REVUE DE PRESSE DU MARDI 11 JANVIER 2011

11 jan 2011

REVUE DE PRESSE DU MARDI 11 JANVIER 2011

L'Onuci renoue avec la sensibilisation
Nord Sud
– L'Opération des Nations Unes en Côte d'Ivoire (ONUCI) en collaboration ave l'Ong Grenier International, a sensibilisé le vendredi 7 janvier 2011 une centaine de femmes du village de Nagnénéfoun, dans la commune de Korhogo, à la préservation d'un environnement électoral apaisé. Justifiant la présence de la mission dans leur localité, Bakary Bakayoko, Chargé de l'Information de l'Onuci à Korhogo a précisé aux femmes que cela faisait partie du mandat de la mission d'encourager les initiatives qui visent l'instauration et la préservation d'un environnement post-électoral apaisé ».

Tentative d'intimidation des Officiers supérieurs de l'Armée - Les vérités du Gal Dogbo au Haut Commissaire aux Droits de l'Homme de l'ONU
Le Nouveau Courrier
- « Les soutiens extérieurs d'Alassane Ouattara, disséminés dans la plupart des organismes internationaux ne démordent pas dans leur tentative de couler le régime ivoirien, par des intimidations et pressions sur les Généraux de l'armée ivoirienne, dont le Patron de la Garde Républicaine. Dans une correspondance signée des mains du Haut Commissaire aux Droits de l'Homme des Nations-Unies, Navanetthem Pillay, datée du 31 décembre 2010 puis faxée le 5 janvier 2011, cette dernière tente vainement d'intimider le Commandant de la Garde républicaine, le Général Dogbo Blé Brunot. «Votre responsabilité, en tant que Commandant de la Garde républicaine, est de vous assurer que tous vos éléments se comportent conformément aux normes relatives aux droits de l'homme. [...]Les exécutions sommaires ou arbitraires, les enlèvements ou disparitions forcées... constituent des crimes contre l'humanité et sont punis en tant que tels par la justice pénale internationale. Je voudrais vous rappeler que vous êtes et serez tenu personnellement responsable de violations commises par des éléments appartenant à la Garde républicaine», note le courrier adressé au Général Dogbo Blé. La réponse du patron de la Garde républicaine ne s'est fait pas attendre. Dans une correspondance datée du 6 janvier et adressée au Haut commissaire aux Droits de l'Homme des Nations unies, l'Officier supérieur s'est indigné du rapport mensonger et partisan dressé par la représentante du Haut commissaire à Abidjan. Et dont l'objectif visé n'est autre que d'intimider le Gal Dogbo Blé et ses hommes. «Faites en sorte Monsieur le Haut commissaire que le Tribunal pénal international ne soit pas un instrument de recolonisation des Africains», a conseillé le Général Dogbo Blé. Pour lui, le fait pour les Nations unies de brandir le spectre de poursuites internationales ne peut en aucun cas altérer leur ardeur à défendre les Institutions de la République. «Vous pouvez me traduire devant le Tpi sur la base des rapports mensongers et partisans de votre représentante à Abidjan. Mais, vous ne pouvez pas par contre m'enlever ma dignité, mon sens de l'honneur et ma détermination à défendre mon pays contre les criminels qui sont présentés comme des anges par votre représentante», a fait savoir le Commandant de la Garde républicaine, par ailleurs Commandant du Palais présidentiel [...]»

Les jeunes patriotes attaquent quatre camions de ravitaillement du Golf hôtel
Le Patriote
- Les jeunes patriotes proches de Laurent Gbagbo continuent de s'illustrer tristement. Hier, ils ont attaqué quatre camions de ravitaillement [Convoi de l'ONUCI] en partance pour approvisionner le Golf hôtel. Après leur forfait, les véhicules ont été conduits à la brigade de gendarmerie de Cocody non loin du campus [...].

