire, ont
indiqué lundi à l`AFP, des réfugiés ivoiriens au Liberia. Ces soldats des Forces
de défense et de sécurité (FDS), qui étaient basés dans l`Ouest de la Côte
d`Ivoire, ont fui les combats ayant opposé les FDS aux Forces Républicaines à
Toulépleu, à l`issue desquels, la ville a été reprise le 6 mars par les FR. «
Beaucoup d`entre eux sont déjà au Liberia. Ils sont dans la ville de Toetown et
les villages environnants. Ils sont plus d`une centaine qui ont rejoint les
réfugiés civils », a déclaré un réfugié ivoirien à Toetown. Toetown est située à
l`Est du Liberia, près de la frontière avec la Côte d`Ivoire, à une trentaine de
km de la ville de Toulépleu. Avant de passer au Liberia, ces soldats ont laissé
leurs armes de l`autre côté de la frontière. Un élu local a confirmé ces
informations, précisant que les déserteurs ont pris toutes les précautions pour
ne pas se faire repérer par la mission des Nations Unies au Liberia (Minul).
"Ils ont peur d`être arrêtés par les forces de la Minul. Ils ont masqué leur
identité et tout ce qui pourrait facilement les identifier", a affirmé cet élu.
Quelque 75.000 Ivoiriens ont fui au Liberia. La moitié d`entre eux ayant quitté
le pays depuis fin février, selon le Haut commissariat de l`ONU pour les
réfugiés. La récente flambée de violences entre le camp Gbagbo et celui de son
rival Alassane Ouattara, reconnu président par la communauté internationale et
soutenu par les FR, fait craindre une guerre civile en Côte d`Ivoire. Les
agences humanitaires s`inquiètent de la rapide augmentation des réfugiés et
déplacés.




 




Tentative
prise d'Abidjan : Violents affrontements autour de la résidence du Gal Mangou





L'Inter -

Les
habitants de la commune de Yopougon ont été réveillés hier lundi 14 mars par des
tirs nourris à l'arme lourde et à la kalachnikov. Cette situation a créé la
panique et paralysé la circulation. Entre 7 heures et 8 heures, notre tentative
pour quitter Yopougon et rallier la commune d'Adjamé s'est soldée par un échec.
Notre véhicule est tombé au milieu des tirs au niveau du premier pont de
Yopougon. Des tirs dont l'origine nous était inconnue ont retenti et tous les
automobilistes ont dû rebrousser chemin. Dans le même temps, des colonnes de
véhicules du CeCos à bord desquels se trouvaient de nombreux gendarmes et
policiers armés roulaient à vive allure en direction du corridor de Gesco.
Jusqu'en début d'après-midi, les tirs se sont poursuivis, si l'on en croit des
sources jointes au niveau de Wassakara et de Port-Bouët 2. Dans la journée, des
informations contradictoires ont circulé dans la commune. Certaines rumeurs
faisaient état du pillage et du saccage de la résidence privée du général de
corps d'armée Philippe Mangou, chef d'Etat-major des armées ivoiriennes par des
jeunes patriotes, quand d'autres sources annonçaient l'attaque et l'occupation
d'une cité policière de la Brigade Anti-émeute(BAE) par des assaillants. Au
journal télévisé de 13 heures diffusé sur la chaîne nationale, un communiqué a
été lu par le présentateur. Celui-ci démentait l'attaque de la résidence du
général Mangou et indiquait que les forces de défense et de sécurité(FDS)
s'activaient à mettre hors d'état de nuire des assaillants qui avaient tenté
d'attaquer la commune de Yopougon. Mais ce qui a pu être vérifié, c'est que les
tirs d'hier se sont déroulés dans les environs de la résidence privée du général
des corps d'armée, Philippe Mangou, ainsi que vers Port-Bouët 2. Ce
sous-quartier est situé à quelque 500 mètres de la cité BAE. Dans l'ensemble,
seuls quelques véhicules de transport communal appelés wôrô-wôrô circulaient
dans les quartiers qui ont été épargnés par ces troubles. L'autoroute nord et
l'axe Port-Bouët 2-Siporex étaient déserts. Selon d'autres témoins que nous
avons interrogés, la résidence du Gal Mangou a été attaquée par des hommes en
armes, tout de rouge vêtu. «Quand nous nous sommes déportés à la résidence de
Mangou, on avait des tee-shirts rouges et l'un des gardes en faction nous a
recommandé de nous déshabiller au motif que ceux qui les ont attaqués arboraient
des tee-shirts rouges», nous a raconté un jeune patriote. (...)




