REVUE DE PRESSE DU LUNDI 9 JANVIER 2012

9 jan 2012

REVUE DE PRESSE DU LUNDI 9 JANVIER 2012







Élus depuis le 11
décembre 2011, les nouveaux députés ivoiriens n'ont pas encore eu de contact
avec l'hémicycle. Leur première convocation tarde à venir.




Les députes
attendant toujours la CEI




 




Fraternité Matin

– U
n
mois après l'élection du 11 décembre 2011, les nouveaux députés attendent
toujours que la Commission électorale indépendante (CEI) signifie leur élection
à l'assemblée nationale. «Nous ne savons pas quand est-ce que l'Assemblée
nationale va commencer à fonctionner. Jusque-là, nous n'avons reçu aucune
convocation. Nous attendons toujours »,
a déclaré, avec un air impatient, un
nouveau député, au cours d'un échange avec un assistant du groupe parlementaire
Pdci, la semaine dernière. Cette impatience est ressentie par nombre d'élus,
mais aussi, par tous ceux qui voyaient en l'élection des députés, un pas
important vers la normalisation du pays.




 




Pour l'Assemblée
nationale, pas d'élu




La CEI a certes
proclamé les résultats des législatives du 11 décembre. Mais, pour l'Assemblée
nationale, il n'y a pas encore de député. C'est que, l'institution chargée de
l'organisation des élections devrait transmettre la liste des nouveaux députés à
l'Assemblée nationale, après proclamation des résultats. Ce n'est qu'à travers
cet acte que l'institution reconnaît qu'il enregistre de nouveaux membres.




«Nous ne pouvons
pas communiquer la liste des députés à l'Assemblée nationale dans la mesure où
des requêtes ont été adressées au Conseil constitutionnel qui est en train de
statuer
»,
a révélé un agent de la CEI, interrogé sur la question. Mais cette démarche ne
semble pas en conformité avec les lois ivoiriennes. Notamment, la loi n°2001-303
du 05 juin 2001 déterminant l'organisation et le fonctionnement du Conseil
constitutionnel. Elle stipule en son article 36, alinéa 3: «la requête n'a
pas d'effet suspensif Elle est dispensée de frais de timbre et d'enregistrement»
.
Ce qui veut dire qu'une requête introduite auprès du Conseil constitutionnel ne
suspend pas le titre de député proclamé par la CEI.




Mieux, l'article
102 du code électoral précise : «pendant toute la durée de la législature,
l'élu dont l'inéligibilité est établie, est déchu de son mandat par le Conseil
constitutionnel saisi à cet effet par le ou les candidats de la même
circonscription électorale
». Autrement dit, le titre de député peut être
perdu un, deux ou même trois ans après la mise en place de l'assemblée
nationale.




Tous ceux qui ont
été proclamés élus ont déjà leur titre de député. D'ailleurs, la CEI est
compétente pour proclamer les résultats définitifs de toutes les élections
qu'elle organise. Sauf celle du président de la république, pour laquelle, les
résultats de la CEI sont provisoires. La CEI ne doit donc pas attendre les
résultats du Conseil constitutionnel pour transmettre la liste des élus à
l'Assemblée nationale. (...)




 




 




Wodié veut-il
attendre jusqu'au 27 mars 2012 pour proclamer les résultats définitifs




 




L'Intelligent
d'Abidjan

– Les membres du Conseil constitutionnel ont entamé l'examen des différentes
requêtes en annulation des résultats proclamés par la Commission électorale
indépendante, depuis le mercredi 4 janvier 2012. 110 requêtes de demande
d'annulation des résultats du scrutin législatif du 11 décembre 2011, en
provenance de 84 circonscriptions électorales, sont en examen.