Rencontre Sarkozy-Obama - Le sort de Gbagbo scellé à Washington
Le Mandat
- [...Des sources diplomatiques, prouvent que le sort de Gbagbo a été scellé au cours de cette rencontre de Washington. A en croire à ces indiscrétions, la France et les Usa vont coordonner leurs actions pour une sortie rapide de crise en Côte d'Ivoire. L'option militaire envisagée par les pays de la Communauté Economique des Etats de l'Afrique de l'Ouest a été abordée par les deux Chefs d'Etat. Loin des déclarations officielles qui font état de ce que la France ne participerait pas à une intervention militaire en Côte d'Ivoire, Sarkozy attend ne pas s'écarter de la volonté des Usa de soutenir toute intervention militaire de la CEDEAO pour contraindre Gbagbo à céder le pouvoir. Les Etats Unis, sensibles à la culture de la démocratie en Afrique, ont pris le devant de la communauté internationale pour empêcher que la démocratie soit sacrifiée en Côte d'Ivoire. Des décisions importantes et vigoureuses ont été prises par le n° 1 de la Première Puissance Mondiale et Sarkozy pour que Gbagbo lâche enfin le fauteuil présidentiel. Laurent Gbagbo pourra-t-il résister longtemps à la pression de ces grandes Nations du monde ? Les jours à venir nous situeront [...] »

Raila odinga (Premier ministre Kenyan) - "Si Gbagbo reste, tout le monde s'accrochera au pouvoir"
Le Patriote
- « Le Premier ministre kenyan Raila Odinga a déclaré lundi son intention de retourner en Côte d`Ivoire plus tard cette semaine et mettre en place des structures appropriées pour faire face à l`impasse politique dans l`État ouest-africaine. M. Odinga, qui est l`envoyé spécial de l`Union africaine, a déclaré qu`il rencontrera aussi le président de la Commission de l`UA Jean Ping à Nairobi pour lui rendre compte de sa dernière mission à Abidjan avant de partir pour la Côte d`Ivoire. Le Premier ministre s`est exprimé lors de sa rencontre avec les ambassadeurs et hauts-commissaires de six missions diplomatiques à Nairobi et les a informés de sa mission la semaine dernière en Côte d`Ivoire et ses prochaines étapes. Le Premier ministre a dit qu`il avait supplié M. Laurent Gbagbo, président sortant de Côte d`Ivoire, de céder le pouvoir pour sauver son pays. M. Raila Odinga a demandé aux diplomates de demander à leurs gouvernements de ne pas détourner l`attention de la Côte d`Ivoire, affirmant que le pays pourrait facilement glisser dans le chaos avec le passage du temps. Il a dit que M. Gbagbo a utilisé des structures de l`Etat pour contrôler la circulation de l`information, créant ainsi l`impression que la vie se passait normalement dans la capitale du pays, Abidjan. Le Premier ministre a affirmé que l`UA craint qu`il y ait environ 20 élections prévues sur le continent dans la prochaine année et que la situation en Côte d`Ivoire pourrait créer une tendance, si elle n`est pas suivie à la conclusion, avec la remise du pouvoir au vainqueur [...]l`armée prendra le pouvoir affirmant qu`ils tentent de rétablir l`ordre", a déclaré le Premier ministre. Si le problème n`est pas résolu, les présidents sortants lors des prochaines élections peuvent essayer de s`accrocher au pouvoir à la façon de Gbagbo, un développement qui, selon lui, conduirait à une situation de désordre en Afrique. Il a soutenu les sanctions comme un moyen d`amener les protagonistes à la table des négociations, mais affirmé que les sanctions seules n`ont pas travaillé à rétablir la confiance en la démocratie et au bulletin de vote dans les pays où elles ont été appliquées [...] »

Mbeki, Jean Ping, Odinga, Yayi...Obasanjo au chevet de la Côte d'Ivoire - Ce que cachent les nombreuses médiations
L'Inter
- [...] Rarement une crise dans un pays aura mobilisé autant de médiateurs en un temps record : entre le 5 décembre 2010 et le 10 janvier 2011, pas moins de six négociateurs se sont succédé sur les bords de la lagune Ebrié. Le premier à s'être rendu sur place à Abidjan quelques heures après que la crise post-électorale avait éclaté fut le Sud-africain Thabo Mbeki. L'arrivée de ce dernier le dimanche 5 décembre 2010 pour un séjour de 48 heures ne pouvait que rappeler sa médiation menée des années plus tôt. Novembre 2004, Mbeki, alors président de la République d'Afrique du Sud, débarquait dans une ville abidjanaise où des militaires français avaient ouvert le feu sur les jeunes patriotes devant l'hôtel Ivoire. Le Sud-africain avait pu arracher de précieuses avancées de la part des parties en conflit : régime de Laurent Gbagbo et rébellion armée. Mais sa médiation- quoique respectable- a tourné court, la rébellion l'accusant d'amitiés avec Laurent Gbagbo. Lors de son récent séjour en Côte d'Ivoire, il était mandaté par l'Union africaine. Comme en 2004. Thabo Mbeki a rencontré séparément Laurent Gbagbo, proclamé président par le Conseil constitutionnel, Alassane Ouattara, donné vainqueur par la Commission électorale et Young J. Choi, représentant spécial de Ban Ki-Moon. Il est reparti d'Abidjan avec sa compréhension de la crise(...)Le président de la Commission n'a finalement rien obtenu hormis- peut-être - des informations détaillées de la part des acteurs sur les origines de la crise. Il a passé le témoin à Raila Odinga, premier ministre kényan, actuel médiateur de l'Ua. M. Odinga a pris part à une mission à Abidjan le 3 janvier 2010 en compagnie des trois émissaires de la Communauté économique des états d'Afrique de l'Ouest (Cedeao) : les présidents Boni Yayi (Bénin), Pedro Pires (Cap Vert) et Bai Koroma (Sierra Leone). »

