REVUE DE PRESSE DU MARDI 13 JUILLET 2010

13 juil 2010

REVUE DE PRESSE DU MARDI 13 JUILLET 2010








Duékoué : Elections apaisées





L'Expression -


L'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI), a organisé, hier, une
journée de sensibilisation et d'information à Pona. Ce village situé à 549 km au
nord-ouest d'Abidjan,  a accueilli la caravane de sensibilisation à un
environnement électoral apaisé et à la cohésion sociale, dénommée ONUCI-TOUR.Au
cours de cette rencontre, à laquelle ont pris part les représentants des
sections de l'Information publique, de l'Assistance électorale, des Droits de
l'homme et de la Protection de l'enfance de l'ONUCI, les populations ont voulu,
notamment, connaître la date des élections et le rôle de l'ONUCI dans leur
organisation. Alpha Kabiné Dioubaté de la Division de l'Assistance électorale, a
expliqué que la date des élections n'était pas du ressort de l'ONUCI, dont le
rôle est d'appuyer le processus électoral et de le certifier. Mettant en exergue
l'importance de veiller à la cohésion sociale en période électorale, il a
exhorté les habitants de Pona à renforcer, autour d'eux, « les valeurs relatives
à la cohésion sociale, ce qui permettra d'avoir les élections en toute sérénité
».




 




 





Processus électoral: la liste électorale provisoire remise à Bakayoko, hier




Le Patriote

-  
Cérémonie sobre mais très importante pour la suite du processus
électoral. Hier, au siège de son institution, en présence d'un parterre de
journalistes nationaux et internationaux, le président de la Commission
électorale indépendante, M. Youssouf Bakayoko, a reçu des mains du directeur de
cabinet adjoint du Premier ministre, M. Paul Koffi Koffi, la liste électorale
provisoire. Lui aussi ayant reçu des représentants de la SAGEM et de l'INS. La
nouvelle liste électorale provisoire compte 5.775.000 électeurs. Ce chiffre est
en hausse par rapport à la précédente liste dite liste blanche. En effet, cette
liste comporte les 5.300.000 électeurs de l'ancienne liste blanche d'une part et
d'autre part, les pétitionnaires qui figuraient sur la liste grise et dont les
statuts ont pu être clarifiés après traitement.
On peut dire que cela tourne autour de 5.700 000 électeurs ou un peu plus. (...)
Prenant
la parole, le président de la Commission électorale indépendante a remercié les
deux opérateurs techniques auteurs de ce travail, qui a abouti à la présente
liste provisoire. Il a ensuite annoncé pour les heures à venir « quelques
réunions techniques notamment à la commission centrale ». Au terme de celle-ci,
a-t-il poursuivi, « nous allons entrer directement sur le stade des opérations
». Avant de mettre fin à la séance, il a donné rendez-vous très prochainement à
la presse pour plus de détails. Notons que l'affichage électronique qui était
annoncé pour ce mardi 13 juillet, est reporté pour le jeudi 15 juillet 2010, le
temps de faire un ajustement technique devant éviter les engorgements au niveau
de l'Internet.




 




Crise
ivoirienne/Guillaume Soro: « L'élection présidentielle doit pouvoir se tenir au
plus tard en octobre »




 L'Inter
/

Source : Notre Afrik




Notre Afrik
 :
Les acteurs politiques ivoiriens se sont enfin mis d'accord pour vérifier la
liste provisoire des votants. Est-ce un soulagement pour vous ?




Guillaume Soro:

Chaque fois qu'il y a une entente ou un accord entre les acteurs
politiques, cela ne peut que nous réjouir. L'objectif est de s'assurer que
chacun des acteurs ait la volonté politique nécessaire de sortir de la crise et
d'aller aux élections. Notre Afrik : Quand sera donc publiée la liste
définitive des électeurs ?




Guillaume Soro :
Si
l'on tient compte de ce travail de vérification et de la durée du contentieux,
qui s'étale sur 21 jours, nous pouvons raisonnablement espérer que la liste
définitive va être publiée dans deux mois au plus tard.




Notre Afrik
 :
A quelle échéance devrait donc, selon vous, se tenir l'élection présidentielle ?




Guillaume Soro
 :
Si tout se passe bien, dès lors que la liste définitive sera publiée, on peut
alors penser que l'organisation de la présidentielle ne sera plus qu'une
question de semaines.




Notre Afrik
 :
Le mois d'octobre vous semble t-il être une échéance réaliste ?




Guillaume Soro
 :
Au regard de ce que je viens de dire, oui ! Cette élection doit pouvoir se tenir
au plus tard en octobre prochain. (...)




 





Bombardement du camp français de Bouaké: comment la France a mis fin à
l'opération « Dignité » * L'origine des 10 morts présentés au monde * Les
révélations de documents secrets français





L'Inter -

Dans l'après-midi du samedi 6 novembre 2004, la force militaire
française ''Licorne'' a pilonné sans somation, la quasi-totalité des aéronefs de
l'aviation militaire de la Côte d'Ivoire. Pays où avec ses 3500 hommes, la
troupe française s'est établie à coté des 6000 casques bleus de l'Opération des
Nations Unies (ONUCI) pour assurer le maintien de la paix. Raison invoquée, les
forces de défense et de sécurité ivoiriennes (FDS-CI), qui depuis 3 jours
avaient engagé une offensive baptisée ''opération dignité'' pour mettre fin à
plus de 25 mois de partition du territoire par les ex-rebelles, auraient
bombardé la base française à Bouaké. Faisant ainsi 38 blessés et 10 morts dont 9
militaires français et 1 civil américain. Six ans après, un document secret,
publié en mars dernier et dont copie nous est parvenue, fait un retour sur cette
affaire, qui n'a pas fini de livrer ses secrets. (...)Dans ce rapport du 23
novembre 2004 dont le rédacteur est le Général de Division Aérienne Michel
Masson, patron du Renseignement Militaire Français à l'époque des faits, il est
bien indiqué que les soldats présumés morts lors du raid de l'aviation
ivoirienne ont été transportés quelques heures plutôt du stationnement Licorne
de Vavoua (Centre-Ouest) vers la base Descartes de Bouaké. Mieux, ces neuf
soldats dont la preuve de la mort qu'on dit liée aux opérations aériennes des
FANCI n'a jamais été apportée par un examen médico-légal des services de santé
des armées françaises qui ont commis un médecin légiste à la disposition de
l'opération Licorne. En vérité, les neufs soldats tués et brandis ont été
l'objet d'attaques d'éléments rebelles incontrôlés dans la zone de Vavoua puis
transportés à Bouaké. C'est l'une des raisons principales qui a motivée le black
out de l'ex-président Jacques Chirac et de ses plus proches collaborateurs. (...)