 




Message à
la Nation / Laurent Gbagbo ne dira pas Non, mais Il ne dira pas Oui...





L'Intelligent d'Abidjan  -

Les lendemains d`Addis Abeba peuvent-ils ressembler aux 100 jours que nous
venons de vivre ?" Laurent Gbagbo peut surprendre, Gbagbo va surprendre",
tentent de convaincre quelques partisans de la LMP qui essaient de proposer des
espaces de concertations avec des cadres RHDP et qui envisagent un dialogue
direct pour, entre Ivoiriens, espérer mettre fin aux violences et a la crise
post-électorale. Janvier 2003 après Marcoussis, alors que ses partisans étaient
en colère, Laurent Gbagbo appelle à accepter la pilule amère du médicament
Marcoussis. Ses fidèles pensent qu`il a capitule. Laurent Gbagbo rappellera
d`ailleurs durant la campagne que certains de ses collaborateurs disaient qu`il
était fini et voulaient s`enrichir vite pour se mettre a l`abri. Ses adversaires
pensent en ce moment qu`il est fini et le voient déjà en reine d`Angleterre.
Mais très vite, Laurent Gbagbo reprend la main et reprend du poil de la bête. En
Novembre 2004, après l`échec de l`opération Dignité, Laurent Gbagbo calme le jeu
et écoute les conseils de Thabo Mbeki. Il accepte la candidature de Ouattara au
grand dam de ses partisans. Quelques mois plus part, Laurent Gbagbo se rabiboche
avec Blaise Compaoré et accepte de nommer a la Primature Guillaume Soro,
indésirable quelques mois plus tôt, en tant que Ministre de la Défense et
ensuite de la Communication. Comme on le voit, Laurent Gbagbo a toujours su
dérouter son camp et faire montre de dépassement. Certes Il est vrai que chaque
fois, l`homme protégeait et sauvait le fauteuil présidentiel, qui se trouve
justement en jeu aujourd`hui. L`enjeu a présent est de céder ce fauteuil a
Alassane Ouattara. Et ça c`est trop lui demander! Mais Laurent Gbagbo qui, au
cours des consultations avec ses lieutenants ce week-end, a précisé qu`il ne
veut pas la guerre civile dans son pays, pourrait tenter de mettre a l`épreuve
l`Union africaine. Il pourrait donc tenter le jeu du dialogue.




 