Après un séjour éclair à Abidjan - Obasanjo est reparti, hier à Abuja - Ce qu'il a obtenu de Gbagbo et de Ouattara
Soir Info -
« Arrivé sans tambour ni trompette en fin d'après-midi à Abidjan, le samedi 8 janvier 2011, Olusegun Obasanjo, l'ancien président nigérian est retourné dans la matinée d'hier lundi 10 janvier 2011 à Abuja au Nigéria. Pendant son bref séjour sur les bords de la lagune Ebrié, Obasanjo qui, au nom du président en exercice de la Cedeao, menait une médiation dans la crise post-électorale en Côte d'Ivoire, a rencontré les principaux acteurs de cette crise notamment Alassane Ouattara et Laurent Gbagbo qui revendiquent tous deux, la victoire à l'élection présidentielle du 28 Novembre 2010. Le premier a été déclaré vainqueur par la Commission électorale indépendante (Cei) dont les résultats ont été certifiés par le représentant spécial du secrétaire général de l'Onu. Le second a été proclamé président de la République par le Conseil constitutionnel. Selon des sources introduites, le prédécesseur du président de
Goodluck Jonathan, en bon militaire (Il a fait l'armée), a transmis des messages précis à Alassane Ouattara et à Laurent Gbagbo, après avoir écouté Guillaume Soro qui a conduit le processus de sortie de crise, les représentants spéciaux du secrétaire général de l'Onu, du président de la Commission de la Cedeao, et de l'Union africaine. A Laurent Gbagbo qu'il a rencontré le premier, Obasanjo aurait réitéré le souhait de la Communauté ouest africaine, de le voir céder pacifiquement le pouvoir à Alassane Ouattara. Laurent Gbagbo, précise notre source, a esquivé la proposition pour remettre sur la table, sa proposition de recomptage des bulletins de vote. Toutefois, il aurait signifié à Obasanjo, sa détermination à œuvrer pour la résolution de la crise post-électorale que traverse la Côte d'Ivoire. Obasanjo qui a tenté de faire peser la menace de l'utilisation de la force par la Cedeao. Mais cela n'a pas fait fléchir Laurent Gbagbo à qui il n'a pu arracher la promesse d'abandonner le pouvoir sans délai(...) »