 «La loi permet
au Conseil constitutionnel de proclamer le résultat définitif des élections
législatives un (1) mois avant l'ouverture de la session ordinaire, le 27 avril
2012 soit la dernière semaine du mois d'avril. Il n'y a pas de date pour
l'instant, mais nous connaissons la date limite, c'est-à-dire que nous avons
jusqu'au 27 mars 2012 pour rendre notre décision», indique notre interlocuteur.
Cette situation de doute et d'incertitude est regrettée par un ancien député
ivoirien. «La Loi consacre deux rentrées. Il y a deux sessions ordinaires et en
plus de ces deux sessions, on peut convoquer des sessions extraordinaires. Quand
il y a une nouvelle Assemblée nationale, elle s'installe en session
extraordinaire, le temps d'ouvrir une session ordinaire. Les nouveaux élus
peuvent attendre la première session ordinaire, en avril. Si les circonstances
l'exigent et qu'ils savent que l'Assemblée nationale est utile, ils ouvrent une
session extraordinaire en janvier, pour installer les instances de l'Assemblée
nationale en vue d'ouvrir la première session ordinaire de la première
législature. Si les autorités veulent attendre avril, c'est dire que c'est en
session ordinaire qu'elles veulent utiliser les députés, or votre mandat de
député court à partir de votre élection (...) La pratique est que le bureau se
construit avant et pour ce faire, il faut une session extraordinaire, parce que
c'est le bureau qui doit préparer la session ordinaire, qui est une session
solennelle. Mais, quand il y a un vide, comme ce fut le cas à la 1ère
législature de la 2ème République, il a fallu le doyen d'âge pour convoquer les
députés. Or, nous ne sommes plus dans ce vide. Il y a un ancien président de
l'Assemblée nationale qui doit convoquer les députés pour asseoir les
instruments de la nouvelle assemblée et faire la passation avec la nouvelle
équipe», explique l'honorable Kouakou Kra, député sortant de Nassian qui, pour
répondre au mot d'ordre du FPI ne s'est pas représenté. Il estime, compte tenu
de l'urgence, qu'il est bon que l'Assemblée nationale s'ouvre immédiatement pour
fonctionner. «On parle de sortie de crise, c'est-à-dire qu'on veut rétablir les
institutions et si tel est le cas, il faut permettre, dès la fin des élections,
que les deux piliers de l'Etat s'installent, à savoir l'Assemblée nationale et
l'Exécutif qui existe déjà, pour permettre au parlement de contrôler l'Exécutif
et consentir le budget, conformément aux dispositions statutaires et
constitutionnelles», suggère-t-il.




 




 




Ancienne ou
nouvelle équipe : Quel gouvernement pour le 1er Conseil des ministres de 2012 ?
Ce que le président avait dit au Premier ministre




 




L'inter –

C'est la rentrée des classes aujourd'hui lundi 09 janvier 2012 au niveau du
gouvernement. Après 10 jours de vacances, les membres de l'équipe Soro 1
reprennent officiellement le service aujourd'hui. A l'issue du dernier Conseil
des ministres qui s'est tenu le mercredi 28 décembre 2011, le président de la
République Alassane Ouattara avait en effet donné rendez-vous à ses
collaborateurs pour ce lundi 09 janvier, date à laquelle devrait reprendre les
activités gouvernementales pour l'année 2012. Et selon des sources bien
introduites, un Conseil de gouvernement se tiendra demain mardi 10 janvier,
suivi d'un Conseil des ministres le lendemain mercredi 11 janvier, présidé par
le président de la République. Donc l'agenda classique des activités du
gouvernement. Mais l'équipe du prochain Conseil des ministres sera t-elle au
complet ? La reprise va t-elle se faire avec l'ancien gouvernement ou un nouveau
gouvernement ? On le saura dans 48 heures. Il faut toutefois noter qu'un vent de
remaniement ministériel souffle sur le gouvernement Soro 1 depuis la fin des
élections législatives du 11 décembre 2011. L'élection des députés, qui boucle
le cycle de renouvellement des institutions de la République, donne des marges
suffisantes au président de la République de mettre en place un nouveau
gouvernement. Celui-ci devrait être beaucoup moins pléthorique que l'actuelle
équipe qui compte 36 membres. « Ce sera un gouvernement compressé », susurre
t-on dans les couloirs de la présidence de la République. Les tractations pour
la clé de répartition entre les grandes formations politiques en présence, les
attributions des postes et le choix des personnalités sont en cours. Elles
seraient même très avancées sur certains points et achopperaient sur d'autres.
Le chef de l'Etat et le Premier ministre Guillaume Soro se sont déjà rencontrés
à plusieurs reprises, et poursuivent les rencontres pour sortir la nouvelle
équipe. Le président du PDCI RDA Henri Konan Bédié, doyen de la coalition au
pouvoir et sous l'autorité de qui, Alassane Ouattara avait promis de gouverner
la Côte d'Ivoire, n'est pas en marge des consultations. Le remaniement est donc
imminent. Cela est d'autant plus vrai qu'au dernier Conseil des ministres de
l'année 2011, l'atmosphère s'en est trouvée très lourde. Le Premier ministre
Guillaume Soro avait à cette occasion, et de façon subtile, plaidé pour le
maintien de l'équipe actuelle. « Ce matin, je me suis posé la question de savoir
si ce conseil était le dernier de l'année 2011 ou de l'actuel gouvernement et
j'ai réalisé qu'il y a seulement six mois qu'il est en place. En effet, six
mois, c'est bien peu. Mais ne voyez pas là un plaidoyer pour qu'il soit prorogé.
Sans aucun doute, mes propos feront l'unanimité de tout le gouvernement. Quoi
qu'il en soit, je peux vous dire que chacun et chacune ici peut dire que nous
sommes heureux et fiers de pouvoir servir la Côte d'Ivoire à vos côtés », avait
plaidé Le Premier ministre Guillaume Soro, auprès du président Ouattara. Sa
requête a-t-elle été prise en compte par le chef de l'exécutif ? Pour toute
réponse, le chef de l'Etat avait simplement pris rendez-vous avec ses
collaborateurs pour aujourd'hui 09 janvier 2012. Attendons donc de voir.