Le
commando invisible atterrit à Adjamé et Cocody




Le
Patriote  -

Comme la prise de la bastille d'Abobo et Anyama, la révolution en Côte d'Ivoire
est en marche. Cela, avec l'engagement et la détermination des forces
Républicaines. Celle là-même qui, depuis l'annonce des résultats de l'élection
présidentielle donnant Alassane Ouattara vainqueur, à décidé de mener la fronde
pour le respect de la légalité constitutionnelle. Malgré donc les chars et les
armes lourdes des soldats encore fidèle au régime illégale et illégitime de
Laurent Gbagbo, les forces Républicaines ne cessent de résister. Et bien plus,
elles continuent de gagner du terrain, avec le fameux commando invisible, dirigé
par celui qui se fait appeler « Commandant Fongnon ». Après Anyama et Abobo, le
commando invisible a atteint dans la journée d'hier les communes d'Adjamé et
Cocody. Dans la cité du maire Youssouf Sylla, les combats, selon des sources
bien informées, ont débuté dans les environs de l'université d'Abobo-Adjamé. «
Le commando a d'abord fait le nettoyage au niveau de l'université où se trouvait
un groupe de mercenaires libériens. De là, il a progressé vers Williamsville en
passant par le carrefour Macaci. C'était aux les environs de 13h », raconte un
habitant du quartier joint au téléphone. Du côté du commando, l'objectif était
clair : s'emparer du camp de la compagnie Républicaine de Sécurité de
Williamsville (CRS1). « La CRS est un endroit stratégique. Avec ce camp, il est
clair que nous pourrons contrôler toute la commune d'Adjamé », indique une
source proche du commando invisible, également jointe au téléphone. Celle-ci a
confirmé que les affrontements se sont déroulés à l'arme lourde et à l'arme
automatique. Du Côté de Cocody, c'est le quartier d'Angré qui a été le théâtre
d'affrontements entre le commando invisible et les soldats pro-Gbagbo. Mais ces
derniers, contraints de replier, n'ont cessé de s'attaquer aux personnes civiles
qu'ils trouvaient sur leur chemin. Au moment où nous mettions sous presse, la
tension était toujours vive à Williamsville et dans les environs d'Angré. Et le
bilan de la folle journée reste à déterminer.




 




 




Blolequin / Pris pour des rebelles, 8 togolais
battus et égorgés par les mercenaires et miliciens de Gbagbo




Jour
Plus  –

Blolequin, bourgade situé à plus de 500 km à l'Ouest de la Côte d'Ivoire dans la
région du Moyen Cavally ne fait pas l'exception à la règle dans la chasse aux
étrangers menées par les partisans de l'ex homme fort d'Abidjan qui s'accroche
au pouvoir depuis sa défaite du 28 novembre 2010. Le 7 mars dernier au petit
matin, les rumeurs de combats et de prise de la ville de Toulepleu envahissent
toute la ville de Blolequin dont le fort contingent de supplétifs libériens
dirigé par un certain Bob Marley se met en branle, attaquant et détruisant tout
ce qui est RHDP ou étranger dans la ville aux yeux et à la barbe des autorités
administratives et militaires de la ville. La résidence du ministre Dagobert
Banzio située derrière la préfecture sur l'axe menant à Keibly (1er village du
canton Boo) est pillée et détruite. Tout est emporté par les supplétifs
libériens et guerés (militants de la LMP) dirigés par un certain Yahi Alexandre
transfuge de l'UDPCI. C'est à Keibly justement que l'horreur va se produire dans
la demeure du vieux Banhi Félix militant du RHDP qui l'a échappé belle. A peine
a-t-il quitté le village, en fuite vers son campement, qu'une horde de
supplétifs libériens et guerés conduit par Bob Marley et Yahi Alexandre font
irruption dans sa demeure familiale où il y a de cela six (06) ans il avait
recueilli une famille togolaise, la famille Ayehou connue dans tout Blolequin
car étant experte dans la fabrication de Koutoukou, boisson alcoolisée locale.
La famille Ayehou, c'est quatre personnes. Papa Ayehou, les enfants Antoine,
Benoît et Koffi qui se fait appelé à juste titre Koffi Togolais car étant le
vendeur de cette boisson prisée par les jeunes et surtout les libériens qui
vagabondent à longueur de journée dans les rues de Blolequin. Ce jour là, la
famille avait été rejointe par quatre autres compatriotes togolais qui avaient
fuit, depuis Yoya, les rumeurs de prise de Blolequin par les Forces fidèles au
Président ADO. Ce sont donc ces huit (08) togolais qui ont été pris à Keibly,
amenés à Blolequin et égorgés par les libériens aidés par les miliciens de Yahi
Alexandre. C'est la consternation totale à Keibly et dans tout Blolequin où la
famille Ayehou était bien connue car ayant réussi son intégration en vendant la
liqueur locale le Koutoukou. Le vieux Banhi Félix le tuteur, lui, est sans voix
et sous l'état de choc. Ce sont des milliers de ressortissants Burkinabés,
Togolais parfois Ghanéens qui, venus chercher fortune dans cette zone forestière
qui sont, chaque jour exécutés ou brûlés vifs par les partisans de Gbagbo au
motif qu'ils sont des rebelles et donc alliés au RHDP et à Ouattara.