Intervention militaire - Semaine de tous les dangers pour Gbagbo
Nord Sud -
[...] Partira, partira pas ? Viendront ou viendront pas. Cette semaine, les Ivoiriens seront certainement situés sur l'issue de la crise post-électorale qu'ils sont résignés à subir depuis presque un mois maintenant. C'est qu'il faut trouver une solution au bras de fer qui met aux prises le nouveau président, Alassane Ouattara à l'ancien, Laurent Gbagbo qui refuse de rendre le tablier. La première réunion importante qui devrait déterminer la fin de la crise, est incontestablement la réunion des chefs d'état-major des armées ouest-africaines. Cette réunion, la deuxième du genre depuis que la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cedeao) s'est saisie du dossier ivoirien, se tiendra vraisemblablement encore à Bamako. Pour cette session, la Côte d'Ivoire sera représentée par deux militaires de hauts rangs, pour défendre les intérêts des Ivoiriens. Il s'agit du général Michel Gueu, chef de cabinet militaire du Premier ministre Guillaume Soro et du colonel-major, Gaston Mian nouvellement promu au poste de directeur de cabinet du ministre de la Défense. Avec l'échec des discussions pour une issue pacifique à la crise, la participation de ces deux personnalités devrait donner à comprendre beaucoup de choses dans le recours à la « force légitime » pour déloger Laurent Gbagbo. La deuxième réunion de haut niveau sur la crise ivoirienne devrait se tenir à N'Djamena, capitale du Tchad. A la faveur de la commémoration du cinquantenaire de ce pays d'Afrique centrale, les chefs d'Etat africains, notamment les ''doyens'', devraient proposer leurs recettes pour dénouer la crise, comme l'a annoncé, dimanche, le Béninois Thomas Boni Yayi. De source diplomatique, les chefs d'Etat de la sous-région ouest-africaine qui ont le dossier en main, devraient prendre part à la réunion des doyens. Car, au nombre des vieux briscards attendus à N'Djamena, figurent entre autres, Denis Sassou N'Guesso du Congo-Brazzaville, Mouammar Kadhafi de la Libye, Paul Biya du Cameroun. Cette rencontre, en marge des festivités du cinquantenaire du Tchad, doit avoir lieu aujourd'hui ou demain. La troisième rencontre importante qui aura à son ordre du jour, la crise post-électorale en Côte d'Ivoire, concerne le Conseil de sécurité de l'Onu. Dans la perspective du recours à la force pour faire plier Laurent Gbagbo, cette réunion s'avèrera capitale. Car, pour user de cette force, la communauté internationale via l'Ecomog a besoin d'un mandat pour opérer. Selon toute évidence, les membres du Conseil de sécurité mettront donc à profit la réunion, prévue vendredi, pour déterminer le mandat à donner aux soldats ouest-africains devant intervenir. Toutes ces réunions interviennent après le tête-à-tête qu'ont eu, hier à Washington, le Français Nicolas Sarkozy et l'Américain, Barack Obama [...] »

Violation de l'embargo : Gbagbo continue de s'armer en Angola ...
L'Expression
- L'embargo sur l'importation d'armes en Côte d'Ivoire depuis 2004 n'a pas empêché Laurent Gbagbo de garnir sa poudrière grâce au soutien de l'Angola. Le cordon militaire entre Abidjan et Luanda n'a jamais été interrompu malgré l'embargo sur l'importation d'armes qui frappe la Côte d'Ivoire. C'est une vérité de Lapalisse d'affirmer que Laurent Gbagbo fait ses emplettes en Angola pour renforcer son arsenal de guerre qui est loin d'être celui d'un pays interdit d'achat d'armes depuis 2004. Selon des sources militaires, les « engins » de la mort transitent par le Ghana avant d'aboutir dans les poudrières des différents camps militaires d'Abidjan. L'acheminement de ces munitions se fait grâce aux incessants mouvements des Fds dans le poste frontalier de Frambo qui, sous prétexte d'effectuer des patrouilles, se livrent à cette opération. A en croire des sources diplomatiques et militaires, le « Machiavel des lagunes » devrait recevoir dimanche un cargo d'armes en provenance du pays d'Eduardo Dos Santos. Les observateurs chargés de surveiller l'embargo étaient en branle à l'aéroport Félix Houphouët Boigny pour intercepter le coli « dangereux ». Le conseiller militaire du chef de la refondation, Bertin Kadet, un habitué du palais de Luanda, a déjà fait plusieurs allers-retours entre les deux capitales depuis la confiscation du pouvoir par Laurent Gbagbo. Plusieurs rapports du groupe d'experts de l'Onu chargé de surveiller l'application des sanctions ont conclu que « les parties en conflit en Côte d'Ivoire se réarment ou se rééquipent en matériel militaire, malgré l'embargo ». Ces accusations sont confirmées une source militaire indépendante qui soutient que le matériel utilisé par Forces de défense et de sécurité (Fds) datent de l'après embargo. « Les munitions des Fds sont récentes sinon elles n'auraient pas pu être utilisées lors des derniers évènements où les forces de l'ordre ont tiré sur les manifestants du Rhdp. Avec le temps, ces munitions devraient être oxydées, donc inutilisables », fait remarquer l'expert. Ces propos battent en brèche les dénégations du président ghanéen John Atta Mills sur le transit d'armes sur son territoire en direction de son voisin [...]Dans sa tentative de contourner l'embargo onusien, Laurent Gbagbo a tenté de s'approvisionner sur le marché américain [...]Les tirs à balles réelles sur les militants du Rhdp après le deuxième tour de la présidentielle viennent de donner raison à Ban Ki-Moon. ».