 




 




Duncan en Afrique
du Sud




 




Nord Sud

- Finalement, c'est le chef de la diplomatie ivoirienne, Daniel Kablan Duncan
qui a représenté l'Etat de Côte d'Ivoire au centenaire du Congrès national
africain (Anc), en Afrique. C'est à bord du Gumman 4 que Daniel Kablan Duncan a
effectué ce voyage. Outre la délégation qui représente la Côte d'Ivoire,
d'autres Ivoiriens, notamment des responsables du Front populaire ivoirien (Fpi)
étaient présents à l'anniversaire de l'Anc. Initialement, c'est le Premier
ministre, Guillaume Soro qui devait s'y rendre.




 




 




France / Visite
d'État du président Ouattara : les choses se précisent petit-à-petit




 




L'Intelligent
d'Abidjan

- Initialement prévue du 18 au 21 décembre 2011, la première visite d'État du
Président de la République Alassane Ouattara à Paris en France se tiendra
finalement sauf changement de dernière minute entre le 26 et le 28 janvier 2012.




La première
visite d'état

du Président Ouattara en France aura finalement lieu du 26 au 28
janvier 2012. Au menu de cette mission, la signature à Paris du nouvel accord de
défense entre la Côte d'Ivoire et la France. Document qui sera paraphé par
Alassane Ouattara et son homo- logue Nicolas Sarkozy et qui contribuera à
renforcer davantage les relations entre les deux pays. Relations qui ont été
tumultueuses durant les dix dernières années. Pour rappel, le premier accord de
défense entre la France et la Côte d'Ivoire avait été signé le 24 avril 1961
(...).




 




 




Diplomatie
française : Georges Serre remplace Jean Marc Simon à Abidjan




 




Le Jour plus –

Dans la dynamique du traditionnel mouvement de ses diplomates, le
Quai d'Orsay s'apprête à affecter un nouvel ambassadeur de France en Côte
d'Ivoire. Il a pour mission de réchauffer sur bien de plans l'axe Abidjan-Paris.
Comme au bon vieux temps, sous le magistère de Feu Félix Houphouët Boigny.




Jean Marc Simon,
actuel ambassadeur de France en Côte d'Ivoire est sur le départ. Et cela, si
l'on s'en tient à la dernière édition de notre confrère « La Lettre du Continent
», à paraitre aujourd'hui. Après trois années passées sur les bords de la lagune
Ebrié, le diplomate français va faire valoir ses compétences vers une
destination que le ministère des affaires étrangères de France jugera utile. A
sa place, à Abidjan, c'est Georges Serre qui va représenter la France en Côte
d'Ivoire, au plus haut sommet. Directeur adjoint de la Direction générale de la
mondialisation (DGM) du ministère des affaires étrangères, l'homme qui va
présenter ses lettres de créances, bientôt, au chef de l'Etat ivoirien est rompu
aux arcanes de la diplomatie.(...)