 





Côte d'Ivoire – Guillaume Soro « proroge jusqu'au 31 mars, la
mesure de suspension du café cacao »





Connectionivoirienne.net -

Le Premier Ministre, Monsieur Guillaume Kigbafori Soro informe les Opérateurs de
la filière Café et Cacao que la mesure de suspension des  exportations de café
et de cacao est prorogée jusqu'au 31 mars 2011. Ainsi, les exportations de café
et de cacao et les enregistrements dans le SIGEC 4 demeurent suspendus. Lire le
communiqué « Le Gouvernement tient à saluer l'ensemble des opérateurs du secteur
pour la franche collaboration, ainsi que le respect observé pendant la période
indiquée dans son communiqué du 23 février 2011. Prenant en compte les tensions
récurrentes consécutives à la crise postélectorale et les désagréments
occasionnés pour les entreprises et leurs dirigeants, le Gouvernement indique
aux opérateurs de la filière, et ce de manière ferme, que l'Ordonnance illégale
prise par le clan de Monsieur Laurent GBAGBO visant à réserver à l'Etat de Côte
d'Ivoire l'exclusivité des achats de stocks de café et de cacao, est nulle et de
nul effet. Le Gouvernement recommande à l'ensemble des opérateurs du secteur de
tirer toutes les conséquences de la nullité de l'ordonnance susvisée. Sensible
aux conséquences financières subies par les exportateurs ayant effectué des
enregistrements jusqu'à la date du 24 janvier 2011 et ce, du fait d'un stockage
prolongé, le Gouvernement rassure de la prise de mesure adéquate dans un délai
raisonnable. Le Gouvernement rappelle, une fois de plus, à l'ensemble des
opérateurs du secteur café et cacao, que les contrevenants à cette mesure
s'exposent à des sanctions nationales et internationales. Il reste entendu que
la commercialisation interne doit se poursuivre pour permettre aux producteurs
de bénéficier des fruits de leur labeur. Le Gouvernement recommande à tous le
strict respect de cette décision.




 




Côte d'Ivoire – le
signal de la RTI coupé sur le bouquet de Canal + Horizon





Connectionivoirienne.net -

Le signal de la
Radiodiffusion télévision ivoirienne (RTI), chaîne publique prise en otage par
le camp du président sortant Laurent Gbagbo depuis le second tour de la
présidentielle a disparu lundi après midi du bouquet de Canal + Horizon. C'est
un coup dur pour Gbagbo et son clan dans la mesure où après les combats d'Abobo
qui ont entraîné le sabotage des installations de son centre émetteur, la RTI
n'est reçue à Abidjan et sa banlieue que par le bouquet de Canal+. Cette
interruption du signal de la RTI sur le bouquet satellitaire intervient au
moment où les combats font rages à Abidjan, notamment à Abobo et à Yopougon. Par
ailleurs, il était annoncé que Laurent Gbagbo devait s'adresser à la nation
lundi soir.




 





Communication : Pourquoi la RTI n'émet pas sur Canal Horizons





Fraternité Matin  -


Depuis hier, le signal de la Radiodiffusion télévision ivoirienne (Rti) sur
Canal Horizons
n'émet plus. Un des responsables de la chaîne publique
ivoirienne que nous avons joint, hier, par téléphone, n'en savait pas grand
chose. Il a fallu appeler Franck Anderson Kouassi, président du Conseil national
de la communication audiovisuelle (Cnca), indigné, pour en savoir un peu plus.
Pour lui, par un «courrier lapidaire», reçu hier, la chaîne
cryptée a fait savoir au Conseil qu'elle interrompait le signal de
la Rti. En réaction, le Cnca, par courrier, lui a fait savoir que
le transport du signal radio et télévision fait partie, de par loi, de ses
obligations. Le Conseil entend délibérer, aujourd'hui, sur la question, si
Canal Horizons
ne revoit pas sa position, en remettant le signal de la Rti.