Contribution / Des FDS à Gbagbo et à ses miliciens: "Bientôt, nous prendrons nos responsabilités"
Le Patriote -«
Des forces de défense et de sécurité de Côte d`Ivoire ne veulent pas se faire complices des atrocités commises par certains des leurs et les miliciens à la solde de Gbagbo. Ces derniers, à travers une déclaration écrite, invitent leurs frères d`armes à rejoindre la République, celle qu`incarne Alassane Ouattara pour le bien de tous. Nous entendons ces derniers temps parler « d`ingérence », de respect des « institutions de la République », de « souveraineté ».Si la discipline, reste et demeure le pilier des armées, il faut faire une analyse impartiale de la crise que vit notre pays Comment comprendre que la «grande muette» soit devenue du coup la « grande bavarde » ? Et que les officiers qui devraient observer une stricte neutralité soient devenus des « vuvuzela » à la solde d`un régime ? Nous ne pouvons pas rester longtemps passifs et muets faces aux injures, aux humiliations dont fait preuve le régime de Gbagbo à l`endroit des forces de défense et de sécurité de Côte d`Ivoire. Nous sommes une force républicaine résolument au service de la légalité et de la légitimité. Nous prenons acte des adresses faites par les présidents Ouattara et Bédié. C`est le lieu de signifier à tous nos frères d`arme que nous ne sommes pas des employés de monsieur Gbagbo, encore moins ses valets. Nous n`accepterons pas d`accompagner ce régime dans sa dérive totalitaire et suicidaire. [...] La Société de sécurité « Basic Security» est utilisée pour localiser les militants du RHDP par la télésurveillance de la ville d`Abidjan. Il y a donc des éléments des FDS et plus de 150 véhicules utilisés à cet effet. Au peuple de Côte d`Ivoire, notre employeur, nous sommes prêts au sacrifice ultime pour que son choix soit respecté. Nous nous battrons aux côtés de nos frères d`arme FAFN ou ECOMOG pour faire triompher la vérité. Que les mercenaires libériens et angolais, sachent que nous nous retournerons très bientôt contre eux. Aux forces de défense et de sécurité n`oubliez pas ceci : « quand on t`envoie, il faut savoir t`envoyer », dixit Laurent Gbagbo à l`émission 90 mn lors du 1er tour de l`élection présidentielle. Nous rendrons, publique, les listes, les tueries, les commanditaires et les exécutants et surtout l`insultante richesse de certains chefs militaires.

Côte d'Ivoire, les américains exhortés au départ
Nord Sud
- « L'ambassade des Etats-Unis en Côte d'Ivoire a appelé lundi ses concitoyens à quitter le pays face à la situation politique dégradée. Le Consul américain Barbara Ensskin a estimé que l'Ambassade ne peut pas demander à ses concitoyens de partir mais elle a exhorté ceux qui le peuvent à quitter le pays tant que les vols commerciaux le permettent Et de lancer « faites vos bagages, nous faisons els nôtres ».

Affrontements interethniques de Duékoué - Guiriéoulou, le pyromane qui joue au pompier
Le Patriote
-« Ils allument le feu, ils l'activent et après ils viennent jouer au pompier ! » Ce refrain d'une célèbre chanson de la star du Reggae mondial, Tiken Jah Fakoly sied, trait pour trait, aux actions des cadres et responsables du Front Populaire Ivoirien (FPI) de la Région des Montagnes et du Moyen Cavally (Ouest de la Côte d'Ivoire). Si les affrontements interethniques de la semaine dernière, à Duékoué, ont connu une ampleur sans pareille : 36 morts, 86 blessés et plus de 300 maisons et magasins partis en fumée, c'est avec l'implication des cadres et responsables LMP natifs de cette région. Les populations accusent Marcel Gossio (ancien directeur du Port d'Abidjan), Hubert Oulaye (ancien ministre de la Fonction publique) et Emile Guiriéoulou (Député de Guiglo et ministre du gouvernement fantoche de Gbagbo) de recruter des mercenaires libériens et entretenir des miliciens pour semer la mort et la désolation. Dimanche dernier, Emile Guiriéoulou a pris part, à Duékoué, à la cérémonie de réconciliation entre les communautés autochtones Guérés et allogènes Malinkés. Pour tous ceux qui ont suivi cette crise éclatée le 3 janvier dernier, suite au décès de Dame Diomandé Sally, ce sont des larmes de crocodiles qu'Emile Guiriéoulou a versées. [...] Il était simplement venu constater le résultat du travail accompli par les mercenaires et miliciens mis en mission. Recruter des tueurs à gage pour semer la mort et la désolation dans sa région natale et entrer dans les bonnes grâces de Gbagbo heureux ! Il faut être responsable LMP (La Mort Partout) pour le faire. »