 




 




FRCI/Le général
Bakayoko prend de grandes décisions : Visite des casernes militaires,
aujourd'hui




 




Soir info -

L'État-major général des Forces républicaines de Côte d'Ivoire (Frci)
a décidé de soigner son image par le respect de l'éthique militaire. A cet
effet, le général de division Soumaïla Bakayoko a pris de grandes décisions.
Ainsi, dès ce lundi 9 janvier 2012, dans le cadre de la sensibilisation des
troupes sur les instructions données par le Président de la République, le Chef
d'état-major général des Frci s'adressera aux personnels des différentes Régions
militaires de la République de Côte d'Ivoire.




Cette tournée
débutera avec les unités de la place d'Abidjan rattachées au chef d'État-major
général.




 




 




Des éléments des
FRCI quittent Dimbokro pour une mission à l'ouest du pays




 




Aip –

Dimbokro -Un contingent de soldats des Forces républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI)
a quitté temporairement Dimbokro depuis quelques jours pour une mission à
l'ouest.




Selon le
commandant local des FRCI, Koné Mamoutou, joint par téléphone par le
correspondant de l'AIP, ses éléments et lui sont à Man dans le cadre d'une
mission de sécurisation du grand ouest du pays, il y a environ une quinzaine de
jours.




Depuis cette
période, plus d'éléments FRCI, ni de véhicule FRCI dans la ville, en dehors des
gendarmes et policiers qui organisent des patrouilles nuitamment, pour sécuriser
la population locale.




Si certains
habitants semblent se réjouir de l'absence des éléments FRCI à qui il est
reproché d'abus sur les habitants, d'autres s'inquiètent d'une éventuelle
recrudescence des braquages et autres pillages de domiciles.




En effet, la
police chargée d'assurer désormais la sécurité de la population n'a toujours pas
de moyens de locomotion pour appuyer la gendarmerie dans la sécurisation de la
ville, constate-t-on.




 




 




Situation
militaire en Côte d`Ivoire : Les Frci déjouent un coup, plusieurs miliciens et
gendarmes arrêtés




 




Soir info
- Sept
miliciens, issus du Miloci ( Mouvement ivoirien de libération de l'ouest de Côte
d'Ivoire), l'une des composantes des Forces de résistance du Grand-Ouest (
Frgo), fondée par le « pasteur Gammi » et cinq sous-officiers de la gendarmerie
nationale de Côte d'Ivoire, puissamment armés de fusils d'assaut, ont été pris,
à bord d'un pick-up, tard dans la nuit du mardi 03 au mercredi 04 janvier 2012,
alors qu'ils s'apprêtaient à lancer une offensive sur la garde républicaine de
Treichville et la Bae de Yopougon, en vue, notamment, de porter un coup au
pouvoir en place. Ils représentent, selon notre source, les « phalanges » d'une
organisation politico-militaire bien structurée basée dans un pays voisin. C'est
ce qui ressort des informations que nous avons reçues le samedi 07 janvier 2012,
de sources très proches de l'état-major des Forces républicaines de Côte
d'Ivoire (Frci). Les limiers de l'état-major ont exploité des confidences d'un
gendarme en poste au camp commando de Koumassi, entrepris par les commanditaires
pour faire partie du commando déstabilisateur. Celui-ci a d'abord fait mine
d'accepter l'offre. Mais s'est rétracté au moment décisif de passer à l'acte et
a vendu la mèche de cette tentative de subversion à la hiérarchie militaire.
Depuis quelques semaines donc, les Frci sont sur les dents et ont pris des
dispositions stratégiques pour faire échec à cette opération. L'attaque
d'Abidjan, selon le plan conçu par les « assaillants », devrait partir d'Aboisso
où des cellules se sont prépositionnées depuis décembre 2011, selon notre
source. L'operation devrait être lancée dans la nuit du mardi 03 janvier 2012.
Les principales cibles sont, notamment, le camp de la Bae de Yopougon et la
Grade républicaine de Treichville, souligne notre source. L'attaque de Yopougon
« devrait être le point de départ d'une offensive généralisée » soutient encore
notre interlocuteur, sous le sceau de l'anonymat. Devraient suivre la garde
républicaine, le camp d'Akouédo et l'état-major. Mais les assaillants n'ont pas
eu le temps de mettre à exécution leur plan qu'ils ont été cueillis par la
cellule de renseignement des Frci. « Nous les avons pris vers 2 h du matin, à
bord de ce pick-up que vous voyez. C'était bourré d'armes de guerre, grâce au
gendarme qu'ils ont recruté, mais qui les a lâchés au dernier moment. Nous avons
saisi sur eux le plan d'attaque et ils sont tous passés aux aveux. Les gendarmes
qui sont parmi les assaillants ont dit qu'ils voulaient libérer leurs collègues
détenus au camp Galieni », nous a confié notre source. Ces « assaillants », au
nombre de 12 personnes dont des miliciens issus des rangs du Miloci du pasteur
Gammi sont en ce moment détenus à l'État-major des Forces républicaines de Côte
d'Ivoire (Frci). « Cette semaine sera déterminante dans la suite de l'enquête.
Nous allons remonter la filière et mettre hors d'état de nuire cette bande et
démanteler toutes ces tentacules au niveau d'Abidjan » nous a confié un officier
supérieur en charge de l'enquête.




 




 




La Lmp répond au
Fpi




 




Nord Sud

- La Ligue des mouvements pour le progrès (Lmp) dénie à son tour au Front
populaire ivoirien (Fpi) la paternité du sigle Lmp (La majorité présidentielle).
La ligue a produit un communiqué, hier, dans lequel ses signataires (Gervais
Coulibaly, Mel Eg Théodore et Henriette Lagou) s'indignent de la réaction du
Fpi. L'ex-parti au pouvoir avait, dans un communiqué, appelé les partisans de
Laurent Gbagbo à se méfier de l'utilisation dudit sigle.




 




 




Man : Le
secrétaire départemental du RDR dénonce un tribalisme rampant au sein de son
parti




Aip -
Man –
Le secrétaire départemental du Rassemblement des républicains (Rdr, parti au
pouvoir), Blé Mamadou, a fustigé, samedi, des propos et comportements
tribalistes qui s'incrustent peu à peu au sein de sa famille politique à Man,
principalement depuis le début des consultations électorales locales.




"J'entends des
bruits. Il y a un néo-tribalisme et le concept d'ivoirité qui ont cours. Toutes
choses qui ne sont pas faites pour rassurer", a indiqué M. Blé Mamadou qui
présidait une réunion samedi au siège de son parti.




Selon le premier
responsable du parti au pouvoir à Man, les tribalistes n'ont pas leur place au
Rdr.




"Ce serait le
monde à l'envers", a-t-il ajouté après avoir rappelé que le parti du président
Alassane Ouattara a fermement lutté contre ces concepts qui ont longtemps divisé
la Côte d'Ivoire.




Blé Mamadou qui a
invité ses camarades au calme et à la retenue, leur a conseillé de s'inspirer de
la vision politique et le parcours de l'actuel chef de l'Etat.(...)




La grogne est
bien perceptible, à Man, au sein du parti où plusieurs militants affirment être
opposés au parachutage des candidats pour les élections locales.




La jeunesse du
parti libéral, par la voix de son président, Vassiava Kourouma, se dit
déterminée à lutter contre ce mode de désignation des candidats tout affirmant
son aversion pour les candidatures indépendantes.




"Les indépendants
issus de nos rangs nous trouveront sur leur chemin", a-t-il prévenu.




 




 




Les résultats des
analyses d'Adn, au plus tard, mercredi




 




Nord Sud
– Les résultats des analyses Adn du squelette retrouvé, vendredi dernier, à
Issia et qui pourrait être celui de Guy-André Kieffer, seront connus demain ou
mercredi. C'est l'épouse du journaliste franco-canadien, disparu en 2004, à
Abidjan, qui a donné l'information à l'Afp. « Le juge m'a dit que les résultats
arriveraient mardi ou mercredi », a déclaré Osange Silou-Kieffer, précisant que
les échantillons d'Adn prélevés sur le squelette ont été convoyés en France par
avion. Jugeant que la découverte de ce squelette est « une pièce importante du
dossier, Osange Silou-Kieffer précise qu'à ce jour « on n'a aucune preuve qu'il
a été assassiné. On a toujours cru au 1% de chance qu`il soit encore vivant ».
S'il s`avère que le squelette est celui de son mari, ''on ne devra plus gérer un
enlèvement mais un assassinat, et entrer dans un processus de deuil'', a-t-elle
ajouté, soulignant que « l'affaire ne sera pas terminée tant que les coupables
ne seront pas punis ». De source judiciaire ivoirienne, le juge français Patrick
Ramaël, qui a supervisé les fouilles d'Issia, doit rester encore une dizaine de
jours en Côte d'Ivoire, où il est arrivé le 2 janvier, pour poursuivre ses
investigations.